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Deux boucles à Salles Curan
coucou rou,
Dimanche 7 mars 2021,
Encore une exception, qui se répète depuis quelque mois cette année.
Entrées maritimes, vent de sud, pluies qui mouille.
Millau trempe dans la grisaille, on tente une évasion de la dernière chance.
nombreux sont ceux qui abandonnent, reste les durs, ou fous.
Nous qui marchons par force de n'avoir rien d'autre pour faire le dimanche.
On roule vers le nord, la route dégouline, le pare-brise noie le paysage.
Que va t'on avoir au lac du Parelou.
On y croit pas vraiment, espère en rêve, comme celui qui joue trois chevaux au hasard.
Les boucle sont complémentaires une pour le lac, l'autre pour ....?
je ne sais pas encore .
15 km pour 350 m de dénivelé.
On commence au port. on repassera par là.
Le vent n'est pas là, la pluie non plus. C'est une surprise, elle est de partout pourtant.
Petit groupe, 6 en équilibre, 3 unes pour les trois uns.
On reprend l'espoir, et garde le sourire.
Les papote commencent vite, les pas ralentissent.
300 m de fait, et c'est la pause arbre. Ici il y en a des beaux,
encore tout nu de l'hiver, on voit bien leur ramures.
on s’éloigne du village, traverse une colline et arrive aux Vernhes.
un hameau ancien devenu villégiature du lac.
Une belle ferme reste là.
direction, la vierge du lac. on passe vers la fontaine, un coin de verdure.
on croise des gens de Toulouse , ils n'ont pas vu d'homme depuis vendredi.
Alors c'est les papotes de chien chien, on se dit des gentillesse et raconte la vie des compagnons.
Le coin repose, oublie le tumulte et laisse passer l'hiver doucement.
Et le lac se propose en carte postale.
Fabienne fait le guide, le temps se dégage un peu,
On est bien, je photo en vrac.
Je laisse passer, les filles vont à la vierge, là sur la colline.
le lac s'étale sous les genets, il est aussi calme que les pâtures alentour.
je cours au devant, grimpe le champ, la vue m'appelle libre et dégagée.
L'espace vallonne en paix, j'adore.
Pose le sac , le café sera bon ici.
C'est une récréation , cette marche .un régal hors du temps.
Prendre tout le moment entre les yeux.
on reste , les doigts fument, les mots vagues les âmes tranquilles.
Pour ce jour promis triste on est bien joyeux. Faut il s'en vouloir?
Un brin de soleil cherche un trou de nuage.
On y voit comme notre signe de chance.
la vierge reste ici, on avance enfin . Retour à salles curan par le joli sentier.
on repasse au début, mais bien plus content.
le saule marsault fait le mâle . le printemps ne va plus tarder.
On va visiter le village, passe les vaches, suit le ru, et entre par la porte de la ville.
on suit les indication Cinéma ! Curieux de voir le cinéma de Salles curan.
une porte et voila le cinéma, la suivante doit être l’issue de secours.
on passe les rues étroites, et traîne les gaudios vers l'église.
On entant les histoires de jeunesses , Fabienne se souvient.
C'est sympa d'imaginer un temps d'autrefois si proche.
Les filles redresse les assises, les symbole sont dessous.
Là aussi on donne du temps pour rien.
on sort devant le château, et quitte le village.
Direction le sud, et Brigitte appelle à la faim.
Plus de 5 km de fait a jeun, c'est un record que l'on va pulvériser.
Difficile de choisir le coin,
je pensais au antennes, mais il n'y a pas vraiment de vue, et le prés vient d’être fumé.
C'est la campagne!
on se repli sous les sapins, par bien noté sur l'échelle de Michel.
Mais comme il est absent....
on se restaure tranquille, délice de gâteaux, si bon que celui aux noix est gardé pour le goûter.
On repart comme sorti d'un frigo bien rempli.
la belle remonte le col, l'onglé me prend les doigts, on glagla de marcher.
à chaque foi l'aprés repas et un temps dur dur, ou le corps se concentre au ventre.
On s'y fait, marche plus vite, souffle bien plus, et attend.
Là sa va mieux, un bon chemin de cavaliers, droit en avant...
on passe la ferme , le mont, superbe.
Des grands hêtres, une route, voici la pierre plantée.
fini notre escapade vers le sud, on demis tour au nord.
On a pris tout le temps qu'on veut, le temps se lève, la lumière arrive.
et au soleil je voit bien qu'il n'est pas si tard, pas encore 15 h , reste 6 km.
On profite de la balade dominicale de l'aprés midi.
au loin un bras du lac se montre, le village est là.
on rentre par le GR, balade facile, les arbres têtards sont partout , proche des maisons.
Le moulin du moulin, on arrive bien tot.
Du coup en voiture on pousse chez les parent de Fabienne.
le gâteau aux noix de salles curan et coupé.
Un régal, avec un bon café, de quoi attendre la dernière minute du couvre feu.
ça fait du bien un brin de jour comme celui là.
Sans espoir, on marche heureux,
et l'on gagne un temps tranquille,
qui dur sans passer trop vite
pour arriver à la fête, joyeux.
à bientôt
bizs
lolo
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