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Du Viaduc à Peyre et dinosaures
coucou rou,
12 Mars 2023, toujours un dimanche nuageux.
La pluie est venue, douce et paisible,
On espère tous que les sources vont grossir.
alors les nuages nous rendent heureux.
Ce jour on démare au proche de Millau, célèbre pour son Viaduc.
Allons le traverser, passer dans une pile.
un tour de 16.5 km pour 400 m de dénivelé
départ de l'air du viaduc, 10 h 30 le groupe s'équipe.
On cherche le beau du ciel, une tache de bleu entre les nuages.
S'il y en a assez pour repriser une culotte de gendarme, les éclaircis vont venir.
Sortis du parking, on entre dans le Midi, chênes verts thym et asperges.
Ce versant du Causse Rouge donne la limite du Sud de la France.
C'est la limite botanique du chêne vert.
La pile 1 semble percer la couette grise, Le bleu déchire les nuages.
Le temps se lève, le plateau de France s'étire au dessus du Tarn.
Les Causses nous regardent de loin. Et les chênes verts colorent de vie le pays.
On passe dans la pile, et, et .... le béton est fissuré.
-" Je suis bien content de n’être jamais passer en voiture sur ce pont" je m’inquiète.
Le sentier nous plait, il offre de belles vues, et j'adore les couleurs du jour.
on prend de la hauteur, en quittant le sentier de pays.
Le groupe fait le tracteur sur la piste des champ. le pays devant.
on passe au Dolmen. Il est joli transformé en abri et enclos.
Midi, Brigitte ne sonne pas encore.
Cette année elle sonne en retard souvent.
-" ha non je n'ai pas faim" sourit-elle.
avançons encore un peu....
Bip bip. le téléphone sonne lui
-" coucou c'est Papa, je serais au empreintes à partir de 14 h" me dit il.
C'est à la fromagère que l'on mangera.
Une mine, qui rencontre une grotte, pour devenir une cave.
Toute une histoire sans doute.
Par contre maintenant c'est un lieu qui empeste l'essence. Une autre histoire se joue ici.
D’où vient cette odeur? Après les pluies, l'eau y coule en petit ruisseau.
Visiblement aucun dépôt d'hydrocarbures. Serait se l'eau qui apporte ces odeurs .
Les bassins de l'autoroute ne sont pas loin.
Sur le chemin de la mine on grignote.
on reprend la marche vers Peyre, le plus beau village de France.
Le spécialiste des empreintes nous attend juste après.
On grimpe au dessus du village par le sentier de pays.
Sans faire de visite on quitte le village.
On commence le vallon de Thérondels, un joli coin tranquille.
Des champs, la prairie a remplacé les céréales, des arbres, les truffières ont prises la place des vergers.
Elles restent les témoins du passé, les granges qui ont donnés leur nom au lieu dit.
On papote, parle et discute bien fort, alors que dans l'arbre elles s'affairent en continu.
L’amandier est fleuri, les butineuses bourdonnent sans relâche.
-" Là chute! écoutez ! " je stop les filles.
Le chant de printemps résonne sur nos têtes, et coule dans la vallée.
il se murmure une mélodie sucrée autour d'une nurserie colorée.
Un soleil, de l'eau des insectes et les fleurs copulent sans retenue. Promesse d'amandes.
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Nous y voila, sur le site des empreintes. Il y a un moi, Papa, dit Jacquy, est venu se dégourdir de l'hiver.
92 printemps c'est lourd! à chaque hiver le froid le maintient inactif, et les printemps sont raides.
Cette année encore il a la chance de belles journées, pour visiter ses anciens sites.
Une belle trouvaille il a fait. De nouvelles empreintes attendaient depuis 180 million d'années qu'il gratte les bancs calcaire.
Il est là, tout jeune inventeur de se site, nous donne les explications clairement au rythme alpagas.
Tranquille, lentement et surement.
Plus de 60 empreintes sont visibles, des prédateurs, en bord de mer qui longent les cotes.
On a tous devant les yeux le film de ses paroles qui nous captive .
Merci pour ta passion qui nous fait vivre de tels moments. Cherche encore longtemps on te suivra.
On revient de la plage des dinos, et commence le retour de la rando.
On prend le PR, joli sentier grandes vues, le viaduc décore la vallée.
Commence la grimpe vers Soulobre, on prend le temps de pauses photos.
Le groupe est allongé, en dernier avec J Pierre et Brigitte on souffle immobile.
C'est un sentier charmant en cette saison. Pas trop chaud, et décoré.
Un tailleur d'arbre est passé sculpter les chênes verts façon pépinière.
C'est superbe, même si personnellement je préfère les formes naturelles pour des arbres sauvages.
Au passage on visite une galerie de mine, droite et profonde. L'ami égratigne le cuir de la tête.
Le pansement flotte pour rien.
Un peu avant la source de Soulobre, une terrasse garde le travail de l'homme.
Un mur en voute pour recueillir le peu d'eau qui suinte du rocher.
Plus avant c'est une Caselle carrée qui intrigue.
On arrive à la source, en bout de ravin. C'est un temps d'accomplissement, la boucle se finie.
La rando va vers le point de départ, et donc de séparation.
On n'a pas fini de se dire le monde, de se retrouver, et de partager.
Alors on traine, façon balade famille du dimanche.
De Soulobre le viaduc devient voilier des causses en course.
C'est une belle fin, un beau commencement des projets de prochaines randos.
Le jour est encore bien haut, les 17 km ou presque sont trop vite passé.
Je sens le raide qui commence, les courbatures qui se préparent.
Comme une plainte du corps après un bon repas.
Tout proche de Millau ils restent des trésors de liberté.
Allons marcher chez nous.
Bizs
Lolo
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