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Le Pic de Vinas prés de Lodève
coucou rou,
Matin 9 heure, je sais que le temps est indépendant.
dimanche 7 février 2021 je le laisse aller, venir et poser un instant.
Le soleil est ailleurs, le ciel triste ici, qu'importe, les ami e s sourires sont là.
Immobiles, gentilles, tendres et faciles les secondes fond les belles ingénues.
Un projet nous unit ce jour, partir au petit bonheur du sud sous le soleil de là bas.
Lodève nous attend, un bord de route bruyante, un peu sale, gris sombre bitume.
10 heure, sous un pont d'autoroute, rendez vous aveugle au glauque, notre cercle apparaît.
C'est l'espoir qui se réalise enfin, comme la paix qui suit la lute, la fête qui efface l'hiver .
On se retrouve gens du 12 et du 34, pour une marche ordinaire.
Un tour de rien, sans prétention, juste une occasion d'avancer.
D'aller aux cotés de personne, les noms sont superflus, leur présence est extra ordinaire.
J'aime vivre ainsi, un jour simple entouré d'autres qui apportent tout le bonheur qui traîne.
Elles & ils brillent comme des bienheureux, et s'assemblent en constellation de belle pensées.
Les mots rient, gesticulent, danse, et fond le spectacle.
François, nouveau, ouvre des yeux accueillant, nous voila avec lui ami.
Je retrouve Nicolas dans la joie, ainsi que Patricia, des marcheuse et marcheur rare et précieux.
Et bien sur d'autre du sud qui évoque nos dernière randos.
J'attends encore quelques minutes , Sara risque de venir impossible de la joindre..
alors le groupe discute en rond, ainsi fond....et puis s'en vont .on la retrouvera une autre fois.
Je stop l'écriture émotive je risque de me perdre dans les pages.
13 km et plus pour 350 m de dénivelé.
Tranquille, dès le début je me trombe, et fait demis tour.
C'est amusant de croiser la file du groupe qui papote par deux.
Une ambiance sereine, saine, et sérieuse pour certain, fait son bruit heureux sur la route.
J'entends un peu d'inquiétude, un manque d’entraînement, et je souris, on sera tous à l'arrivée ensemble.
Marie France nous a donné son bonjour et nous laisse son homme, la brave dame.
Devant les coquilles, je crois, photo des gens heureux.
-" en théorie, on arrivera par le chemin de l'autre rive, "
le "En théorie" fusionne en plaisanterie
Les plus jeunes nous observent attentif au jeu des grands enfants .
Commencent les pas sur le bon sentier, un poème donne l'esprit.
Des cairns équilibristes marquent la direction et témoigne du calme de l'espace.
se sentier, méconnu du groupe fait l'unisson . Il est charmant, déroutant si prés de l'autoroute et de la ville.
Un vallon de vrai, creusé dans les schistes anciens, construit par les hommes d'avant, et boisé par la forêt sauvage.
Sans bruit artificiel, beaucoup de vert, et des obstacles laissés là. Une impression d'être loin du tourisme.
Proche d'une vie qui trouve la paix.
On se courbe avec envie, joue les souples lurons, Dilan et Zack nous donnent des leçons d'aventuriers.
Dessus dessous, il faut passer au plus vite.
C'est sauvage, facile, gardez le pour vous, se chemin autrefois à deux pistes, reste comme oublié.
Les artistes courbent les pierres, nous autres c'est le dos qui penche.
Le ruisseau doit cacher des truites, des frayères aussi,
Le grand des jeunes discute pêche, scrute l'eau encore trouble des dernière pluies.
Les adultes parlent calme, bonheur d'être là, se revoir au centre de ce lieu.
Je me ravi du goût qui me vient en écoutant. Suave mélange de miel et crème légère comme un nuage d'insouciance.
nous grimpons si doucement que les jambes ne s'en soucient pas,
La lumière rêve avec nous sur les verts brillant,
Qu'il est bon se temps qui monte en étirant le groupe en file d’Ariane.
Les premiers en cardio sportif, les milieux de papote en confidence,
d'autre milieux admirent leur sensations joyeuses , et les derniers qui changent sans cesse.
Arrêt photo, botanique, pissou, ou simplement arrêt des yeux sur le cœur.
On est bien ensemble. merci
on se rassemble au bout du sentier, au porte de Fozières.
Là commence le tracé lolo, Maixent devant carte en main, choisi les passages.
D’abord la route, ok! puis un chemin , d'accord! HÉ c'est les genets, Zut.
Le sentier est là sous le vert des grands d’Espagne. Une zone sanglier .
La poitrine sur les genoux, j'en entant des belles.
-" ha voila la Laurennade", inventent une charmante sympathique.
Des minutes qui chatouillent les bêtes dans le sens du poils.
La harde ne grogne pas, on nous prendrait plutôt pour des mulots craintif.
Souvent de même, la broussaille finit direct sur l'espace.
Droit fier, je vante l'horizon comme un délice de l'âme.
On monte vers le Pic de Vinas, le chemin s'ouvre au pays du soleil.
Je trouve un autre élan, les images s’élargissent comme je les aime.
Le groupe s’agglutine un peu, la largeur du chemin en laisse la possibilité.
Les nouveaux ont fondu la distance, proche comme nous ils gardent leurs nouveautés.
Elles sont partagées en histoires personnelles, et apprécier .
sur la route de Vinas,
il y a un groupe au pas,
qui monte sans savoir pourquoi.
souffle l’envi, inspir' la joie.
en haut du Pic de Vinas,
il y avait un group' en tas,
tous heureux sans savoir de quoi.
qu'import' à la vie de savoir.
Une vue du bout du monde, la forêt de Parlages, des villages qui s'inspirent de gourdes fraîches
et généreuses,
et le Larzac qui domine les hommes.
Les derniers regardent Soubes avant de finir la monte.
et nous autres cercle autour de Robert.
-" ha oui cette orchidée je ne l'oublie pas, faute à notre ami Bruno" je photo pour lui.
Assez précoce cette année.
Puis on descend le Pic, dans un sentier perdu que je ne recommande pas.
La route aurait été bien mieux.
Brigitte lance l’appétit plusieurs fois, et fini par nous avoir.
On pose entre deux, vent et calme, soleil et ombre,
la tapenade se promène en tartine, l'amie nous photo, rare que l'on image ensemble.
Pop le cidre avec les gâteaux des chefs.
Puis ces gens là se comptent. 15,16,17, et même un 18 est dit.
On sourit rigole, les grands comptent comme des saouls, les deux jeunes bien plus juste.
-" c'est à cause que j'ai fait 16 crêpes" propose Marinou.
Faut'il les partager ou donne t'elle des entières?
16, une pour chacun le bon nombre est vérifier...
Une ambiance bien facile ce repas, doux et sucré, comme un regard des îles pacifiques.
Pas de méditation, le coin n'inspire pas.
On retrouve petite route qui descend avec nous.
devant les monts de Soubes, et à main DR...enfin gauche, l'échancrure de la Lergue dans le Larzac.
On est au dessus du monde moderne. Une petite hauteur loin du tumulte.
Tranquille les yeux accrochent sans sursaut, et le nez trouve le temps qu'il aime.
L'air frais, ciel beau, moment libre, et ami e s en paix. j'en oublie les photos.
on passe à coté de Soubes et trouve le GR qui monte vers Fozière.
Merci Patricia pour tes images qui comblent mes distractions.
La grimpe étire le groupe des cardios aux flâneurs.
On retrouve une route Fozière se voit, ainsi que les branlants...ce ne sont pas nous.
Mais les deux monts sur la droites.
J'accompagne Nicolas qui me parle de notre orchidée spéciale d’Aveyron.
Fleurit à notre campagne de St Rome l'an passé, elle a fait un petit effet parmi les botaniques .
Petite image pour ceux
qui ne connaissent pas.
Une sauvageonne rare venu nous voir, qui je l'espère renaîtra bientôt.
Une maisonnette droite un chêne fier, c'est une route qui plaît.
On avance en discute gentille.
Et vient le prés gadoue...
L'antenne du Pic de Vinas est là, on arrive de trop haut.
Lolo s’étant planté, Maixent et Zack devant, ont démarré une grimpe en sportif.
Pour les stopper , faut les rattraper. Le groupe reste planté, Lolo commence la course.
Et tout le monde redescend content.
Alors ce prés belle vue nous tente.
-"pause sieste" allongent certains. et nous en ligne on médite au vent.
Fesses au mou, jambes croisées, les sens parlent tout bas.
Les yeux ouvrent enfin le monde, le pays se montre aussi grand qu'il est .
on visite Fozières sans connaître l'histoire, Elle doit donner bien des réponses .
Certain de nous traînent entre les rues curieuses.
on laisse les derniers suivre notre route . la rando prend le sens du retour.
C'est le temps du temps cool. Droit devant, on ira aux voitures , ...
toujours des cairns, on est sur le bon chemin.
km 11, commence la descente , un sentier sous bois charmant , bien érodé, cascade dans les schistes.
Un moment comme au début, sauvage et perdu du reste.
Arrive la mine, Argent ou Baryte, et c'est la fin bientôt.
Le moulin est là, comme prévu on arrive bien.
Je reste en fin, encore sur le chemin calme.
Le mimosa parfume, les enfants sont heureux,
le groupe gazouille , le printemps s'invente déjà.
Le parking sous le pont résonne le bonheur, la chance de se connaître,
l’exception de ce jour facile, si bien que l'on oublie la route sale,
Pas si sale en fait , juste parsemé de restes civilisés.
Et nous restons comme des taches de nature, là à rire et sourire des aux revoir sincères.
Qu'il est bon de vous revoir un jour entier,
offrir son temps sans compter les heures, mais juste les têtes.
Recevoir le bon de chacun sans le demander.
Je pense à ceux qui lisent , aimerai venir,
je vous attend ,venez.
Mon cœur ne se ferme plus.
bizs, Lolo
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Commentaires
tu rattrapes ton retard de lecture.
merci