• Peyreleau, classique qui nous fait du bien.

    coucou rou ,

     

    Déconfinés, nouveau terme à rajouter au dictionnaire.

    Nous voilà, déconfinés,

    pas si bête, mais bien bon à la mi mai,

    pour une randonnée évasion entre compères.

    Pas de Biz, les mains sans poignée amicale,

    10 heures sourit de joies, la rue musicale,

    dansent nos yeux, chantent les cœurs.

    Après tous ces jours sans se voir,

    tout se temps solitaire chez soi,

    qu'il est bon de reprendre la liberté d’être ensemble, heureux.

    Les randos à Lolo reviennent ...

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pas plus de 10 km pour 500 m de dénivelé .

    Une classique qui est proposée logiquement en sens opposé,

    d’abord le plat pour se chauffer, ensuite la côte.

    -"Que c'est bon de se retrouver entre les Causses, sortir des voitures pour une balade, longue"expirent certaines

    -"Ha oui, plus d'attestation, juste du libre, et du soleil"

    Les fidèles sont là, puis maya, Fabienne et je ne sais plus son joli nom.

    -"Sandrine, je suis venu une seule fois à st Jean d'Alcas" me rappelle son sourire.

     http://rando-lolo.eklablog.com/de-saint-jean-d-alcas-a-la-vierge-de-nonenque-a182418490

     

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -"Je vous propose, la côte de suite, d'entrée. on y va tranquille doucement et mange la haut", comme celà c'est fait.

    à gauche le chemin de notre retour, plat facile,qui revient des gorges de la Jonte.

    Un temps d'été, un air de vacances, des sacs de banquets, du vins de noces ou plutôt de messe,

    et nos bouilles de jeunes communiants, comment ne pas être contents.

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    la file sourit la peine, la grimpe prend le souffle de beaucoup.

    Raphaël joue le fougueux avec son jeune cœur,

    J'ai l'impression d'entamer une rando culte, comme le brevet du randonneur qui clôture notre saison.

    Si ce n'est le ressenti, de vivre un commencement.

    Marie et Juan sont là comme au brevet, et Jean Yves comme pour une rando culte.

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

    La pente nous sonne les clochettes,

    Le sentier à l'ombre, a sont charme.

    La floraison est généreuse, elle offre nombre de pauses possible.

    En fait c'est bien mieux cette montée direct, certes on peine mais

    ensuite la rando sera libérée. on pourra marcher sans peur de la fin.

     

     

     

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Presque en haut , du moins on le pense, Jean Yves coule quelque mots...

    -"On en chy un max, mais qu'est ce qu'on se régale"

    Et là , Lolo plante. une histoire de trace mal placée , les premiers ont suivis les balises.

    Moi, je cherche dans les broussailles un chemin qui n'existe pas.

    Je fait faire demi tour à la tête , du groupe. Pour finalement leur avouer mon erreur.

    On reprend donc les balises. Le torticolis passe en rigolades amicales.

     

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien. Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -"Regardez, le grand vert dans le buis" découvre Sandrine.

    La star regarde les passants, impassible, fait l'invisible, pour éviter les paparazzis.

    Rien ne bouge, pas même une oreille. juste une faible oscillation du ventre sous les pattes.

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Enfin en haut. Le champignon Préhistorique, penche pour nous.

    On y mange longtemps.

    Françoise et Bruno, nous attendent pour l'apéro.

    Un grand pique-nique commence. Le cercle est plus vaste que de coutume.

    Mais le feu chauffe avec l'ardeur du renouveau.

    On s'en dira des choses bonnes, des mots délicieux, qui remplissent la soif d'être heureux.

    Je vois l'élan qui vient depuis ce mois confiné, aller vers l'autre pour lui dire de belles phrases gentilles.

    Comme si l'important apparaît enfin sans peur du ridicule.

    Les verres se vident faciles, rouge rosé, eau café, tout passe sans réflexion.

    Un moment charmant ce repas simple, les fesses sur l'herbe, la tête dans le bleu des yeux bonheur,

    et tout le corps en émotions sincères hors de contrôle.

    Les bras parlent dans l'espace,  les mains donnent bien plus qu'elles ne prennent,

    Les doigts doivent jouer des airs de romances sur les gobelets,

    le dos se prend pour le Roi, fier digne il veille à la loi des justes.

    Et les cuisses, elles, font la sieste en silence. Tant de voix, d'agitations verbales, les bercent comme une maman.

    Elles savent que la peine est passée.

     

     

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tout a une fin, même les bon repas. On repart donc pour les corniches de la Jonte.

    Un sentier balcon jusqu'à l’ermitage St Michel.

     

    Bien haut sur les rochers, s'avance la rando plaisir.

     

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Raphaël fait trembler Papa, et la vue nous fait vibrer.

    C'est une classique , mais que c'est beau. On y revient avec gourmandise.

    Comme dans une bonne pâtisserie, à la découverte de la nouvelle douceur.

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien. Peyreleau, classque qui nous fait du bien. Peyreleau, classque qui nous fait du bien. Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    je reconnais le lin jaune, mais j'oublie les bleus , la Mélite est bien rose après les pluie, l'Orchis Brûlée reste discrète.

    La diversité est tres riche ici, passons lentement ça n'a pas de prix. 

    Jouons les vaut-riens qui regardent en perdant le temps.

     

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Marie en croix de la vallée. Le groupe s'amuse du grand air.

    on visite tous les balcons terrasses, même si les cafés restent fermés.

     

    D'autres randonneurs croisent, donnent quelques mots de bonjour.

    On renseigne certains, se fait plaisanter par d'autre.

     

    -"On voit du monde, pour une fois", remarque Pascal.

    -"Hé sans doute l’effet corona. Le besoin de sortir, mais tu remarquera qu'ils font tous la marche dans l'autre sens", je constate.

     

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on avance encore et encore au dessus des vides fabuleux.

     

     

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Km 5 , on est dans la courbure de la Jonte.

    Un panorama à 180°, s'amusent des grimpeurs dans les verticales du Causses Méjan.

     

    Bientôt l'ermitage, et la descente. on pause, tranquille.

     

     

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Reste un bon passage en forêt. Les hêtres s’habillent juste pour les noces de printemps.

    Les chênes aussi seront témoins, le soleil vient à la fête.

    On s'invite comme des cousins trop éloignés que personne n'attendaient.

    Il est bon de se sentir espéré, comme si notre venue est attendu depuis si longtemps.

    On retrouve notre famille complète, sans connaître personne,

    le pays s'ouvre, offre la visite attentive de sa vielle demeure et présente ses enfants avec amour.

    Chaque année, cette fête vous attend, au moment du tendre comme les verts,

    de l’envoûtant comme le thym, du jaune comme un jeunet, du doux comme un soir rosé,

    du bon comme un ciel bleuté, du chaud comme une falaise lumière, du vif comme un oiseau pressé.

    Le temps ou les fleurs sont perdues dans les herbes folles, les papillons apparaissent en taches sensibles, 

    les butineurs jouent avec nos acouphènes, la vie continue , avec ou sans nous.

     

     

     

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien. Peyreleau, classque qui nous fait du bien. Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La forêt passe bien, il fait bon y être, mousse et ombre sont douces.

    on y croise les Céphalanthères qui commencent de dansées dans la brise, ainsi que les Limodores, mais c'est des Néottia que je photographie.

    On y verra aussi des Plathantère et des orchis tachetées.

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

    Et puis on grimpe à l'ermitage.

    un lieu stratégique.

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.  Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Agrippé aux rochers, des habitations étaient là.

    Reste un peu de la chapelle, une campanule, et beaucoup de vues.

     

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les gorges de la Jonte jusqu'au Rosier.

    on grimpe tourne et regarde les traces des gens d'avant.

    Une citerne est creusée dans la roche, on ne trouve pas pour y aller à côté.

    On reviendra.

     

    un bon goûter, je médite seul , étrange la paix d'ici. J'oublie le temps, le pays, le vide.

    De l’oxygène de partout une brise aux oreilles, et les pensées qui courent dans l'espace.

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J'ouvre le regard, et pense m'envoler.

     

     

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    le retour commence.

    Descendre l'aventure, reprendre la marche pour aller au loin.

     

     

     

     

    Peyreleau, classque qui nous fait du bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La fin , enfin pour le plus jeune.

    Ses jambes crient douleurs. Mais il marche jusqu'au bout.

    La descente éprouve un peu , puis le chemin de vallée repose.

    un grand jour qui arrive en clôture.

    On c'est retrouvé avec la fougue,

    dans la chaleur du groupe.

    -"Dis Lolo, cette année, tu n’arrêtes pas en juin les rando, on a droit à un peu plus", demande la foule.

    Ok , c'est dis. On continue.

    On parle aussi de la Revue, avec un e. Un livret que je viens de faire. Il résume 16 rando à Lolo.

    Christophe doit l'imprimer , avec l'aide de Pascal.

    Fabienne donne les dernières infos.

     

    C'est pas mal. à voir.

     

    Voilà on se quitte sans biz,

    à bientôt

    Lolo.

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  • Commentaires

    1
    Lundi 25 Mai 2020 à 19:17

    Moi aussi je me suis régalée à vous suivre.

    Trop occupée hélas pour marcher en ce moment, mais ça ne saurait tarder.

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