• coucou roux,

    dimanche 23 mai 2021,

    C'est particulier le petit déjeuné ensemble.

     7 h 30, les yeux tentent de réveiller nos corps paresseux.

    On sourit des bonjours langoureux, des "bien dormis" rêveur.

    Les sourcils froncent encore pour garder le sombre, les membres font les zombies gentils,

    et le nez nous invite au café suave qui promet un boost d’énergies.

    On est au Pouget depuis la veille, Marie Laure et Bernard nous reçoivent .

    Maison généreuse de places conviviales, on y est bien.

    Façon gite sympa, le groupe c'est évadé chez eux pour le WE.

    La matinée s'organise doucement, à la vitesse des volutes fumeuses d'idées qui sortent des tasses chaudes.

    Autant dire que l'avance se fait en tournant en rond.

    Les choses à faire se présentent entre nous, trois petit tours et puis certain s'y mettent.

    10 heures, Maixent et Marinou arrivent de Millau. Le groupe est complet pour la rando.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    17 km pour 430  de dénivelé.

    pour une fois on suit la ligne, comme un voyage, va au loin pour arriver ailleurs.

    -"Ce n'est pas une boucle, alors pas de moyenne plate " je souris à Cécile.

    Maël propose la trace, ses parents vont l'ajuster en direct.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les voitures nous attendent à Aumelas, avec le castela du coin.

    Il est prévu de voir le télégraphe de st bauzille de la Sylve, et certaines collines du Pouget.

    On commence par la colline du dolmen, une des cinq.

    Le Pouget étant le village des cinq collines.

    Nos hôtes présentent cela, au milieu des vignes.

    C'est étrange, marcher sans trajet voiture. Comme des transhumants on commence la journée heureux.

    C'est un pays contrasté, posé entre des lieux prestigieux comme le Salagou, le st Baudilhe, la méditerranée.

    Une harmonie de vignes, culture, olive, et garrigue dessiné par les femmes et hommes, entoure le relief fier d’être plus haut que la mer.

    Les pierres montrent des huitres disparues qui font rêver les amateurs de fruits de mer.

    Ma visite passion des lieux s'engage avec Maël, On avance devant, d'un bon pas.

    Le sentier frotte les genets, grimpe les bans de calcaire, suit l'ombre des arbres verts, cache les vues, et garde secret le sommet de la colline.

    J'aime cette aventure sauvage, qui marche sur un sol jaune de terre claire.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pause sommet, au dolmen. de grosses pierres couvrent deux chambres .

    L'horizon nord promet des surprises, Je n'ai pas l'habitude de voir la zone de Lodève par cet angle.

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à AumelasUne courbe du Pouget à AumelasUne courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le bâti des anciens nous impressionne, on reprend la marche dans la verdure du midi.

    Les fleurs chantent de partout, je m'approche des vipérines, d'un bleu irréel elles appellent les butineurs .

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à AumelasUne courbe du Pouget à Aumelas Une courbe du Pouget à AumelasUne courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On se croix ailleurs, bien loin de notre Aveyron.

    Une agave américaine lance sa floraison. Agaves, aloès, c'est bien semblable.

    En fait toutes leurs différences en apprennent beaucoup sur l'adaptation des plantes.

    Elles sont cousines très très éloignées.

    Les agaves ont conquis les Amériques, l'aloès est restées au vieux pays.

    L'une ne fleurit qu'une fois et puis se meurt, l'autre porte chaque année ses belles fleurs.

    L'agave fait partie de la famille des asperges, l'aloès de celle des asphodèles. qui l'eut cru!

    Ces deux groupe  vivent dans les mêmes conditions, sur des continents éloignés.

    Elles ont trouvées les mêmes solutions évolutives pour résister. Du coup on les confond presque.

    Les liserons s’emmêlent, celui des champs et le méditerranéen, dans l'ombre, les calices roses m'interpellent.

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du haut de la colline, sans siffler ni attendre, le groupe l'a trouver, le bonheur du village.

    Nichés entre les monts, les toits se reposent en paix.

    Pascal inquiet demande jusqu’où faut il aller.

    Les couleurs printemps, ondulent dans le vent, une certaine insouciance nous réuni.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à AumelasUne courbe du Pouget à AumelasUne courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On descend de la colline, joyeux de voir les rues en circulade. Une particularité du Pouget.

    Les maisons tournent en rond jusqu'à l'église. Puis c'est la terrasse devant l'autre collinette .

    Celle qui fournissait l'eau fraiche aux villageois. Toute une histoire de captage construction et acheminement.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à AumelasUne courbe du Pouget à AumelasUne courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un abreuvoir, 2 grilles, une ouverte, et 3 spéléos.

    Voici le bassin de distribution d'eau pour les fontaines de la ville.

    Une conduite voutée, Grille de gauche, porte l'eau des sources situées à plus d'un km .

    Le bassin devant, cache des sources creusées dans le calcaire .

    Une bien blanche de concrétions, l'autre bien haute, où les parois gardent les marques de pics jusqu'au plafond.

    On se fait une petite exploration plaisir bien au frais.

    Ensuite on suivra l'aqueduc enterré sous le sentier de surface.

    C'est fascinant, de voir le travail pour l'eau. 

     

     

     

     

     

     

     

     

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    le manque d'entretien menace les chevilles.

    la voute du caniveau s'écroule de ci de là, faute d'utilité.

    On arrive sur le terrain ami, une future oliveraie, la vue nous pause et se boit lentement.

    La vue s'agrandit, d'Ouest en Est, offrant le Nord montagneux.

    On devine le Canigou, le Caroux, le Vissou, le Liausson, l'Escandorgue, le Larzac, les deux Vierges, le st Baudilhe, les monts de st Guilhem, le Pic st Loup.

    -"On connait toutes ces montagnes qui nous on vue leur grimper le dos" pince certain.

    Nos rando passées s'affichent ici en tout horizon.

    Pour une fois je sonne avant Brigitte. Ma faim gargouille sans discrétion.

    -"en haut on sera mieux, il y a une bonne table" projettent les connaisseurs.

    -"Holà, mon bâton!!! je l'ai oublié à la fontaine" je m'inquiète d'un coup .

    Une petite course s'invente, l'ami m'accompagne, petit trot, sans galop, je ne suis pas fort pour aller vite.

    Les autres marchent vers l’apéro, nous rebroussons vers l'eau fraiche.

    Un peu d’angoisse de retrouver la houlette nous stimule, pourvu que!!!

     

     

     

     

     

     

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    Elle nous attend encore, houff, c'est une joie de la revoir. Maixent clic l'instant sourire.

    La course reprend tranquille, le repas va fêter cela.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Maël nous rejoint pour nous guider vers les chips. Au bout de la colline, en vue des sommets de la Séranne.

    C'est une colline sauvage qui domine les vignes, les fleurs sont libres, les papillons tranquilles.

    Le repas est lancé facile, bien assit, on savoure le calme, l'air bon, et les senteurs du soleil.

    on parle encore du saucisson de Roquecanude, de la veille, la fouace revient, le cake citron aussi .

    Nous manque du rouge et café, mais les fromages compensent.

    Un long temps qui machouille des délices, et raconte des bêtises.

    Le temps se dégage aussi, la fraicheur du matin s'évapore avec le muscat.

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Fin de méditation, on ouvre le regard au monde.

    Les siesteux n'ont fait que blaguer, pour nous autre sans lumière l'esprit à chuchoté.

    Forcé d'entendre, le monde se rapproche, le corps lâche le harnais et prend la pause.

    Cuisses moles, bras tombants, buste fier, je n'ai plus de peur ou crainte de ne pas savoir faire.

    Je reste digne de ne rien tenter, humble d'écouter le monde.

    Les minutes passent et me donnent la paix qui vie ici.

     

     

     

     

     

     

     

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    Je reviens au groupe par l'école champêtre, un clic photo jour de noce des zygènes.

    Une orchis bouc prend du retard pour fleurir, et la chicorée amer fait le spectacle .

    Les euphorbes servent de parking  super marché.

    Le peu de prairie, offre toute sa richesse de couleur et de nectar.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Encore la descente d'une colline, en sourire pas très tranquille.

    La pente fait toboggan, les VTTistes doivent se régaler de planer par ici.

    La suite de la rando se voit jusqu'à St bauzille , ainsi que la crête du télégraphe à droite.

    Les vignes attendent notre passage à plat.

    j'aime ces coins de belle vue en perspective de marche.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Talus pose fesses, et c'est la plaine fleurit, orchis , mauve et campanule.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Droite entre les vigne, va la petite route goudron chaotique, La Séranne en montagne proche.

    Le pays se traverse comme une zone libre, sans clôture, ni interdis, c'est particulièrement apaisant .

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le village du télégraphe, ses couleur sont soleil de Provence, 14 h 33.

    L'aprèm sera chaude.

    Un PR raconte l'histoire du Télégraphe de Chappe.

    Une crête nous attend.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Un début de grimpe qui me donne à réfléchir. Le chemin de croix va t'il être notre galère?

    La chaleur me coupe menu-menu, je découche, remplit le sac du sans manche, et remplit la panse de l'eau des bouteilles.

    Le sentier est raide comme une sécade .

    Heureusement les belles s'étalent en bronzette. Un clic droite, un gauche, j'écoute les conversations d'antennes sur les pétales.

    Petites pause qui me posent le cœur, le temps qu'il refroidisse.

    Les roses de loup se gloussent dans le vent,

    On marche seul, sur la pente qui se penche,

    Que le jour me pardonne, je reste seul,

    en oubliant le temps, je marche seul,

    loin devant, l'ami e s attend,

    que mes pas se cramponnent,

    j'avance seul, marcheur et penseur.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sorti du bois, je vois, le village du télégraphe, la plaine et les collines du Pouget.

    Notre courage se lit dans l'image, le Vissou pointe son pic comme un salut de chef.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    à la table d'orientation, certain fond le point sur les sommets d'horizon.

    Moi je clic Nigelle. la pause se met à l'ombre.

    Sous les chênes verts, la papote commence en croquant le chocolat.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Puis passe le temps, le groupe est entier, réunit au bout de la peine croit on!

    La crête est bercé d'une brise tendre, un souffle d'ange qui passe sans bouger.

    Et, je devine l'ange, un flambé un peu vieux, le pauvre, s'amuse en passe lente et basse.

    C'est rare pour cette espèce, qui vole comme un planeur au long cours.

    Il tourne, croise mon chapeau, fait mine de s'y poser, et revient plus près encore.

    Je reste là, nez en affut, juste le regard qui suit, je joue le complice gentil.

    Les minutes s'envolent comme les feuilles d'automnes, vite un instant, tournicotent et ralentissent pleinement pour s'étendre au loin.

    Je ne peu plus partir, il reste là, semble attendre un signe, alors je laisse le moment venir.

    Il se pose sur un brin d'oseille. Comme apprivoisé, je m’approche sans être effaré.

    Il se présente délicat, et me laisse prendre confiance.

    Un clic, puis deux, trois, et je m'éclipse .

     

    J’appelle la troupe, la piste continue ...Allééééééé Hé!

     

     

     

     

     

     

     

     

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    La tour restauré se voit enfin, on s'instruit des lignes de 500 tours en France.

    Notre marche continue plein soleil dans la brise agréable.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Les salsifis sont en boules pissenlits, le château se voit en ligne de mire.

    Une petite vallée nous sépare de son plateau, certain resterons à Aumesas le temps qu'on y monte.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On fini la crête par la piste coupe feu, mais pour certain c'est coupe cœur.

    -"je marche sans savoir, j'avance pour avancer, je ne sais pas qui me porte" réfléchit l'ami.

    On lui sourit, qui lui manque les fumées d'une moto deux temps, comme à Moulibez.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    La petite vallée se montre, on y passera en voiture pour rentrer au Pouget.

    La fin de marche arrive avec le village de Aumelas, le groupe se partage pour une heure, certain s'allonge au frais.

    Et nous cinq on attaque la grimpette au château.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Il est en restauration, on fait un tour rapide, trouve l'angle belle vue, et pause.

     

     

     

     

     

     

     

    Une courbe du Pouget à Aumelas

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un bien beau panorama, qui pousse le Vissou au plus loin.

    Voici l'image pour le reste du groupe.

    Un sentier caché nous ramène sur le PR, et on retrouve les ami e s.

    La marche s’arrête, les voitures se chargent.

    On se quitte vraiment au Pouget.

    Comme chaque dimanche, la séparation s'étire un maximum.

    Les fils sont déroulés entre nous sans rompre vraiment.

    Il se forme une toile araignée tendu entre tous, capable de piéger la moindre particule de bonheur sauvage.

    J'aime cette idée d'attrape rêve qui se concrétise le dimanche.

    Un long merci à nos hôtes, de chez qui on repart heureux d'y être rester.

    Bien des bizs

    Lolo.


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  • coucou rou, 

     

    16 mai 2021, encore dans la pluie, l’Aveyron s'imbibe toujours.

    8 heures, Brigitte s’interroge, va t'on marcher ?

    Si personne ne vient, elle ne sera pas seule à partir.

    Rester là, sans regarder le gris des fenêtres, se tenir en dedans,

    et s'occuper pour oublier la mouille de la ville.

    C'est un temps qui lui passe par la tête.

    -"Appels Marinoux, je suis sûr qu'ils sont partant " je propose pour la stimuler.

    9 heures, fin prêt, le bon jour commence.

    Michel, Pascal, rigolent dans la rue, François revient enfin, Maixent arrive.

    C'est la magie hebdomadaire, les autres nous poussent, ou tirent au dehors du raisonnable.

    Il y a souvent un Fada génial qui oublie de penser, et qui lance le spectacle par ses beaux gestes optimistes.

    L'ami, ouvre le regard curieux et sympathique, un coin espiègle,

    penche le nez sur le coté du cœur, ses mots sourient longuement en phrase surprise.

    -"Alors ça mouille ici, breuuux, fait pas chaud, au sud c'est pas terrible, mais on aura plus chaud " .

     

    L'espoir s'invente d'un rien, suffit qu'on parte, qu'importe la situation, on sera mieux.

    J'aime cette force ancestrale, qui revient lorsque l'on perd le cloisonnement de nos vies.

    Sans le savoir déjà, on va vers des rencontres particulières, dans un contexte exceptionnel.

    Rendez vous devant Laulo, un hameau qui me parle.

    Une image bip dans le portable de Brigitte,

    -"C'est Fabienne, elle randonne à cheval là ba je vois le panneau Laulo" c'est fou.

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    17 km pour 300 m de dénivelé .

    Attention au points Rouge , ils marquent notre descente improvisée sans passage.

    On n'a pas trouvé le sentier qui devait nous conduire aux ruines de Cornils.

    Je vous recommande de ne pas suivre ce passage sauvage. Reste à trouver un autre sentier.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Proche du lac de Salagou, sans la pluie, les groupes se rencontrent.

    Nouvelle, nouveau, belle à lunettes, fier danseur, nous présentent leur convivialité.

    Didier amène Marie France, c'est un jour rare.

    -"ha que je suis content de marcher à tes cotés, on va prendre soin de toi," lui dissent plusieurs.

     

    Il y a un temps doux et rassurant entre nous, une sorte de bulle tranquille qui roule en paix .

    L'attention est maximale, il n'y a pas de jeux, de masques, juste l'écoute de l'autre.

    Se dévoile qui veut, l’intérêt est de connaitre sans juger, pour apprendre sans réfléchir à son propre intérêt.

    J'aime bouleverser mon mental, le mettre en dehors des calculs et des prévisions, pour le plaisir.

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe le hameau trop bien, que je ne photo pas. Je ne suis pas encore dans le conte de la marche.

    Je raconte nos histoires à la belle femme, je brode le charme du groupe, et me perd un peu dans les sentiments bien gentils.

    La grimpe commence rapide, les grands se penchent, Marie F. lance sa locomotive de peur du retard qu'elle pense occasionner.

    Nous sommes des vagabonds optimistes, sans le verbe des troubadours mais avec leurs sens de l'histoire langoureuse.

    Le temps sait qu'on aime, le prendre souvent pour ralentir l'instant précieux.

    Alors la pente papote, souffle, et sourit facile.

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est les verts fleuris qui nous reçoivent en haut. Magie du printemps mouillé, les tendres jouent la multitude.

    Les chênes autre que vert, se couvrent de feuilles délicates, lumineuses, qui impressionnent notre âme artistique.

    Les verts, quand à eux, portent leur fleurs douceur chatons, comme une broderie claire qui descend de la cime.

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

    Sur le plateau, je cause avec J. Marc, son accent porte le rugby du sud, il randonne depuis peu,

    On échange nos passions, et arrivent les pierres noires. J'improvise un cour sur le basalte.

    voici pour illustrer mes mots un lien vers la planet terre :

    https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/dynamisme-eruptif2.xml

    Ce plateau, est une vaste coulée, le sol pouzzolane, les pierres dures j'imagine le volcanisme.

    Les murs abritent les constructions des hommes. on pause l'arrêt à la capitelle.

    Marie F., capture nos poses de merlans qui bouillonnent.

    Je mime, deux imaginent, elle note, mes explications de constructions sèches enclavées.

    Pour ceux qui préfèrent un document.

    http://oleiculteursdupaysdefayence.fr/wp-content/uploads/2019/07/Livret-p%C3%A9da-2017.pdf

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Curieux de nous, les longues oreilles s'orientent à notre passage.

    C'est une petite pause caresses, qui nous va bien.

    on arrive en bordure du plateau basaltique. la vue se dégage sur les horizons verts.

     

     

     

     

     

      

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut. On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le barrage se rapproche, une petite descente pense t'on et on y va manger.

    Mais pour franchir la falaise d'orgues de roches, les passages sont délicats pour celle qui peine des genoux.

    On s'organise avec J. Marc, pour offrir des appuis solidaire.

    Une main tendue, des épaules fermes, ou une cuisse comme marche stable, l'amie est accompagnée doucement

    à chaque pas.

    C'est des moments plaisants, qui nous font du bien, hors du temps.

    Ils semblent prolongés, délicats, et pourtant passent bien vite.

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

    On quitte le plateau, commence l'approche au barrage, la camomille est partout, la bourrache finit de fleurir.

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On se retrouve assit sur le rouge, muscat, chips tournent et grignotent entre nous.

    On est posé au prés du point d'eau, un moment de paix cristallise avec l'appétit de chacun.

    Les délices disparaissent, le vin aussi, et les gâteaux fond leur apparition.

    Madeleines, fouace, et meringue aux pois chiches, une première de Pascal.

    Café chocolat, pour faire passer tout cela, et c'est le repos des braves.

    Certain vont nous quitter pour rentrer, alors on n'est pas pressé de relancer la rando.

    -" Ha oui, la méditation de lolo, c'est quelque chose, tu devrais essayer" entend Magalie.

    On s’écarte un peu, juste au coté des siesteux, et l'attention s'invente en suivant mes mots.

    Les bruits s’éclaircissent, les pious pious se rapprochent, nos muscles lâchent lentement la tenue.

    Le corps exprime librement sa place, et devient tranquille, sans obéir.

    Le mental perd les commandes, il reçoit les sensations oubliées et négligées au quotidien. 

    Mon bouleversement est invisible, intérieur, mais nos postures impliquent le respect.

    Le monde se perçoit tel qu'il est, limpide, proche, délicat, bref et langoureux, avec toute sa variété d'impressions.

    J'invite à lever le voile des paupières, pour voir vraiment l'espace qui nous tient.

    Un petit choc, surprise de l'esprit de percevoir si bien le paysage.

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Les ami e s, nous quitte, François accompagne M France, ils rentrent contents de cette marche.

    On traverse le barrage, et se dirige au mont Redon.

    Un grand chêne vert indique le bon chemin, et on ne l'écoute pas. On se perd donc sous une falaise.

    La vue espérée est réduite à l'inconfort du lieu.

    On demi tour donc sans voir le sommet du mont Redon. je garde en mémoire l'idée d'y revenir.

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Hé puis commence la rando, j'annonce. on passe une clède et suit un sentier en direction de l'Est.

    Les voitures sont au Nord. Certain trouve bizarre, s'imagine que l'on entame le retour et discute de la direction.

    Hé oui la rando lolo commence bien là. Plus on avance, plus on s’éloigne du point de départ.

    Pour un retour c'est étrange.

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le coin est sympa, la pâture bien tendre nous dissent les bhèèè, bhèèè tranquillent.

    je pense rejoindre les ruines de Cornils, et descendre ensuite à la route de Lacoste.

    L'avenir nous fera débouler sur la route sans rien voir, ou presque.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La belle rose, touche d'humanisme mon panorama,

    Le chemin va en bordure des collines, et bien des points fond la vue.

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On devine le Mas Audran, ce n'est pas le village de nos voitures.

    Regrette certain.

    Le plateau traversé au matin se montre entier jusqu'au lac.

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les vues s'enchainent faciles, suffit d'un tour de tête et le pays nous émerveille.

    Ce plateau propose des angles particuliers pour voir le Salagou.

    On en avait été surpris lors de notre premier passage par ici.

     http://rando-lolo.eklablog.com/de-salelles-par-le-tunnel-de-rabieux-on-fini-vers-le-salagou-a136973036

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

    On contourne le Puech Rouch, regarde la plaine qui roule en presque bouchon.

    L' A75 semble trop étroite pour laisser filer le flot incessant de gens qui retournent au Nord.

    Les gouttes jouent les taches floues sur l'image, le ciel se décharge finement sur la campagne.

    On avance rapide, marche en cardio, sans longue pause, J.Marc s’étonne encore et toujours de la direction.

    -"Ha des guides comme toi, j'ai jamais vu, tu dis droite et c'est gauche, pour aller à Laulo on va vers Lacoste...." gesticule t'il.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    je ne suis plus sûr de ce qui nous attend, on pose gouter au point de vue cartographique. km 12.5

    On fini les sucres aux pois chiches, c'est bien chic comme meringues.

    et au moment de repartir comme d'ici on voit les voitures, l'un propose de descendre tout shoot dans leur direction.

    C'est sans doute fort épineux comme choix. on sourit de l'idée un instant.

    On repart avec un grand Allééééé, Hé, que je sonne.

    -"en théorie, il reste 4 km" je rajoute devant les rires de certaines.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Maixent pointe nos véhicules, entre les deux collines.

    Et nous partons à droite en suivant le muret.

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    une prairie verte , qu'on marchait dans l'herbe.

    je crois bien que, ça ira, le sentier doit être là bas,

    Les ami e s me suivent sans savoir la suite,

    et si il n'y ait pas, je l'imaginera.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     J'adore le sourire en cime de l'ami. Il scrute le versant et comprend qu'il n'y a pas de passage.

    Un temps s’arrête ici, lol, quoi penser? Pourtant GPS est formel on est bien là !

    Et puis un trou se devine dans les buissons, il descend entre les arbres, un point fluo chasseur.

    -" par ici, c'est clair", je m'engouffre.

    Les taches de chasseurs nous invitent à descendre, mais pas dans la direction qu'il nous faut.

    tant pis, on y va. Avance dans le bois, voit des marques de sangliers, et fini par arriver à leur bauges.

    Là plus de marque fluo.

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La route est à 200 m GPS, mais 100 m plus bas.

    Une bonne pente pour la rejoindre. Aussi sortie du bois, le groupe apprécie la vue de la Lergues.

    Les pisteurs en avant vont définir les passages des artistes.

    Un petit coin de ruffes se présente.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J'entends Brigitte glousser de rire, elle ne peut plus se relever.

    Ses mots rigolent trop pour parler, il nous faut attendre un calme de respiration.

    -"Hé puis , j'ai vu la tête à Pascal glisser doucement la pente, il est passé allonger sur le coté la tête en avant " insuffle t'elle.

    L'histoire repasse en boucle, l'image s'invente dans le groupe,

    D’abord Didier tombe sur le c.l, et fini en luge fesse, de quoi sourire avec lui, 

    et puis Pascal s'appuie sur une branche morte, qui lui reste dans la main, Crac, il se couche et plonge dans le vide.

    Tout ceci au ralentit, il est long et pas rapide en déséquilibre.

    .Tête en bas il se laisse aller vers Didier , -" elle a cassée" excuse t'il.

    Comme chaque version apporte du fun, voici celle de Didier directement acteur:

     " Un grand souvenir, la descente de retour vers Laulo avec Brigitte devant moi qui descend sur le cul,

    moi derrière sur le dos et pour finir Pascal sur le ventre tête en avant l'air tout surpris

    et qui dit (à la façon de Jean Lefèvre dans la 7 èmme compagnie disant j'ai glissé chef ):<< c'est la branche qui a cassée...>>

    Et Brigitte plié de rire ne pouvant s'arrêter de rire.    Grand moment!

     

    Manque l'image, à vous de l'imaginer...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les gueules de loups nous regarde tenir encore debout,

    Je rate la photo de ces fleurs roses, dommage, on prend le temps d'aller moins vite que les cailloux.

    Les sportifs nous attendent en bas, ils ont doublé les  pierres qui roulent.

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et c'est la route, 3 km de petit goudrons,

    Herbes libre, fleurs sauvageonnes, les gouttes dans le vent, les esprits reviennent entier de l'aventure.

    C'est un bon moment ce retour enfin dans la direction des voitures.

    Une rando qui nous a marquée d'amitié, et de quelques griffures.

    Les souvenirs se racontent entre nous, comme une exception, un trésor du temps qui va rester gravé.

    Une multitudes d'émotions, d'informations, de sensations, de connaissances, et de visions.

    Je regarde notre marche aller sur la route

    comme avance une armée de bonheur qui vient de soumettre un quotidien tyrannique.

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe à Laulo, et regarde le Salagou de haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au passage un jardin fleurit nous arrête, c'est une conclusion du jour.

    On est passé parmi les fleurs, les belles gens, et beau pays,

    L'esprit qui se déséquilibre, perd, et oublie l'avenir.

    Reste l'odeur des thyms, du nectar des genets scorpions, et des herbes fraiches.

    Le temps nous est présent pour un moment qui s'étire derrière une voiture.

    Coffre ouvert, un grand gouter, nous est offert. Debout, fier, chaud et chaleureux on se laisse servir par la douce amie.

    Thé, café tisane, et cookies, tout est parfait.

    Une fin qui dit merci, les cœurs qui soufflent entre les doigts,

    Fument les tasses, comme nos émotions qui tourbillonnes de bien être.

    Nous sommes trop bien, personne ne peut le cacher,

    et chacun l'affiche sans compter.

    Le conte se met en pause, cette histoire s’achève,

    j'ai rendu au mieux que je me souvienne

    ma passion pour cette journée de marche.

     

    Bizs

    lolo.


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  • coucou rou,

     

    WE presque libre, on peut enfin partir.

    Même s'il faut rentrer pour 19 h, on n'est plus menacé pour une évasion.

    Ce samedi on se fait la belle.

    Le 8 mai 2021, jour de fête, rendez vous dans le Gard, où la Vis est à sec.

    C'est le printemps de Mai, allons voir les pivoines de Vissec.

    En deux boucles, j'imagine la marche, pour varier les difficultés.

    Comme dimanche dernier j’espère plusieurs groupe.

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au total, presque 17 km pour 560 m de dénivelé.

    C'est comme une libération, cette rando, l'an passé faute de confinement on n'a pas pu y venir.

    Ne pas voir ces fleurs me manquait, mon printemps avez perdu quelques espérances.

    Comme des vacances sous la pluie, on s'en accommode, mais la rentrée manque d'une fatigue ensoleillée.

    Alors je sens aujourd'hui la fougue et l'envie qui va m’épuiser dans le bonheur.

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je ne suis pas seul dans l'attente d'un rêve de pivoine.

    Millavois, Ruthénoise,  héraultais, Lazarcien, viennent se revoir.

    J'adore les retrouvailles, les sourires se fond les yeux ouvert comme les bras écarté.

    Les nouvelles de chacun ne sont pas encore dites,

    Le temps est au regard, se voir droit, humble, fier et retrouver toute la beauté de l'autre.

    S'exprime le manque de ne pas s’être vue depuis , hola,

    Cette frustration sort de chacun  dans un élan de joie avec un esprit de folies.

    Une belle se coiffe d'un turban, le geste devient spectacle.

    Bien sur personne ne connait tout le monde, à par Brigitte et moi.

    Viennent les présentations faciles, les petits groupes germent et la papote distribue les vies différentes.

     

    Je lance la rando, Distance oblige on s’écarte, la troupe va, les pivoines sont en fleur , le cimetière en témoigne.

     

     

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     Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tranquille ça marche, mais d'un bon pas, et bien vite c'est la pause parfum.

    Certain se souviennent des thyms fleuris .

    On évoque notre dernière fois, tout un We partage, en 2018

    Dans mes archive je trouve le lien : http://rando-lolo.eklablog.com/un-we-pivoines-ou-le-rouge-nous-monte-aux-joues-a144690344

    Ce printemps est au vert fleuri, il y en a de toutes sortes.

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et bien vu, des orchidées s'agitent de partout.

    on croise une singe, les petits lurons sont bien accueillants pour celui qui s'y penche.

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les sportifs en avant la grimpe étire les marcheur. Il commence de faire chaud.

    Les manches se remontent plus facilement que la pente.

    Les versants présentent les tendres verts, se sont les érables de Montpellier qui donnent des boules de douceurs

    C'est la magie ici, cette terre qui brule l'été, foisonne d'une végétation attendrissante.

    Je suis trop sensible à cette profusion végétal en pleine forme,

    sans doute mon éducation faite en pays sec.

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le sol ne se voit pas, de la pierre claire partout , et de l'herbe fleurit maintenant.

    Parfum citron, thym, et papillons qui sirotent les fleurs.

    La pente nous occupe tranquille, le village descend lentement.

    La bordure du Larzac nous attend tout là haut.

    une étoile m’attire pour un clic, je ne la connais pas , seule presque sèche elle ne doit pas être commune.

     

     

     

     

     

     

    Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais avant écartons nous légèrement du chemin balisé, les jolies aiment les pierriers.

    Avançons en ligne, pour limiter nos traces, comme en procession on devient admiratif.

    Devant la promesse des pivoines fleurit , les yeux scrutent les pierres blanches pour y trouver le rose.

    Les pas se feutres, nous sommes dans le respect, et rien ne se voit.

    Cette année on t'elle vraiment fleuries ici?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tranquille, en plein épanouissement , un doigt sur la lèvre,

    la pivoine nous laisse entrer au spectacle, le plaisir en coin.

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à VissecUn huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le décor s'ouvre, les premières actrices sont posées là,  pour intriguées,

    Surprenant leur façon d’être belle au dessus des pierres.

    Mais c'est grâce au cailloux qu'elle fleurissent.

    Les premiers rayons de fin d'hiver réchauffe ainsi le sol , permettant à la plante de lancer sa croissance.

    Une course s'engage pour elle chaque année, fleurir et grainer avant la fin du printemps, et les chaleurs brulante.

    Elle s'installe donc au mieux des pentes, pour grignoter sur le froid d'hiver quelques jours d'avance.

    La fleur fane au plus vite après la fécondation, et les graines sont faite tout aussi vite.

    ensuite c'est le repos d'été.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’intérêt, la surprise, nous tire plus haut, et les stars se multiplies,

    De ci de là, et même en tapis elles nous offrent tous les stades de leur vie .

    C'est un bonheur, ces pentes roses pivoines .

    Éphémère, discret, juste à la bonne hauteur, elle ne demandent que de venir les voir.

    On passe sans toucher, je leur prend l'émotion de les connaitre, et de les revoir.

    Je garde se sentiment comme un trésor à partager sans compter.

     

     

     

     

     

     

    Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On sort du versant, pose pour un glouglou réparateur.

    J'invente le trois quart de pente. je me pense plus haut qu'une demis-pente.

    Ha les filles rigolent du trois quart, et certain souffle un peu .

    On retrouve le PR, en fait le causse est encore bien haut.

     

     

     

     

     

     

    Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    nous y voila enfin, le groupe s'est bien allongé durant la grimpe,

    je suis avec la belle, qui devant tous ces mâles cherche l'appareil photo.

    Les Orchis Mâles sont de partout en troupe dense.

    Décidément, c'est une sortie fleurs.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La bordure du Larzac au dessus de Vissec est libre de vues ,

    Les Cévennes en horizon, les fleurs au pied,

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En avant je devine la deuxieme boucle de notre rando.

    Descendre au village, grimper aux falaises de droite, sur le Campestre,

    le traverser jusqu'aux rochers du centre et revenir par les vallées, au village.

    La tête du groupe fait réunion, nous promenons les rejoindre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Belles Mâles nous écoute s'émouvoir de voir le village au creux de la vallée sèche.

    La Vis, rivière étrange, garde ici le secret de son passage souterrain,

    elle coule sans se montrer, laissant son vieux lit pour les hommes.

    Quand les cieux gronde l'orage, elle sort et vient défaire le passage des gens, pour reprendre ses droits sur la vallée.

    Mais Brigitte pause un mot de faim.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il était prévu de manger ensemble à Vissec, avant de se séparer .

    Un repas d'adieu pour ceux qui nous quittent avant la deuxième boucle.

    On choisit de rester en hauteur pour le repas, un coin mi ombre, une pente fauteuil, et la vue ouverte.

    Droit au loin le versant du Campestre qui nous attend pour l'aprèm.

    La ripaille commence, les papotes dégustent l'apéro, 

    Les vie se racontent, facile pénible, heureuse triste, évidente compliqué, pour aboutir à la même morale.

    Qu'il est bon d’être ensemble ici.

    Le partage ne se compte pas, à part les gâteaux de Pascal.

    Il passe librement offert avec la générosité des cœurs simples.

    C'est doux, chaud comme l'air du sud qui passe, et tellement facile, que l'évidence masque le précieux du moment.

    Je parle, regarde, écoute et goûte, comme le bienheureux fait le simple.

    Une promesse d'amandes rigole entre Daniel et Brigitte, pour s'étaler en plaisanteries .

    -"Du coup, on ne mange plus les amandes, comme Daniel te propose de garder le fond du pot pour toi? s'esgosie les gourmandes .

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ventre lourd, les têtes bien aérées , la pente se roule prudemment.

    Et puis chaque pas qui va, nous rapproche trop vite des au-revoir.

    C'est un moment rare ou l'on a le temps des mots qui fond du bien.

    Le plaisir de marcher ensemble, se dit sans retenu,

    le bonheur des pivoines revient, le repas laisse les souvenirs des desserts sucrés.

    On est bien accompagné. Vissec arrive, son parking super nous pose en paix.

    Les promesses se fond autour des voitures, un nombre repart en directions opposées.

    C'est pas facile de ce laisser aller.

    Mais la marche continue

    -" ALLééééééé Hé ! c'est reparti," je sonne ...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On traverse le village, remonte la Vis par un chemin d'herbe, et passe la route d'Alzon.

    La grimpe n°2 est là.

    Un versant soleil, à digérer pour 1 km de rude.

    Antoinette s’échappe, Maixent la suit, ou c'est l'inverse, qu'importe, le peloton reste sur place.

    Une chaleur me cuit le cœur, ça bouillonne dans le tête, je bois, respire à fond, rien n'avance.

    Encore un moment de cuisson qu'il nous faut passer sans rôtir.

    On devient proche, cherche à poser pour rien.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nos statures avance comme des chevaliers rouillés ,

    La vallée descend, le vert éblouit, et Daniel voit le lin.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à VissecUn huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -"Ho un lin champêtre, qui tombe les bras,", respire t'il.

    C'est le prétexte qui nous fallait. les fleurs, regardons la variété.

    et se sentier monte dans les espèces , c'est tout simplement splendide.

    Je confond la Céphalanthère à longue feuilles, avec la Phalangère à fleurs de lis,

    Marie laure me recadre gentiment.

    Et puis les 4 pétales claquent de jaunes et vivent en bandes organisées.

    Je pense à une rare, elle est seul , ou presque, au bord du sentier, une photo et je chercherais en rentrant.

    C'est sans doute une Drave faux-aizoon plante des crêtes et cimes. C'est vrai qu'elle était bien haute.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à VissecUn huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les soleils foisonnent, c'est une trace colorée, Renoncule joue les belles, la globulaire monte la tête bien haut cette année,

    et la Saponaire de montpellier s'étale discrète.

    On avance en peine, et pause par force sous l'ombre du seul arbre assez haut.

    Étalage, ou plutôt liquéfaction de chacun de nous, on prend la forme du sol.

    Le dos sur les sacs, les bras dans les fleurs, on laisse le temps nous trépasser sans bouger.

    Brigitte en écrevisse cuite, ses joues sembles fumer.

    L'ombre nous éteint peu à peu, on comprend que l'on n'est pas prêt de repartir.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -"Ha, vous voila, vous êtes là en pause! je redescend pour vous trouver , on attend depuis un moment là haut" sourit l'ami sans son sac.

    Il nous redonne courage, promet la fin de la grimpe. Et ce n'est pas faut, on est bien haut.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on entre sur le Campèstre en suivant un petit ravin de mousse.

    L'humide nous va bien, on respire mieux.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    le court de bota continue, on photo clic l’application de recherche. et regarde .

    La Valériane tubéreuse, et la Renoncule à feuille de graminée,  partage avec les Iris mini, la terre sableuse du causse.

    Je ne clic pas devant chaque variété, j'en laisse pour d'autre visiteurs, je pense à l'Ibéris penné,

    je l'aime bien pour sa délicatesse blanche, comme un napperon posé dans l'air.

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais que regardent ils ? sur la piste des constructions intriguent.

    Une tour façon western, avec un trou en haut.

    Des fourmis on travaillées ici? 

    -"regardez, je viens de voir une mouche sortir de l'orifice" s'exclame Brigitte.

    Je pense plutôt à des abeilles solitaires, pourtant c'est bien des mouches qui entrent et sortent.

    En cherchant sur le net qui dit tout voici l'histoire...

    Incroyable trois génération pour survivre. lisez ici: https://www.animateur-nature.com/gros_plans/abeille-solitaire.html

    On chemine en comprenant qu'il se passe bien des choses sous nos pas,

    qu'il et bon de randonner en restant attentif.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Photo du bel amélanchier, et on fini la traversée du Campèstre.

    Des chemins sympas, bucolique de printemps vert, pas bien habituel ici.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    enfin on retourne et descend la vallée de la Virenque, une autre rivière à sec.

    Les bordures sont aussi fleurit, un peu plus en pelouse, les fleurs sont partout.

     

    Je rate de belle grande orchidées pourpres, et je reprend les clic.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les Muscaris déploient les toupets, la Dame d'onze heures profite encore du soleil, les cétoines butinent.

    La pente nous charme, cette vallée inspire la vie.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Virenque en prairie, on suit le courant, un lève la tête et voit l'arche.

    -"Ha oui, un rapace fait bisous à l'ours" imagine t'il.

    La falaise sous la quille est particulière, un peu de créativité et l'esprit fabrique la statue.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je vous laisse voir , ou pas.

    Ce qui nous amène à parler de nos rando distraites. La marche s’arrête d'un rien, grand ou petit.

    et notre temps passe en nature si proche, qu'il efface l'objectif et les calculs, pour laisser toutes place à la vie.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecUn huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -"Lithospermun purpurocaerulum, c'est latin" me dit l'apli de Daniel.

    Du Gremil en fait, qui illumine le sous bois, la couleur semble peinte fluo.

    Un château nature en impose, la fin de rando nous tourne la tête.

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à VissecLe Rossignol Philomèle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -"Hé chute, " murmure les filles.

    Dans l'arbre juste contre un rossignol philomèle discute avec un confrère.

    La photo je l'ai prise sur le net... pour que ça vous parle.

    Alors stop musique de virtuose, on écoute les minutes chantées.

    C'est un bonheur, le corps en attention profonde, les notes s'enchainent variées et arrangées dans l'instant.

    On resterait jusqu'au soir, si l'on pouvait, c'est si bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un huit à Vissec

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le soleil baisse, mais ne tombe pas encore, il est tôt pour lui, mais presque tard pour nous.

    18 h, il est tant d'aller en voiture.

    voici le village qui nous revoit passer pour la troisième fois.

    On se rassemble vite, trop vite,

    Tant de choses reste à dire, tant de sentiment sont nés aujourd'hui,

    que pour les faire taire et endormir il faut du temps.

    Une chanson douce , à la façon de l'oiseau chanteur.

    Je vous quitte, une mélodie sur le cœur,

    merci amies, amis, gentilles et beaux,

    que l'on se réveil ensemble bientôt.

    Bizs

    lolo.


    4 commentaires
  • coucou rou,

     

    -"Hé si on allait marcher dans la Muse?" questionne l'ami Pascal.

    Les cafés fument entre nous, il est venu passer un moment chez moi.

    C'est bien d'avoir une idée de rando,

    Rien que le nom, La Muse, nous fait sourire d'envie.

    C'est une petite vallée cachée des grands sites, qui chemine encore comme autrefois.

    Comme une invitation à la rêverie, comme un brin de folie artistique, peintre ou poète on s'imagine.

    Ce ruisseau inspire la paix qui reste vrai, entière et discrète.

    Ce dimanche 2 mai 2021, 9 heure 30 le groupe attend à Moulibez.

    Véro, nous revient, deux ans d'absence qui s’efface d'un simple regard ami.

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Presque 17 Km pour 600 m de dénivelé.

    Ce jour, c'est la rando des Fabienne!

    -"Tu n'as pas de sac ! Pas d'eau, ni rien, "je m'éberlus devant la belle.

    -"Hé, j'ai laissé ma voiture à Castelnau. On y sera bien pour le repas? Cette aprèm je doit partir" souffle t'elle.

     

    Bien le chalenge est posé, Marcher 10 km avant le repas, du jamais fait pour nous.

    -"Hola dur dur pour moi, quand j'aurai faim il me faudra manger, je suis en récup sportive" annonce le spéléo.

    L'ambiance s'anime, j'aime bien l'idée de tenter les 10 km.

    Le groupe va se resserrer, sans grande pression,

    juste le passage tout prés d'une brasserie.

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La grimpe commence à l'ombre. Le sentier se montre imaginaire.

    C'est le sentiment qui nous accompagnera tout au long.

    Un coin de rien, qui ressource sans rien prendre.

    -" Ha Wouai, ça m'a manqué les dimanches rando à lolo" invoque Véro.

    Le versant est ordinaire pour ici, dans les Causses. Mais les Amélanchiers sont en fleurs.

    On passe entre eux, ils agitent leur parures d'argent du bout des branches.

    Chaque année c'est leurs heures de gloire.

    Insignifiant le reste des saisons, ils sont maintenant la beauté des versants Nord.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La montée va trop vite, Maixent devant, Maya toute fraiche, nos histoires de cheval qui ne rumine pas.

    L'esprit des souvenirs, lancent les pas en avant-toute. C'est bon de se sentir fort, poussé par la fougue des autres.

    Mon souffle oublie de se plaindre, il ne veut pas rester à la traine, et rater ces bons moments.

    Je papote facile, et lance la pause Orchidée sur le plateau.

    Pascal n'est pas gaillard ce matin, il grimpe encore le sentier, que l'on glougloute tranquille.

    -"Non mais, allez y! je vais faire demis tour, je vous retarde trop", qu'il dégouline en nous rejoignant.

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

    Hola non, on ne quitte pas l'ami,

    Sur le Causse Rouge, c'est plat, enfin presque, il va pouvoir récupérer.

    On attaque donc tous ensemble la limite de ce plateau qui domine la vallée de la Muse.

    Castelmus se présente au loin, on risque d'y manger si l'on n'atteint pas notre objectif pour le repas.

    Fabienne se retrouvera sans sac victuaille. Le partage s'organise déjà entre nous.

    C'est un temps solidaire, chaud, les belles rayonnent, les uns en chevalier courages ouvrent la voie de paroles fiers.

    On y va, j'y crois, Castelnau pour 13 h.

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    la landes voit fleurir les jolies labels, il y en a de partout.

    Cette année sera particulière, des idées rando fleurs abeilles papillons me viennent.

    Cette bordure du causse Rouge est oubliée. comme le reste de ce causse.

    Et pourtant il me plait, c'est facile, libre, tranquille.

    Les Km passent, on passe sous Calcine, et remonte vers le Coutal. Là le chemin est en bartas.

    On rentre dans la pâture, et arrive à la maison par derrière.

    Il faut respecter la tranquillité des habitants, ici ils sont seul au monde.

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Passé les Paliés, une belle maison neuve, on chemine champs ouvert.

    Le temps nous porte alerte, les petits groupes gambadent heureux.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le grand pause encore.

    -"C'est pas le souffle qui manque, juste les jambes qui n'ont plus de jus" fatalement je le comprend.

    Alors on regarde Castelmus qui joue avec les nuages dans le creux,

    et Castelnau, perché sur la colline du Lévézou. Le repas nous y attend.

    La rando se voit bien, longer le causse, descendre le ravin de Castelmus, et remonter au château.

    Tout semble si loin, impossible, et pourtant c'est simple, on y va.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une grange, on arrive à la Grangette. Une vue du viaduc, et l'enfilade du Larzac.

    C'est super.

    Mais ici aussi le chemin et dans les buissons faute d'entretien.

    On passe donc en bordure du prés vert. Là aussi respect pour le semi, les cultures sont rares.

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En fond de champ se retrouve le chemin. je suis fier du groupe, pas un blé de couché.

    Le vert et entier,

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La descente sur la piste traine un peu, c'est trop facile.

    et puis c'est beau, les nuages décorent le pays en lumière spot .

    Je me vois en spectacle nature, ou la vedette court la scène d'un village à l'autre.

    Le public d’amélanchier allume les briquets bougies, il scintille un air heureux tendre et gentil.

    Je pause , attend le spot Castelmus, et photo l’étrange vallée.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Midi, à la hauteur de Castelmus, on est dans les temps.

    -"Fabienne tu as une chance de retrouver ton sac pour le repas" on lui sourit.

    Reste une heure pour passer le trou de l'enfer et grimper à Castelnau

    Pascal tente l'aventure, il aurait pu retourner aux voitures par la route.

    Notre chalenge prend de l'ampleur, il devient probable.

    -"je ne sait pas si je tiendrais jusque là haut sans manger" salive le spéléo affamé.

    Je demande à Marinou des amandes, qui souvent nous ont rendu les forces avant les repas.

    Mais le stock est déjà grignoté.

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après le causse nous voici dans le schiste. Maixent risque un manque de calcaire.

    On le connait bien, en dehors des causses il a tendance à faire des coups de calgon.

    Entre Pascal au mou, et lui tendu, on plaisante facile.

    On avance en tête, papote de la grimpe qui nous attend. Les autres ne sont pas loin derrière.

    On les entend parler. Et puis rien, silence! C'est étrange, une minute à peine et plus de voix.

    Pause pour qu'ils arrivent. Mais personne ne vient.

    Un temps de doute, qui dure une éternité d'imagination. Tout cela pour un encas.

    Ils ont posé pour une barre énergétique.

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe le trou de l'enfer, la Muse y coule.

    La grimpe va être terrible pour certain.

    D'autre philosophe, et moi je fais le psy de ma vie.

    Le versant se monte sans doute possible. Notre ami arrive vidé au max, mais gonflé d'envie de se régaler.

    C'est le courage du marcheur, un pas qui coute après l'autre pour savourer la pause offerte gracieusement.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sur le sentier des baumes on fini la grimpe vers le village.

    Les jardins attendent le printemps chaud. Notre timing est bon,

    13 h Castelnau. reste à trouver un coin repas.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le village est un éperon sur la vallée. La vue vague au delà du département.

    Le soleil reste là accroché à la pente comme scotché par le vert.

    Le vent du Nord trouve porte clause, les maisons font rempart à la bise d'hiver.

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du chemin une terrasse sirote. Des jeunes de Rodez sont à l'apéro chez les grand parents.

    Mon chapeau intrigue, il vient de Patagonie, notre groupe de marcheurs force le respect pour ces bellâtres

    insouciants.

    On se présente, échange avec la jeunesse mignonne.

    C'est doux, rafraichissant et plein d'espoirs de les rencontrer si accueillant.

    Une dame passe voir ces pieds de tomates qui prennent l'air, la porte de la cave ouverte.

    Elle nous voit sortir l'apéro des sacs, alors elle arrive avec ses chaises de jardin.

    -"Tenez, vous serez mieux assit" propose t'elle.

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Terrasse des délices, on s'était dit rendez vous dans 10 km,

    Même jour, même heure, même pomme,

    on verra si on aura plus d'jambes,

    sur la place belle vue de la Muse.

    Le grand est là, la belle trouve son sac,

    le spéléo s'attendrit et trouve le schiste beau,

    La rando se donne la fin, le chalenge réussit, l’appétit se montre entier.

    La faim dévore sans se presser, comme arrivé en bout d'épreuve, on prend le temps de profiter.

    Fabienne est avec nous, Maya fait ses yeux gourmands, Lascko croquettes un peu,

    et Fabienne, l'autre, lance le prochain défit.

    -"Ce serai bien de rentrer avant 18 h", Ma fille arrive à Millau.

    Lol, c'est repartit pour marcher sans trainer.

    Mais avant méditation au dessus des jardins. C'est magique! Les piafs fond les Louis Mariano.

    L'opérette glisse dans la vallée, et remonte la pente, les chants s'approchent sans crainte.

    les voix amies, expliquent notre méditation aux jeunes de la terrasse.

    Raisonne une vie heureuse, tranquille et curieuse. J'adore.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et puis c'est la reprise, on descent du village par un vieux chemin, juste ouvert tout vert.

    Il est fleurit tendre, les arbre ne font pas encore ombre,

    c'est étrange cet entre deux mondes éphémère. pas vraiment la prairie, pas encore le sous bois.

    On voit au travers des branches, les fleurs trouvent la lumières , les feuilles font les ingénues.

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Terre de schiste l'eau cour la surface, l'humide contraste en verdure, sa sent bon,

    Lascko s'échappe, le chevreuil n'est pas loin. Alors c'est la laisse pour l’espiègle toutou.

    Ce chemin nous charme,

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

    Pour une fois on digère la pente dans le bon sens . Facile d'avancer le ventre lourd le chemin dévale .

    Les petits ponds tiennent fort, des chênes sont fiers, le ruisseau de Falquière est un joli coin.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis c'est la grimpe qui reprend, deux motos trial nous doublent au ralenti .

    Fumées gaz ça empeste la ville . Pascal le parisien y retrouve sa jeunesse.

    -" Huumm, c'est bon , je sens que je me regonfle" avale t'il.

    On regarde une caselle  typique du coin, et lui démarre la monté cœur battant.

    Oublier le mou du matin , si on avez su, qu'une soufflée échappement le reboosterait ...

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     La vache de la Rozière nous regarde inquiette. On va faire un petit détour pour revenir aux maisons.

     Le chemin est bien charmant, qu'il nous faut faire durer.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Castelmus nous voit repasser .

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    au dessus de la route commence le sentier vers les fadarelles.

    une belle vue avant de rentrer sous les bois.

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau PégayrolsDe Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'abri des Fadarelles, on y est passé en 2014

    http://rando-lolo.eklablog.com/d-estalane-a-la-chapelle-de-fadarelle-a113051416

     

    la grimpette passe vite, les fleurs papotent couleurs à la mode.

    Une grande orchis tacheté est bien seule entourée de mélitte

     

     

     

     

     

     

     

    De Moulibez à Castelnau Pégayrols

    De Moulibez à Castelnau Pégayrols

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Le café donne le gout du temps passé ensemble.

    Un moment tranquille assit en Hermite on reste sans marcher.

    reste 3 km , qui vont languir les km fait.

    C'est une belle rando, surprenante, bien équilibré ou l'on découvre une vallée de tous ses cotés.

    Les sentier sont encore limite sauvage, pas encore ouvert en autoroute sportif nature.

    Ils caressent le marcheur, et invitent à baisser la tête,

    la pierre retient la fraicheur, les bois cachent les belles,

    il est bon se pays tendre, en limite du causse Rouge et du schiste.

    On  arrive avant l'heure F, Fabienne a le temps

    du coup on traine derrière les voitures.

    L'au-revoir tarde, on fait muret comme à Fontaneilles.

    On reviendra.

    à bientôt

    bizs

    lolo


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  • coucou rou

     

    25 avril 2021, belle journée qui s'annonce.

    notre rando va aux limites des 10 km de Millau.

    J'ai besoin de voir loin, de grimper en bout de terre,

    de retrouver les sensations d'avant, comme le jeune enthousiaste que je fus.

    L'ambiance se colore d'imprévus, 9 h le portable bip,
     

    certain nous retrouve sur place, d'autre nous rejoignent pour midi,

    et enfin dans l'aprem des ami e s feront la deuxième boucle avec nous.

     

    C'est l'avantage des traces en huit .

    Deux boucle, trois groupe.

    un fait la petit, le deuxième la grande, et les autre l'ensemble.

    la rando se réinvente au fil de la journée, j'adore.

     

     

     

     

    Les butes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    12 km pour 600 m de dénivelé au total.

    On arrive à Fontaneilles, petit village percher au soleil de la vallée du Tarn.

    -"coucou, Raphaël, te voila bien en forme pour grimper la butte de Suège" on sourit au plus jeune.

    Qu'il est bon de revoir les ami e s de la vallée.

     

     

     

     

     

     

     

    Les butes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je me souviens, de cette vue, mais en hiver, 2015 on est venu faire un tour de butte .

    Celle du piédestal, sans grimper Suège. à lire ici:

    http://rando-lolo.eklablog.com/allant-au-tour-de-fontaneilles-a119371100

    La grimpe se chauffe, la verte campagne sent le printemps,

    le groupe déconfine en papotes légères.

    C'est l'esprit qui flâne, il se laisse porter par les jambes fières et alertes.

     

     

     

     

     

     

     

    Les butes de Fontaneilles

     

     

    Les butes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on évite la nouvelle route raide du col,

    en suivant Michel, on sort du ravin bien plus raide, dans les terre noires.

    C'est notre façon de voir, qu'importe le dur, on prend le temps de le faire doucement.

    Les chevilles s'étirent ainsi parfaitement pour la suite de la marche.

    On est bien vite au Col D'Entre Deux Monts, un nom qui cache la fête.

    un peu au dessus,

    il y a un village de cave à vin, oui un village fait de caves, sans maison,

    juste des remises à tonneaux.

    Un conte commence ainsi, celui de gens qui font le vin ensemble .

    -"Je prévois de manger aux caves, Mireille nous y rejoindra, avec la tarte à Michel" j'annonce.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les butes de FontaneillesLes butes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On effleure les caves, et commence la vrai grimpe. L'autre Puech  dans le dos la crête se monte .

    Je regarde les terres grises, que je connais bien pour les fossiles que j'y ai trouvé.

    http://rando-lolo.eklablog.com/confine-je-menage-un-peu-mes-vielles-passions-a184038848

    Mais surtout j'aimerai deviner le sentier qui nous attend pour monter en face.

    Un traçou qui doit passer au raz de la falaise.

     

     

     

     

     

     

     

    Les butes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La file ne file pas vite, les pas courbent le dos, le souffle m'a échappé.

    Le plus jeune devant infatigable, il montre son impatience.

    Des vautours planent bas, ils nous occupent un peu, j'arrive à reprendre le souffle perdu.

    en pauses je regarde les grandes ailes aux doigts écartés.

     

     

     

     

     

     

     

    Les butes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    km 2, le sentier passe en bordure, c'est grandiose.

    Longue vue, vaste campagne ou les villages jouent les étoiles dans les près.

     

     

     

     

     

     

     

    Les butes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est un coin de Bézègues, la salade est mise en sac.

    Le paysage en panorama, le cœur qui boume la pente, les amis au loin nous regardent.

    C'est un lieu bonheur, que je respire.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les butes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Presque en haut, je photo le sud, on voit bien notre départ de Fontaneille,

    et notre prochain Puech, avec le piédestal.

    Notre marche s'affiche en relief, qui nous dit que l'on peu franchir monts et vallées.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les butes de FontaneillesLes butes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis c'est la descente sur le coté nord.

    un sentier passe par un ancien verger, et, en ce moment pommes et poires fond la fleur.

    C'est charmant dans la broussaille ces arbres colorés.

    Les anémones ici jouent les retardataires, 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les butes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Coté nord, le groupe pose les questions du pays, Qui sont ces maisons, cette ferme, ce viaduc...

    On a là devant une photo 3 D de nos souvenirs.

    Vézouillac, viaduc de Verrière, Cabrière,

    Rouassas, Aldiguiès, les fermes qui nous fond chercher sur la carte.

     

     

     

     

     

     

     

    Les butes de FontaneillesLes butes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La descente s’accélère,  la pente s'incline comme une échelle,

    les buis bas laissent les têtes dans le panorama, c'est superbe.

    Tous surpris de cette vue généreuse, facile, on se raisonne pour baisser les yeux au sol .

     

     

     

     

     

     

     

    Les butes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On parle spéléo, grotte, sanctuaire, cette butte de Suège garde bien des mystères.

    Une foi, on ira voir les entrées de grottes se projette t'on.

     mais pour le moment on cherche à rejoindre la petite route.

    Un sentier longe le bord, vers un grand champs nouvellement défriché.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une piste rouge sans neige, on dévale sans rouler.

    Les genoux travaillent à fond, les bâtons se plantent pas à pas .

    la route atteinte la rando roule pépère, notre rendez vous ne sera pas manqué.

    Direction les caves.

     

     

     

     

     

     

     

    Les buttes de FontaneillesLes buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les caves en maison de campagne, un banc de pierre permet de siroter assit contre le mur.

    on va sur la terrasse attendre la tarte à Michel.

    Le repas fait l'apéro, Brigitte sort les cacahouètes.

     

     

     

     

     

     

     

    Les buttes de FontaneillesLes buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    un petit vent nous pousse à la porte d'une cave protégée.

    Dedans il y fait encore plus froid .

    Michel et Mimi arrivent, Joano pop le rouge, et la grignote s'organise.

    un bon repas frais, bien arrosé, avec chocolat café.

    Pas très motivé de méditer par ici on se relance vers le col.

     

     

     

     

     

     

     

    Les buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nos ami e s de Rivière sur Tarn nous laisse partir , ils rentrent chez eux.

    On repart pour un tour avec les nouveaux membres, un regard au Peuch de Suège, qui nous a bien plu.

    Avec sur son flan le village des caves.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    La deuxième grimpe commence, digestion en cours.

    Les ventres trainent l'allure, façon escargot qui en bave un max.

    C'est comme ça, Lolo ne pense pas au mieux , les montées tombent sans prévenir.

    Et parfois une fois plein.

    le sang me manque, plus de jambe, ni tête, le souffle évaporé.

    Je grimpe par réflex, un pas un effort, un arrêt un pas, et je reprend.

     

     

     

     

     

     

     

    Les buttes de FontaneillesLes buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ha, pause violette, elle est blanche. un bijou, avant les cailloux.

    Le sentier promet de l'escalade, comme un meunier on grimpe l'échelle.

    C'est charmant un peu directe pour monter le Puech, mais charmant.

     

     

     

     

     

     

    Les buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les falaises sont juste là sous les herbes des pieds.

    j'aime se genre de trace chevreuil, on se sent sauvage.

     

     

     

     

     

     

     

    Les buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Km 7, Mi pente j’attends mon souffle avec Mireille.

    Certains évaluent le dénivelé grimpé.

    Et la surprise vient des cartes. depuis le col seulement 60 m fait verticalement.

    pourtant à la vue il semble bien plus bas.

    Seul le spéléo fera une bonne estimation à 10 m prés.

     

     

     

     

     

     

     

    Les buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je pose encore pour les primevères hautes,

    toujours sans le sang dans les veines, je laisse le temps digérer en paix.

    Fabienne sonne, elle essai de nous rejoindre pour l’après-midi.

    Ha je vois la longue pause prendre méditation.

     

     

     

     

     

    Les buttes de FontaneillesLes buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    une crête des rochets, je nous vois bien ouvrir les yeux sur ce pays.

    Pause sieste digestive. Unanime, tous assis couchés aussi vite que des poules.

     

     

     

     

     

     

    Les buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    avec Marinou, on ferme les yeux au dessus du Bourg.

    Un temps de détente et d'attention, tout un paradoxe qu'il est bon de vivre.

    Ma voix murmure au vent, les amies cancane la covid,

    Le doux vient facile, comme une évidence, tout ce qui est là mérite attention,

    l'air frais, les mots rieurs, le soleil sur la peau,

    les oiseaux siffleurs, l'avion trop haut,

    le cœur qui boume, les muscles qui lâchent, le dos qui dresse,

    le visage qui efface son expression crispé.

    La paix se dessine en couleur calme .

    Le corps prend la pause pour l'inaction, la tête pense pour rien.

    nos armes sont au sol, les bras croisés comment combattre.

    J'aime ce temps qui ouvre le monde jusqu'au fond de moi.

     

     

     

     

     

     

     

    Les buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les derniers arrivent , Maya nous fête de câlins, on reprend la grimpe .

    Le piédestal est là enfin.

    La digestion en fin aussi , on retrouve l'énergie.

     

     

     

     

     

     

     

     

     Les buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il est le moment pour Mireille de rentrer.

    elle cherche un passage pour descendre direct.... il y en a un plus loin.

    On est fier de notre rando, la butte de Suège témoigne de notre passage .

    Le retour se profile en descente.

     

     

     

     

     

     

     

     Les buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    le passage de Mimi, belle vue sur la vallée

    L'ambiance et au futile, on est bousculé, plus rien n'a sont importance.

    Les gens nouveaux qui nous ont rejoint offrent la surprise.

    nous autre on donne un peu de fatigue, mais surtout on affiche de la curiosité.

    Comme en début de balade.

    Les histoires se racontent , et se renouvelles.

    C'est un retour qui se prend pour un départ.

     

     

     

     

     

     

     

    Les buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    avant de plonger sur Peyrelades, je photo la porte des gorges du Tarn.

    Une vue particulière, les causses se fond la bise.

    à droite le Noir, le Sauveterre à gauche, et au fond en milieu le Méjan.

     

     

     

     

     

     

    Les buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mi pente, les papotes nous ont descendu sans rien penser.

    C'est bon de parler de rien en marchant en paix.

    Je me souviens d’histoires de chevaux, d'alpagas, de ruminants qui ne ruminent pas.

    enfin des trucs qui vous mènent au loin sans fatigue.

     

     

     

     

     

     

     

    Les buttes de Fontaneilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et voila Peyrelades , reste 2 km facile.

    On rentre en bon rythme,

    la rando se termine sur la place de l'église, on y attend le bon moment de partir.

    Comme à la terrasse d'un bistro sympa, 

    on fait muret,

    les fesses sur les pierres taillée les paroles tournent entre les regards.

    La montre ne montre pas encore le couvre feu,

    alors on attend que le soleil tombe.

    C'est bien d'avoir le temps, après.

    après une bonne journée ensemble,

    après des échanges de personnes, 

    après un bon repas lourd à digérer,

    après un partage de sieste ou méditation,

    après des mots qui refont le monde à notre image,

    après tout ce temps passer pour rien,

    il est bon d'en prendre encore  pour savourez se rien.

     

    à bientôt ,

    bizs

     

    Lolo


    2 commentaires
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    coucourou

    18 avril, deuxième dimanche confiné sur 10 km.

    On ne tient plus, sans se voir.

    Dans la semaine Fabienne nous croise, on évoque le manque de marche,

    Je suis éteint en ce moment, elle se propose de porté le flambeau.

    -" alors dimanche , j'organise la sortie, pas loin, sur le causse, je prend la carte et on improvise" nous emballe t'elle.

    Je me laisse emporté par l'idée colorée, j'imagine bien , aller sur le causse d'une bute à l'autre.

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici notre boucle, faite au petit bonheur, 16 km pour 250 m de dénivelé.

    Une piste, des sentiers, sentes, et tout shoot improvisé.

     

     

    c'est un résumé épuré que je vais faire, comme il s'agit d'une marche sur le pouce.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voilà la piste, en premier, pour se mettre dans la marche.

    On y est pas vraiment, nos têtes sont comme saoul par le grand air bleu.

    On se retrouve dehors en liberté sans surveillance, comme dans la cour de l'école buissonnière.

    Vaste cour, ou les murs sont peints d'horizon natures.

    Le chemin serpente entre les dolines vertes, ici la terre se respecte, les cultures rares sont précieuses.

    On est sur une terre de luttes, et de victoires .

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On va vite, grimpe peu pour voir loin, la lande sèche se montre sans obstacle, 

    on devient seul, isolé du speed, des bruits, sans mur ou protection,

    juste la vaste désolation d'une terre sans sol pour nous offrir l'oubli du monde actuel.

    Quoi de mieux, c'est là au porte de Millau.

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Km 2, Les rochers du Rajal del Corp font la ligne. si on y allait?

    On sort de la piste et discute entre les buis. notre objectif se regarde joliment.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les cardabelles se fond la belle, le cœur ouvert il est prêt à jouer les crabes du causse.

    Leur soleil va prendre le vent et distribuer les rayons entre les herbes rases.

    J'aime ce temps du causse qui prévient du printemps,

    bientôt les amélanchiers couvriront d'argent les versant du Larzac.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Rajal approche, quilles fiers, rochers imaginaires témoignent d'une couche de dolomie différente.

    Peu être une zone de récif corallien d'y, il  y a plus de 100 million d'années.

    Ils en ont vus dans tous les sens du mot, ces monuments géologiques.

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On tourne le chaos, promène, et parle du pays.

    Le coin semble seul aujourd'hui, pourtant c'est une figure de la région,

    Bien connu des Millavois, et des guides, Et bien personne n'écoute le vent d'ici.

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le LarzacUn cercle sur le LarzacUn cercle sur le LarzacUn cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il nous faut observer des pieds à la tête.

    les Orchis pointent, les muscaris s'agitent, les anémones en phase méduses,

    et les rochers bien plantés.

    On se régale entre cela, le pays délit nos pensées d'émerveillement simple.

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je muse d'une photo d'anémone dévoreuses du nonchalant.

    On cherche la pause, ou plutôt la pause est là reste à trouver le prétexte.

    Ce sera le café chocolat, ça marche (sans bouger) à coup sûr pour un bon moment .

    Un entre rochers nous abrite, l'air n'y bouge pas, laissons passer le temps tout autour.

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    puis c'est la terrasse à la grosse boule qui nous attire.

    j'aime cette marche au petit bonheur.

    L'un voit une curiosités, désigne, l'autre propose, l'une questionne, et tous on se suit.

    C'est l'esprit du va où j'irai, pour voir comment ça nous va.

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La terrasse nous plait grande vue au dessus du causse.

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On suit les belles, papillons de rochers,

     

    on tourne et découvre

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    ce petit secteur vos le détour, je photo en musardant.

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    entre les rochers, la vue me fait perdre le rythme.

    toujours en arrière ..

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le LarzacUn cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on laisse les rocailles fleuries, et va au sud, une autre marche commence.

    Sur le GR on papote facile , le ne lève plus la tête au loin,

    Les photos ne clic plus, passe un long temps de rando classique.

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On refait une pause à la plantation du bicentenaire, cherche les arbres des amis...

    Un café, gâteau, et nous voilà tout shoot.

    Michel voit l'antenne, je propose la direction et ils grimpent.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    1 km de versant longue vue, sans limite. c'est bon le tout shoot

    hé la aussi j'ai du mal pour les photos.

    j’oublie le conte rendu, d'ailleurs je ne pense pas le faire

    l'antenne est passée, la vue vue, et on repart ..

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -"Ha , si on continue, on arrivera trop vite aux voitures. à gauche on peu voir les Aussedats" propose Fabienne.

     

    Tourne au vent, va pour les aussedats

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le LarzacUn cercle sur le LarzacUn cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Tiens des anémones sans méduse, et des jonquilles pas plus haute qu'une demi pomme.

     Je les prend pour le soleil d'herbe.

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    une jasse fait la pause dans la doline. on y tourne en cœur.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le LarzacUn cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     voute qui tient dedans, chéneaux de pierres qui croule dehors.

    son temps devient trop long..

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    direction la ferme, on papote des gens qui habitent là .

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    une terre de pierres a perdre la raison, et pourtant cette herbe vaut son pesant de roquefort.

    la ferme est caché devant, des chevaux pâturent , 

     

     

     

     

     

     

     

    Un cercle sur le Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Km 13 on rejoint la route, passe Ternesques, et reprend tout shoot sr le Puech Dandan.

     

    l'esprit du retour, chacun son but

    Avec François on jumelle les rapaces,

    les belles s'imaginent un stage couture,

    les uns respirent le libre,

    certain souffle la crève,

    et ami e s vous nous manquez.

    la marche va finir comme un privilège pris en douce.

    Qu'il sera bon de le revivre au grand jour ensemble et sans contraintes.

    Je vous dis à bientôt,

    au grand soin de chacun

    bizs

    lolo


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  •  

    coucou rou

     

    Samedi 3 avril, pour cette semaine ce n'est pas un dimanche.

    On se retrouve randonner de façon décalé,

    Encore des histoires de confinement, et de météo incertaine.

    Je ne sais plus quoi réfléchir, ni suivre.

    Je lâche le fil d'une vie inquiétante et absurde où l'on devient responsable du malheur de tous

    tout en étant infantilisé de façon ridicule.

    Je m'accroche au monde , garde en conscience  ma bienveillance et l'importance de l'autre.

    Le vrai monde, celui qu'on respire, là, maintenant, sans imagination diabolique.

    ce jour je le partage sans compter, de manière simple comme un rire complice.

    Sans mot bien riche, ni phrase brillante, juste des actes faciles qui ne me coûte rien.

    Je propose de marcher , d'aller sur le Larzac suivre des sentiers et en sortir pour le fun.

    Petit groupe, en dessous du légal, nous voila 5 au bord de la route.

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Pas loin du Viala du Pas de Jaux, une large boucle nous attend.

     

    16 km pour 350 m de dénivelé.

    Un tracé lazarcien, comme j'aime penser. un brin de sentier balisé, et le reste au travers des landes.

    De cime en vallon on va perdre les pistes et routes des hommes actuels.

    La terre qui s'offre comme la mer. Allons vogué nos âmes dans cette espace encore libre.

    -" aujourd'hui je suis trop bien , que j'ai oublié l'appareil photo" j'avoue .

    Marinou se propose d'assurer le reportage. Avec sa douce voix elle cherche son téléphone,

    et réfléchit à bien des choses pour réussir .

    Patricia nous arrive de loin, Un ciel gris dans la tête, les yeux toujours soleil.

    les retrouvailles sont comme un feu de st jean qui attend la jeunesse.

    Fougue, enthousiasme, vitalité donnent aux peines ou souffrances des valeurs saines et rassurantes.

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sur la pelouse caussenarde s'éloigne notre troupe, Marche face au vent,

    le rides refroidissent, les visages se tendent.

    On devine l'enjeu, avancer et bouger dans le froid, s’arrêter au soleil d'un rocher bien placé.

     

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'oustal du violoneux nous reçoit ouvert. Une légende est écrite là,

    venez lire celui qui charme les loups, et posez vous .

    Pas encore deux km de vent marché, et nous voila stoppé par ses pierres sèches.

     

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédellele Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    les pas vont vite, à contre vent, il nous semble pâtir bien plus.

    Mais c'est bien , le sentier GR est confort, et nos papotes jouent les insouciantes.

    Une carrière fait un blanc sur la colline, elle nous servira de repère tout au long de la rando.

    On suivra son éloignement comme preuve de nos efforts.

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédellele Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est la saison des Anémones du causse, cette année elles arrivent en groupe,

    belles, grandes, épanouies, aux couleurs radieuses, elles s'ouvrent généreuses, le cœur au soleil.

    C'est le signe d'un bon hiver, l'espoir d'un printemps facile.

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Km 3,5 nous sommes presque en limite du causse. Le GR continue pour descendre sur St Eulalie,

    notre trace bifurque à droite, un sentier jaune nous prend .

    Devant la vallée du Cernon se cache en profond sillon creusé dans le Larzac.

    On va suivre cette échancrure, qui prend naissance à la source du Cernon, au pied du Cougouille.

    Un point carte pour expliqué le pays, et comprendre la marche.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on avance, on avance, et laisse la bordure du causse ,

    Le paysage prend de la hauteur, le Lévézou donne l'horizon, par dessus le Larzac,

    ainsi que le massif de l'Aigoual.

    L'air est clair, limpide, et semble jouer les longues vues. C'est un jour froid, qui éclaircit les panoramas.

    Je me régale d'aller au loin d'un simple tour de tête, Mais le Cougouille c'est quoi ? me dit on.

     

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voila, le sommet qui nous attend. Le Cougouille, un des deux jumeaux du Larzac.

    Ce sont des sommets que l'on voit de partout ou presque en venant du Sud.

    Ils servent de repère aux gens qui savent ainsi où se situe St Eulalie. Bien utile lors de marches en traversée du causse.

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédellele Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le petit groupe distendu attaque le sommet colline. Une marche aisée, poussé par le vent, on fait les brebis.

    Sans savoir, on passe d'un buis à l'autre, lève la tête un coup de ci de là, et papote entre nos pied .

    La pelouse donne libre cour, rendez vous en haut.

    La vallée proche nous donne la profondeur de croire que l'on est en montagne.

    C'est trop facile d'aller bien, par ici,

    de déverser tout ce qu'on espérait,

    face aux pensées, qui dans nos tête grises

    ferment les yeux, pour mieux s'évaporer .

    La rando donne les ailes au plaisir . Il fait le papillon amoureux qui virevolte avec nos yeux.

    Les images colore la tête en bonheur simple, et nos craintes n'ont plus de noir à moudre.

    On grimpe , monte et souffle comme évadé d'un trop long sommeil.

    C'est bon, entre nous, qui vivons des moments de déprime fatigant, de se dépenser avec plaisir.

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédellele Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Photo de la cime, 6 km de fait, il faut la pause repas demande Brigitte.

    On se trouve un coin sans vent, le soleil nous réchauffe à la manière d'un feu de joies.

    Les cinq pose sacs dans la pente chaude,

    les douceurs s'étalent, le chocolat menace de fondre on le croque  pour le sauver.

    Café,  thé, on se raconte la vie qui passe tranquille.

    Puis c'est sieste pour deux, et méditation pour nous .

    Un peu à l'écart un micro abri nous reçoit, épaules serrées jambes détendues, on s'encre sur la terre.

    Le temps nous touche avec la brise et la lumière,

    mes mots jouent le guide, ils nous entraînent ici, là, maintenant  au cœur de chacun.

    La détente ouvre l'espace des sensations, la tête perd l'action et s'accroche comme elle peut pour penser logique.

    Les yeux s'ouvrent, plus rien n'est pareil, le pays est bien plus brillant.

    On s'avance vers l'autre sommet en oubliant nos ami e s .

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédellele Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Du sommet j’appelle les dormeurs , je les attend posé comme un roi.

    Ce n'est pas moi qui photo ce jour, Marinou tient son rôle de reporter sans rien oublier.

    Je n'ai jamais vue autant d'image de moi pour une rando... c'est particulier de faire ce conte rendu.

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédellele Cougouille et la clédelle 

     

     

     

     

     

     

     

     

     Le deuxième jumeau est passé, la vue sur St Eulalie bien appréciée, maintenant on descend .

    Le Larzac se montre vaste, à nous de nous y perdre, la rando va passer en large boucle au loin.

    Le sentiment d’être trop libre inquiète certaines, comment aller si loin sans savoir revenir.

    J'aime dépasser cela, prendre cette impression d'aller se perdre, pour y trouver la fierté d'en revenir.

     

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédellele Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     On rejoint la route à la lavogne de Caubel. de là commence la grande marche sans balise.

    Plus de 6 km à se perdre. On passe la clède, l'ouverture des pâtures d'ici.

    Nous voilà seul, à suivre une trace imaginaire sur le GPS. j'adore

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédellele Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Le premier Km c'est cool, passe Comberedonde, et on grimpe une collinnette . on se trouve devant la combe de San Miquiol.

    Et pour la passer je descend un peu... erreur, une zone de fourrés denses nous empêche d'aller vers l'Est.

    On descend, jusqu'à trouver un passage ... puis on remonte.

    C'est l'aventure du secteur, de loin on croit passer, et de prés ça griffe.

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédellele Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On arrive en terre dégagée, le sol typique des pâtures du Larzac , une herbe pour 2 cailloux.

    je promet de voir la Clédelle, un ensemble de rochers que je voudrais connaître.

    Pour l'instant on regarde les Cardabelles, elles sont par là .

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La vue me stop, les massifs du haut Languedoc semblent proches.

    Pas si loin le causse s’arrête, puis c'est les avant causse, la Sorgues, et les massifs anciens.

    attention , tout à droite de l'image on devine les rochers de la Clédelle, et sur une crête un pin perdu seul.

    C'est la crête des trois Pierres, on doit y passé tout proche.

    Voila la marche à vue de loin qu'offre le Larzac.

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je fait suivre le groupe en tout shoot, direction les rochers. certain garde l'impression de tourner pas mal pour rien.

    C'est le jeu, passer au mieux sans frotter les buissons, et comme on ne voit pas les petit ravin de loin,

    souvent on s'écarte pour reprendre une zone dégagé.

    C'est la marche devinette, on ne suit pas un sentier défini, mais choisi un sentier parmi tant de  piste de bêtes.

    à la façon d'un chasseur qui cherche le lapin, on tourne les buis sans se soucier du plus court.

    C'est une marche qui invente, surprend, et rend humble, le temps ne se maîtrise pas ici.

    J'adore les pensés qui viennent titiller la tête dans des moments pareils.

    Libre, sans obligation, sans compter, simplement l'objectif qui se rapproche , qu'importe la route et le temps.

    C'est une marche rare, précieuse pour moi, j'y retrouve les valeurs de mon papy qui chassait  la grive et le garenne du causse

     

     

     

    le Cougouille et la clédellele Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on fait une pause à la Clédelle, les rochers sont confort. on parle du lin, et fini de sauver le chocolat.

    C'est la mi-marche sauvage, nous reste encore 3 km de libre à découvrir.

    C'est le temps d’être fier de savoir marcher seul , heureux d'aller plus loin,

    et surtout c'est un temps de paix, où la tête trouve une liberté bienveillante .

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on reprend la marche, en explorant les rochers, notre trace passe sur un éperon ,

    on passe tout prés du puech des trois pierres, et vise un bois de pins.

    L'espace nous prend heureux.

     

     

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    je demande l'image à Marinou, les rêve me sortent de la tête, aller là bas jusqu'aux Pyrénées.

    Un jour sans doute avec des alpagas.

     

     

     

     

     

     

    le Cougouille et la clédelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici le bois de pins, deviné 2 km avant, il marque la fin, les voitures sont en bas de la colline.

    On retrouve un GR, qui va au Viala du Pas de Jaux.

    L'aventure va prendre fin, certaines on du mal a comprendre que les voitures sont ici.

    Elle gardent l'impression de devoir marcher encore bien plus pour rejoindre le départ.

    C'est la magie des boucles, on n'en voit pas arriver le bout. On se croit encore au loin.

    J'aime ce sentiment qui prolonge l'envie,

    aujourd'hui, en menace de confinement, on aura étalé toute la liberté de ce monde.

    Bien sur le vent froid nous a rougit les pommettes,

    mais c'est le corps chaud que l'on arrive.

    La tête dans l'esprit de vivre au mieux,

    détendu au repos elle digère les émotions de la marche ,

    comme le troubadour sieste après la fête du château.

    On ouvre les voitures , et se pause encore.

    Quelqu’un trouve du chocolat, Patricia des fruit secs, 

    les sacs sortent les dernières offrandes, 

    on reste là, pour rien, juste se voir encore,

    regarder les visages ensoleillés remplis d'espoirs,

    La vie se partage facile sans bouger,

    une amande, des mots calmes, et le regard tranquille.

    On c'est fait du bien, donné et pris tout le bon de chacun,

    On se le dit doucement,

    Ces mots accrochent nos pensés et tournent en farandole sur le cœur.

    J''y peu rien , c'est ainsi .

    On se quitte lumineux, radieux,

    Que ce jour est bien venu ,

    rebooster ceux qui en espéraient pas autant,

    Une belle marche qui nous a porté au delà de la rando.

    Merci,

    Bon confinement,

    à bientôt

    bizs Lolo.


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  • coucou rou,

    28 Mars 2021, c'est l'été qui nous fait une visite inattendue,

    Un grand bleu, une lumière qui réchauffe de bon matin, et l'air calme de la nonchalance.

    Ce jour donne le temps que chacun aime.

    C'est dimanche tranquille, facile de ne rien faire,

    et bien plus facile,encore, d'aller dehors, pour rien, pour tout.

    à chacun, passionnés de nature ou de sport, de pique-nique, ou de terrasse,

    profitons du soleil pour se déconfiner l'esprit.

    Il est 10 heure presque, devant l'église une dame nous demande de laisser la place libre.

    C'est une rencontre qui commence gentille,

    La Cresse en ce WE des rameaux va faire messe importante.

    On se déplace donc, et reprenons nos retrouvailles.

    Le groupe se forme, comme chaque fois en surprise et bonheur.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la Cresse aux Avens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On va faire une belle boucle, variée, étendue, et endurante.

    16 km pour 550 m de dénivelé.

    2Km de grimpe pour commencer, et le reste qui se veut tranquille.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Cresse aux Avens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    vite fait , une image pour le départ... le groupe n'y est pas.

    Faut dire, faut dire qu'une nouvelle,

    nous vient depuis rodez,

    faut dire, qu' Antoinette,

    longue, fine, à l'aise,

    faut dire, faut dire qu'elle nous étonne,

    brin de blé d'été dans le ciel,

    elle ondule et rayonne,

    sourire vivant, les yeux fiers,

    faut dire, faut dire que je suis fou,

    de croire avec ce blog,

    amener des marcheurs

    à vivre le bonheur,

    comme un simple troc.

    faut dire que je n'apprends plus,

    à me méfier de tout.

     

    un petit air de Fanette, pour une belle rencontre qui commence sans se perdre.

    Chantal aussi nous surprend d'être là sans prévenir, ainsi que Benjamin .

    Je suis comme écartelé entre les visages amis qui s'accrochent en maillons d'histoires.

    Il me manque, les accolades, bizs et bonne main franche,

    pour offrir et ressentir la joie d'être ensemble.

    La marche ouvre les rues, nos mots remplacent les oiseaux du matin,

    La nouvelle est belle, les autres belles rigolent, les uns traînent doucement heureux.

    Je me laisse suffoqué par tant de facilités.

    Toute la grimpe, j’oublie l’appareil photo, le conte rendu, je m'accroche aux pas de certain.

    Inspire le plaisir, souffle la pente, regarde les sportifs s’envoler sur les feuilles,

    J'accompagne ceux qui soufflent comme moi, et laisse les derniers faire leur train.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la Cresse aux Avens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    1,5 km de fait , premier point de vue.

    le sentier direct du Roc Pointu sort des buis pour un bout de terrasse.

    La vallée du Tarn en panorama, la pause me rappel à mes obligations photo.

    La pente contente les bons venus s’entraîner, le groupe se reforme.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la Cresse aux Avens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    la vue nous change, on devine que la balade va nous donner de l'espace.

    Le ciel laisse passer les yeux au loin, le temps semble figé au beau fixe.

    Il n'y a que nous pour tourner et avancer en spectateur du pays.

     

    Des VT-tistes nous croisent , entament la descente.

    Des fadas au sûr, comme nous amoureux du coin.

     

     

     

     

     

     

    De la Cresse aux Avens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Commence le plus long balcon de la vallée. des km à marcher en bordure du Causse noir.

    Rien ne coupe les regards, le vis à vie est permanent.

    Un petit trésor de sentier que je connais bien. on l'a déjà fait en 2013

    http://rando-lolo.eklablog.com/panoramique-du-pouzet-au-roc-pointu-a105301024

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la Cresse aux Avens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après la grimpe, c'est la partie bordure plaisir, de la rando .

    on va essayer de découvrir un peu des particularités du Causse Noir.

    En bout le viaduc de Millau, et la pointe du causse où l'on va.

    Passage dans les bois, en limite du vide, le sentier se suis facile.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Cresse aux AvensDe la Cresse aux Avens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on avance , on avance, je photo et photo, écoute la surprise bienheureuse de ceux qui découvrent.

    le groupe s'allonge, et l'on se regarde d'un rocher à l'autre ...

    C'est trop facile

    d’être bien par ici.

    d'aller comm' on veut,

    lent ou plus vite,

    arrêter les yeux,

    au dessus du beau,

    avoir le cœur gros,

    d'un ballon d'air chaud,

    qui monte plus haut ,

    c'est trop facile,

    d'ouvrir la tête,

    quitter le triste,

    pour créer un vide.

    et laisser la fête nous remplir la tête.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la Cresse aux Avens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    les derniers sont tout ptichou sur le rocher. on vient du bout du versant.

    La Cresse est posée au dessus de la rivière, on s’éloigne sans y prendre gare.

    Cette bordure envoûte les idées, et repose les jambes.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Cresse aux Avens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on approche d'Aguessac, la croix de Paulhe au bout du versant.

    On ira jusque là, même si on dépasse notre sentier de la boucle.

    Ils sont trop content de faire cette bordure, autant la finir.

    La croix devient le but., je propose un coin repas tout prés d'elle.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Cresse aux Avens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petit souvenir d'Antoinette en bord du causse.

    Elle avance carte en main, se repère très bien,

    mais nous fait sourire avec sa lecture des noms de village. Un façon de dire les LH, qui l'interpelle.

    La croix est atteinte, on y lit les panneaux clapassou,

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la Cresse aux Avens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    j'avance un peu, le viaduc montre ici toutes ses piles.

    C'est une vue sur la ville que j'adore. on y reviendra faire la pente

    j'ai souvenir d'une rando perdu qu'il nous faut poursuivre.

     

    http://rando-lolo.eklablog.com/des-bartas-a-carbassas-a119308308

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    la terrasse de midi, sans rambarde, mais avec de bon sièges.

    Une belle vue d’apéro soleil, le repas s'étale en paix.

    On partage, du rouge au muscat, du chocolat au café, et les trucs citrons de Pascal....

    C'est le temps du lent, si lent qu'on ne bouge plus.

    Le ventre commence son travail qui résonne la sieste.

    J'invite les plus belles pour une méditation grand air,

    je laisse la lumière toucher chaque chose sans y voir,

    un souffle chuchote par instant, le soleil ne bouge plus,

    mon corps prend patience , la tête se montre maître, mais les pensées ne maîtrisent plus rien.

    Le calme s'épaissit, devient si dense qu'il forme la paix.

    On ouvre enfin les yeux , les images se détachent du paysage pour s’approcher de plus en plus.

    C'est Pascal, qui nous dira:

    -"on est devant une maquette de petit train, vous ne trouvez pas?"

     

     

     

     

     

     

     

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    on reprend la marche , en contre sens, revient un peu sur nos pas.

    -"profitez du panorama, c'est le dernier du jour, en théorie" j’annonce la suite.

    on va quitter la bordure pour connaître le Causse.

    Un sentier coupe en perpendiculaire les plantations de pins.

     

     

     

     

     

     

     

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    Voici la forêt organisé du plateau, les coins champignons des gens des villes voisines

    On avance au GPS, les coupes on effacées le sentier.

    La file suit Lolo qui discute avec le plus jeune pour faire des points avec sa montre connectée.

    La chenille fait procession dans le bois tant que les processionnaires n'y sont pas.

    C'est une marche à lever les pattes, et sentir le pin chaud qui croustille des branches.

    Une autre facette du Noir,

     

     

     

     

     

     

     

     

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    on retrouve les piste bien vite, coupe feu et citerne.

    Ces grands chemins nous portent à Betpaume, une ancienne ferme bien entretenue.

    Un bijou de pierres. On a là un bel exemple de l’architecture en pierres plates.

    on reprend les pistes....

     

     

     

     

     

     

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    et puis presque au km 10 on sort du chemin pour une escapade.

    Je recherche la grotte de Betpaume, j'y suis venu une fois pour l'explorer.

    Du temps ou je faisais de la spéléo avec mon papa et des ami e s ,

    35 , 40 ans sans doute que je ne suis pas venu là.

    On trouve facile le sentier, rentre par le trou et regarde les premiers metres de la galerie.

    Çà nous donne le calme et la sensation de refuge qu'inspire se genre de lieu égaré.

    J'aime sentir cela, loin de tout, proche d'un mystère et dans la paix au font d'un sotch.

    Certain du groupe se montre bien sensible pour cela, voir d'autre entrées de cavités pourrais les intéresser

     

     

     

     

     

     

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    Et puis on change encore de style. 

    la piste fait épingle à droite, on tourne à gauche.

    un sentier commence, une traversée de la forêt sauvage libre des pins sylvestres.

    Le sentier devient très vite traçou, et par moment rien de rein.

    René prend la tête, file en pisteur, nous on queuleuleu tranquille.

    L'impression d'aller nulle part,  en passant partout nous charme.

    On tourne les arbres, boucle les buis, serpente les rochers, et suit les fleurs bleues d'anémones.

    Elles semblent nous attendre pour se montrer, en tapis ou perché.

    Se sont les stroumphe du causse éclatant la lumière, elles s'offrent aux gentils.

     

     

     

     

     

     

     

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    On passe un chaos à venir revoir, un point haut du causse.

    On est en liberté, en direction d'une autre piste.

    C'est un  moment d'insouciance à vivre sans souci, faisons confiance aux pisteurs.

    On laisse tourner nos pas, rebrousser chemin, aller vers l’inconnu, et se laisser noyer par la forêt.

    C'est cela aussi le Causse Noir, une avance sans longue vue, des creux et bosses invisible,

    et des perles bien caché.

     

     

     

     

     

     

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    On arrive à la piste, et bien vite je propose d'aller voir Goussoune, un aven important pas loin.

    L'entrée est en canole,  on retrouve un coin étrange.

    Maintenant il faut  penser au retour, avec le couvre feu on a des horaires.

     

     

     

     

     

    De la Cresse aux Avens

     

     

      le temps de sortir de la canole certain sont fesses au sol.

      La pause goûter s'organise sans nous.

      un cercle mi ombre mi soleil, croque chocolat, et sirote café.

      Il est bon ce coin, rester là est évident.

      Les papotes prennent toute la place,

      les sacs se font minuscules qu'on les oublie.

      et le temps s’évapore de la raison.

     

     

     

     

     

    -" Je ne veux rien briser, mais il faut y aller"  je lève l'échine lentement.

     

     

     

     

     

     

     

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    Le retour est lancé, la dernière phase du causse se présente.

    De la piste on trouve un chemin des bois, qui se transforme en sentier.

    La trace est nette, charmante, typique d'une bonne randonnée.

    Le sol et tendre, le ravin qui nous descend est bien humide, vert mousse.

    Les pins sauvages souffrent et poussent comme ils peuvent.

    On est dans la marche plaisir, les pas amortis, le soleil dans les arbres,

    et la tête qui rêve d'un monde beau.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le groupe fait petit tas qui roule doucement la pente.

    chacun son temps, il est si bon d'aller par ici. Le ravin dévoile son intimité à mesure de la descente.

    Les fleurs des bois sans feuille tapissent les talus.

    je ne photo plus, papote trop bien, et me laisse aller jusqu’à la fin .

     

     

     

     

     

     

     

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    en dernières images, le bleu des bois,

    c'est une belle fin qui nous rassemble au village.

    on raconte notre parcours aux femmes des boulistes,

    -" Ha oui vous avez fait un sacré tour" ...

    Le village en prenlair ce dimanche, semble sourire à la vie.

    Et puis on se regarde,  pour ne pas se quitter.

    je propose pour cette semaine un bain avec Chantal.

    -" Brigitte il te faudra venir avec nous, mon homme ne veut pas que je me baigne seule avec Laurent".demande t'elle.

    On rigole, aussi longtemps qu'il nous reste.

    Ha que ce dimanche est grand, varié , à l'image de cette rando.

    Toutes les facettes de ce causse, nous ont rempli à déborder de bonheur.

    On s'est dis à bientôt, avec antoinette

    on dis à bien plus benjamin,

    et manque de bizs, et de mains pour les autres.

    à plus

    Lolo


    1 commentaire
  • coucou rou , 


     

     21 mars 2021, le printemps fait la grâce-mat.

    Le vent siffle la glace, la bise est revenue .

    L'hiver donne un ressaut de son climat

    L'air de rien, on fait les simples d’être bienvenue.

    Presque 10 h au cimetière on se regarde agité.

    Sourires, rires, grands gestes, tout est tenté pour résister.

    Encore chaud des voitures, il ne faut rien perdre.

    Emmitouflé, chaussé, ganté, cagoulé, on va affronter le printemps en berne.

     

     

    St Rome de Dolan, un village accroché aux corniches.

    Je ne connais que de passages, de vue au loin,

    sans croire à l’intérêt d'y aller vraiment.

    Alors voilà pourquoi je trace cette rando, pour me pousser hors de mes croyances.

    Des sentiers apparaissent sur les cartes , allons les marcher.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    14 km pour 380 m de dénivelé avec tout nos écarts( en pointillé ) à ne pas suivrent.

     

    La première petite boucle est pour visionner le coin du village.

    Ce jour de bise , elle fut plutôt un tour de lute froide.

    je m’amuse de mon choix incongru, plein vent de face,

    difficile de papoter retrouvailles amies, sans pleurer et sniffer la goutte aux nez.

    On est bien ensemble, Benjamin nous revient de loin,

    il passe une fois de si de là mais pas à chaque saison,

    Ses retrouvailles font du bien,

    à l'image d'un ami parti faire une vie ailleurs,

    et qui fait escale un jour entier pour reprendre l'aventure de ma vie.

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il n'y a pas de photo départ, on reste trop proche, compact, en peloton  qui résiste.

    deux trois fois je tente l'image, mais le froid insiste.

    L’appareil caille dans la poche, le toucher me gèle  les doigts.

    En revenant de la boucle, le village est posé là, dans les champs,

    le grand bâtiment droit comme un château.

    Je photo  vent au dos, l'index commence de crier.

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On s'approche, les corniches montrent les dents,

    -" Je pense, en théorie, que l'on sera plus à l'abri pour le reste de la rando" je rêve tout haut.

    Une autre image, et ce sont toutes mes mains qui hurlent au froid.

    Lol, je change de gants, rajoute une cagoule,

    frotte les paumes contre l'autre, entre les cuisses sportives, qu'elles se taisent enfin.

    Je le sais bien,  qu'il ne fait pas chaud!

    La marche commence bien  cool, avec le sentiment de n'avoir aucun intérêt à être ici.

    Ou plutôt , si, l’intérêt suprême, unique ,

    celui de ne pas être seul , mais accompagné de gens bien pour soi.

    Les autres raisons n'existent pas, et ne se créent plus dans mon esprits.

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Le village enfin, au calme de l'air givré, on visite en se réchauffant.

    Le centre Monéstier s'impose, maintenant gîte, on se souvient d'histoire de l'orphelinat qu'il était.

    Les gorges du Tarn descende jusqu'à St énimie. le chaos de la lute avec la Drac  se devine à peine.

    Légende de la Sainte

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le bourg tout neuf inspire l'ancien temps, certain nous invite à visiter le camping municipal.

    On choisit nos futur emplacement de tente, vue ouverte aux corniches.

    Le balcon fait 500 m de vide sans obstacle.

    Un brin fou , on imagine le bonheur de camper là .

    un sentier s'enfonce dans le bois, peut être rejoint' il le chemin de pays?

    En fait non! les broussailles nous font faire demi tour.

    Commence  notre rando découverte, le sentier de pays s'enfonce entre les arbres,

    on passe l'antenne et se rapproche du bord du Causse.

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un balcon d'escalade se présente. une belle vue , le ciel couvert mais le vent calme.

    Le lieu invite , le temps se repose ici pour celui qui inspire son premier souffle de paix.

    Il est temps de se reposer nous aussi , 4 haltes de faite, 3 km enduré, 2 onglés passés, soit une petite heure de rando .

    -" le rythme bas tout nos records de nonchalance " pense le groupe.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    pose photo café chaud. La paix prend son temps. Il devient important de respecter cela.

    Les rochers deviennent les chaises, les thermos font le service, la vue joue le comptoir,

    attention de ne pas y prendre appui, et nous inventons un bistro plein d'admirateur de la belle vie.

    J'aime entendre les sourires perdre le but du jour.

    La rando s'évapore entre eux comme un projet futile, l'important se montre entre nous comme un soleil radieux.

    On se fait une belle terrasse, juste pour ressentir un moment de rien, imaginaire, sans raison, l'instant du bien.

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Un peu cachées les anémones attendent le soleil.

    Le moment du café nous aura permit de les trouver.

     On repart doucement, les vues freinent souvent.

    Les km défilent semble t'ils, on est parti randonnée.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Deux petit km plus loin, le visage de Maixent s’interroge.

    Une petite grotte est perdu par là semble t'il?

    Voulons nous la retrouver?

    Un bref conciliabule impose l’arrêt de la marche.

    La grotte Barre intéresse certain. C'est comme aller vers un fantôme.

    Notre guide s'aventure dans la pente très raide, limite falaise,

    invoque de vieux souvenirs dont il voit seul les traces.

    il nous parle de limite, la limite dolomie-calcaire, un truc de géologue que les spéléos seuls peuvent ressentir.

    Pour le moment, sans sac, les sportifs du groupe dévalent sans réfléchir au retour.

    -" Voila faut suivre l'éperon, un coup par la droite un autre par la gauche." nous dit il sans savoir de quel coté commencer.

    J'adore ce moment impossible, personne ne peu retrouver un bout de rocher perdu dans la pente depuis 20 ans.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on suit , regardant son bras se tendre incertain , ses mots doutent de tout,

    un chose reste sûr, il faut descendre beaucoup , qu'importe la grimpe du retour.

    On plaisante du Tarn qui marque la limite à ne pas atteindre.

    le temps d'1 heure proposé à ceux qui nous attendent en haut , semble bien optimiste .

    Leur sieste risque d’être bien plus longue.

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Derrière celui, qui sait, qu'il ne sait plus, on découvre le coin .

    C'est magique , l'aventure nous unit dans le sentiment de vivre une quette.

    Je suis certain de voir la grotte , même si rien n'est moins sûr.

    L'ami regarde, tourne et retourne la tête , il pense aller en amont, on fini en aval.

    Il faut l'entendre se contredire avec plaisir, c'est a chaque fois une avancée .

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

    Il disparaît plusieurs fois, sa voix réfléchit de plus en plus bas.

    Bientôt le Tarn se dit t'on. la falaise de la dolomie est passée, on pose , il cherche ses souvenirs en silence.

    Mi pente je dis, on a encore de la marge. Le miracle peu se faire .

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -" C'est là , devant, plus la peine de descendre" il doit rêver tout haut.

    Les arbres sont si denses qu'on ne voit rien. Pas de rocher, rien, juste la pente de broussailles.

    il avance de 3 mètres , sort sa lampe et se réjoui de l'avoir trouvé cette fichu grotte planquée.

    Le trou penché en oblique ne se devine pas, il faut y être tout contre pour le voir.

    Comment fait il ? j'en reste baba.!

    La visite est rapide , la salle plus grande qu'il ne semble, et notre joie s'affiche hébété.

    La quette prend fin en réussite , c'est le moment de remonter.

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    une bonne grimpe cardio comme il dit.

    Je souffle un max, que je pense me dégonfler un peu plus à chaque marche.

    Mais petit par petit pas, je monte et arrive aux siesteux fier d'avoir encore un bol d'air.

    -" hé bien on a plus l'impression de rester sur place que de faire une rando aujourd'hui" nous accueillent ceux qui se réveillent

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on reprend la marche moins d'une heure après , le timing fut respecté.

    Le Sauveterre  nous porte en sous bois comme il sait être particulier.

    Le raisin d'ours partout, les sylvestres en parasol.

    On file en vive allure, Brigitte parle en faim de loup. D'attendre ça creuse le ventre.

    On croise des gens du Bartas, un groupe de marche célèbre de Millau,

    Papotes de randonneur on échange nos parcours, Ils vont manger au village d’où l'on vient.

    On pense se remplir au Baoumas ...

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Baoumas, un grand abri qui ouvre sur un aven prometteur.

    Une doline alimente le secteur en cas de pluie, et l'eau s'engouffre par la grotte.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Posé dans un coin de lumière, on s'étale au soleil.

    Il vient de percé le ciel, les nuages fuient, le silence se réchauffe, l'apéro trouve son espace.

    Un pop de rouge, le goulou du muscat, la croustille des chips , et les Ha que l'on souffle doucement,

    humanise la musique du lieu.

    vient les paroles heureuses, les délices de chacun, et la chaleur d'un bon café entre nous.

    Qu'il est bon de manger dehors en presque hiver, se voir en pique-nique conviviale

    où celui qui oublie tout  se régal tout autant

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Ensuite je médite seul, je tente les bras dans le dos

    Mes épaules s'abaissent les nerfs semblent libérés, les fourmis vont jusqu'au doigts

    L'eau goutte de ci de là au hasard, la musique tinte et raisonne plus grave

    Elle a le temps de prendre l'espace, j'écoute lentement,

    avec chaque Pic aiguë,  qui arrive sans surprise, en paix certaine, immuable, rassurante.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     L'aprem c'est soleil dans les bois, la bise du matin semble trop loin pour s'en souvenir.

    on évoque la spéléo du secteur, les travaux en cours de nos amis troglodytes.

    les sources et petit trou. le sentier balisé suit une canole, puis passe les bois , c'est charmant.

    On pense avancer pour un moment , faire un brin de rando.

    Il serai temps, depuis ce matin on stop tous les 2 km .

     

     

     

     

     

     

     

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    Un km après le repas au Baoumas, km 8, commence les pointillés.

    Une jonction entre deux sentiers pour trouver des rochers.

    Un chaos est indiqué sur l'IGN, on le cherche par en dessus, pas très futé, c'est la zone la plus dense.

    C'est le parcours vert qui fouette. Les buis nous adorent, nous cajolent, et nous ferment les yeux.

    Comme toujours, le groupe s'engouffre à me suivre sans réfléchir, plein de réflexions ironiques.

    La marche ralentit encore, à presque stopper, le plaisir arrive bien plus vite.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    il y a plusieurs stratèges. Les devants qui font les chiens renifleurs des bons passages.

    Les côtés qui se perdent à chercher les curiosités, le milieu qui espère suivre le bon bout , 

    et d'autres souvent derrière qui attendent que le sens de la marche s'inverse.

    Les discutes continuent comme si, comme ça, ce n'est pas un peu de broussailles qui va inquiéter.

    On fini par voir le Chaos, entre les pins, les quilles sont là tranquilles, des restes d'escalade sur le dos.

    -" Ha j'admire comment tu ne cesses de nous encourager à avancer dans ces broussailles " rigole Michel.

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     on laisse se coin perdu , et retrouve la piste des corniches. Les anémones ont trouvé le soleil.

    La Lolonnade  rentre en souvenir.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    On traverse le Gr , s'enfile sur un sentier jaune, et retrouve la bordure du causse.

    Le chemin serpente et descend dans un vallon boisé charmant.

    Les 10 km approchent , une autre grande pause aussi.

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les calcaires font terrasse sous les dolomies.

    Plein feu sur les gorges, le grand pointe du bâton des ruiniformes en face.

    -" Il est prévu d'avancer un peu pour voir les rochers suivant, et de revenir ici" je rappel, et comprend le choix de beaucoup.

    Les corps s'allongent en bronzette de mars,

    seuls 2 fadas s'agitent.  On pose les sacs, Maixent pense ses bâtons utiles, Benjamin devine l'enjeu.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

    On s'éloigne vers notre nouvelle quette, ils sont là sur le balcon calcaire à boire le café.

    Ils savourent le temps qu'on leur laisse, pausé tranquille contre les gorges magnifiques.

    En trio complice on s'aventure dans la forêt hors piste, entre rochers et sylvestre moussus.

    Des instant fort, la découverte s'invente avec les pas, les surprises attendent sans bruit.

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'objectif au dessus, on l'abandonnera faute de passages, un rocher nous convient comme final.

    Vous remarquerez les pins bonzaïs , et les bâtons... chiants pour crapahuter, 

    On se régale, grimpe au soleil , et découvre le ciel ..

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est des moments libres, où plane nos instincts de vie , des ailes nous poussent, 

    l'audace tourne avec l'envie dans une spirale qui monte , qui monte, et qui monte enfin ...

    Les autres sont petits, loin, et pourtant si proche.

    je les regarde comme les proches  sur un quai de gare ...

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après la grimpe ou trouve la descente,  superbe vue au soleil .

    On revient paisible, le corps remplit de souvenirs .

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le groupe rentre entier, le sentier en corniches ferme la journée avec panache.

    fini les pauses des 2 kms . la rando commence en fin  , comme une chose qui nous reste à faire.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Rome de Dolan, de petites boucles qui s'alongent pour certains.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je garde cette image d'au revoir de ce coin proche de St Rome de Dolan.

    On y reviendra, sans doute pour explorer les chaos cachés.

    Le jour se passe , le vent se retrouve aux voitures ,

    On se quitte vite, trop vite pour une aventure aussi grande ,

    faite dans le temps qui laisse la paix ronfler sous les pins.

    Un goût de liberté affiné comme un oiseau au long cours.

    un parfum  de miel , qui se partage sans dispute ,

    une sensation de papillons qui sirotent ensemble le nectar des plus jolis coins .

    je viens de vivre ce rêve.

     

    à bientôt

    bizs

    lolo


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    Coucourou,

    14 Mars, 2021 comment y croire?

    Le ciel incertain, Monsieur Météo en girouette, 

    Les ami e s qui ne disent rien.

    Et ma tête qui bat de l'aile.

    Je programme un tour à Versols sans savoir qui y sera.

    Qu'importe, c'est le jeu, vient qui peut.

    Pourquoi Ce village, dans la vallée de la Sorgues ?

    Mais pour voir, le coin de paradis que viennent d’acquérir nos ami e s Ardennais.

    Ils n'y seront pas, donc il n'y aura pas de goûter chez eux après cette marche.

    Par contre on réserve la terrasse pour une prochaine au printemps.

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Presque 17 km pour 450 m de dénivelé.

    Le Mont grand nous attend.

    10 h au bord de l'eau attend René avec Jack , un nouveau au chapeau de cuir.

    Les gens de Millau arrivent en nombre. Voila je suis ravie, surpris, de voir tous ces sourires.

    Maguelone encore sur la route nous fait patienter de bonnes minutes.

    C'est un départ comme je les aime, en désordre tranquille,

    où chacun prend toute la place sans s'en rendre compte.

    C'est facile il n'y a pas d'estrade ni de piédestal, juste une piste de cirque où les clowns offrent leur vie.

    Alors attendre la dernière est un régal, le spectacle fait du bien.

    Le cercle d'ami e s , papote en diagonale, tournent les têtes vers l'autre qui se raconte en paix.

    Le temps passe sans bouger , germe entre nous une complicité patiente.

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Je profite de l'attente pour faire des images de la maison des ardennais.

    Par mail ils les recevront , ainsi ils reverront leur coin d'Aveyron.

    Et le groupe s'en'allrons sur le pont de Versols.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est un petit village silencieux, aux maisons clauses en hiver,

    Les marcheurs animent les ruelles, comme un jour de marcher.

    Dialogues et bruit de pas, passe en vague lente entres les murs .

    Le Mont Grand attend , bien au dessus, la grimpe va commencer.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dé le début ça monte, très vite on prend de la hauteur et perd le souffle.

    Pause photo, pour respirer à fond le panorama.

    Le temps se calme, j'espère du soleil même si certaines en doutent fortement.

    Les jeunes suivent Maixent en grande forme. et moi je traîne avec les derniers.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont GrandVersols, la grimpe du Mont GrandVersols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     Vient la pente de houff, le sentier est un creuvadou,

    on avance par automatisme, chacun ses pas, les paroles se taisent,

    ou alors se soufflent par syllabes.

    2 Km à faire ainsi, autant prendre le temps, on ne gagnera rien à aller trop vite.

    C'est un versant nord, humide , sous les buis, les printanières s'y régalent.

    Primevères, coucous, violettes, et Pulmonaires. Avec François la botanique nous redonne le souffle.

    Les pauses se multiplient, les histoires de sols nous promènent doucement.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Mont Grand, semble un grand mont, l'ascension courbe l'échine,  le village rapetisse.

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une belle pointe la fleur, on cherche son petit nom, je me souvient d'un truc de chien.

    Invraisemblable, et pourtant c'est bien cela.

    L'érythrone dent de chien. assez rare par chez nous.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Dent_de_chien

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Enfin c'est la vue qui nous arrête. bientôt la croix blanche, mais avant un rocher surplombe la vallée.

    On y fait pose sac,

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les spéléo remarque une fissure qui souffle de l'air chaud,

    d'autres gens nous doublent le soleil arrive , la rando prend l'air de rien.

    Presque fini de pâtir, le plaisir reprend l'ampleur de la raison.

    On est bien, tranquille, et la suite du jour sera cool.

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J'insiste sur les images, ce bout de crête est sympa.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Le souvenir de la croix, la grimpe est passée, le goupe se reforme.

     Les gens qui nous ont doublé sont aussi là.

    C'est pas encore midi, ils font cette marche le matin en famille , se pose un moment ensemble sur le causse,

    et redescendent pour manger.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On comprend ces gens de Versols, qui attendent sur ce plat , le temps de l'appétit .

    Ils nous parle d'une maison forestière, à voir plus loin.

    Et moi je vente ces avants Causse, entre la Sorgues et le Larzac.

    Une terre rude au passé écrit sur des pierres dressées.

    Le site des Touriés n'est pas loin : infos sur les héros de pierres

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La maison sort de la forêt comme dans un conte magique.

    sans doute les arbres qui titillent mon imaginaire, avec la mousse et la tristesse de l'hiver.

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont GrandVersols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     Une citerne ouverte, du vent froid, un coin au sec, la discutions apéro débute.

    Brigitte ne dit mot, Michel n'est pas à l'heure du repas, et d'autre craignent les gouttes.

    Quelques grêlons planent de ci de là sous un nuage qui semble rester.

    Je lance la manœuvre , sort le muscat et les chips en tintant ma tasse inox.

    Comme un clairon de caserne, le monde s'active aux préparatifs.

    C'est encore un moment délicieux, salé, ou plaisante les hommes, généreusement gras,

    et copieusement sucré.

    On revient autour des guêtres de le belle, et de ses promesses de jupe d'été.

    L'ambiance fait l'enfant, il revient en nous tous après une course folle, comme perdu dans le passé oublié.

    C'est bon le chocolat café, gâteau maison.

    on va méditer contre la maison, plein soleil , à l'écoute du vent et de la lumière.

    Le temps a du s'endormir sans y prendre gare, tellement le sentiment de paix me semble éternel.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On repart, sur la piste de Mascourbe. Face au Larzac, l'avant causse donne toute son étendue.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     Les cirques nous regardent de loin, St Paul des Font, Tournemir, le Combalou et le Taulan.

    Que de marches, et bonnes journées cela nous évoque.

    C'est un coin qui change le regard, il nous donne une vision étendue, extérieure en quelque sorte.

    On est en approche des Causses. Et c'est beau.

    Sans rien dire, je fais avancer le groupe juste pour voir cela, on demis tour donc en direction de la ferme.

     

     

     

     

     

     

     Versols, la grimpe du Mont GrandVersols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On commence le retour , et la descente en théorie.

    On passe au dessus de Mascourbe, et grimpe la bute.

    La vue se tourne vers la montagne noire, le soleil et l'espace.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont GrandVersols, la grimpe du Mont GrandVersols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et puis l'espace devient ronces.

    km 8,5 , le départ d'un chemin a disparu, j’entraîne en file le groupe pour un moment buissons.

    René bifurque , se replie vers la forêt et passe plus facilement.

    Nous autre on visite le ravin de mousse , suit les sangliers, et sort enfin de l'aventure.

    Valentine trouve le jeu bien vitalisant, le sourire qu'elle affiche scintille la jeunesse.

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On avance sur la piste forestière, un peu oubliée, les petites ronces jouent les délasseuses.

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    poses le genou, lasses chaussure, et top départ.

    un moment qui passe chemin faisant dans les bois .

    Passé le km 10 on retrouve le chemin de pays, et on bifurque à la maison forestière vers la chapelle.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont GrandVersols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on arrive sur un éperon, je remarque les restes d'un mur, ça ressemble à un camp barré.

    La chapelle au soleil, l'enfant tend les bras.

    On est dans le charme, l'endroit invite de rester.

     Ici des infos d'histoires

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Notre dame du Cayla semble nous attendre , la vue est lumière, même si l'air est frais on pense goûter.

    Les sac au sol, les histoires se racontent avec les mains,

    Le groupe impose la pause . Brigitte propose la Fouace.

    Où se mètre à l'abri du vent? on est 13 ce jour !

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont GrandVersols, la grimpe du Mont GrandVersols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La scène se fait derrière l'autel naturellement, Brigitte y tranche le gâteau religieusement.

    Les cafés fument, le chocolat se passe en carré, et notre rando s’efface pour un temps.

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on reprend les boucles du sentier , tranquille, le charme continue, ce pays fait du bien,

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Facile de rentrer, on arrive par la rivière, un chant d'eau, des prés verts, et le temps qui ralentit.

    Les pas traînent les semelles,  les têtes ont oublié bien des choses du monde.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je parle de bonheur , donne des merci, et lance des envies d'autre rando.

    C'est bon ces jours qui s'étirent jusqu’à la fatigue heureuse, aussi simple qu'un sourire.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Versols, la grimpe du Mont Grand

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Mont grand au dessus des maisons clauses, la rivière bleu, et les coffres ouverts, finit la marche.

    Reste nos paroles encore un moment, impossible de partir si vite.

    Comme au départ, le groupe discute en diagonal, se rapproche sans penser.

    Le couvre feu va sonner pour certaines, il faut se quitter.

    Mais on reviendra, griller la viande chez les ami e s .

    Cet été , ce coin de paradis nous recevra en ami.

    et on partagera nos souvenirs,

    racontera cette marche,

    pour accompagner le vin et l'ivresse amicale.

    bizs

    Lolo


    1 commentaire
  •  

    coucou rou,

     

    Dimanche 7 mars 2021,

    Encore une exception, qui se répète depuis quelque mois cette année.

    Entrées maritimes, vent de sud, pluies qui mouille.

    Millau trempe dans la grisaille, on tente une évasion de la dernière chance.

    nombreux sont ceux qui abandonnent, reste les durs, ou fous.

    Nous qui marchons par force de n'avoir rien d'autre pour faire le dimanche.

    On roule vers le nord, la route dégouline, le pare-brise noie le paysage.

    Que va t'on avoir au lac du Parelou.

    On y croit pas vraiment, espère en rêve, comme celui qui joue trois chevaux au hasard.

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les boucle sont complémentaires une pour le lac, l'autre pour ....?

    je ne sais pas encore  .

    15 km pour 350 m de dénivelé.

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On commence au port. on repassera par là.

    Le vent n'est pas là, la pluie non plus. C'est une surprise, elle est de partout pourtant.

    Petit groupe, 6 en équilibre, 3 unes pour les trois uns.

    On reprend l'espoir, et garde le sourire.

    Les papote commencent vite, les pas ralentissent.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles CuranDeux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    300 m de fait, et c'est la pause arbre. Ici il y en a des beaux,

    encore tout nu de l'hiver, on voit bien leur ramures.

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles CuranDeux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on s’éloigne du village, traverse une colline et arrive aux Vernhes.

    un hameau ancien devenu villégiature du lac.

    Une belle ferme reste là.

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    direction, la vierge du lac. on passe vers la fontaine, un coin de verdure.

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles CuranDeux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on croise des gens de Toulouse , ils n'ont pas vu d'homme depuis vendredi.

    Alors c'est les papotes de chien chien, on se dit des gentillesse et raconte la vie des compagnons.

    Le coin repose, oublie le tumulte et laisse passer l'hiver doucement.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et le lac se propose en carte postale.

    Fabienne fait le guide, le temps se dégage un peu,

    On est bien, je photo en vrac.

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je laisse passer, les filles vont à la vierge, là sur la colline.

    le lac s'étale sous les genets, il est aussi calme que les pâtures alentour.

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    je cours au devant, grimpe le champ, la vue m'appelle libre et dégagée.

    L'espace vallonne en paix, j'adore.

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pose le sac , le café sera bon ici.

    C'est une récréation , cette marche .un régal hors du temps.

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Prendre tout le moment entre les yeux.

    on reste , les doigts fument, les mots vagues les âmes tranquilles.

    Pour ce jour promis triste on est bien joyeux. Faut il s'en vouloir?

    Un brin de soleil cherche un trou de nuage.

    On y voit comme notre signe de chance.

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

    la vierge reste ici, on avance enfin . Retour à salles curan par le joli sentier.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles CuranDeux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

    on repasse au début, mais bien plus content.

    le saule marsault fait le mâle . le printemps ne va plus tarder.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles CuranDeux boucles à Salles CuranDeux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On va visiter le village, passe les vaches, suit le ru, et entre par la porte de la ville.

    on suit les indication Cinéma ! Curieux de voir le cinéma de Salles curan.

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles CuranDeux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    une porte et voila le cinéma, la suivante doit être l’issue de secours.

     

    on passe les rues étroites, et traîne les gaudios vers l'église.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles CuranDeux boucles à Salles Curan Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On entant les histoires de jeunesses , Fabienne se souvient.

    C'est sympa d'imaginer un temps d'autrefois si proche.

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles CuranDeux boucles à Salles CuranDeux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les filles redresse les assises, les symbole sont dessous.

    Là aussi on donne du temps pour rien.

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles CuranDeux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on sort devant le château, et quitte le village.

    Direction le sud, et Brigitte appelle à la faim.

    Plus de 5 km de fait a jeun, c'est un record que l'on va pulvériser.

    Difficile de choisir le coin,

     

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    je pensais au antennes, mais il n'y a pas vraiment de vue, et le prés vient d’être fumé.

    C'est la campagne!

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on se repli sous les sapins, par bien noté sur l'échelle de Michel.

    Mais comme il est absent....

    on se restaure tranquille, délice de gâteaux, si bon que celui aux noix est gardé pour le goûter.

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles CuranDeux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On repart comme sorti d'un frigo bien rempli.

    la belle remonte le col, l'onglé me prend les doigts, on glagla de marcher.

    à chaque foi l'aprés repas et un temps dur dur, ou le corps se concentre au ventre.

    On s'y fait, marche plus vite, souffle bien plus, et attend.

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Là sa va mieux, un bon chemin de cavaliers, droit en avant...

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on passe la ferme , le mont, superbe.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles CuranDeux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Des grands hêtres, une route, voici la pierre plantée.

    fini notre escapade vers le sud, on demis tour au nord.

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On a pris tout le temps qu'on veut, le temps se lève, la lumière arrive.

    et au soleil je voit bien qu'il n'est pas si tard, pas encore 15 h , reste 6 km.

    On profite de la balade dominicale de l'aprés midi.

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    au loin un bras du lac se montre, le village est là.

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on rentre par le GR, balade facile, les arbres têtards sont partout , proche des maisons.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Deux boucles à Salles CuranDeux boucles à Salles Curan

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le moulin du moulin, on arrive bien tot.

    Du coup en voiture on pousse chez les parent de Fabienne.

     

    le gâteau aux noix de salles curan  et coupé.

    Un régal, avec un bon  café, de quoi attendre la dernière minute du couvre feu.

     

    ça fait du bien un brin de jour comme celui là.

    Sans espoir, on marche heureux,

    et l'on gagne un temps tranquille,

    qui dur sans passer trop vite

    pour arriver à la fête,  joyeux.

     

    à bientôt

    bizs

    lolo


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  • coucou rou,

     

    28 Février 2021, un dimanche comme ceux d'avant la covid.

    Les beaux jours reviennent, le froid persiste, et je retrouve enfin notre campagne.

    Allons à notre campagne, disait Mamie, en parlant de sa maison de Latour sur Sorgues.

    Pour Brigitte et moi, c'est en face Saint Rome de Tarn que nous aimons vivre des jours natures.

    Notre terrain s’aménage doucement, en gaspillant le maximum de temps pour recevoir les gens amis.

    Il devient étrange, un arbre traverse un mur, insolite avec la chambre troglodyte,

    conviviale autour de la table aux vingt places, et généreux de ses deux sources de bonnes eaux.

    Je laisse le lien de notre annonce de camping gratuit pour ceux qui veulent venir.

    https://www.lecampingsauvage.fr/emplacement/camping-chez-habitant/saint-rome-de-tarn-aveyron

    On y passe le WE avec Zack, deux nuit bougies,

    Matin café cuisinière au bois, journée sur le mur du menhir.

    Dimanche 9H30, on s'avance vers le pont.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    15 km pour 600m de dénivelé.

    Le carrefour du pont devient vivant. Daniel attend pour ne pas être en retard,

    Maguelone téléphone de trop loin, elle a dépassé le pont.

    Les amis arrivent de Millau, d'une route de l'autre, et nous trois on traverse un sens,

    retraverse l'autre sens. C'est un peu la pagaye pourrait t'on croire.

    En fait pas du tout, c'est la convergence de gens heureux, parfaitement maître de leur vie.

    Autonome, d'où qu'ils viennent, le groupe s'assemble pour la grimpette.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je papote, traîne mon souffle et respire le bonheur. j'en oublie la photo départ.

    -"j'ai fait la fouace pour le goûter d'arrivée" invite Brigitte.

    Notre table va enfin recevoir cette année.

    Le ravin du Puech d'Auriac se monte vite, la tête de file semble sans fatigue.

    Lasko, joue la curieuse à chercher tout le monde.

    Pause couche de pull, je photo enfin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mi pente, entre les chênes pitchous, chacun prend son temps.

    La rando débute, mais on a dans les jambes, l'impression d'heures de marche.

    St Rome s'éloigne, la grande boucle nous prend doucement.

    Direction en haut, vers le nord, aux portes du Lévézou, ce plateau qui s'ouvre tout au long du Tarn.

    On grimpe une ancienne voie qui passe par Montjeau.

    Je retrouve Daniel, dans son pays d'altitude, le plaisir nous complice quelques nouvelles.

    -" on fera un bon arrêt à la croix " je lance pour Magalie, en laissant partir les sportifs.

    Ok. Pour la croix, ? certains s’interrogent

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Km 2, la petite croix regarde Candas. Sur la falaise elle attend les curieux de paysage.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une belle pause, qui s'ouvre vers les Causses. Pour ce jour, le temps trouble un peu l'image.

    Les gouttes passent sans vraiment tomber, éparses, on espère le soleil promit pour bientôt.

    C'est une rando sans prétention, en dehors des sites promus, et pourtant elle offre beaucoup.

    L'espace libre et tranquille, donne le sentiment d'être protéger, loin du tumulte.

    et cette vue étale les grands causses, au dessus des hommes.

    Le chemin continue plus à plat maintenant, et le passé se cache pas loin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du TarnDu pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un grand dolmen est enfoui au bord de la piste.

    Le chêne majestueux, appelle le passant .

    Des pierres attendent, je reviendrai y méditer.

    On commence le tour du Puech Del Conte, un micro causse, qui porte 6 dolmens,

    aux dires des connaisseurs. Ainsi qu'une pierre de sacrifice, et pas loin des sarcophages.

    Un lieu qui a marqué les anciens peuples.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Presque 700 m d'altitude, et l'on voit notre but.

    Le Viala du Tarn, village perché contre le Lévézou, se montre en face.

    Je parle d'une descente-montée pour le plaisir.

    J'aime ces visions, qui placent notre marche en relief. Il semble bien loin ce bourg.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    D'autant plus loin, que la vallée du petit ruisseau du Minier est à enjamber.

    Ensuite , on redescendra du Viala, pour suivre cette vallée, passer par le versant gauche, et aller chez nous.

    C'est l'image de notre rando. Les esprits s'emballent, en premier c'est une belle descente.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais avant, je tourne un peu, m'égare au sûr, pour trouver des dolmens.

    J'en connais quatre, un seul se montrera. Brigitte fronce de faim et met fin aux recherches.

    C'est un moment ou je m'amuse, tout prés en avant, je serpente entre les arbres,

    tous me suivent sans me voir, je souris en entendant leur voix de pestes gentilles,

    Les mots arrivent en tout sens, comme ceux d'une famille éclatée, dans un bois à champignons.

    On se regroupe sur la piste, la rando prend la direction du repas.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Facile la piste descend au Minier. un hameau célèbre pour ces mines d'argent.

    https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-02419812 , voici un lien sur le rapport d'études.

    Le chemin gadoue par endroits, Lasko change de couleur, du calcaire nous voila dans les grés rouges.

    On se voit en montagne, aller dans la vallée, sans entendre des échos.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans ce décor, on pose notre stratégie. Où manger ?

    Le Viala est bien haut, qui peut tenir jusque là? Brigitte? Le doute nous interroge.

    Michel appel, il a des bières dans le coffre, et nous attend au marcher du Viala.

    On se laisse prendre par la pente, en regardant le pays qui se propose de nous satisfaire.

    C'est bon, de ne pas choisir, d'aller, et de savoir que le bon coin se reconnaîtra comme évident.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le voilà le bon coin, c'est sûr, au Minier, le soleil perce enfin.

    La place nous semble vide,

    devant moi marchait les filles,

    elle a un joli nom ma jolie,

    Brigitte,

    la place nous semble calme,

    Les maisons dorment encore,

    le vent passe sans force,

    une table trois banc s'offrent,

    son sourire donne l'ordre,

    Brigitte.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le repas commence en bronzette.

    Encore bien assis on ripaille comme pour notre dernier repas.

    L’apéro devient un hymne au bon moment. on se prend pour des estivants,

    étale nos séants bienheureux, croustille les chips, et sirote ce qui n'est pas du sirop .

    Et puis le vent forcit, sans doute pour nous rappeler l'hiver.

    le saucisson décolle en tranche, Lasko contrôle l’atterrissage.

    Les papiers gras jouent les voiles de belles, et un gobeté emporte le rouge sous le pont.

    Opération sauvetage de la noyade.

    Zack et Maixent se dévouent, dans un style de biche pour récuperer le bout de plastique. le ruisseau est franchi.

    Pour le retour, c'est moins évident.

    Comme au cirque, on assiste au saut périlleux , manque les roulements de tambours.

    Alors on appel en cœur d'une seule voie,  le prénom de l'ami qui, les bras au ciel, cherche l'audace de se casser un truc.

    Le saut de l'ange est parfait, qu'il semble facile. on range les affaires sans traîner le temps de paradis c'est envolé.

     

     

    Puis on grimpe, ventre pas encore fermés. ça ballote, pèse, et bloque les jambes.

    Un moment de raide inconfortable au possible.

    -" c'est un truc à éviter , grimper juste après le repas." me commente l'amie.

    Heureusement on arrive au Viala, l'ami propose ses bières, Cécile et Jean Yves nous commentent le marcher.

    Un bon moment de pose terroir, pain confitures, arbres, et huîtres même sont proposés.

    Je ne photo pas, par oubli, et laisser aller.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du TarnDu pont de St Rome au Viala du TarnDu pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On quitte le village après un bon café, et l'on rentre par un sentier bien connu de nous.

    Un passage entre les murs, la forêt prend ses droits ,

    trois chênes discutent depuis si longtemps qu'ils s'arc-boutent contre les pierres comme de vieux potes.

    On passe trop vite, sans rien entendre de leur histoire.

    Puis on franchit la route à la campagne de mon oncle, et poursuit la pente.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du TarnDu pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je n'avait rien dit de lui jusque là. La surprise est totale.

    Certain le nomme, le Rio Grandé. En hiver, c'est une frontière où il faut se mouiller.

    C'est le temps des rires, chacun sa façon.

    Zack tente d'aller plus vite que l' absorption par les chaussures.

    Pas assez rapide semble t'il. Les chaussettes baignent.

    D'autres dénudent, ce qui demande du cran, les orteils râlent et se crispent.

    et puis il y a celle qui me suit, passe au sec limite semelle, en équilibre grâce au bâtons.

     

    De quoi bien s’amuser. Comme à chaque traversée.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du TarnDu pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On rentre par le sentier des grandes bruyères.

    Papotes de fin, les histoires de chacun  nous portent au champ des vaches.

    La vue apparaît entière, le village de St Rome, et son pont courbe.

    on visite le pigeonnier, on est presque chez nous.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    dernière image de notre coin, le Tarn et la cascade de mes baignades d'été.

    On arrive par le sentier perdu qui donne sur notre terrain.

     

     

    Du pont de St Rome au Viala du Tarn

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La fouace sur la table, la pause commence.

    Le soleil revient comme fait exprès pour nous.

    La table dort encore, humide froide, le bois noircit, elle ne bouge pas.

    Belles et braves se prélassent enfin, un temps reste là pour tout ceux qui viennent.

    Moment étrange ou l'on oublie, reste sans rien faire, regardent et parle  beaucoup  de rien.

    Je retrouve la magie de ce lieu,

    tout ceux qui y sont venu en parle souvent,

    Comment vous dire, ce n'est rien, pas grand chose, juste une paix.

    Après cette marche recevoir les ami e s ici c'est un bonheur.

    On se quitte doucement,

    le goût de miel dans les yeux,

    les senteurs de tisane dans le ventre, 

    et le sentiment de simple sur le cœur.

    à bientôt gens de la marche.

     

    bizs

    Lolo


    2 commentaires
  •  

    coucou rou,

    21 février 2021, une date presque miroir,

    je m'y revois sans peine, un jour d'espoir.

    Le soleil est au nord, tempête le sud .

    alors pourquoi pas aller au Lévézou.

     

    -"J'aime pas le Lévézou" ironise Brigitte.

    Les ami e s arrivent pour 9 heures,

    la rue commence un dimanche joyeux.

    -" Maguelone nous rejoint directement à Ségur, ainsi que Marinou&Maixent " j'annonce avec envie.

     

    Le covoiturage se lance, et l'on roule assez vite vers le Nord.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une rando classique, 16 km pour 350 m de dénivelé

    On suit le PR tranquille.Enfin presque.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    sur le parking, au soleil, sans le vent, on se croit estivant.

    Amélie nous est présentée, jeune, très nature, avec le regard ouvert et bien gentil.

    On fait notre bruit de groupe qui se retrouve, des papotes qui croisent des questions,

    Les réponses prennent le temps de fleurir, et certain vague sur la rue sans impatience.

    On est au partage de la route , d'un coté route de Millau, l'autre route de Rodez.

    Qu'il est bon d'avoir un ciel d'éclaircies, une lumière plein feu sur la terre.

    Une fenêtre s'ouvre, je pense à la chanson de Breel, un sourire nous parle.

    Un nouveau couplet serait à écrire.

    Une dame gentille nous vente la rando qui nous attend.

    C'est un merci qu'elle nous offre sans rien demander.

    On commence la marche comme invité de marque.

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapellede Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Alors le Lévézou, c'est quoi?

    Une terre en plateau, assez vallonnée, vouée à l'élevage bovin de race ancienne.

    Un sol acide, schiste ou granite, ou l'eau ne s'enterre pas. Elle stagne, coule et serpente sous l'herbe.

    Les ruisseaux tournent dans les près, les villages s’agglutine aux églises.

    Pâturages, haies, bocages, et barbelés. Mais il y a des chemins, pistes ou petites routes, qui vont de partout.

    C'est je crois, le plateau des passionnés de galops effrénés.

    On commence la grimpe, le vent directe en avant nous coupe l'aspiration.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les premiers forcent l'allure sans s'en rendre conte. Ils ne comptent pas, simplement se racontent les histoires de la semaine.

    Ensuite le milieu fait des photos de près, et en fin d'autres nonchalants profite du soleil.

    Marcher sans regarder ses pieds nous change beaucoup. la piste déroule le pays, comme un trucage de vieux film.

    on peut, tourner la tête d'un coté, ou l'autre, garder les yeux au ciel, que l'on ne tombe pas.

     

     

     

     

     

     

     

     

     de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le ciel s'amuse avec les rayons, d'énorme spots se promènent,

    Le devant s'en va, je photo avec Nicolas.

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On monte depuis un moment le nez vidé par le vent fou, les yeux plaqués comme des œufs au plat,

    Le buste en avant, le dos rond, j'en perd le chapeau deux fois. Une marche de fada.

    Je promet un mieux plus loin, mais pour le moment un bout de haie nous abrite.

    Une pause qui attend les derniers qui souffrent bien plus que nous.

    Assez longue pause, je grimpe le champs et photo le vallon.

    Façon de mettre le groupe à l'échelle du pays.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Que va t'on chercher si haut ? 950 m d'altitude franchi, un plat arrive.

    Le sud est bien sombre, ce qui nous assure de notre choix de balade.

    La chapelle de Bergounhoux, une légende est née ici, un perdu qui se retrouve.

    Nous allons voir la chapelle qu'il a fait construire.

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe en crête , les arbres gardent des traces de tempête, et nous on se fait ventiler.

    On ne sentira pas le moisi ce soir en rentrant.

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapellede Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un peu de calme, la forêt le plat, les chênes.

    le groupe se rapproche, on parle d'un jour que l'on se donne entier, pour être ensemble.

    La rando prend du corps, le temps n'est plus le même, il est a nous, pour nous.

    Un espace se libère autour de nous, ou plutôt en nous. Le sentiment d'être en paix,

    dans un lieu calme, avec des gens bienveillants durant des heures et des heures...

    je ne suis pas si pressé d'arriver.

    On passe le point haut, les éoliennes. et la descente commence.

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Brigitte , marmonne un peu. Ce n'est pas l'heure, on projette de s'attabler à la chapelle.

    -" je propose de sortir de la piste, allons voir dans les bois comment sont les forêts ici", j'invite.

    Un point carte est fait au  km 6.2 , un chemin entre dans le bois, un autre longe un ruisseau.

    Amélie calcule un azimute, Maixent scrute la carte, et moi je pointe le nez sur la gauche à Lolo.

    On bifurque donc à droite.

    Commence les surprises, les branches nous touchent de plus en plus prés.

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapellede Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On sort des épicéas et regarde une Hêtraie. En hiver c'est lumineux, le sol de feuilles, et l'air de verticales.

    En fond l'eau se promène, c'est un lieu qui attend.

    Tous, chacun de nous, on commence de rêver. Le même rêve nous rassemble.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je randonne pour vivre cela. Des moment qui durent bien au delà du temps.

    Sur le moment ils semblent spéciale, limite rare, irréels, et puis comme ils durent encore on les apprécie vraiment.

    Enfin, une fois passé ils restent et reviennent en souvenir de belle vie simple.

    Ce vallon nous reçoit ainsi. Un petit coin qui fait son chemin loin de notre monde.

    Je photo et pause mes impressions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le ruisseau passe sous les feuilles, entre les mousses, la pente est douce, il se repose.

    Les couleurs ici sont restreintes, le printemps n'a pas encore fleuri .

    Du vert du gris, marron et noir.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapellede Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les mousses nous touchent, sans doute leur coté tendresse,

    les arbres sont trop hauts, accrochés au ciel, les branches en écriture fine.

    La lumière se pause au sol facile. et on avance doucement.

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on laisse un coin repas, au pied de ces rochers. Trop de vent, encore trop tôt.

    On hésite, et s'en re va.

    L'esprit du groupe , est comme l'image, naturel, simple, doux, paisible,

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapellede Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Promenons nous dans les bois du Lévézou, chemin charmant, forêt toute propre.

    On est au cœur du plateau. il bât ici avec une douceur extrême.

    Une petite clairière tache d'herbe l'image. on s'y avance pour parler de tourbe.

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    en lisière les branches s'étirent au delà du raisonnable, la lumière appartient aux feuilles.

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    les premiers se fondent entre les troncs, l'immense est autour de nous.

    Comment ne pas se ressourcer sur cette terre.

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On fait une approche du lieu humide, remarque une petite tourière en hiver.

    C'est un milieu bien différant des Causses.

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on suit le ruisseau sur 2 km, à la vitesse de l'eau me semble t'il.

    Notre escapade va prendre fin avant la chapelle.

    un petit moment d'aventure extraordinaire pour nous tous.

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La chapelle enfin, Brigitte gargouille grande faim.

    Mais il n'y a pas de coin sans vent.

    on tourne, un sens , et l'autre ...

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapellede Ségur sans se perdre jusqu'à la chapellede Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il n'y a pas d'abri, juste des croix.

    Michel, pousse une porte, elle s'ouvre, on visite.

    On se trouve à l’étage, au dessus de la nef.

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapellede Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Assis sur un banc, on fait table de fête. la salle attend en dessous.

    Le repas pour une foi se fait en maison bâti. On est content de ne plus sentir le vent.

    La pause semble éternelle, arrivée au but de la rando, on se donne le mérite qui va bien.

    Un doigt d’apéro, une goulée de rouge, un carré de chocolat pour le café.

    Gâteau au noix, croquant, tout y passe.

    C'est des moments qui sont magiques, les sacs sortent encore et toujours un délices après l'autre.

    On est venu pour être bien, prendre du bon temps, malgré la météo.

    On se retrouve tranquille, et laisse passer le bonheur tout doucement.

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapellede Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    l’après repas commence,

    certain visite, le bas relief mérite attention, nous quatre on se redresse.

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Méditation en coin. C'est particulier, les voies voutent autour de nous, Brigitte n'est pas discrète.

    La lumière s'oublie au début, mais le calme arrive vite.

    Malgré les papotes des visiteurs, le corps se pose, la tête accepte l'ambiance.

    le dos droit, les cuisses mollissent, les bras s'endorment, les épaules glissent en arrière.

    Les sons viennent en écho, mon cœur sonne comme un  tocsin , sans doute l'alcool et café qui flambent.

    L'esprit est là, sans tumulte, il prend la sérénité de la lumière.

    On quitte les lieu, referme la porte, sonne la cloche .

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On se dirige vers Ségur, le retour passe tranquille, le vent dans le dos se fait oublier.

    Les bocages nous accompagnent .

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les pistes nous plaisent. on reviendra sur le Lévézou.

    -" en fait, c'est pas si mal ce plateau , on s'y régale, ça change" reconnaît Brigitte.

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Avant la fin, Lolo calcule une escapade.

    On se retrouve dans un près avec belle vue sur le bourg.

    On va visité un peu .

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    de Ségur sans se perdre jusqu'à la chapellede Ségur sans se perdre jusqu'à la chapelle

     

     

     

     

     

     

     

    On rentre par le stade, Nicolas nous indique que l'on suit le béal d'un ancien moulin scierie.

    une rambarde parle de Camargue.

    on arrive doucement comme les touristes du dimanche.

    Mais quand même fourbu. Marcher tout le jour avec le vent, ça fatigue un peu.

    La plus jeune pense bien dormir cette nuit,

    et nous on est sur d'être bien raide en sortant des voitures.

    Une belle balade, qui fait du bien.

    On reviendra au nord de l'Aveyron,

    J'attends de rencontrer Antoinette,

    bizs à vous

    Lolo.


    1 commentaire
  • coucou rou,

     

    14 février 2021, dimanche qui croit.

    Que penser du ciel couette grise qui se déploie,

    du soleil bien au delà d'ici.

    Pas de pluie, du froid et les ami e s.

    Pourtant, plus au matin, le printemps semblait se lever.

    Faut croire, qu'il s'est glisser dans la couette pour faignanter.

    9 heure, on gèle,

    la rue se pèle,

    et pourtant on sourit, et papote pull en couche.

    -'René et Maguelone nous retrouvent au départ,' invite Fabienne.

    deux nouvelles têtes, je suis ravi .

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus des Cuns du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    15 km pour 600 m de dénivelé, de quoi se réchauffer.

    Au départ attendent les 2 têtes motivée.

    C'est un bonjour chaleureux, avec des aglaglaglas à répétitions.

    Le vent sent l'onglé pour bientôt, l'air un peu la neige, et moi je ne me sens plus.

    Je lasse les godiaux, sort la houlette, et frotte les mains.

    le groupe s'assemble en bloc, on est dans la galère, vite marchons.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus des Cuns du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Deux minutes de marche à l'antenne, première image du jour.

    Un halo de soleil se referme sur Nant. Le seul rayon de ce dimanche.

    On comprend l'enjeu qui nous attend. Passer la journée dehors, manger au froid,

    et maintenir entre nous l’âtre où rayonne le bonheur.

    Pour l'instant c'est facile, on fait connaissance, se présente,

    et écoute l'histoire de la belle sourire, et du gentil aventurier.

     Le vent sur le dos se porte facile, bonnets gants protègent les bouts fragiles,

    la marche se moque du temps, le groupe brille comme l'esprit d'un Fada.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus des Cuns du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Fou fou, l'on est. Partir d'en haut pour plonger bien bas dans la vallée de la Dourbie.

    Je désigne notre rando, descendre les bois, jusqu'aux Cuns, pour aller aux falaises.

    La vue se perd dans le gris, et nous donne la mesure de notre envie.

    Marcher par ce temps, offre l'essentiel de la rando.

    Avancer pour se déplacer, rester unit, attentif, et se soucier que d'un temps .

    Celui qui reste entre nous.

    fini le sportif, le plaisir, le rude, l'égo, ou le productif.

    On s'éloigne des voitures pour passer les heures futurs à  y revenir ensemble.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus des Cuns du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et bien vite on trouve la paix, le sentier prend la pente tranquillement, à l'ancienne.

    bien à l'abri du vent, la papote s'égare et virevolte au dessus des bonnets.

    Les esprits soulagés,  les corps sans peine, les idées de vies se présentent en douceur.

    Je parle formation de guide de rando, club de marche, et du vaste pays qui nous reçoit.

    René évoque les villes de sa vie...

    -"Et tu as eu un enfants pour chaque ville", rigole Brigitte qui le prend pour un marin.

    On voyage partout en France avec ses histoires.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus des Cuns du LarzacAu dessus des Cuns du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un ruisseau reprend sa place sur la chemin.

    Les pluies grossissent les résurgences. Il en est une là, aux portes des Cuns.

    solidarité courtoise, les uns tendent les bras aux damoiselles délicates.

    c'est un jeux sincère, prendre soin du moindre souci, on devient désireux du bien être de l'autre.

    Comme une magie qui nous libère de notre carapace de rustre en survie.

    L'instant nous rend docile, gentil, bienveillant et surtout heureux.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus des Cuns du LarzacAu dessus des Cuns du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pieds secs, cœurs tendres, on entre en chapelle.

    Celle des Cuns, désaffecté depuis des temps, attend les bienheureux .

    Elle semble nue, dépourvue, pauvre et abandonnée.

    Et pourtant elle respire la lumière, garde l'espace au sec,

    et témoigne de l'histoire des hommes.

    à voir sur ce site du coin... http://www.koufra12.eu/archives/2019/11/28/37819459.html

     

     

     

     

     

     

     

     

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    On retourne par le sentier mouillé. Maixent cherche la source, on voit un captage vieux,

    le ruisseau cascade de plus haut. les histoires spéléos nous rassemblent un moment.

    et puis c'est la grimpe, la chauffe s'allume enfin, les bouches fument les bâtons poussent.

    Le groupe s'étire un peu, les derniers changent de place en fonction des histoires.

    Pour parler et avancer il faut être bien dans le rythme du cœur.

    Trop de pas étouffe les mots, et plus de blabla serre le cœur.

    L'harmonie se trouve facilement quand on s'entent, et écoute l'autre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Pas grand chose à voir, de la mousse et Anémone timide .

    dans le bois on quitte le sentier pour une trace perdu.

    On passe sous le Roc qui parle, sans aller l'entendre de plus prés.

    Les buissons ruissellent, et Brigitte appelle à la faim.

    Commence la recherche d'un abri. les falaises sont prometteuses.

    Un goût d'aventure prend les devant de l'apéro. on scrute façon explorateur de jungle ,

    les serpents vers sont figés par le froid, nos esprits bouillonnent d'espoirs.

     

     

     

     

     

     

     

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    Une première grotte dénichée, on la garde en réserve en cas de rien d'autre.

    Comme les pirates cherchent la cache de leurs trésors on avance en terre inconnue,

    les sac remplis de richesses délicieuses.

    J'aime ce temps fantastique qui nous offre des moments rares et précieux qui se vivent en nombre.

    Loin de nous la rando, on est dans l'instant de la faim, où commence le rêve d'un feu légendaire.

     

     

     

     

     

     

     

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    Deuxième trouvaille, un balcon longue vue,

    La grotte est bien encombrée par les buisson, et la grimpe ardu.

    Le groupe jacasse famine à nos pied, et fini par nous laisser là .

    Se sera mieux ailleurs.

     

     

     

     

     

     

     

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    Dommage le balcon serait super au soleil. Mais en plein vent de neige c'est de la folie .

    l'antenne des voitures se voit bien, on est à mi pente....

    La butte de St Amant fait le chameau au ciel. le jour prend la pluie de partout.

     

     

     

     

     

     

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    Enfin c'est l'abri, au bout du sentier, il s'ouvre grand.

    le vent y vient tourner en rond, tant pis, les hommes demandent le feu.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    notre richesse s'étale en promesse de se régaler.

    le foyer flambe les ronces sèches, une bouteille pop le rouge, le muscat glace les timbales

    et chips sèment entre les doigts raides.

    -"Faut éviter le froid et la déshydratation" résonne entre nous

    -"le plein d’alcool et de gras salé, c'est parfait" je frisonne.

    L'abri devient souriant, bruyant, fumant, une lueur gourmande s'en échappe .

    Lascko grappille l’apéro tombé au sol, nos pied le tambourine sur place.

    Je trouve ma place sur un rocher au dessus des flammes,

    Le temps montre les dents affamées, certain blague et tous on prend le goût du feu de bois.

    Pascal blague un mot, je le note sur un calepin.

    Le calepin, est resté prés du foyer, il nous attendra.

    Repas délice, café, gâteau, le partage nous a remplit.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    on repart en marche heureux tranquille la paix sur le cœur, les mousses ouvrent les bras,

    Les têtes bullent encore. Le cidre est passé trop vite.

    La grimpe nous retrouve au ralenti, une croix perdu là interroge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus des Cuns du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

    km 7 on rejoint le GR, et le quitte bien vite, direction les Aires

    une avancée du causse qui descend vers la vallée. Un éperon oublié du monde.

    C'est un détour curieux, histoire de voir comment vivre là.

    Les descentes pour remonter sont notre lot d'aujourd'hui.

     

     

     

     

     

     

     

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    le vieux chemin se cache dans les arbres, la doucette s'étale sur le prés.

    Certain de nous tentent le vieux... effacé par les buis l'image les perd.

    Ils renoncent aux ronces.

    La ferme se meurt en contre bas.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    on visite au vent, avance dans le temps d'avant, ..

    on continu l'éperon espérant une vue ouverte, mais le ciel trop bas nous coupe l'envie.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    on revient aux Aires, libre dans l'air, sans poteaux qui accrochent les maisons au monde moderne.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Nous voilà face au causse, le vallon se montre haut, le chemin va nous chauffer.

    J’annonce la dernière grimpe, personne n'est dupe, évidemment je me trompe.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Passé Baylet, on grimpe encore. on suit la piste d'un chemin de pays.

    Facile on joue les tracteurs, chacun sa puissance, le Causse Noir chute lentement derrière nous.

    Contre le vent, la monte réchauffe un peu, juste assez.

    je parle mines propose d'en trouver une pas loin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Une clède ouverte, on quitte le chemin. comme les vaches on pâture entre les sylvestres.

    La mine est vite trouvée, un brin de galerie, et des déblais sentent la Lignite.

    à voir ici un peu d'histoire:

    http://www.genealogie-aveyron.fr/spip.php?article819

     Reste la fin de la rando,

    ce bout de mine nous aura pimenté le retour, un peu de bartasse nous attend.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus des Cuns du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un chemin est trouvé , on grimpe la butte, le suit et retrouve le GR.

    La pente de la fin, celle qui achève les cuisses, comme cela elles sont satisfaites,

    La marche nous porte au bout, fatigué heureux, content de vivre encore un temps ensemble.

    Rude dur, le temps passe comme le vent sans nous perturbé de plus.

    On est fourbu, raide, et confiant, le jour est passé en paix, l’effort surmonté pas à pas,

    ensemble, soutenu et tracté par une joie commune.

    Mon bonheur rayonne , à la façon d'un feu de ronces sèches.

    Les voitures nous prennent vite, la séparation ne tarde pas sous le vent avec le couvre feu.

    Trop vite , bien vite pour regarder les yeux ami e s brûler encore.

    Un grand jour soleil de l'âme,

    une belle marche à perdre les têtes,

    des Cuns d'aventures, comme dissent les anciens.

    et vous autres sympas lurons tout temps,

    comment ne pas voir le bonheur que je vis.

    à Bientôt

    bizs

    Lolo.


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  • coucou rou,

     

    Matin 9 heure, je sais que le temps est indépendant.

    dimanche 7 février 2021 je le laisse aller, venir et poser un instant.

    Le soleil est ailleurs, le ciel triste ici, qu'importe, les ami e s sourires sont là.

    Immobiles, gentilles, tendres et faciles les secondes fond les belles ingénues.

    Un projet nous unit ce jour, partir au petit bonheur du sud sous le soleil de là bas.

    Lodève nous attend, un bord de route bruyante, un peu sale, gris sombre bitume.

     

    10 heure, sous un pont d'autoroute, rendez vous aveugle au glauque, notre cercle apparaît.

    C'est l'espoir qui se réalise enfin, comme la paix qui suit la lute, la fête qui efface l'hiver .

    On se retrouve gens du 12 et du 34, pour une marche ordinaire.

    Un tour de rien, sans prétention, juste une occasion d'avancer.

    D'aller aux cotés de personne, les noms sont superflus,  leur présence est extra ordinaire.

    J'aime vivre ainsi, un jour simple entouré d'autres qui apportent tout le bonheur qui traîne.

    Elles & ils brillent comme des bienheureux, et s'assemblent en constellation de belle pensées.

    Les mots rient, gesticulent, danse, et fond le spectacle.

    François, nouveau, ouvre des yeux accueillant, nous voila avec lui ami.

    Je retrouve Nicolas dans la joie, ainsi que Patricia, des marcheuse et marcheur rare et précieux.

    Et bien sur d'autre du sud qui évoque nos dernière randos.

    J'attends encore quelques minutes , Sara risque de venir impossible de la joindre..

    alors le groupe discute en rond, ainsi fond....et puis s'en vont .on la retrouvera une autre fois.

    Je stop l'écriture émotive je risque de me perdre dans les pages.

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    13 km et plus pour 350 m de dénivelé.

    Tranquille, dès le début je me trombe, et fait demis tour.

    C'est amusant de croiser la file du groupe qui papote par deux.

    Une ambiance sereine, saine, et sérieuse pour certain, fait son bruit heureux sur la route.

    J'entends un peu d'inquiétude, un manque d’entraînement, et je souris, on sera tous à l'arrivée ensemble.

    Marie France nous a donné son bonjour et nous laisse son homme, la brave dame.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Devant les coquilles, je crois, photo des gens heureux.

    -" en théorie, on arrivera par le chemin de l'autre rive, "

    le "En théorie" fusionne en plaisanterie

    Les plus jeunes nous observent attentif au jeu des grands enfants .

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de LodèveLe Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Commencent les pas sur le bon sentier, un poème donne l'esprit.

    Des cairns équilibristes marquent la direction et témoigne du calme de l'espace.

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    se sentier, méconnu du groupe fait l'unisson . Il est charmant, déroutant si prés de l'autoroute et de la ville.

    Un vallon de vrai, creusé dans les schistes anciens, construit par les hommes d'avant, et boisé par la forêt sauvage.

    Sans bruit artificiel, beaucoup de vert, et des obstacles laissés là. Une impression d'être loin du tourisme.

    Proche d'une vie qui trouve la paix.

    On se courbe avec envie, joue les souples lurons, Dilan et Zack nous donnent des leçons d'aventuriers.

    Dessus dessous, il faut passer au plus vite.

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de LodèveLe Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est sauvage, facile, gardez le pour vous, se chemin autrefois à deux pistes, reste comme oublié.

    Les artistes courbent les pierres, nous autres c'est le dos qui penche.

    Le ruisseau doit cacher des truites, des frayères aussi,

    Le grand des jeunes discute pêche, scrute l'eau encore trouble des dernière pluies.

    Les adultes parlent calme, bonheur d'être là, se revoir au centre de ce lieu.

    Je me ravi du goût qui me vient en écoutant. Suave mélange de miel et crème légère comme un nuage d'insouciance.

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    nous grimpons si doucement que les jambes ne s'en soucient pas,

    La lumière rêve avec nous sur les verts brillant,

    Qu'il est bon se temps qui monte en étirant le groupe en file d’Ariane.

    Les premiers en cardio sportif, les milieux de papote en confidence, 

    d'autre milieux admirent leur sensations joyeuses , et les derniers qui changent sans cesse.

    Arrêt photo, botanique, pissou, ou simplement arrêt des yeux sur le cœur.

    On est bien ensemble. merci

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de LodèveLe Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on se rassemble au bout du sentier, au porte de Fozières.

    Là commence le tracé lolo, Maixent devant carte en main, choisi les passages.

    D’abord la route, ok! puis un chemin , d'accord! HÉ c'est les genets, Zut.

    Le sentier est là sous le vert des grands d’Espagne. Une zone sanglier .

    La poitrine sur les genoux, j'en entant des belles.

    -" ha voila la Laurennade", inventent une charmante sympathique.

    Des minutes qui chatouillent les bêtes dans le sens du poils.

    La harde ne grogne pas, on nous prendrait plutôt pour des mulots craintif.

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Souvent de même, la broussaille finit direct sur l'espace.

    Droit fier, je vante l'horizon comme un délice de l'âme.

    On monte vers le Pic de Vinas, le chemin s'ouvre au pays du soleil.

    Je trouve un autre élan, les images s’élargissent comme je les aime.

    Le groupe s’agglutine un peu, la largeur du chemin en laisse la possibilité.

    Les nouveaux ont fondu la distance, proche comme nous ils gardent leurs nouveautés.

    Elles sont partagées en histoires personnelles, et apprécier .

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    sur la route de Vinas,

    il y a un groupe au pas,

    qui monte sans savoir pourquoi.

    souffle l’envi, inspir' la joie.

    en haut du Pic de Vinas,

    il y avait un group' en tas,

    tous heureux sans savoir de quoi.

    qu'import' à la vie  de savoir.

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une vue du bout du monde, la forêt de Parlages, des villages qui s'inspirent de gourdes fraîches

    et généreuses,

    et le Larzac qui domine les hommes.

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de LodèveLe Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les derniers regardent Soubes avant de finir la monte.

    et nous autres cercle autour de Robert.

    -" ha oui cette orchidée je ne l'oublie pas, faute à notre ami Bruno" je photo pour lui.

    Assez précoce cette année.

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de LodèveLe Pic de Vinas prés de LodèveLe Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis on descend le Pic, dans un sentier perdu que je ne recommande pas.

    La route aurait été bien mieux.

    Brigitte lance l’appétit plusieurs fois,  et fini par nous avoir.

    On pose entre deux, vent et calme, soleil et ombre,

    la tapenade se promène en tartine, l'amie nous photo,  rare que l'on image ensemble.

    Pop le cidre avec les gâteaux des chefs.

    Puis ces gens là se comptent. 15,16,17, et même un 18 est dit.

    On sourit rigole, les grands comptent comme des saouls, les deux jeunes bien plus juste.

    -" c'est à cause que j'ai fait 16 crêpes" propose Marinou.

    Faut'il les partager ou donne t'elle des entières?

    16, une pour chacun le bon nombre est vérifier...

    Une ambiance bien facile ce repas, doux et sucré, comme un regard des îles pacifiques.

    Pas de méditation, le coin n'inspire pas.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On retrouve petite route qui descend avec nous.

    devant les monts de Soubes, et à main DR...enfin gauche, l'échancrure de la Lergue dans le Larzac.

    On est au dessus du monde moderne. Une petite hauteur loin du tumulte.

    Tranquille les yeux accrochent sans sursaut, et le nez trouve le temps qu'il aime.

    L'air frais, ciel beau, moment libre, et ami e s en paix. j'en oublie les photos.

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on passe à coté de Soubes et trouve le GR qui monte vers Fozière.

    Merci Patricia pour tes images qui comblent mes distractions.

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La grimpe étire le groupe des cardios aux flâneurs.

    On retrouve une route Fozière se voit, ainsi que les branlants...ce ne sont pas nous.

    Mais les deux monts sur la droites.

    J'accompagne Nicolas qui me parle de notre orchidée spéciale d’Aveyron.

    Fleurit à notre campagne de St Rome l'an passé, elle a fait un petit effet parmi les botaniques .

     

     

     

      Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

      Petite image pour ceux

      qui ne connaissent pas.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une sauvageonne rare venu nous voir, qui je l'espère renaîtra bientôt.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une maisonnette droite un chêne fier, c'est une route qui plaît.

    On avance en discute gentille.

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et vient le prés gadoue...

    L'antenne du Pic de Vinas est là, on arrive de trop haut.

    Lolo s’étant planté, Maixent et Zack devant, ont démarré une grimpe en sportif.

    Pour les stopper , faut les rattraper. Le groupe reste planté, Lolo commence la course.

    Et tout le monde redescend content.

    Alors ce prés belle vue nous tente.

    -"pause sieste"  allongent certains. et nous en ligne on médite au vent.

    Fesses au mou, jambes croisées, les sens parlent tout bas.

    Les yeux ouvrent enfin le monde, le pays se montre aussi grand qu'il est .

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de LodèveLe Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on visite Fozières sans connaître l'histoire, Elle doit donner bien des réponses .

    Certain de nous traînent entre les rues curieuses.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on laisse les derniers suivre notre route . la rando prend le sens du retour.

    C'est le temps du temps cool. Droit devant, on ira aux voitures , ...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de LodèveLe Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    toujours des cairns, on est sur le bon chemin.

    km 11, commence la descente , un sentier sous bois charmant , bien érodé, cascade dans les schistes.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de LodèveLe Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un moment comme au début, sauvage et perdu du reste.

    Arrive la mine, Argent ou Baryte, et c'est la fin bientôt.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de LodèveLe Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le moulin est là, comme prévu on arrive bien.

     

     

     

     

     

     

     

    Le Pic de Vinas prés de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je reste en fin, encore sur le chemin calme.

    Le mimosa parfume, les enfants sont heureux,

    le groupe gazouille , le printemps s'invente déjà.

     

    Le parking sous le pont résonne le bonheur, la chance de se connaître,

    l’exception de ce jour facile, si bien que l'on oublie la route sale,

    Pas si sale en fait , juste parsemé de restes civilisés.

    Et nous restons comme des taches de nature, là à rire et sourire des aux revoir sincères.

    Qu'il est bon de vous revoir un jour entier,

    offrir son temps sans compter les heures, mais juste les têtes.

    Recevoir le bon de chacun sans le demander.

    Je pense à ceux qui lisent , aimerai venir,

    je vous attend ,venez.

    Mon cœur ne se ferme plus.

     

     

    bizs, Lolo


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  • Coucou rou,

    dimanche 31 janvier 2021, au plus tôt

    les ami e s se mouillent dans la rue.

    9 heures, bien matinal notre rendez vous sent la pluie.

    -"Peut être une amélioration cette aprèmm," sourit le beau sous le parapluie.

    "J'ai prévu de poursuivre dans la vallée de la Dourbie, mais en partant du plateau",

    Je rêve que là ho!, les nuages s'étirent et nous oublient.

    On démarre en hâte, chaud assit dans les voitures, sans grand espoir de marche au sec.

    C'est assez spécial, se retrouver pour une douche collective grandeur nature.

    L'important est de manger au sec, des abris nous attendent , du moins je le crois.

    La mouille est fine, genre crachin d’océan, pas de quoi nous détremper avant plusieurs heures.

     

    On arrive au départ, la R5 rouge est ponctuelle, ainsi que Didier.

    Mais aux Liquisses, il pleut comme vache qui p...es .

    -"Je suis venu juste vous dire bonjour, il pleut trop pour moi, à Lodève j'ai laissé un grand soleil." Regrette t'il.

    -" Hé bien partons là bas, on serra mieux que dans ce brouillard, " invente Pascal.

     

    Voila l'histoire recommence avec un rêve de lumière.

    On file sur l'autoroute, traverse le Larzac en triste, et passe le tunnel.

    L’effet est immédiat, le cirque de l'Escalette regarde le soleil

     

     

     

     

     

    Opidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Départ du parking de la gendarmerie. Didier sera notre guide pour une marche classique du coin.

    13 km pour 600 m de dénivelé.

    Un panneau donne la carte des chemins, et propose des infos sur le parcours.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Opidum au dessus de LodèveOpidum au dessus de LodèveOpidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En marche au sec, on rigole de notre initiative, spontanée.

    Un grand plaisir d'être ailleurs que prévu, dans des conditions inespérées.

    On traverse Lodève sur les vielles routes étroites, emmurées de pierres et caladées .

     

     

     

     

     

     

     

     

      

    Opidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On remonte le temps avec la pente, en s'évadant de la ville par les travers de plus en plus nature.

    Un air méditerranéen vit ici, encore en hiver mais pas pour longtemps.

    La vague de pluie d'Ouest s’arrête devant, et moi je stop photo devant tant de verdure.

    Une lumière facile vient de partout, elle semble sortir des choses.

    On papote souffle et allure, en arrière,

    la tête du groupe menée par Brigitte avale le dénivelé à grande foulées.

    Comment font ils, à froid, sans préchauffage.

    Didier parle d'habitude, de sentiers fais maintes fois, son sourire sent la taquinerie,

    avec bien de la fierté de nous guider de par ses collines.

    -" c'est un début à Bruno tuer cette calade " glisse l'ami entre nous.

     

     

     

     

     

     

    Opidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     2 km et c'est tranquille, un semblant de plat montant, fait découvrir les parcelles de cultures perdues.

    Une architecture sèche de pierres serpente et se cache entre les broussailles.

    J'aime cette terre qui garde écrit la peine le savoir l'ingéniosité des laboureurs.

    Terre de vignes, d'amande, d'olive, de mimosas, de soie, de soleil de sieste et de cigales.

     

     

     

     

     

     

     

    Opidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les clapas servent de murs, les cabanes s'y cachent parfois.

    devant la colline qui nous attend.

     

     

     

     

     

     

     

    Opidum au dessus de LodèveOpidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On visite lentement, ce chemin demande le temps, les siècles passé s’imaginent dans la pause.

    Les mots ne sont pas vifs, ils dorment sous le lichen, pour comprendre le labeur.

     

     

     

     

     

     

    Opidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    sur le plateau de Grézac, le moderne n'y grimpe pas encore. Pas de poteau ni d'eau courante.

    Juste la paix d'une campagne inutile. de ci de là des masets sont retaper pour la villegiature.

    Devant une collinnette regarde , l’Oppidum est là . notre grimpette du passé va reprendre jusqu'aux dinosaures.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Opidum au dessus de LodèveOpidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     De la préhistoire ne reste que des murs.  et des dinosaures juste  des contres empreintes tridactyles.

     Des panneaux expliquent le paysage du jurassique, on rêve un peu de lagune et de mer sous les bois.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de LodèveOppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Une autre dalle présente des forme étranges, circulaire en creux.

    Mêlées à d'autres empreintes de dinosaures, quelle est l'origine de ces creux?

    Peut être des algues, ou alors l'emplacement d'un nid d’œufs comme le suggère notre ami de Lodève.

     

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On sonne tous avec Brigitte, le repas s'impose, le coin nous apaise la vue est particulière.

    En photo l'appareil n'aime pas, trop de lumière directe, un contre jour dans la pluie fine.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En truchant un peu voila une idée de ce qui nous observe grignoter le sandwich.

    Au loin le ciel bleu du littorale inondé de printemps

    au ciel les nuages d'océan en villégiature dans le midi,

    Qui se prend pour la mer ? Le Salagou brille entre  les monts.

    L'horizon couvre les montagnes endormies par la bruine,

    et au devant, le coin des hommes attend l'été brûlant.

    C'est un pays particulier, avec une lumière à part, ce n'est pas la Provence, ni la Bretagne,

    mais une partie de chacun. La brillance des ombres, la douceur des couleurs, le vif sans douleur,

    le sombre sans noir, une harmonie de ton irréel encré jusque dans la terre.

    Je retrouverai cela en fin de marche grâce au tableau d'un passionnante artiste.

    Merci Christine avec ton regard que tu écris sur la toile j'ai deviné la magie du Lodèvois.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de LodèveOppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La marche reprend, ventre en baudruches remplies on se hisse par la piste.

    Le temps promet la pluie, la vallée de la Lergue joue à cache cache derrière les gouttes.

    Pascal en avant, deux bâtons en cadence, et nous autres en mode photo.

    Plus on monte plus sa mouille. C'est bien pour éviter la surchauffe.

    C'est un temps solitaire, ou chacun cherche un truc perso.

    le prochain virage, une pause soif, un pas après l'autre, une réflexion intelligente ou pas,

    Moi c'est le souffle que j’attends.

     

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de LodèveOppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le buff me couche presque, arrivé en haut.  le rocher glissant vent de fada qui baffe sans rien dire.

    Le coin n'est pas sûr. Et pourtant la vue est étrange encore.

    La photo ne voit que la bruine, l’œil transcrit l'ensemble. le lointain au printemps, rappelez vous.

    Le Salagou en soleil, Lodève  pastel océan, et de temps à autre une percée de nuages

    laisse un rayon de Provence tacher un coin de colline.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Km 6,5 ; sur la crête on regarde la vallée de Lauroux, et la crête de Poujol . des souvenir de rando

    passent avec la pluie.

    Et puis, pissous collectif, dans un bois. on avance un bon km, entame la descente et je photo la vue.

    -" Zut, mon appareil n'est plus dans la poche"  je sursaute.

    Longue pause au vent pour le groupe, nous deux on trottine en arrière jusqu'au pissous.

    L'ami sourit jaune, moi aussi, à savoir où exactement j'ai fait la chose.

     

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Appareil retrouvé, le groupe rattrapé je photo le retour.

    Un semblant de montagne, en vue du sud.

     

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Par la piste on rejoint l'ancienne voie romaine.

    Le temps s'ouvre de plus en plus ,

    le jeu des lumières demanderait de ne pas bouger, être là tête en l'air,

    ne rien faire qu'inspirer, et souffler des banalités qui veulent dire je t'aime.

    On descend lentement pose souvent, pour ne pas briser le spectacle.

     

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le pays se réveil après la pluie, les vallons deviennent nets, tranquilles.

    Le ciel prend le bleu, et la photo ne voit presque rien de celà.

    Mais on garde la sensation du beau, de la profondeur, libre de voir bien,

    comme on regarde un tableau qui inspire. On ne sait quoi, mais il remplit la tête d'envies .

     

     

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de LodèveOppidum au dessus de LodèveOppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La voie romaine nous porte tout droit, J'adore la vue, ho loin du Salagou en été.

    Les riverain son inspiré aussi , des animaux attaquent les murs...

    On flâne au soleil jusqu'à la maison des olives.

    On passe à l'improvise, Jean Luc et Christine veulent nous voir.

    Loin de nous de savoir ce qui nous attend.

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un goûter d'amour, sans eau fraîche. Des délices maisons, avec thé agrume et café chaud.

    On ose pas rentré boueux, mais leur sourires auraient pâti de regrets si l'on refusait.

    En chaussettes le groupe s'installe au salon. Une galerie d'art.

    Marinou qui commence de peindre regarde les œuvres avec technique et admiration.

    Et nous autre avec stupeur. Les toiles attrapent nos regards avec amour.

     

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je commence les photos, j’espère rendre un peu du coup de foudre .

    En premiers, les détails, la finesse, le dessin, ce n'est pas une photo ni une image.

    Il y a de l’interprétation, une douceur, un calme, ...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de LodèveOppidum au dessus de Lodève

    Oppidum au dessus de Lodève 

     

     

     

     

     

     

     

     

    La tendresse, le plaisir de faire, l'envi de rendre beau émerge de ces toiles dans une lumière qui ne s'affiche pas directement.

    C'est ce que je ressent, Une douce lumière vive qui vient de la terre, et pas du ciel.

    Comme ce jour de rando au dessus de Lodève.

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de LodèveOppidum au dessus de LodèveOppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Des années à peindre son pays proche, Christine reste discrète,

    Je me rapproche d'elle, en pensant à nos marches sur les Causses ,

    On découvre notre pays avec émotion et lenteur, elle immortalise son regard posé un instant autour de chez ellle.

    C'est un charme cette maison galerie,

    Pour le premier goûter de la saison il et magique.

    On est boosté de rencontre, chargé de convivialité, et déborde d'émotions.

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de LodèveOppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour finir, un tableau de leur oliviers, et de Lolo.

    -" il n'est pas fini, je te l'offrirait une autre fois " sourit elle.

    Fidèle lectrice de nos marches, elle c'est inspiré d'une photo d'une de nos rando.

    à vous de chercher laquelle, si vous voulez.

    Tout le groupe est toucher, admiratif, et moi donc...

    C'est bien moi droit et fourbu, posé entre terre et ciel, le chemin devant.

    Les aux revoir fond plaisir, un grand bonheur nous tient ensemble.

    Les souvenirs s'étoffent de laine douce de couleur chaude et de lumière amies .

     

     

     

     

     

     

     

     

    Oppidum au dessus de Lodève

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on fini la descente sur le centre ville,

    avec des mots de paix, un bien être surprenant tellement il semble facile.

    Plus rien n'existe de moche, ni la haine ou les jugements, pour l'instant ici, pour nous.

    C'est cela que j'aime, vivre un instant heureux en croyant au monde en paix.

    C'est peu, désuet de sens, mais je garde ainsi  l'espoir d'en revivre bientôt.

    Un long jour, qui nous a dit que c'est possible de randonner en Hérault malgré le couvre feu.

    un grand jour d'improvisation ou une rando classique se fait dans l’émotion du temps.

    Un bon jour de surprises, de regards particuliers de pluie et soleil taquin,

    et surtout un jour de magnificence de la marche.

    La rando n'est pas le seul but en soi .

    On a marché pour avancer et aller  voir un pays.

    On a marché pour avoir le temps de respirer le bon du pays

    On a marché pour rencontrer les belles et beau de ce pays.

    On a marcher pour quitter lentement les ami e s de ce pays 

    On a marché pour se souvenir de l'amour de ce pays.

    Et maintenant je pose les doigts, stop l'histoire pour rêver encore de ce pays...

    Bizs

    Lolo


    1 commentaire
  • coucou rou,

     

    Dimanche 24 janvier, un jour qui ne réfléchit pas,

    Le temps est promis minable, incertain, gris mouille, à ne pas mettre un drôle dehors. 

    De ces jours longs et tristes qui déferlent en vagues de dépressions.

    Matin de bonne heure le doute ouvre les yeux de Brigitte.

    -" Pas envie, je reste au chaud si il n'y a personne", baille ma belle.

    Les lèvres étirées dans les joues, je sais qu'elle n'y croit pas, les ami e s seront là.

    Et, Didier doit nous rejoindre au départ, son texte tôt nous à prévenu.

    L'apparte s'agite, de salle en couloirs on se croise et double  sans permis.

    La tête en l'air, le corps en courant d'air j'ai la sensation de ne pas être entier dans la même pièce.

    Je ne suis pas bien branché au réveil, je cherche mes idées qui traînent je ne sais où.

    La marche réglera cela, les pas en métronome de la musique du corps.

    L'orchestre symphonique de la nature est toujours bien accordé .

    suffit d'aller en paix, jouer du regard comme d'une baguette de maestro.

    Et le paysage devient l’opéra de la vie.

    9 h 30 les chouquettes se croque dans la rue. On grelote bonjours et retrouvailles.

    Certains endoloris ne viendront pas, on pense à eux rester au chaud.

    Et voilà, deux unes, trois fous, partent pour la vallée de la Dourbie.


     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nor au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    14 km pour 550 m de dénivelé..

    Les Moulinets, presque 10 h, la R5 du barbu attend.

    Des chiens hurlent à la chasse, les 4X4 pick up chauffent d'impatience.

    Devant nous au bourg se discute la battue un café à la main.

    -" en montant à st Sauveur!, ho là vous ne risquez rien. on chasse ailleurs", me sourit le chef de battue.

    Un autre rigole en me prévenant de faire attention au loup .

    Malgré le temps, les guerriers sont de sortie comme nous. on n'est pas les seuls fadas du coin.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nor au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Didier est arrivé fin prêt pour la douche froide. Sa Belle, attentionnée lui a fait les recommandations.

    -" tu connais Marie France, j'ai un change complet dans la voiture pour rentrer ce soir " sourit il peunot.

    Il vient de Lodève, une porte du Sud , on espère qu'il la laissé ouverte.

    Les chasseurs sirotent encore, que l'on grimpe déjà.

    Un beau sentier, muletier facile, de ceux que j'aime.

    -"En théorie, ..., pas de bartas aujourd'hui, on fait que des sentiers choisis" je souhaite tout haut.

    -"En théorie, en théorie qu'il dit, ceux qui marchent avec toi, on sait bien à quoi s'attendre"

    rigole à belles dents celle qui me suit.

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nor au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe en sous bois humides, des mousses, et buis . j'adore.

    La montée souffle certain, d'autres filent comme la brise.

    Papote et plaisir de bien marcher les portent comme les alizés sur l’océan paisible.

    Et nous, vielles locomotives, on cherche à calmer la pression à froid.

    C'est agréable, de monter tranquille à son rythme de chauffe,

    sachant que les vigoureux seront ravis de nous attendre.

    Les pauses ponctues la pente de bon moments d'évasion.

    On n'est plus en rando quand on s’arrête. On s'égare entre les paroles futiles et les bons mots admiratifs.

    Si bien, qu'un jour on risque de ne pas remarcher.

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nor au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un morceau de route, petite route, jolie route largeur de charrette, que les voitures redoutent.

    Elle reste au calme et semble oublié du monde.

    Pour certain de nous elle évoque une jeunesse d'exploration. L'aven D’Émilie est tout proche.

    Une jolie cavité, avec un puits presque direct. Brigitte évoque sa première descente de corde,

    Notre ami se souvient de la chute de sa chienne, un jour de malheur.

    Le groupe trouve ainsi un espace d'émotions bienfaisantes sur le bitume.

    Les mots lents enveloppent des souvenirs communs entre nous. c'est un partage de mémoires sensibles.

    Ensemble nous voilà intime.

    On reprend le sentier, et grimpe vraiment. Les corps en fument presque.

    Oublié le gris, qu'importe la mouille, le triste est resté seul en ville, la raison c'est perdu aux voitures,

    on trouve ici une volonté nouvelle, curieuse, qui promet un temps bonheur.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nor au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’église de St Sauveur nous accueil . un sentier s'ouvre dans un buis, il est pour nous .

    J'avais prévu de traverser le village et ensuite un grand chemin.

    Mais ce sentier nous appel si fort, que l'on s'aventure.

    Un petit moment de Hic, et ho, où l'on cherche à deviner l'issue . J'aime ce parfum d'inquiétude curieuse,

    quand chacun donne son avis , ses craintes rigolotes.

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nor au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On avance au dessus de la route, comme sur un balcon. La vallée se montre enfin.

    La grimpe semble finie, la découverte commence facile.

    En douce pente, un plat descente dit Lolo, on se dirige parfaitement sur notre trace prévue.

    Je vois bien les rochers en contre bas devant, et je devine que l'on y va.

    J'aime voir la rando dans un paysage grandiose. C'est glorifiant et apaisant même si parfois cela n'est pas rassurant.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nor au SudSt Sauveur du Larzac du Nor au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

    On retrouve la trace à la croix perdu.

    Pas de nom sur la carte, grande croix pourquoi ici?

    Commence l'allée retour de la rando. je ne sais pas pourquoi, un chemin avance sur la crête.

    Et j'aime les crêtes. Allons voir en bout.

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nor au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au bout c'est bartas..., on retourne donc, mais le coin propose des rochers grandes vues.

    -" Il n'est que Brigitte moins dix, on mange qu'en même?" interroge Pascal

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nor au SudSt Sauveur du Larzac du Nor au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Devant la vue, impossible de résister.

    D'autant que le temps nous sourit . le soleil perce les nuages par moment.

    On s’installe donc tranquille, sur des sièges grand spectacle.

    Un coin repas noté 10 par chacun de nous.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nor au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus de la Dourbie, les maisons de Bombe entre les orteils,

    On sirote la soupe chaude.

    Puis c'est l'apéro, et enfin le repas.

    On est entre nous chez nous, avec la clémence de la pluie.

    Les portables photo et envoient notre bonne chance à ceux rester chez eux.

    Les BIP, se suivent, nos messages reviennent avec des commentaires de surprises.

    On rêve presque, tellement on est bien. C'est magique d'être au dessus de l'air du temps.

    Grande vue au loin, belle vue heureuse au proche, léger de tête, le corps au repos.

    Et les financiers se croquent délicieusement. Un goût de CoCo qui vient de Lodève.

    Un café , deux café, et trois gâteaux nous voila plein.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nor au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sans feu ce jour, on repart assez vite. Et là .... POUFF, on se dégonfle.

     Ou plutôt, c'est trop gonflé qu'on est! Surtout du ventre!

    Les poumons eux, restent vide, on pompe pour rien. Les jambes sont comme cimentées au sol.

    Un moment de rigolades, que l'on connaît bien.

    Reprendre la marche en grimpe sur le temps de sieste digestive, ça tue.

    Les machines grincent, patinent, coincent, couinent, stop en fumant et redémarre en pets saccadés.

    La pente rigole de ce vacarme d'incapables.

    Les esprits sont ceux de fadas innocents assez simplet pour être heureux d'être , là.

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au SudSt Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    certain pense en finir vite..., j’annonce la Mi-pente lolo, personne n'y croit.

    on trouve un beau sentier ancien, qui reste plat, .... un moment.

    je pense que J Yves comprendra l'ambiance, Cécile aussi doit se souvenir d'une grimpe sans fin

    en lisant la suite...

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au SudSt Sauveur du Larzac du Nord au SudSt Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Km 4 commence le ravin, une ligne en avant qui monte, qui monte...

    Il nous faut dépasser les falaises, et aller au delà. Photo de pause avec une touche d'humanité.

    Bien occupé à digérer, le temps passe sans réfléchir à ce qui nous attend.

    Et puis cette pente est charmante, tranquille, sans encombre.

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Quazi en haut, le Causse de Revens Mamelonne entre les ravins.

    On voit St Véran, et le manteau blanc du Causse Noir.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La lande nous reçoit. Sortie du versant on commence le Causse du Larzac.

    on va y faire un petit tour.

    Derrière, le Causse Noir se souvient de nous. nos dernière marches se sont passées par là bas.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

           un panneau plein d'humour évoque

            la conduite à tenir avec un Patou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En résumé ne pas se prendre pour un maître hargneux, mais rester un paisible marcheur.

    et tout va bien. L’expérience nous attend au tournant.

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    encore dans la BD,

    Les daltons appellent au quatrième pour représenter Averell.

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au SudSt Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le soleil arrive, sur le zeste de neige.

    C'est comme un souhait qui fait Hoooo!

    On comprend que le Larzac va être beau ho ho ho,

    -" C'est grâce à toi Didier, ta joie de nous revoir a trié le soleil de Lodève." s'éclaire le groupe.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au SudSt Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Zéro +, la gadoue dégèle, mais le blanc s'accroche.

    C'est un conte, où les fées sont passées tantôt, le pays des hommes est maquillé de poudre magique.

    les pieds pataugent sur la piste, les yeux s'envolent au dessus des barrières.

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je photo, la balade des damoiseaux en hiver.

    les Kms de pistes vont vers les Homs. Pas de vent, du blanc soleil, et des belles.

    C'est un régal de marche.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'impression légère de Noël emballe les sourires, on traverse un pays inconnu.

    j'aime ces dimanches qui me porte loin de la sinistrose.

    Le Causse, un groupe, deux bâtons, trois flocons et je découvre un paradis.

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

        WAOUH, WAOUH, Wouah... sonne le blanc.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Brave Pâtou, vient à nous. On lui cause gentil, il remue le panache.

    Jolie rencontre qui va bien dans le décors.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au SudSt Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe Les Homs, la ferme du Pastis, une chienne se couche à nos pieds.

    et puis on commence la descente vers st Sauveur.

    une drôle de lavogne dégèle, les genévriers sont peints en sapin d'hiver ,

    on quitte ce pays saupoudré de rêves pour finir la rando.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Encore un regard sur les Cévennes avant de plonger dans la vallée.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Une plongée, lente et facile, en descente plate, le GR promène le marcheur .

    Les arbres semblent parler au ciel en long gestes de branches,

    immobiles à mes yeux, je sais qu'ils dessinent des appels à la lumière, au fil des saisons.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au SudSt Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur, on s’arrête devant l’ancienne laiterie du village.

    Elle conserve encore ses chéneaux de pierres.

    et puis la rue champêtre nous porte à l'église.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au SudSt Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    la bruine reprend le fil du temps.

    Le parvis nous abrite pour le café chocolat.

    J'oublie de proposer la poire.

    Reste la descente aux voitures, qui semble connue.

    Le sentiment d'avoir bien fait, d’être repus, d'avoir bien regarder, comble les esprits.

    On n'attend plus rien, comblé on se pense.

    La visite du cimetière va nous surprendre encore. Par la porte qui fait abris .

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au SudSt Sauveur du Larzac du Nord au SudSt Sauveur du Larzac du Nord au SudSt Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les tombes sont dans l'herbe, le vieux cœur attend son nom,

    Et certaines sentent bons la lavande ou le romarin, pour le lilas il faudra revenir.

     

     

     

     

     

     

     

     

    St Sauveur du Larzac du Nord au Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on se rentre doucement, prudemment, par un sentier qui évite la route.

    Certains imagines voir Le Faune de Dardé.

     http://www.visit-languedoc.fr/index.php?pg=direct&p1=media-play&p2=712&p3=le-grand-faune-de-paul-darde-s-installe-au-musee-de-lodeve&p4=1&p5=560&p6=315

     c'est sur cette pensée que l'on arrive aux voitures.

    Un grand sourire à la vie, par le temps qui vient,

    sans regretter celui qui va.

    et pourtant ce jour fut magique ,

    il s'en va vers le Couvre Feu avec nous , heureux et fier de le vivre jusqu'au bout.

    Une bien belle boucle que je recommande comme les dernières d'ailleurs.

    Tranquille, encore dans le temps d'autrefois, sans aménagement inutile, 

    où le chemins frottent juste ce qu'il faut pour laisser libre les branches.

    On passe en se faufilant , comme la musaraigne dans les champs.

    Alors si vous voulez vivre un temps de paix

    suivre votre âmes sauvageonne

    retrouver un regard  tranquille et vrai,

    venez bousculer les buis par ici.

    à bientôt

    bizs

    Lolo


    2 commentaires
  • coucou rou

     

    Tromperie du temps, ce dimanche 17 janvier.

    D’abord, le couvre feu à 18 h .

    Drôle de nom pour nous signifier de rentrer .

    expression moyenâgeuse qui me semble bien désuète au siècle électrique.

    Et puis le ciel gris humide qui devait être beau .

    Pourquoi sortir marcher au froid, pour se presser de rentrer ?

    Je n'ai pas La, ou les réponses .

    Car pour moi, pour nous la question même, ne vient pas ce matin.

    L’évidence prend toute la place,  le dimanche on se lèvent pour randonner.

    9 h 30 cette fois, le rendez vous est avancé, je bizs du coude les ami e s .

    Je papote la belle semaine passée. L'histoire du retour de ma mémoire.

    Je partage mon expérience surprenante, La tête qui retrouve l'usage facile des souvenirs.

    Fabuleux mes moments intérieurs où je sens la facilité de penser, de réfléchir au passé .

    Une lumière éclaire à nouveau ma bibliothèque.

    Fini le sombre, le noir, les recoins cachés.

    Les rideaux sont arrachés, fenêtres ouvertes, ma vie est bien rangée en volume colorés.

    Le burn out s'efface petit à petit, et je découvre pas à pas les possibilités merveilleuses de mon être.

    Je né maintenant, plus de 55 ans après, mon premier cri.

    C'est différant, conscient, et bien plus lent. Les sensations sont fortes puissantes, apaisantes.

    J'imagine le nourrisson qui ouvre les yeux, entend ses parents, et reçoit la douceur de maman.

    Submergé, sans comprendre il appel la vie.

    Je ne cri plus, gazouille encore un peu pour rire, mais de plus en plus je remercie la vie.

    C'est pas encore gagner, les docteurs m'ont averti, phase de mieux suit une phase de rien.

    Et inversement , jusqu'à .....? Qu'importe je sais que j'avance de mieux en mieux.

     

    Les ami e s brillent mes paroles, heureux pour moi, leurs sourires partage l'espoir.

    Ce jour devient magique, l'enthousiasme recouvre le temps maussade d'un soleil éblouissant.

    Mais fini les mots pour rien, voici la rando...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

    13 km pour 550 m de dénivelé.

    Départ au carrefour de St Véran. On y retrouve la R5 de Bruno.

    Un message de J. Yves complète le groupe. Même si il ne vient pas,

    ses mots vont nous accompagner.

    Maixent donne des nouvelles du spéléo secouru, une cheville cassée.

    Luc et Fabienne parle de résistants.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

    -" Le papa de Luc a passé un moi ou plus, entre ces rochers pour surveiller le pont pendant la guerre".

    nous évoque la Belle.

    -"alors, peut être que l'on verra l'abri des résistants, j'ai prévu de marcher sur tout les sentiers du coin" je fais curieux.

    J'aime cette façon spontané et sincère avec laquelle la marche s'organise.

    Chacun peut mettre son grain d'aventure vers des domaines variés,

    la zone de rando prend du volume, sort de la simple carte, touche la surprise, s’enveloppe d'émotions

    et propose ainsi de multiples pauses complices.

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pause ! Cause toujours ..., nous fait comprendre Brigitte.

    -" Je suis venu marcher! il est où le sentier " cherche t'elle.

    Le traçou n'est pas engageant au niveau de la route, mais bien vite il devient évident en grimpe raide.

    En avant la bougonne pointe le bâton en pas régulier sans souffler.

    Je buffe trés vite, me voila le buffle de la rando. ralentit je marche, les jambes fourbues de la veille.

    Maixent entrevoit un mur..., sans doute l'abri, mais la tête de rando est déjà bien plus haute.

    Tanpis, on reviendra .

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

    Je laisse ma compagne marcher vers le haut, et je photo .

    Les maquisards, surveillaient la route, en attendant venir pour faire sauter le pont au cas ou!

    Personne n'est venu, le pont saute encore la rivière.

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

    Le sentier monte vite, nous bien moins rapide.

    Les machines à fond, on fume du gosier comme une chaudière en pression.

    Sous les arbres, dans l'ombre, le froid, contre les buis trempés qui s'essuient sur le jean, les gants et manche.

    L'humide glacé, l'onglé pour certaine, le pelage serpillière pour Lasko,

    bien de nous se demandent où l'on va!

    Je ne sais rien,n'en dis pas plus,  j'ai simplement lancé une idée. Aller au bout du sentier qui s’arrête net sur la carte.

    Cela sous entant bien des choses, comme un demi tour probable.

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Raide on y est, les pauses ne suffisent plus à retrouver le souffle pour certain.

    Je garde espoir qu'il m'attende en haut.

    Mes cuisses se déchirent doucement mais sûrement.

    J’emboîte le pas des derniers, et parle de l'ami. Jean Yves j'évoque tes douleurs au dessus de st Véran.

    En lisant ces lignes tu souriras des miennes ce jour.

    Et puis c'est plat! Un cercle construit de quelques mètres. le sol brûlé sous les mousses,

    je pense à Papi Joseph . Les  bûcherons charbonniers travaillaient ici.

    Une loge charbonnière, voilà où arrive le sentier.

    Dans le versant sombre où le bois pousse dure, trop dense pour être utilisé directement en bûche sans qu'il pète en escarbilles.

    Caché des champs, terrasses, et culture, pour protéger les jeunes belles des hommes sales venus d'outres Alpes.

    Je raconte les rires de Mamie Adrienne quand elle me disait l'histoire de la belle bergère

    allant dans la forêt interdite retrouver le bel italien. Notre famille a des goût d'interdit. j'adore.

     

    Le dernier arrive, et me promet des coups de bâtons. Ha oui, c'est tout il faut redescendre?

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un moment de discutions s'engage sur la loge. Des traces, animales ou pas, difficile à dire.

    Mais il semble que des passages grimpent encore.

    Le sentier de notre rando passe pas loin au dessus pour un oiseau.

    Pour ne pas raccourcir la marche de sa presque totalité, on décide de redescendre.

    Ça glisse comme un bob sur la glace., c'est piste noire en pente, et parfois pas plus large qu'un pied taille XXS.

    Un grand froid envahie certain. Les bâtons rassurent à peine, comme ceux des skis pour un novice.

    Doucement, en glissades lente quand on contrôlent, le retour étire le groupe le long du kilomètre monté.

    Maixent propose d'aller vite, et de retourner chercher l'abri.Commence une course, de presque skieurs,

    on dévalent la piste entre les arbres, secouent les branches trempées, en se faufilant devant les goûtes.

    Derrière nous se referment les buis détrempés dans un bruissement de sangliers.

    La fougue s’arrête sur le pas de porte. Le vieil espace construit pose le temps.

    Bien sec, assez vaste, propre vide, sans ronce ou buisson, il semble quitté la veille .

    Fabienne nous rejoint, l'histoire des hommes est là.

    J'ai du mal pour la lire sur les pierres, alors j'invente , imagine ces compagnons d'arme vivre ici.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On revient vers le groupe. Ils attendent calmement, la descente est passée, n'en parlons plus.

    Commence la recherche du chemin ancien. Le bois a pris la place, c'est un bain de mousses qui nous attend.

    Un beau moment, qui frotte doux, ou notre passage doit être choisi sans briser la décoration.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    1 km pour trouver la route. on devine les murets du chemin, passe sur des rochers, c'est sympa.

    pour ceux qui aiment la marche lente.

    En fond le versant de notre rando à st Véran. Les falaises en corniches  sourient au soleil.

    Elles nous rappellent notre grimpette.

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La route, comme au départ à 1,5 km des voitures, c'est étrange.

    J'ai les cuisses remplies de pas lourd, le GPS donne presque 3 km de fait,

    et on est si proche des véhicules que la tête croit commencer la marche.

    On regarde avec souvenirs le village perché, la pente raide, et la Dourbie.

    Le Poujol nous attend au virage, on pense au sentier repéré dimanche dernier que l'on va faire maintenant..

    C'est nouveau pour nous, de suivre une envie d'un dimanche au suivant.

    Souvent on remarque un intérêt pour d'autre rando, et le temps passe et s'éloigne au loin avant que l'on fasse.

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Juste au dessus du Poujol les sac sont posés ouvert.

    Brigitte parle soupe depuis la route. Le coin est choisi sur les critères à Michel

    Balcon, vue, au calme d'un air tranquille, et au soleil.

    Un souper sur l'herbe est servi. Pas de feu aujourd'hui, il nous manquera.

    Le cercle tend les mains pour serrer la tasse chaude,

    je regarde les ami e s ,

    boir' la soupe épaisse

    sans faire des grands flchss

    et puis y a comme une magie,

    qui vient des ventres froids.

    le feu prend dans les regard

    perce les cœurs fatigués,

    tel un cupidon caché.

    faut vous dire, lecteur,

    Que cette soupe,

    ce n'est pas rien , lecteur,

    c'n'est pas rien. Un bol d'amour.

    Repas revigorant. Suivent les gâteaux café, et les sacs se referment.

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le sentier balisé trail monte facile. Mais!

    Les cœur perforés, les jambes ruinés, et les ventres aux travail qui demandent une sieste

    On n'est pas trop au top .

    doucement on avance sous les chênes pubescents ou pas.

    Ils sont agressifs, petits teigneux, aux branches crochues en hiver.

    Mais ils nous laissent la vue, sans feuilles ou presque, les yeux vont au loin.

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cette fois on grimpe pour aller au plus haut.

    Le paysage est tranquille, il dort pour l'hiver, J'aime ce calme avant les couleurs de printemps.

    La monté passe longue, régulière, mon souffle garde la paix, les muscles à l'économie.

    Je photo souvent  .

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

    à mis pente, souriront certain, je montre où notre sentier du matin nous a grimpé.

    Juste sous les falaises .Ils nous semblent intéressant de fureter un jour par là bas.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voilà de quoi m’époustoufler. Parti de la route, on grimpe aux pieds des falaises de gauche,

    On redescend à la route , pour monter ici. 

    Et en fin de rando on rejoindra la route par la dernière crête toujours à gauche.

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je laisse sac et houlette, pour suivre l'ami spéléo. On croit avoir deviné un abri.

    Le groupe poursuit sa monté, pour nous commence la grimpe de l'enfer vert.

    Quatre pattes sous les buis, escalade de branche, d'arbre et de mousses verticale.

    La folie de chercher l'inconnu me donne des forces de je ne sais où.

    Mais quand même les cuisses hurlent au fou. Je fais le sourd,

    sachant que je ne tiendrai pas longtemps ainsi .

     

    L'abri est invisible, sans doute fantomatique. Une photo depuis les rochers et on retourne au sentier

    en descendant l'enfer.

    On rit facile, je couine des cuisses souvent, plus de force magique, je pâtis de notre folie.

    C'est bien, complice, je retrouve notre jeunesse de copains spéléos, la raideur en plus.

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voilà, au bout du bâton les rochers du fantôme d'abri.

    Les autres attendent sur le causse au soleil.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ça change tout, le causse. Soleil et presque plat.

    La piste amène aux Privats. on y va en fil de paroles.

    Des histoires de pierres, de safran, et de chacun.

    Une autre façon de marcher, style philosophique, les pas sont sûr, les idées peuvent détourner les yeux du chemins.

    Reposant et pour moi ressourçant, après l'escapade aux enfers.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Aux Privats on suit les panneaux du Moulin de Corp

    les quilles du Rajol sont bien belles d'ici.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au bord du Larzac, la dernière vue au soleil, Pascal pose en rouge,

    L'ami roule son tabac immobile pour un moment.

    On est bien , tranquille, la rando est quazi finie, reste moins de 3 km .

    Les belles descendent déjà, on ne les entend plus. c'est le temps de chacun.

    Libre d'aller comme on veut.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le sentier superbe demande de revenir, il donne une impression d'histoire.

    Les restes du savoir ancien sont cachés tout au long.

    une découverte ludique.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    le moulin se présente enfin. nos belles s'impatientent là.

    La source des Patates, comme on l’appelle entre nous.

    L'eau vient de cet aven, en grand mystère encore.

    Mais un jour, les spéléos futur trouveront les galeries.

    On rêve, y croit, et peut être ......

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Magnifique ce site.

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les derniers du groupe passent le pont, les voitures sont proches. chacun sont temps ...

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour finir, de l'eau bouillonne au  bord de la Dourbie.

    C'est la source souterraine des Fournets, encore des aventures à dire.

    J'arrive en plusieurs morceau, la tête tranquille, les jambes en miettes, 

    le cœur souvenir, le souffle épuisé dort dans le sac.

    je ne regarderais plus ces versant avec des yeux blasés ,

    mais avec des sentiments d'amitiés complice et farceur.

    Qu'il est bon de repeindre le pays avec des souvenirs passionnants,

    de le décrasser du morose ,

    Marchons, blaguons ensemble sans crainte ou comparaison,

    simplement en paix , libre de voir.

     

     

    bizs

    Lolo

     

     

     

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  • Coucou rou,

    2021 le 10 janvier,

    Un dimanche de marche gelée.

    Grisaille au sud, nuit claire au nord.

    10 h les ami e s dandinent dehors.

    On se presse vite dans les voitures

    le froid n'encourage pas les bonjours.

    -3, -4, -5, qu'importe on ne sais pas compter,

    la soupe chaude est dans le sac de Marinou , on part rassuré.

    Autour de St Véran, pour une rando surprenante.

     

     

     

     

     

     

     

     

     Autour de St Veran

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Presque 14 km pour 600 m de dénivelé.

    Une trace en deux parties, dans la vallée pour commencer et finir.

    Et 6 km de Causse pour donner aux corps de belles foulées.

    On retrouve les hommes grands à l'épingle de la route.

    Là on se prépare au froid, gantés et encagoulés nous voilà enfin dispo.

    Les bonjours arrivent entre nous, proche dans l'air vif,

    les sourires fument les histoires de la semaine de chacun.

    Une semaine secouristes pour nos ami e s spéléo.

    Un incident dans la grotte du Coutal, plan secours déclenché,

    Les voilà mobilisés toute une nuit.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Autour de St Veran

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Devant le panorama de l'épingle, (je ne m'en lasse pas de cette vue),

    la file descend tranquille, raisonne l'histoire du sauvetage.

    Ils sont curieux des mots de celui qui est aller porter la civière.

    Et vivent en direct le reportage de l'opération.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Autour de St Veran

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je ne vais plus m'attarder sur le sauvetage spéléo,

    mais il occupe de bons moments de complicités et d’échanges entre nous.

    Les personnes précieuses à nos yeux brillent d'une bienveillance sage et naturelle.

    Le groupe y trouve son importance, sa vrai valeur. Nous sommes vivant et heureux de l'être.

    Ce jour va nous donner tout son temps pour garder cela en tête.

     

     

     

     

     

     

     

    Autour de St Veran

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le sentier penche facile vers la rivière, on n'ira pas si bas.

    Les pas vont trop bien, mon esprit, léger aujourd’hui, virevolte en photo.

    Le bonheur se respire dans le froid et le gris,

    Pascal me trouve bien allumé,

    -"tu n'es pas le même, cette semaine je t'ai vu complètement éteint", brille t'il.

    Michel philosophe sur nos vies, tranquilles, faciles, ou plus rien ne se compte en euro.

    Le temps, reste la seule monnaie capitale, qu'il est bon de jeté dans l'air du temps.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Autour de St VeranAutour de St Veran

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les grandes oreilles nous appellent. Le HI......AN roque, retourne les esprits sur le droit chemin.

    En pleine campagne sommes nous, pour regarder le pays.

    On arrive à notre Dame des Treilles.

    Une chapelle en rénovation.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    La clé sur la porte, un tour, et nous entrons.

    Dans le blanc du hall une affiche au sol interpelle.

    Didier Loockwood, a participé à la restauration de l'édifice.

     https://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Lockwood

    visite charmante, reposante.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Autour de St Veran

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après la chapelle, sa grimpe chaud.

    Une des parties les plus raide du parcours, croit on!

    En fait non!

    Pour le moment on est frai dispo, en début de rando, gonflé de force mentale.

    Mais les cœurs, sont bien moins alertes que les pensées.

    Et les jambes de certains ont tout donné dans la semaine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Vertical, non pas tant. Le corps exagère, mais c'est pire qu'un escalier sans marche.

    La rampe, s'il y en a une, porte bien son nom, elle rampe au sol.

    St Véran regarde d'en haut, tout proche, ces buffes qui soufflent comme des buffles.

    Chacun prend la pose à sa façon, les silhouettes d’athlètes fourbus parsèment la pente.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le traçou est superbe, en à plomb de la Dourbie, c'est un vieux passage.

    Sans doute des gens de St Véran pour aller à la chapelle.

    Ils savaient marcher avant! Maintenant on souffle.

    J'accompagne le dernier, il en faut un pour chaque rando.

    Celui qui donne le plus de sa personne, qui arrache les pas à la volonté d'abandonner.

    Il pâti, souffre seul, et attend le bout comme le naufragé espère la terre.

    On a tous vécu cela, et le vivra encore un jour de mou, de fatigue.

    C'est écrit, on ne peu pas être tout le temps en forme.

    Je photo la peine de l'ami, comme la conquête de notre aventure.

    Il est volontaire, puissant, revanchard mais humble.

     

     

     

     

     

     

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    Le groupe est en haut, entre les maisons, je les imagine facile.

    En cercle papote, ils attendent avec respect et admiration.

    Fier de leur grimpe, content de leur jeunesse qui dure.

    Le temps de les rejoindre est pris comme l'entracte d'un grand spectacle.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Tous prêt pour l'arrivée du plus combatif.

    Le village doit s'étonner de nos sourires, le soleil encore dans le gris du sud.

    Il attend la lumière qui viendra réchauffer les façades tristes.

    Nous autres on est bien chaud sous les cagoules,

    et l'on va accueillir en vainqueur notre ami.

    On laissera un temps immobile pour qu'il retrouve un souffle de jeune homme.

    Et ensemble conquérant, on avance dans les rues.

     

     

     

     

     

     

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    Direction le ravin des Rajols. j'ai prévu un aller retour, juste pour trouver un coin sympa où manger.

    Ce vieux chemin est superbe, construit avec les règles des anciens.

    Tortueux, chaouteux, il délimite des parcelles en petits murets de bonnes pierres.

    Pas de grande terre, juste un peu de plat qui devait nourrir les foyer de St Véran.

    On entre dans un livre d'histoire, écrit en pierres sèches, les mots sont rudes.

    Les lignes sont irrégulières, les phrase sinueuses, expriment à la fois la peine et le bonheur.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    le sentier débouche sur une petite lande, et ensuite c'est le ravin.

    Grand chef voit là ! Le foyer. Au milieux du ruisseau.

    Les bordures portent encore la trace de la dernière crue.

    En 1982 une déferlante a lessivé le lit du ravin.

     

     

     

     

     

     

     

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    Les fourmis s'affairent, une ouvrière à la cueillette,

    les 6 soldats jouent des pieds pour fendre les bûches,

    la reine allume le feu, et Lolo tourne autour.

    Judicieusement choisi, l'emplacement va s'avérer regrettable.

    D’abord on sait par expérience depuis les dernières rando, que faire un feu avec du combustible gelé,

    c'est une mince affaire. il faut du doigté, du temps et beaucoup de souffle.

    Brigitte s'allonge, bonnet couché vers la braise unique, et souffle de rire.

    Pascal pompe au mieux en lui tenant le pied.

    Le soufflet de forge semble efficace, bien vite le foyer rougit.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    La chaleur s'écarte petit à petit, elle nous enveloppe comme une bonne laine tricoté avec soin.

    L’apéro colore les verres, puis la soupe fume des gobelets, ces moments se boivent avec réfections.

    Il est tendre de se sentir bien au chaud, il est doux de se brûler le gosier de légumes onctueux,

    il est magique de se voir éclairer par le scintillement des yeux heureux.

    Me voilà devant une grande cheminée en hiver rude, entouré des gens que j'aime pour partager un simple repas.

    Bien gentil cela, mais le soleil sort, et on est à l'ombre.

    A juste 10 mètres de nous le ravin est ensoleillé. Faut il déplacer notre charmant foyer?

    On en rit, plaisante de notre grande expérience, et reste sur place.

    Le repas se fait donc à l'ombre en regardant la lumière descendre le ravin.

    Les optimistes prévoit le café au soleil, les autres n'y croient guère. Les sac sont refermés dans l'ombre.

     

     

     

     

     

     

     

     

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      on brise la glace pour faire taire les braises.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Sorti de l'ombre on reprend la marche. Point de demis tour, on avance dans le ravin espérant rejoindre le GR 62.

    Un nouveau style de rando, sauvage en jouant les grimpes-pierres. Oublié les sentiers du matin,

    nous sommes arpenteurs de ravin.

    Pour la digestion sa donne la pèche, on se pense invincible.

     

     

     

     

     

     

     

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    Très vite on bute sur une cascade en glaçons. Impossible de grimper.

    Ça jette un froid vivifiant. 

     

     

     

     

     

     

     

     

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    On redescend un peu et grimpe à droite. Le GR n'est pas loin. Une bonne grimpette.

     

     

     

     

     

     

     

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    Entre les buis, certain y laisseront les muscles des jambes.

    La faute sans doute au repas copieux, le manque d'eau, ou plutôt au trop raide versant.

    Sur le GR le soleil nous écrase, on ne veut plus bouger.

    le ravin à nos pieds, un rocher sous les fesses, on est trop bien.

    -"Lolo, on devrait se faire une méditation, " propose Marinou

     

     

     

     

     

     

     

     

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    On s’installe au dessus du groupe. comme les brins de lavandes, au soleil contre la falaise.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Plein feu sur la face, on n'y voit plus.

    Droit, fixe, l'équilibre disparaît, le calme du corps encre l'esprit dans la paix.

    L'air froid est doux, la lumière rayonne sur la peau,

    Les muscles s'étirent et relâchent leur tension.

    Il circule en nous un flux lent est tranquille, qui sans force ni volonté ouvre les portes et fenêtres.

    Je deviens clair, attentif, serein et confiant.

    Je suis bien et je vais bien malgré tout.

     

     

     

     

     

     

     

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    La rando reprend, direction le village sur le GR.

    Comme si on commencer une nouvelle marche, au soleil cette fois, sur des beaux sentiers.

    C'est le sentiment qui se discute entre nous. L'impression de vivre un autre jour.

    Tellement les sensation sont différentes. On a quitter les cagoules, les gants, et pense rentrer les blousons.

    Ce GR est magnifique, tourne des rochers, suit des murets, et présente des calades anciennes.

    On arrive à st Véran par la tour.

    Sans y entrer, on prend un autre sentier tout aussi joli qui monte sur le Causse.

     

     

     

     

     

     

     

    Autour de St Veran

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une bonne grimpe style qui ralentit.

    Les falaises se posent là, il faut aller au dessus.

    On se dit que c'est la dernière grimpe du jour. Je sais la tromperie de ces paroles.

    Les cuisses à bout de force dans le ravin, n'en veulent plus.

    Elle se déchirent à chaque pas, appelle à l'abandon, mais l'ami tien bon.

    Le groupe se solidarise, ralentit, et stop souvent. Les vue sont magnifiques comment aller plus vite.

    Allééééééé hé, lance t'on en cœur pour effacer la douleur des reprises.

     

     

     

     

     

     

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    Qu'il est bon celui qui peine, il nous impose de regarder longuement avec lui.

    On se croit au printemps, avec des couleurs d'hiver, Une clarté à horizon,

    la chaleur sur les joues.

     

     

     

     

     

     

     

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    Enfin au dessus des falaises. La pente est plus douce, mais fait encore crier les muscles.

    Le spectacle m'enchante, je ne sais pas pourquoi, il me faut tout voir.

    Je passe en corniche m'écarte du sentier, certain me suivent.

    Je devient fada des panoramas, des rochers, et ne pense pas au buissons.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    On s'aventure donc le long du vide, il me semble indispensable de s'en rapprocher pour ne rien rater.

    En fait ce n'est qu'une lubie idiote. Le sentier présente les plus belles vues.

     

     

     

     

     

     

     

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    De St Véran aux voitures. Cette corniche est fabuleuse. Elle se mérite, mais elle reste comme un rêve fabuleux.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    la grimpe devient plaisir, bonheur,  on a tout le temps de respirer, souffler, et se poser.

     

     

     

     

     

     

     

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    notre ami récupère un peu ses jambes, la pente fait faut plat, à croire qu'il peu continuer.

    plus haut un raccourci est possible, au lieux des 6 km de plateau.

    Mais le pays invite si grandiosement de rester, qu'il est difficile d'envisager le quitter si vite.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Plateau surprise! Couvert de neige, juste ce qu'il faut pour être beau, il nous accueille horizon grand ouvert.

    Un bijou ce jour, nous commençons encore un autre style de marche.

    Dans un pays blanc au soleil, libre et sauvage.

    Les traces de lièvres et lapins vont partout et viennent des buis.

    Faut il rentrer maintenant et abandonner. Ho que non, on se lance vers les montagnes.

    Les fatigués feront le rythme , on n'a pas d'heure pour arriver.

     

     

     

     

     

     

    Autour de St Veran

     

     

     

     

     

     

     

     

    on avance en joie, les pas crountche le silence, on suit les traces VTT, et regarde toutes celles sauvage qui croisent.

    C'est incroyable le nombre de traces, un pisteur se régalerait d'imaginer les cabrioles des poilus.

    Alléééééé hé! on va aux montagnes , je rigole...C'est un rêve, elle semblent si proche aujourd'hui,

    qu'il me vient les souvenirs de nos marches vers Camprieu droit devant.

     

     

     

     

     

     

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    la pente est pour nous, le corps ne force plus, glisse parfois, les cuisses amortissent la chute.

    Rigolade, sensation d'altitude au soleil, espace propre, pour des km on oublie les douleurs.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Image de la promenade dominicale, on se sent dans une autre rando.

     

     

     

     

     

     

     

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    on passe Brunas, en vue de St André de Vezine.

    Une longue marche droite sur un chemin très fréquenté.

    Là les traces de lapins sont partout, on comprend pourquoi un chien garde la truffe parterre.

    Ça doit sentir bon de droite à gauche.

    Il est écrit dans la neige toutes les rencontres et discutions de ces gambadeurs sauvages.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    km 11 , on arrive au sommet du serre, houff!

    le soleil tombe, notre énergie aussi. la dernière pente a pris des allures de grimpe verticale.

    Chacun cherche ses ressources. et certain lutte contre les cuisses.

    On attend la descente promise, pour laisser la neige au lièvre.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    914 m d'altitude, on prend un dernier regard sur les Cévennes.

    Le sentier de descente est presque loupé, on revient en arrière pour le voir,

    Un simple cairn, 3 cailloux en tas signale le portillon.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    on retrouve la vallée, sans neige, les falaises de nos exploits.

    les ombres s'allongent dans la lumière, les peines s'étirent tranquilles.

     

     

     

     

     

     

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    Les chaudes couleurs arrivent, on signe notre bonheur de grands sourires.

     

     

     

     

     

     

     

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    le groupe retourne aux voitures, papote du jour beau , grand varié, étonnant.

    Une longue marche aux diverses facettes si différentes qu'elles nous ont surprises.

    Un bon jour avec ses joies, ses douleurs, son courage, de belles découvertes,

    et une grande complicité.

    Qu'il est agréable et ressourçant de passer son temps ainsi.

    L'air de rien, à ne rien faire, sans rien attendre,

    être là pour inspirer le bonheur qui plane, sans briser l’harmonie du moment.

    Merci artistes marcheurs, virtuoses du savoir être,

    pour ce temps de paix tranquille et magique.

    à bientôt

    bizs

    Lolo


    2 commentaires
  • coucou rou,

     

    Il est le temps des vœux, des souhaits,

    ou l'on espère, rêve de jours meilleurs.

    Comme si, il suffisait d'y croire, de prier 

    pour transformer, construire un monde bonheur.

    Pourquoi pas, des paroles gentilles,

    une pensée bienveillante,

    des idées plaisantes,

    et quelques actes faciles,

    peuvent sûrement bouleverser l’équilibre des pouvoirs.

    Voici un peu d'espoir,

    quelques pas de rêves,

    pour y croire, prier ensemble

    à ce monde qui se transforme, et se construit en chacun de nous.

    Chaque dimanche, je découvre ce havre de paix pour un jour.

    Le groupe s'invente, s'assemble dans le vrai

    la marche nous porte sans juger,

    les peines sur le dos, la joie dans les cœurs

    s’évade la gourmandise de nos paroles

    qui croque en riant les bons moments.

    La curiosité prend le regard en otages,

    Les yeux sont forcés de regarder le paysage.

    Il est bon de vivre le beau et de trouver la paix un instant.

    Premier dimanche 2021, le 3 janvier nous voici en paix.

    Rendez vous 10h 30 à la Roque st Marguerite,

    Pour une marche peut être tranquille.

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    14 Km pour 550 m  de dénivelé.

    Je vous conseil les points verts(sur la route), on a voulu poursuivre par le travers,

    et c'est sans sentier. ha la biste!

    L'ambiance est aux bulles de fête, chacun commente les siennes.

    les bons vœux retiennent les têtes, les bizs se font à un mètre.

    étrange ces rites nouveaux, sans contact, façon carte de crédit.

    Les sentiments passent bien quand même, avec le sourire.

    Qu'importe la façon de faire, le moment est sincère.

    Le jour reste en paix, le groupe est serin, ensemble nous voila prêt.

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les cornichesLa Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -"pour commencer, j'ai prévu d'aller voir une jasse au dessus de la route du rio sec" j'aventure.

    On traverse le village doucement dans le froid. Les corniches nous regarde d'en haut.

    Elles semblent bien proche, posées en maîtres des lieux.

     

     

     

     

     

     

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    le village hiverne maintenant, peu de maisons fument, la Dourbie coule à flot.

    Le ciel blanc sent la neige, les ombres sont endormies.

    La lumière vient de partout, elle touche en douceur sans vive couleur.

    Un dimanche pastel, ou l'aquarelle fine dessine le monde.

    J'aime cette image, un instant de retournement sur moi même.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches  Les souvenirs spéléo arrivent entre nous.

      L'aven de Crégère se trouve au dessus de la route.

      Entre nous l'emplacement exacte semble mouvant.

      De belle histoires d'étroitures en 'boite au lettres' reviennent.

    On le retrouve finalement ce trou petit petit.

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les cornichesLa Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la route du Rio Sec, km 1,5; démarre un traçou de rien.

    Il est prévu de monter à la jasse et de redescendre.

    Bonne grimpe, raide qui souffle bouche ouverte,

    La jasse en ruine domine une falaise.

    On est comme libre, un peu fou de se croire au dessus de la réalité.

    C'est une sensation d'oubli qui remplit les têtes.

    Elles sont comme neuves, propres et accueillante.

    Alors on avance pour leur présenter le monde d'ici tel qu'il est.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le traçou, continue, grimpe encore, faut 'il le suivre?

    On s’interroge de loin, le groupe est parsemé sur le flanc du versant.

    La prudence voudrait redescendre à la route.

    La logique, demande de poursuivre pour conserver la grimpe faite.

    et notre folie voit l'aventure vers l’inconnue.

    -" le sentier du Rajol passe plus loin, à 1 km sur ce versant, on devrait le rattraper' j'espère sans broussaille.

     

     

     

     

     

     

     

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    Allons vers l'inconnue, cette ingénue qui peu faire peur à la raison.

    Pas de risque, on longe la route, les vielles terrasses gardent des passages perdus,

    Juste le souci de se faire grifouiller la face par des branches rebelles.

    Le groupe s'aventure donc heureux, joyeux, respectueux des lieux qui nous accueille.

    Un chasseur grimpe tirer par son chien hurlant.

    Il as du mal à nous répondre, entre la voie de la bête et le l’handicape du terrain.

    -" oui le sentier continu, et puis s’arrête plus loin" trotte t'il en saccade.

    Ha nous voila bien renseigner sur l'avenir de la trace que l'on suit.

    Une chose certaine , on ne le dérange pas pour la battue , on peut randonner tranquille.

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les cornichesLa Roque st Marguerite & les cornichesLa Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On avance donc, joue les explorateurs, chercheurs d'abris,

    Le temps reste entre nous comme une histoire rare,

    une sorte de légende que l'on raconte aux enfants avant les rêves.

    On passe ici, loin de notre monde, et pourtant on y est aussi.

    Brigitte en avant, le traçou semble tranquille.

    Et puis, c'est tout en buis. Là les pisteurs passent en premier.

    On s'étale sur la pente, Lolo plus bas, Maixent en haut,

    Bruno au milieu, le sentier du Rajol ne doit pas être loin.

    J'aime ces moments où les gifles tombent à chaque pas ou presque.

    On se parle en aveugle, cherche, perdu, espère sans croire.

    Les paroles descendent la pente en cascades de blagues scintillantes.

    Des promesses me sont faites, gentilles.

    On fini par tomber sur le sentier, une autoroute pour nous. Un chemin débroussailler pour passer à vélo.

    La marche prend le style sportif facile.

    Grand pas tranquille, sans obstacle, ou la vitesse affiche la force de l’athlète.

    Mais Brigitte a faim! Sonne alors le menu de chacun.

    -"Pas de saucisse Corse, mais un fromage aujourd'hui", propose Marinou.

     

     

     

     

     

     

     

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    Km 4, c'est le feu.

    Début de la neige, un froid givré, on tente un feu.

    Les bûches glacées fondent sur les flammes.

    pas facile de maintenir un foyer allumé.

    -"J'ai de la soupe pot au feu, un bol ça vous dit" réchauffe Brigitte.

    Ha oui, ça ravigote, le goût de viande bouillie aux légumes d'hiver.

     

     

     

     

     

     

     

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    La bouteille au frai, on attend la chaleur du feu .

    l'apéro soupe, passe à souffler les braises,

    on sait que le repas sera frisqué. mais on a le temps.

    Il viendra bien ce moment de réconfort autour des flammes.

    Circule les délices, la bonne humeur prend le goût de fumée,

    on est comme des tranches de lard qui sentent bon .

    Sourires, rires, tremblotte, on est étrangement bien.

     

     

     

     

     

     

     

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     Je tire enfin le bouchon, un grand coup dans la vallée.

    Les desserts sucrent le pétillant,

    On lance les souhaits en l'air pour l'année 21, 

    fait couler le vin blanc dans les gosiers ,

    L’alcool nous chauffe le ventre et refroidit les doigts.

    Le cœur chaud, la tremblote aux lèvres on bulle entre nous des minutes fragiles.

     

     

     

     

     

     

     

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    Le café voit enfin le bois bien brûler.

    Les sac vides, penses pleines, commence notre danse du feu.

    dandinant au proche des flammes, on prend la chaleur,

    Le froid s’écarte du cercle, on pourrait rester là sans peine.

    On ne demandera pas un pissou pompier, la neige éteindra les braises.

    on repart lentement, le corps chaud, la tête enfumée, et l'onglé dans les gants.

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les cornichesLa Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le sentier zig et zag, jusqu'à la porte de Roc Althes.

    Là fini la grimpe, commence le Causse noir, bien blanc .

     

     

     

     

     

     

     

     

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    On suit les sentiers de pays, faciles, jolis, jusqu'aux Corniches du Rajol.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les cornichesLa Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le lieu est particulier, bien accessible, aux multiples sentes qui mènent au bord du vide.

    On serpente donc, de rochers en terrasses, avec le sentiment de visiter une forteresse perdue.

     

     

     

     

     

     

     

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    Le vertige porte loin, par dessus le Larzac,

    je photo, trop vite on passe, tellement chaque balcon demande attention.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Ce n'est que le début des km de corniches.

    les gorges de la Dourbie, s'étire jusqu'à Millau.

    On en fera que 2 km aujourd'hui, bien assez pour être conquis.

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les cornichesLa Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     on passe dans un œil de roche. Comme la porte du chaos .

     

     

     

     

     

     

     

     

     La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Devant, un coin de liberté, les quilles de roches regardent vers le soleil tombant.

    Posées dans un ordre inhumain, elles nous attendent.

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Commence le grandiose au bord du Causse qui va ho loin, on chemine petit entre les quilles.

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     les vues s’enchaînent en toutes libertés,

    facile, les yeux grimpent, glissent, sautent et rigolent où l'on veut.

    D'un rocher à l'autre, ou d'un Causse au suivant.

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    le froid n'est plus, le temps coule plus bas,

    on avance dans un beau tableau.

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    j'ai du mal à les faire avancer, le groupe se pose sans cesse,

    Ils jouent au oiseaux tranquilles qui surveillent leur territoire.

    Droit, le corps fixe, les têtes papotent de tout de rien,

    tournent et détournent les yeux des mots,

    L'important se crée entre eux, dans l’harmonie du lieu.

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les corniches passent lentement, on arrive quand même au bout.

    une belle vue à l'antenne de st André, sur St Vérant . Notre prochaine rando.

    Au font les Cévennes sont enneigées.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Maintenant il est temps de reprendre la rando, Montméjean nous attend en contre bas.

    On va quitter le Causse, pour renter par ses travers.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les cornichesLa Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Plusieurs chemins de pays se croisent, et passent par là.

    on descend vers la douce fontaine. Un joli sentier qui serpente dans un ravin.

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    toujours belle vue, la pente est facile, les anciens savaient bien marcher.

    on se régale de découvrir ces vieux chemins.

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    dans le Rec, la fontaine se gèle, et nous aussi.

    La marche en descente, ne réchauffe pas beaucoup.

    alors on cherche la pose..

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    un balcon face à Montméjean sera parfait pour la poire chocolat.

    Je propose la mignonette de fruit, Michel la tablette de choco.

    Un reste de café, ou tizane, les âmes se réchauffe bien.

    Il doit rester 4 km encore une bonne heure de marche.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les cornichesLa Roque st Marguerite & les cornichesLa Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

    On s'attarde un peu dans le hameau, en restauration il devient sympathique.

    En groupe rapprocher on discute de ces vielles pierres.

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les cornichesLa Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sorti du village le groupe s'étire, on commence le sentier de la Roque, un bon muletier.

    La tête du groupe s'avance rapide, moi je papillonne.

    J'admire un muret fait de grosse pierres, la fontaine aux bassins creusés.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Entre les groupes, je photo les derniers qui s’éloignent du hameau.

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    et les premier qui vont en bas de la vallée.

    Le sentier donne envi de marcher.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A mi pente on traverse une sorte de petit plateau, puis on plonge sur la Roque.

    Là Brigitte tire les premiers trop loin de nous.

    Ils suivent le chemin de pays balisé de jaune.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    ayant perdu la tête, du groupe, nous quatre on s'aventure sur un sentier à la croix jaune.

    Il remonte assez, un peu trop pour Bruno qui accepte mal de grimper pour aller en bas.

    L'Ouest se dégage, le soleil passe sous les nuages. on arrive au dessus des falaises.

    La lumière change, elle commence de rougir.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'éclairage s’affaiblit, le flou gagne les images.

    Les feuilles de chênes et l'herbe en premier commence de virés dans les yeux.

    Le rose prend la place, on marche dans un rêve de petite fille.

     

     

     

     

     

     

     

    La Roque st Marguerite & les corniches

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    le jour quitte ce pays, avec une couleur de braise.

    on fini par descendre aux voitures, les ami e s attendent la nuit en rigolant.

    Un long jour de marche gelée,

    qui nous a bien réchauffé l’essentiel du corps.

    Un grand moment ensemble pour ne rien faire,

    juste aller où nous porte la paix.

    je vous souhaite des jours meilleurs,

    de ceux qui oublient d’être triste,

    avec la tête d'un nouveau né, qui sourit et attend de croquer la vie.

    Que vos peines se laissent porter sans souffrir,

    et que les rencontres vous ouvrent de beaux horizons.

    Allez, partez sans crainte découvrir la nouvelle année.

    Et peut être que nos pas suivront le même chemin.

    à Bientôt

    bizs

    Lolo


    1 commentaire
  • Coucourou,

     

    Noêl passé tranquille, doucement sans éclat,

    La famille sourit facile, longuement sans ébat,

    calme et gentille, la fête coule sans retenu,

    naturelles nos âmes brillent, sans grande tenue,

    un jour de vrai , un réveillon de paix.

    La comtoise d'Ambert chante les heures,

    en petites pensées aux familles en deuil.

    Le père retrouve le son de sa maison d'homme,

    Le touck, et,  touck des secondes.

    le sapin de Dourbie couvre les cadeaux,

    Les absents fantôment entre nous, là sans y être, ils sont les plus beaux.

    Notre Noël 2020 restera tendre et nouveau pour les années futurs.

    J’espère que le votre vous a aussi bien réconforté.

     

    Et le dimanche digestion au soleil.

    Rando prévue, lancée sur des pistes, à plat ou presque,

    j'invite à marcher libre dans le froid.

    Départ de la Blaquèrerie...

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un nom qui fait rire l'ami de la Blaquière.

    -" Lolo sur ton mail tu as confondu, on est à la Blaquèrerie ( sans i) et non à la Blaquière,

    et l'on va à la Salveta , pas à la Salvage, " sourit Jean Yves.

    Ok , je perd la boule et je n'ai toujours pas de boussole,

    La rando fait 17 km pour 260 m de dénivelé.

    Sur le parking, entre nous, les bizs se parlent,

    on s'imagine enlacé se tapotant le dos.

    Les regards ne trompent pas, sincères ils affichent le manque du contact,

    malgré que  les cœurs tambourinent le bonheur de se retrouver.

    Alors on rit, joyeux d'un rien, heureux de toute l'envie qui trépigne.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et dé le début, on bifurque de la trace.

    le chemin suit des rochers, on se permet une petite escapade pour découvrir le coin.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il fait froid, le vent du sud frise les poils,

    les ami e s sont au ralenti, papotent des fêtes, écoutent les peines passées ou en cours,

    racontent la chance d’être là, plaisantent de l'espoir de ne pas y rester jusqu'à la nuit.

    Les pas raccourcissent, limite sur place, les têtes ont zappé la rando.

    -" Aaalléééééééér, hé! on avance " je pousse dans le ciel...

    C'est pénible de couper les liens qui les retient, surtout que je suis aussi attacher à eux.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du LarzacDe la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

    Enfin lancé sur la piste, les minutes défilent à grands pas.

    Quatre ou cinq minutes, à peine plus, et la montre s’arrête.

    Benjamin étrenne son GPS, tout content de le revoir, on cherche ensemble comment aller dans l'abri.

    Un porche sous une dalle, ce coin est particulier.

    Je me sent comme un électron, un truc chargé de vie, qui vibre de joie, que le premier espoir libère de son sommeil.

    Qu'importe la marche, je devine l'abri, le coin joli, alors on prend du temps pour rien.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sur la piste de le Cun,

    il y'a un groupe d'uns,

    et aussi quelques-unes, 

    Qui sont ces importuns?

    Bêt'à marcher à jeun.

     

    On passe sans comprendre leurs oreilles,

    pourtant elles semblent bien nous proposer l’essentiel.

    Un mélange subtil, entre le futile et le naturel.

    Peu être, un présent en paix, qui nous réveil.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du LarzacDe la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les kilomètres cheminent sur le causse, en drailles de brebis aux murets d'ombres vertes.

    Il est tendre, de se réchauffer d'un bon pas, sous les buis anciens.

    Nos papilles imposent les mots, demandent la pause.

    Figatélu, la saucisse Corse attend dans un sac.

    le vent certes léger, rougit les pommettes, le temps du feu s'impose.

    Bien 5 km de fait, midi pile s’affiche en gros sur les écrans de poche.

    Un coin de Lapias, de la vue dégagée, trois brindilles, quatre bout de bois, cinq cailloux en cercle,

    le sixième kilomètre attendra son heure.

     

     

     

     

     

     

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    Ami e s dans la bulle lumière des flammes,

    l'air doux gonfle entre nous, comme par vielle magie,

    il reste là forme une carapace fragile.

    Un instant hors du temps, se construit dans ce pays en hiver.

    On est posé, humble, au ras du sol, et laisse passer le vent au dessus de nous.

    Comme dans un abri, on s'invite ici pour être bien.

    L’installation pose les choses importantes, vin, douceur, et saucisse.

    l'un roule ses pensées , d'autres les donnent, certain les dégustent.

    Des idées sobres, tranquilles, évidentes, dans le rayonnement du feu, 

    on est en paix, rassuré, sans crainte. Un sentiment qui resurgit en nous du font des ages oubliés.

    -" ha , à chaque fois, c'est étrange, près d'un feu dehors, il se passe des choses en moi " fume l'ami.

    La Figatélu est grillée avec le pain,

    Les 20 cm partagés en 11 parts , sa fait pas long pour chacun.

    1,5 cm de plaisir, c'est un rêve que l'on vit en minuscules bouchées.

    Les histoires comblent le manque, les rires remplissent les gorges.

    Un moment de légende spéléo, de situations causasses, de souvenirs précieux, enflamment les auteurs.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le feu est maintenu sans relâche, il dévore le bois alentour, et le transforme en chaleureuses paroles.

    on est bien, sans réfléchir, au calme du crépitement.

    Encore, en peine, je relance la marche.

    Pas de grand cri, mais des mots trop matériel pour être juste.

    Rangement des sacs, debout, et marches..

    Certain tarde un peu, il faut éteindre le foyer... le pissou est proposé en pompier.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du LarzacDe la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Salveta, un gîte sympa, le toutou fait la sieste devant . rien ne le perturbe.

    et la lavogne, particulière, Cécile tente un plongeon.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du LarzacDe la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sans plouff, la glace n'est pas brisée.

    Commence notre marche de l'après midi. Les doigts se refroidissent.

    On parle du feu, comme un refuge perdu trop vite, l'air est vif, froid, dur, et bien rude.

    -" sans doute l'effet de l'alcool, la poire doit bloquer la circulation, " je hip d'un coup.

     

     

     

     

     

     

     

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    Je les regarde filer, longues jambes qui n'attendent pas.

    Une image de la crête que j'ai programmé. Elle va nous réchauffer.

    Le bout d'aventure de la rando, j'en espère une évasion.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on a quitter le GR, on grimpe un peu, le souffle chaud, mains durcies, le groupe s'étire.

    Je devine en me retournant que le Larzac se dévoile derrière les collines.

    Peu être que cette crête va nous surprendre.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On devient spectateurs, le pays s'étale ici pour nous perdre.

    Je n'ai pas l'habitude de cette orientation, et je confond les lieux.

    Un point est sûr, les Pyrénées blanc de neige, sont en horizon.

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     -" Le mont Ventoux, mais non Lolo, pas de ce coté, c'est le Canigou pour les Pyrénées" Rigolent t'ils.

    On suit facile une piste qui longe sous le vent de crête.

    Le Larzac Nord nous regarde d'en bas.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au bout de la piste nous attend le sauvage. La vue ralentit nos pas, on est bien de voir si loin.

    Le ciel est bas, la terre au plus long d'elle même.

    C'est découvrir la liberté de nos yeux. On oublie au quotidien qu'il n'y a pas de limite à la lumière.

    Suffit d'être en dehors ou, au dessus des obstacles, pour voir celle qui va, ou vient de loin.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Km 8, fini la piste, enfin le libre.

    Une crête facile, un traçou invite à pâturer.

    En premier aller aux rochers, le groupe s'étoffe.

    Je veux dire qu'il prend un aspect nounours, chacun se gonfle de doux de tendre.

    Le regard sans rides, curieux, tranquille se pose facile de ci à là, en butinant tous les plaisirs.

    Les pas un peu balourd, fond dandiner nos épaules comme pour rire de rien.

    Une légèreté d'esprit porte les têtes en ballons colorés.

    On écoute, parle, sourit et complice l'autre .

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    les rochers atteint, on continue nos leçons de géographie.

    Relai de Montjeau, décidément on le voit de partout.

    Mont Seigne, Mont Lozère, l'Aubrac en blanc,

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La crête se fait trop bien, un moment de liesse, où l'on esquive entre les buis,

    Une juste grimpe plaisir, qui nous rassemble au sommet.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le groupe a conquit l'espace, on tourne l'horizon plusieurs fois.

    Mais un de nous cherche, le traçou s’arrête, la broussaille envahit.

    Le passage n'est pas évident, un toutchoot Lolo se prépare.

    Bruno prend les devants, moi je traîne encore dans un horizon.

    J'entends les parkas frotter le buis, les unes s'enterrent dans la verdure.

    Les uns pistent les sangliers, en deux minutes personne ne se voit.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du LarzacDe la Blaquèrerie à la Salveta du LarzacDe la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je retrouve le groupe dans la végétation.

    Marinou annonce qu'un grand sanglier rouge grogne derrière.

    -"Voyons Marinou un sanglier rouge!" s'inquiète Maixent.

    Brigitte en avant découvre une piste de vache, elle trotte presque en descente.

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le rouge grand,  sort des buis en sourire sauvage.

    On suivra les passages vaches, en courbant l’échine souvent.

    la pente se descend en file d'artistes joyeux.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La crête dévoile sa fin, plein Est vue des Cévennes.

    Un horizon à perdre la boussole.

    On est comme des miraculés, de ceux qui découvrent une nouvelle vie.

    J'aime se sentiment fugace qui monte quand le regard s'échappe en terre inconnue.

    Il me clou sur place une fraction de seconde, juste le temps de toucher l'invisible.

    C'est futile, léger, immatériel, sans consistance et donc incroyable.

    Mais je sens bien quelque chose de puissant , qui me fait dire des mots banals.

    -"Ha oui, c'est super, belle vue" pense t'on simplement.

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Belle, grande, longue descente qui étire le groupe pour donner une dimension humaine au pays.

    Il est bien de voir la file d'ami e s, qui se régale dans les traces de l'autre.

    On suit la tête qui nous guide vers le nouveau.

    Confiance, tranquillité, portent les pas sans forcer le temps, ou bousculer l'ambiance.

    elle est tendre cette pente entre nous, et j'adore.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    km 11, je me retourne, un clic photo de la crête qui nous a porté ici.

    Ce n'est rien qu'une collinette, une bosse du causse, des arbres et de la roche,

    Mais elle est maintenant un souvenir de dimanche, un témoin de belle marche en groupe sympathique.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le temps passe, on arrive sur la voie Le groupe ne traîne plus.

    C'est le retour, on n'a pas goûté, faute à la brise gelée.

    Glas Glas, les pas foncent au mieux.

     

    Avec Maixent seul en arrière on cherche,.... des piquants d'oursins.

    Encore une bizarrerie à Lolo.

    En théorie des fossiles d'oursin se trouve le long de cette ancienne voie ferrées.

    Mais où? on n'en verra pas... dommage, une autre fois peut être avec plus de renseignements.

     

     

     

     

     

     

     

    De la Blaquèrerie à la Salveta du Larzac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On fait les touristes curieux, admiratif du travail des hommes.

    Tranquille , le retour va facile, d'un bon pas pour rattraper le groupe.

    On rentre plein, chaud de partout , a part le nez rouge.

    C'est remplit d'espace que l'on se serre autour d'une voiture.

    Difficile de trouver des mots qui parlent bien.

    on se dit bien des banalités gentilles, 

    rigole d'une blague sans à propos.

    On sent que chacun déborde sans trop savoir de quoi.

    Une chose certaine que l'on ne dit pas , c'est la peine de se quitter.

    Que ce jour finisse.

    Mais les aux revoir se présentent enfin,

    relance l'espoir d'un autre dimanche.

    Alors à bientôt

    ami e s ,

    bizs

    Lolo


    2 commentaires
  • Coucou rou,

    Dimanche 20 décembre 2020,

    On a le droit

    de sortir dans la joie,

    de marcher en confiance

    sans signer, sans distance,

    avec les gens qu'on veut, de partir où l'on veut.

     

    on a tous le droit, d'aimer marcher ou pas,

    d'avoir le choix, de diriger ses pas,

    On a tous raison, de suivr' sa passion.

    De vivre en paix, devant le mond' entier.

     

    10 heures, matin notre rue raisonne,

    dans le salon la pendule comtoise sonne,

    Les ami e s arrivent,

    discutent plaisir d’être libre.

    -" Je vous propose d'aller voir les antennes vers Roquefort" j'invite avec envie.

    -" ha Lolo, il nous faudrait un abri pour le repas, on a une grillade de saucisse prévu " salive Maixent.

    -" Ok j'en connais en allant vers la pointe de Roquesquatres " se rappelle Fabienne.

     

    J'aime ces moments qui nous assemblent en égalité.

    Pas de chef, pas de secret, chacun apporte son brin d’expérience

    pour étoffer le bouquet surprise de la journée.

     

    je montre la carte de la rando prévu, on y réfléchit ensemble , il faut l'adapter.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    12 km pour 550 m de dénivelé.

    en théorie il était prévu en premier de monter le Combalou au dessus de Roquefort.

    Mais à cause de la saucisse, on prend la marche à l'envers. Direction la pointe de Roquesquatres.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    le temps tout gris, la bruine, sol qui luit de mouille,

    on commence par le parcours santé de Roquefort.

    Un chemin dans le bois bien propre de beaux chênes.

    Les têtes sont aux anges, légères comme l’innocence,

    elles regardent simplement, comme le sourire du clown,

    parlent tranquille, comme chante le ressac des vagues sur la plage.

    mais surtout elles écoutent en paix , comme un chien fidèle regarde son compagnon.

    -" on a quelque chose de joyeux, un entrain particulier aujourd'hui " on se dit tous ensembles .

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de RoquesquatresAu proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

    La faute peut être à ces exercices ludiques, pour se réchauffer, en début de marche.

    On se prête au jeu,  fait les folles gentilles, et rigolent déjà.

    Mais on sait bien, la surprise de faire une grillade, trouver une baume, et changer la rando

    transforme nos esprits en aventuriers. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Encore une marche pour fureter, deviner, et perdre le fils du raisonnable.

    C'est cette ambiance qui nous est précieuse, ne pas savoir vraiment où passer.

    Avoir le doute de la réussite, en sachant que l'échec s'il vient, sera accepté comme un essai.

    C'est magique, faire sa vie bien accompagné, surmonter ou passer les épreuves, pour revenir ensemble.

    C'est simple, à faire tranquille, sans penser à autre chose, juste centré sur l'émotion de l'instant.

    Voilà quelques pas de fait, l'on est au loin de Roquefort.

    Faut dire que le début c'est de la descente, un peu glissante aujourd'hui, mais sans fatigue.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on commence la grimpe, on suit un chemin de pays qui monte sur le causse.

    Le temps s'étire lentement, la bruine stoppe les gouttes, à l'Ouest le bleu gagne le ciel.

    Encore en tenue de pluie, on pense découcher bientôt.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    km 2, la grimpe attaque en raide, couche de blouson en moins, nos souffles bouillonnent bien vite.

    Les chênes sorcières, comme nous a appris Christine, nous font penser à toi Jean Luc.

    Y a t'il des truffes, par ici ? La réponse nous pose souvent, manière de rependre un peu de souffle.

    Ils sont beaux, de ci de là, aussi tortueux.

    Les pensées qui s'accrochent à leurs branches, se perdent dans le calme éternel de l'arbre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de RoquesquatresAu proche de l'antenne de RoquesquatresAu proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La grimpe se dresse encore un peu plus. Le sentier en ligne droite ne coupe pas la pente.

    Comme dans un escalier, on espère un palier salvateur.

    La brume nous attend en pleurant de rire.

    Elle cache le décor, voile les lunettes, mais ne touche pas notre entrain.

    Un dernier effort, petits pas à pas, grand souffle en courtes paroles, on se motive d'avancer.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le palier, enfin, nous y voilà. entre deux falaise, le balcon est conquit.

    Il ne semble pas, encore brumeux, mais le soleil vaporise le voile.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La vue nous vient d'en bas, l'abri doit être par ici, on avance entre les deux.

    Un moment de liesse nous tient,  impossible d'y échapper.

    Après la grimpe, avec le soleil, la promesse d'un beau pays, la certitude d'une saucisses exceptionnelle,

    on s'aventure pour trouver l'abri de nos espérances.

    La troupe en file, chante presque, les regards brillent et forment une guirlande de joyeux fadas.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    -" LA ! là haut, je le vois, l'abri, " je rêve en grand cri.

    Dans la falaise un porche regarde, un raidillon pour y accéder.

    Moment courage dont l'apéro sera récompense. Bâtons qui poussent, genoux qui escaladent,

    on grimpe comme des pros de la préhistoire.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    La maison grange ouverte, on ose s’installer.

    la brume fait semblant de vivre encore, nous allons rire maintenant .

    Perché sur l'aire royale de la montagne, on se croit aigles d'un jour.

    Tranquille, en paix, imprenable, on est libre d'être pleinement vivant.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de RoquesquatresAu proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une fois dans les lieux, quoi faire ? Se mettre à l'aise, ne pas prendre possession,

    mais s'inviter avec bienveillance sans trop bousculer les choses.

    On pose les sac, étale les couches en sueur, prépare le bois, regarde alentours,

    Marinou remarque une horloge en fils d'araignée. Quand elle ne brillera point on partira au loin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de RoquesquatresAu proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'intime nous assemble, un clan, une horde, un foyer.

    On est famille, frères, sœurs, femmes et hommes de la grotte.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les braises se préparent, l'apéro est servit.

    nous voila en place, quelques minutes d’installation est l'on est paré pour de bons moments.

    Un ou deux messages partent en ville, pour dire qu'on est trop bien.

    Maixent explique vaguement la saucisse. une histoire qui vient fraîchement de Corse.

    Avec l'accent particulier il nous faut écouter lentement, sans savoir la bête,

    mais en étant sûr du sauvage de l'animal mis en boudin.

    Elle est couleur sang cuit, longue de 20 cm, et parait t'il d'un goût douteux, d’âpres Marinou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de RoquesquatresAu proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis l'histoire finie, L'Homme s’écarte un moment avec son couteau dans la main.

    Il revient, la saucisse piquée en broche, fait un instant de cérémonie devant le feu, et s'agenouille enfin.

    Elle commence de se griller.

     

    -" elle est déjà cuite, mais il faut  la manger chaude, sa passe mieux ", explique l'Ami Corse.

     

    Un grand moment cette immersion parmi une spécialité de cette île à part. 

    -" Figatélou, qui s'écrit Figatélu, " nous chante t'il presque le nom de cette saucisse.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    la saucisse frémit, Marinou fait le partage, sur une tranche de pain grillé, chacun prend son bout.

    Ha oui c'est particulier, est bien bon, épicé relevé, les papilles en gardent le parfum pour un moment.

    Un régal, de l'avis de tous. Tellement qu'on se projette un autre dimanche pour en refaire cuire .


     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    J'insiste en photo , sur ce repas, car il n'est pas grand chose,

    un paquet de chips, un verre de vin, un sandwich ou salade de patates, 

    3 cm de saucisse, une tranche de gâteau de Noël (sacré gâteau) , un café sans pouce.

     

    Oui pas grand choses, que du simple, du froid, de l'humide,

    le chaud sort de la tasse ou fume devant les pied.

    La place est scabreuse, en bord du vide, les chaises trop dure, la table rase motte

    Les portes et fenêtres inexistantes, on est dans l'air du temps.

    -" On est pas bien ici ! Mieux qu'au resto " songe à haute voix l'ami Michel

    -" Ha oui , surtout qu'ils sont tous fermé " conclut Maixent le Corse

     

     

    Sur ces grandes paroles, on s'écarte pour médité devant Roquefort.

    Des retrouvailles qui fond du bien, ressentir le temps, l'air, le vide, l'espace, et la terre simple.

    Comme les choses essentielles. Quand on les redécouvre âpres une longue absence,

    on réalise à qu'elle point elle nous ont manqué.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Tout à une fin, celle de notre préhistoire continu sous la falaise.

    On quitte l'abri, par le raidillon, et longe la falaise.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Un peu de vertige, et on retrouve vite le sentier qui va à Montclara.

    Une autre grotte est au programme, un abri visible de très loin.

    Chaque foi que je roule vers St Affrique, je vois cet abri sous la falaise.

    Il nous faut y aller. comme une chose à faire avant de finir sa vie.

    le sentier qui y va doit être par là, on regarde, mais trop vite, et ne devine rien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on décide de continuer jusqu'à Montclara,

    entre temps, sous la ligne électrique des pins de noël ont été coupé.

    en libre service.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de RoquesquatresAu proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On visite le hameau, son cimetière, ici repose les arrières grand parent de Luc.

    Un près aéré, espacé, avec un sentiment de quiétude.

    -" mon Père ne savait pas trop. Quand t'il a fait le tour de la tombe. il l'a fait grand pour être sûr de bien recouvrir"

    Nous raconte t'il doucement , la tête penchée.

    La rue nous pousse au sommet du village

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je regarde la montagne, les rochers au loin nous verrons passer un jour.

    Il est un bloc à voir de près.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Sorti de Montclara on prend la route et Fabienne nous présente la fontaine.

    Un monstre de buis protège l'ancienne source.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

    Elle est bâti comme en corse soit disant.

    l'eau arrive de sous le mur, le puisard recueille le sable et impureté.

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et puis avant de rentrer sur Roquefort, on s'attaque au challenge de la grotte.

    Elle nous regarde d'un gros œil noir, le défit est lancé.

    on monte le prés pour ensuite grimpé la haut

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on monte déjà bien, la vue prend le soleil, Montjeau est au loin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de RoquesquatresAu proche de l'antenne de RoquesquatresAu proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une grimpe d’essoufflé, raide comme une piste noire,

    on cherche un passage entre les genets plein de buissons noirs.

    Impossible de savoir si l'on va réussir, au pire il faudra redescendre, sans rouler.

    Plein soleil qui efface le triste, on garde l'envie de croire.

    Personne ne doute, tant qu'on peu monter on avance.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après les genets, vient une zone dégagée. Mais encore plus pentu,

    C'est limite falaise, il faut passer par les endroits les moins raides,

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de RoquesquatresAu proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis c'est plus rassurant, on se hisse avec les branches dans la forêt.

    Les pisteurs grimpe à droite ou gauche, choisissent les passages possibles,

    En contre bas on suit sans grand mal, la grotte est toutes proche.

    Elle sera notre réconfort.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de RoquesquatresAu proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    aussitôt arrivé, sitôt posé.

    la grotte ne va pas loin, l'abri fermé d'un gros mur, propose le repos.

    Un sentiment vit ici.

    un grand vide d’abord, le sol est dégagé, sobre.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de RoquesquatresAu proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au cœur de la terre, le goûter, là aussi on s'invite sans posséder.

    Brindilles de branches sèches entremêlées, les flammes chassent l'humide.

    Face au Nord, l'abri conserve le froid.

    Le moment va traîner au moins jusqu’aux braises, pense t'on.

    En fait on attendra les cendres, les gâteaux et chocolat sont sans fin.

    Le reste de café suffit, la fierté nous grandit au delà des fatigues.

    On boit un temps de confort gagné unique, et bien sûr convoité par aucune personne de raisonnable.

    Nous sommes dans la déraison inutile.

    L'état de folie qui renforce l’âme bien plus que toute pensées censées.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    notre nid se chauffe, il faudrait partir...

    Les cendres finissent, on range en une minute, et s'en va.

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de RoquesquatresAu proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Unanime, on ne veut pas redescendre par le passage monté.

    Alors on tente la suite en longeant la falaise

    Marinou trouve une zone dégagée, possible.

    C'est pentu évidemment, mais semble t'il les mottes font des marches.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les genoux pâtissent, on traverse un bois de pins en terrasses.

    Et en fait on retrouve le chemin de Roquefort.

    ouff, l'aventure se calme.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de RoquesquatresAu proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

    Pour rejoindre les voitures, on boucle par le ruisseau.

    Le Soulzon se remonte facile, en suivant les marque jaunes.

    une passerelle, et on va vers le menhir.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il est là, mais de l'autre coté. Houps.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Solution à Maixent, d'un pas de biche, il sautille pour aller plus vite que l'eau dans les chaussures.

    C'est un truc de gosse qui marche bien.

    A condition d'être jeune et rapide.

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En fin, la grimpe d'arrivée, celle qui demande au jambes si elles en ont assez.

    On sent bien qu'elles cris , assez, assez, stop, fini.....

    Mais on grimpe quand même, on les laisse dire,sans trop les plaindre,

    sachant que dans un ou deux jours elle se vengeront.

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    en haut de la monté, on pause pour voir les falaises de notre rando sourire au soleil couchant.

    On traverse Roquefort , comptant chaque marche avec une peine, limaçon que l'on est devenu,

    incapable de foncer.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au proche de l'antenne de Roquesquatres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et là en face se devine un autre abri, deux trous en falaise..

    Une autre rando en perspective.

    Je suis content l'aventure reprendra au prochain épisode.

    C'est un bon jour, une belle randonnée improvisée.

    La saucisse à marquée nos souvenir d'un accent qui ralenti la vie jusqu’à l’essentiel.

    Contre les voitures nos au revoir traînent et prennent du retard.

    Pas facile de quitter une vie d'aventure, pour rentrer dans le quotidien.

    Reste l'amitié, comme un lien qui nous tient proche malgré l'espace et le temps.

    On rentre lentement,

    que viennent les grands dimanches

    comme celui là , qui nous rassemble ,

    venant du sud au nord, ami s , unes et uns

    pour papoter tranquille de pas à pas.

    à bientôt vous tous.

    bizs

    Lolo


    1 commentaire
  • coucou rou,

     

    Dimanche 13 decembre,2020.

    Confiné encore, on se retrouve l'après-midi.

    Petit groupe, petite marche, enfin presque.

    Je trace pour connaître, un sentier est là sur des cartes, et s’arrête sans raison.

    Allons au bout pour voir. Au pire on demis tour..

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    5,8 km pour 260 m de dénivelé. à partir du km 4 il n'y a plus de vrai sentier,

    Juste des traces de lapins, dans le travers et les broussailles.

    C'est une marche lente est pénible jusqu'à retrouver le sentier de pays au km 5,5.

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le soleil passe le zénith, plein de lumière nos cœurs se réchauffent en papotes.

    Il est bon ce jour qui nous voit ensemble, après cette semaine privée d'amitié.

    Les relations manquent, et deviennent d'autant plus importantes.

    Comme quoi ce qui ne nous coûte rien, un simple apéro, un repas improvisé,

    une discussion gentille, des regards sourires, affichent leurs valeurs hors de prix.

    Alors oui, les premiers pas ensemble c'est un trésor que l'on partage enfin.

    Nonchalant nous voilà, oubliés les frustrations, les esprits chantent le printemps de nos retrouvailles.

     

    C'est particulier, fort et tendre, où chacun laisse aller, lâche les brides de l'absurde.

    Et je comprend bien vite que l'on va perdre le soleil.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En effet, on commence par le ravin du Rio Sec. Un sentier de Trail au charme magique.

    Typique des zones encaissées des gorges.

    Le sec, l'humide, le verts, la roche, les bois et feuilles, perdu du ciel, en limite sous terre.

    On chemine dans des tunnels d'imaginations, d'impressions inconnues.

    Comme un retour en forêt primaire, de celle d'avant l'homme qui sait qu'il pense.

    C'est parfait pour retrouver l’énergie sauvage qui nous porte.

    Il suffit de respirer et de taire la raison. Le sentier apporte tout le reste.

    Les mousses irréelles, les rochers fiers du temps, les arbres inventifs de vie bizarre.

    les plantes qui s'accrochent partout à rien du tout,

    Le bois mort qui silhouette bien des histoires, les couleurs coulent jusqu'au sol sans mélanges ou salissures.

    L'odeur attend un curieux pour l'habiller dans l'instant sans le toucher.

    C'est tout un monde, sans lumière directe, dans l'ombre du relief où le froid aime dormir.

    Alors pour le soleil, c'est pas gagné!

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St MargueritePetite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un espoir de prendre le chaud. Au dessus le versant est lumineux.

    -" en théorie, dans la falaise à l'ombre se trouve la grotte, je ne sais plus où" je réfléchi

    Pour y accéder, on va passer par en haut, donc au soleil.

    Le pont de la route franchit, on commence la grimpe.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St MargueritePetite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le sentier est bien tracé, mais pour la grotte il faut le quitter!

    Je fait ho Pif, piochant dans de vieux souvenirs.

    Et ma foi, plus de trente ans après il me semble retrouver. Un cairn fatigué m'encourage.

    Le groupe perd confiance, surtout en vue de la pente qu'il faudra remonter.

    Mais le but est trouvé bien vite, et la curiosité gagne chacun et surtout chacune.

    Perché perdu dans la falaise, un sentier bâti amène vers la porte .

    La grotte servait sans doute d'enclos au bétail. Sûrement pas des vache!

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On lance la pause entre nous. Pour profiter du lieu, se croire un moment libre.

    Et puis le soleil revient dans les idées. Un goûter sera mieux ailleurs, étalé en grande lumière,

    que l'on se pense en été.

    On quitte donc l'abri, en espérant. La suite nous surprendra bien différemment.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On regrimpe donc, et bien vite on comprend la course perdu.

    L'ombre monte le versant, le soleil tourne la crête, il est perdu.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pas loin de la limite lumière, on suit le sentier du ravin.

    La juste pente nous réchauffe bien, la vue des corniches du Rajol me ravit.

    On avance tranquille, jusqu'au carrefour de l'aventure.

    Km 2,5 , je propose le sentier qui va nul part. Un demi tour est prévu donc.

    En début ce sentier présente bien. Débroussaillé, il trace vite sur le versant opposé.

    Et puis, tout simplement, presque sans y prendre gare, la trace se rétrécie.

    1 km passe, et le dévers emporte la moitié du sentier. La trace n'a, désormais que la largeur d'un pied.

    Le groupe s'étire, et s'allonge d'autant que viennent les idées d'un retour obligé.

    En avant, vite on cherche le bout du sentier, les autres discutent en traînant le pas.

    Dans le travers nord, on est sous les buis humides, encore un espace de magie.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De temps en autres, une troué donne notre position dans la vallée.

    C'est un ravissement, une vue que l'on ne connais pas.

    Certains peinent à avancer, aussi on prend le temps .

    Et bien vite je comprend qu'il serait bien de ne pas faire demi tour.

    On se rapproche du sentier de pays, et peut être qu'une jonction est possible?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St MargueritePetite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Toujours dans l'ombre , on regarde le soleil de loin, et se rapproche de la Roque.

    Je pousse le groupe au bout du sentier, en éclaireur je reviens vers eux en promettant le Graal.

    Un coin sec, plat, vaste, où il sera bon de se poser pour glorifier notre marche au fin bout de se sentier perdu.

    En fait un récantou contre un rocher, où la mousse trempée, pleure dés qu'on s'assoit dessus.

    La pente impose de ne pas rester trop longtemps immobile.

    -" Ha Lolo, fait la photo de ton coin super, qu'on rigole" j’entends des ami e s .

    Un traçou semble prendre la suite du sentier perdu. On s'aventure donc.

    Point de demi tour, une avancé à la Lolo commence.

    Prendre soin des derniers, et laisser faire les premiers.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Marche grand format. L'aventure est une aventure, Le traçou se cache sous les broussailles,

    Entre les arbres, le décor enchante nos yeux de pisteurs.

    Les questions accompagnent les interrogations, Où va t'on?

    On descend quand on espère monter, on remonte quand on voudrait descendre.

    Entre les deux le coin est super.

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tout doucement,

    aller, par faute d'un raccourci différent,

    tout simplement,

    passer, où l'ami est rassuré gentiment,

    dans son cœur dans sa tête,

    pour qu'il me suive content.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St MargueritePetite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Km 4,8 on tourne enfin le versant, nous voici face à la Dourbie,

    Bien proche du sentier de pays, nous voici aussi au soleil.

    Un élan de réussite envahit le groupe, le passage semble vraiment possible.

    Même si encore il nous faudra faire lentement .

    Un goûter nous cercle sur la pente , sous les falaises majestueuses.

    Un moment de calme chaud, le café et thé fument des tasses,

    Les sucreries entre les dents, on se raconte l'aventure.

    Les ombres humides, les mousses, la vue, l'étrange,

    la découverte, le sentiment de nouveauté, l'attention et la prudence ...

    On est comme un groupe de pionniers qui viennent de faire 2 km d'inconnus.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On reprend la marche, le sentier de pays est plus bas au sûr.

    Suffit de choisir les passages évidents, descendre de terrasses en terrasses.

    Nous sommes sur le versant exposé sud, anciennement cultivé.

    La forêt gagne la place petit à petit, la pente reprend sa liberté par les murs effondrés.

    On jungle entre les buis et les pierres, en évitant de jouer les boules qui roulent.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La vue se présente en carte postale. Belle, calme, reposante.

    Justement bien reposante.

    une stèle rappelle un drame.

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sans vouloir, notre passage arrive là.

    Un jeune, tout jeune garçon est décédé ici. Dans des circonstance qui semble impossible.

    Perdu, il cherchait sans doute le sentier, comme nous, et peut être fit une chute,

    ou je ne sais quoi, mais il est rester là seul, sans pouvoir aller plus loin.

    Personne ne l'a retrouvé, se seront ses parents qui découvriront sa dépouille un an après.

    On reste avec lui un moment, sans comprendre la malchance qui la touché.

    Être si près du sentier sans qu'on le voit..

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On retrouve enfin le sentier de pays. fini le raide, les chevilles vont souffler.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petite boucle de la Roque St Marguerite

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La rando se termine dans nos têtes,

    et pourtant entre nous reste l'âme de ce jeune qui à vu ce paysage dans un dernier souffle.

    Il nous accompagne au village, comme une tristesse de vie incompréhensible.

    La soirée se prépare au loin,

    le soleil rigole de partir sans nous,

    il aura inondé le pays de chaleur, alors que l'on est passé dans l'ombre.

    Une grande randonnée de presque 6 km

    qui va laisser des traces, dans nos cœurs et nos jambes.

    On pense déjà à la prochaine.

    à bientôt

    bizs

    Lolo


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  • coucou rou,

     

    Dimanche 6 décembre 2020, 

    Matin creuvé, levé épuisé, la tête en bulle de savon,

    l'envie de rien prend toute la place.

     

    -"Ho Lolo, on va marcher c't'aprèm?" fait l'ami au bout du sans fil.

    13h30, le rendez vous est donné.

    13h rien! pas d’énergie, de la pluie, du vent tout gris.

    je ne me prépare même pas, de toute façon on va annuler.

    Biiiip 13h15, -" on part pour le rendez vous, à de suite" nous réveille Maixent.

    Hola, vite, le sac, chaussures chapeau, houlette et voilà.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    un petit tour, maniere de prendre l'air. 8 km pour 450 m de dénivelé.

    On va voir ou revoir la baume du ravin.

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On est tous surpris de se voir là,

    Le petit groupe de dimanche dernier et en marche .

    les papotent commentent notre manque de volonté,

    En fait personne se serait sortit par ce temps de Me....de, froide.

    Mais de savoir que l'on se retrouve alors on est venu...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le ravin du Roubelier, cache l'ancienne décharge de Millau,

    et présente un air de montagne.

    entre les gouttes on grimpe tranquille.

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Km 1 , on devine le porche de la baume dans les rochers.

    certain se souviennent d'une foi, Lolo avait perdu le rocher,

    sans trouver la grotte le groupe c’était perché dans les buis.

    En avril 2019 pour pâques : http://rando-lolo.eklablog.com/de-massebiau-au-serre-de-cocut-a161923328

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Aujourd'hui on va la trouver. on grimpe par le sentier de trail, puis on bifurque à gauche.

    Christophe nous rejoint en courant, avec Margot.

    Une gentille surprise, lui aussi voudrait connaître la baume.

    le ciel semble tomber a mesure que l'on monte.

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du RoubelierMassebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on se trouve au dessus de la falaise la grotte est en bas, on redescend donc jusqu'à l'entrée.

    Ha il faut en vouloir, avec les rochers mouillés, la terre glaise,

    et la pente raide, pour arriver à l'abri.

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il sera dit qu'on doit rester là.

    La neige couvre le ciel, les gros flocons passent devant la lucarne comme les parasites des vielles télés.

    Les briquets de Michel sont allumés, bien vite le feu crépite le bonheur.

    C'est la magie des Causses, les abris prêt à l'emploi.

    Un journal du bois sec , un foyer.

    Le mauvais temps reste au dehors.

    En cercle chaud les bons moments tournent en rond.

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Besoin de presque rien, envie de pas grand chose, on est là sans prétention,

    Sac au sol, vole le thé, le café brûlant, croque le chocolat,

    et gâteaux fondants.

    l'instant dure sans compter, facile dans l’odeur des flammes, et de la terre.

    Debout fier et humble on laisse la paix grandir avec nous , c'est si simple.

    La rando est sortie de nos têtes, depuis que l'on est entré dans la grotte.

     

    On se dit de rester encore, laisser passer le temps et puis on verra...

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le ciel nous appel, plus clair, il invite a reprendre la marche.

    Rentrer direct, ou alors continuer? On est indécis.

    Chacun semble comblé pour la journée, quoi faire de plus?

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais le parfum de folie revient bien vite. Un passage tout raide, droit dans la pente

    et Lolo lance ses Alleeeeer Hé!

    Une grimpe qui ravigote l'esprit de rando.

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du RoubelierMassebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Brigitte en 3 capuches sourit encore, le souffle réchauffe le corps.

    La pluie revient au sûr, on quitte le ravin par ce raccourcit pentu.

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on se dirige vers la piste des antennes, le sentier de bordure est superbe.

    Je promet la descente par une trace perdue.

    le jardin attend dans la vallée.

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du RoubelierMassebiau et la baume du RoubelierMassebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on cherche un peu la trace perdu, mais avec un GPS on devient bon.

    le sentier est juste ouvert entre les buis, direct en pente droite.

    C'est un coin de magie verte, où les bruits s'étouffent dans les feuilles.

    Bâtons en avant on évite de rouler les pierres.

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on devine le Mona, à mis pente une ouverture entre les arbres laisse passer la pluie.

    on replonge dans le sentier, reste encore de grands moments pour arriver le long de la Dourbie.

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et la baume du Roubelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Reste 2 km tranquille, à longer la rivière .

    Un bon sentier qui nous rentre .

    Fatigués, rincés plusieurs fois, on pense encore au feu .

    Qu'il est bon de le sentir entre nous , comme un souvenir intemporel.

    Le goûter au coin du feu , sur le Causse c'est quelque chose...

    On en refera, promis...

     

    bizs

    Lolo


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  • coucou rou,

     

    29 novembre 2020 , les restrictions de mouvement s’atténuent.

    Quelques ami es trépignent de se revoir.

    Vite une rando , au moins en après midi.

    sans vraiment organiser, rapide en quelques appels on se retrouve au soleil.

     

    Le départ est une évidence, tout proche malgré les 20 km toléré.

    Se sera notre jardin,au porte de Millau, notre lieu des repas d'été.

    De là on va marcher, pour parler ensemble de nos vie coincées.

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De pas en papotes, en fin on aura randonné 12 km pour 800 m de dénivelé...

    une belle marche semi déconfinée.

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La vue de notre jardin, fait comme un décor de spectacle.

    Une pièce joyeuse débute par l'éclairage de la scène.

    Le dimanche est grand soleil, les jours nombreux de pluie sont passés,

    nos bonjours expriment l'envie, les sourires de se revoir briller.

    Les soufrances perdent la parole, l'ennui est mort.

    Pour ce jour la vie reprend son cour naturel.

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes rosesMassebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Objectif, le dessus des falaises.

    La grimpe est raide, à froid directe notre petit groupe retrouve les peines de la montagne.

    La distentation se fait par force. Les meilleurs posent plus vite en haut.

    Et le cercle se complète doucement.

    Un chasseur passe aussi vite que son chien, tiré par la longe il nous souffle quelque mots de bienvenus.

    Le coin est calme, l'herbe en pente canapé, la lumière de face, on respire la musique des arbres.

    Comme en terrasse les papotes tournent et virevoltent en joie d’être ensemble.

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -" En théorie, un tarçou passe au dessus des falaises..." j'invite a suivre.

    Un petit sentier de rien, de ceux qui étaient avant, il y a bien longtemps,

    au temps ou les sports nature n'existaient pas.

    Savoir si près de Millau un coin préservé c'est rassurant.

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on avance en sauvage, cherche et perd la trace parfois.

    C'est l'aventure d'un jeu de piste. Les lapins en ont brouillés les règles.

    L'ambiance devient chaleur d'amis, on se rassemble pour le même entrain.

    Découvrir le sentier inconnu. C'est assez magique, pas de chef, ni guide,

    juste des gens qui offrent le meilleur d'eux même pour dénicher le bon sens de la marche.

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un traçou en dévers, bien au dessus de la vallée.

    le sentiment de faire de la montagne nous gagne.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -" Nous voilà au dessus du Rocher troué, ici on pose un moment" je propose.

    Le balcon est libre, le décor brille, on s'installe pour le spectacle.

    Certain de nous s'aventure pour la descente au rocher.

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes rosesMassebiau et les grottes rosesMassebiau et les grottes rosesMassebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    petite escapade qui nous porte à l'entrée d'une grotte rose.

    On s'avance ensuite sur le rocher troué.

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes rosesMassebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bruno d'en haut nous photo tout petit...

    Et les acteurs entre en scène.

    Les ailes ouvertes doigts en éventail, ils balaient nos têtes dans tous les sens.

    Proche, bien proche du public ces virtuoses frôlent les falaises en tournant les yeux droit sur nous.

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes rosesMassebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ils viennent de la dourbie, et tourne ici pour prendre la hauteur.

    Le temps remonte a chaque cercle, comme un sauvage instinct de vie .

    1, 2, 3, ...5, 10, 20, 30, les oiseaux arrivent comme les minutes.

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nos ami e s , racontent l'histoire des rapaces qui les ont presque touché.

    On cercle aussi un bon moment ...

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau se voit au pied de la vallée.

    On est bien, libre, perché en paix .

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis on repart en grimpe. Dur dur, les jambes sont molles, et la pente raide.

    Un tout droit à la Lolo sur le traçou .

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes rosesMassebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

    Juste avant la piste des sétadou, invite au repos.

    Sans doute des chasseurs qui ont posé ces bancs de pierres à l'ombre.

    La fontaine Del Salce coule fraîche. nous voici sur le GR .

     

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La marche devient rando de pays.

    on suit les balises jaunes, tranquillement en dégustant le paysage.

    C'est un régal, les gorges ouvertes, la Dourbie propose un soleil délicieux.

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on avance facile, le balcon semble sans fin, on croise et double les familles des environs.

    Les gens sont sourires, lumineux,

    souvent posés devant le ciel a regarder le vague, le vert, le bleu, le blanc.

    L'air entre dans les têtes comme une source de jouvence.

    Frai, doux, tranquille, l'air de rien qui fait du bien.

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On remonte la vallée, se dirige vers le ravin du Mona. Une autre grotte attend.

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On pense la voir, mais se n'est qu'une arche.

    le sentier qui descend est plus loin.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     nous voici sur le retour, on entame la descente.

    Dans la pente un traçou nous invite à la grotte rose.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes rosesMassebiau et les grottes rosesMassebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une petite traversée couleur cailloux.

    Où les mains restent rouges.

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes rosesMassebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on en revient tout chose. Ce trou que l'on voit si bien du ravin est sympathique.

    Certain nous quitte pour rentrer par la route.

    Nous on fait une remonter pour rentrer.

    -"Après les montés , les descentes, il nous sort les remontés. Ha sacré Lolo" Inspire Michel.

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes rosesMassebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on rentre par une petite trace, trouvée à partir du sentier des ânes.

    Un traçou là encore, que l'on a faillit ne pas voir.

    Mais c'est un sentier bien joli, pas facile, surprenant.

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Remonté pour passer au dessus des falaises, on va les suivre jusqu'à l'aplomb de Massebiau.

    Des chasseurs appellent leurs chiens, le versant siffle le verbe d’antan.

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes rosesMassebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

    pour une fin de rando c'est assez hippique, limite équilibriste, mais grandiose.

     

     

     

     

     

     

    Massebiau et les grottes roses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    le petit cirque de Pépissou donne une vue peu connue.

     

    On se retrouve bien vite au jardin.

    Le sentiment d’être sortit du quotidien nous rassemble pour un moment.

    C'est des jour comme celui là qui nous disent combien il est vital de partager un grand bol d'air.

     

    Le moral fleurit enfin, l’ennui se meurt seul,

    ma vie reprend le goût de l'espoir, la couleur des ami e s et le chant de la campagne.

    Je touche enfin toute la chaleur de vos regard heureux.

     

    Un petit groupe ce jour, bien peu par rapport au potentiel de tous ceux qui peuvent nous accompagner.

    Mais sachez qu'il nous tarde de se revoir en nombre.

    Pour partager nos retrouvaille.

    je pense à vous tous... marcheur, lecteur, confinés et limités ,

    Qu'il sera bon le temps de la liberté .

     

    bizs Lolo .


    2 commentaires
  • coucou rou,

    Ce dimanche 25 octobre 2020,

    premier WE de couvre feu,

    j'ai dans la tête une pousse de haine.

    Un brin d'absurde qui étouffe ce que je veux.

    Je me raisonne depuis longtemps contre moi même.

    Cherche le beau, le simple, le tendre de chaque jour,

    pour retrouver le sens de ma vie,

    et le grand le doux le merveilleux plaisir.

    La déprime se moque de cette quette de fou,

    Elle me suit comme un fidèle Sancho, attendant mon requiem.

     

    Aussi en ces temps maudis de la Covid, je me sens enfermé dans un monde sourd,

    aveugle, noir de peur, sans début ni fin.

    Où trouver le ciel, la raison bienveillante qu'il me faut?

    La nature ne fuit pas, elle reste là et suit le temps .

    Le soleil y brille toujours au dessus des orages, les couleurs embellissent chaque saison.

    L'automne ce dimanche va dorer au soleil.

    Alors pourquoi pas découvrir les gorges des Causses en écharpes colorée.

     

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un tour de 13 km pour 500 m de dénivelé.

    Départ de St Jean de Balmes, un arrêt à l'ermitage St Michel,

    et une descente vers la Planque, pour remonter sur le causse.

    Je vais découvrir des sentiers hors balises, suivre dans les bois la trace des anciens.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Presque 11 h, dans le près du prieuré on s'approche en bonjour.

    Le petit groupe se forme facile. Raphaël le plus jeune, grandit le cercle adulte.

    -" on va retourné à l’ermitage, la rando où tes jambes ont souffert" je lui situ la marche.

    http://rando-lolo.eklablog.com/peyreleau-classique-qui-nous-fait-du-bien-a187746560

    Un souvenir d'une belle journée en sortie du confinement.

     

    Nous voila sur la piste à évoquer cela, il se voit en revanche, parle et avance plein d’énergie.

    Et puis je casse l'ambiance , je sais pas trop, sa vient tout seul.

    Sacrée Covid, je m’emballe sur un discourt confus, à la limite de l’énervement..

    Heureusement certaine me calme direct, et les arbres me rappellent au couleurs.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Km 1 on quitte la piste , pour un traçou dans les pins.

    Ici, les bois sont mixtes, feuilles aiguilles s’emmêlent et vivent sans gêne.

    L'automne joue les grands seigneurs en distribuant des pièces d'ors à la volée.

    A nous de les regarder posées dans l'air, et de remplir nos souvenirs de la richesse de ses couleurs.

     

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le sentier porte jusqu'à une masure du causse, en restauration.

    toujours entre les feuilles magnifiques, je photo la surprise.

    Les paroles tournent autour des murs avec envie et admiration.

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automneLes gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’échafaudage de pins dévoile la débrouille et l'astuce du maître d’œuvre.

    Me voila bien, en contemplation, tout à fait ailleurs que dans ma tête.

    Les ami e s commentent et sourient, on cherche un instant la suite du chemin.

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automneLes gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un jeune hêtre rougit d'envie de nous voir passer.

    La suite de la trace descend entre les buis, je photo les soleils ..

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les arbres s’écartent dans un virage, la vallée se présente enfin.

    La petite chapelle se voit posée comme un vautour sur les rochers.

    Le pays nous attend tranquillement au soleil.

    Il promet de bon moments, un grand espace magnifique, un temps de rêves,

    et l'oubli du monde pour celui qui accepte le calme.

     

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Toujours charmant notre sentier va rejoindre le PR de l'ermitage.

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on y trouve un balcon ouvert en belle automne.

    Les pins, hêtres, érables, alisiers,

    colorent d'impressions tendres la pierre qui se dresse en formes impossibles.

    L'émotion surprend les pieds tendres, comme si l'on avait jamais marché.

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -" Un rocher plat, devant celui de la chapelle, voila notre coin repas" je pointe du nez.

     

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un peu à part du site on se régale doucement.

    Le temps brille sur nous comme un moment de paix.

    Des instants où la montre s’arrête,

    avance le cœur entre les mains, entier le bonheur se montre.

    Apéro, chips, et délice.

     

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sur place le coin méditation va coller aux siesteurs.

    Une vue en parallèle, qui s'étire jusqu'au Tarn. Avec la butte de Fontaneille en bouche vallée.

    Un repli en soi qui entend la rivière comme la voie d'un proche rassurant.

    Les autres papotent sourires, des oiseaux passent en mélodie,

    l'air ne bouge pas, la lumière dessine en chaud le corps,

    mes mots s'adoucissent lentement, s'évanouissent parfois,

    Le plus jeune grignote la mousse des doigts.

    Le monde cristallise autour de nous et bientôt je pourrais le ressentir vraiment.

    Juste en ouvrant les yeux.

    Les vases de roches, perchés au loin, me rapprochent de bien des ami e s,

    d'ici et du nord, qui sont venus randonnées pour les voir .

     

     

     

     

     

     

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    Marie et Raphaël, nous quittent maintenant, il est tout fier d'avoir bien marché.

    Ils repartent aux voitures, et nous promettent un message d'arrivée.

    Nous on continue la descente. dans un virage je loupe le croisement.

    Pourtant le sentier est bien marqué d'une croix.

    -" Ha vous vous aventurez sur des sentier hors balise" s’inquiète 2 randonneurs de passages.

    -" La croix jaune c'est signe de rando à lolo" m'explique Jean Yves.

    Nous voila en direction de La Planque.

    Que va t'on y trouver? Une trace qui emprunte les restes d'un muletier perdu.

    Un peu rustre au début il va se bonifier ensuite pour se montrer en sentier délicieux.

     

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bien vite la trace fine en dévers, passe par des zones dégagées.

    On est à mis pente, un terme qui fait sourires mes ami e s ...

    Mis pente c'est entre le bas et le sommet , mais surtout pas à mi hauteur d’après Lolo.

    Lumière ombre, les couleurs jouent les guirlandes de Noël.

    le groupe devient aventuriers, découvreur, aucun de nous ne connaît se sentier.

     

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automneLes gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

    Des tempêtes ont laissé des obstacles, nous voila en parcours combattant.

    En fonction des tailles, passage dessus ou dessous,

    on en fait de tous.

     

    Le muletier garde des endroits construits, envahie par les mousses et fougères.

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automneLes gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une Brèche entre les branches , Maixent reconnaît l'entrée de Notre Dame.

    Une grotte emblématique des gorges de la Jonte.

     http://rando-lolo.eklablog.com/les-corniches-et-les-vautours-a177625468

     On se souvient l'an passé, de notre visite à cette cavité.

     

     

     

     

     

     

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    Le sentier continue, charmant, de recoin en coin sympa,

    on a vu passer entre les arbres le belvédères aux vautours,

    on s'approche de la Planque, juste en face du Truel.

     

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -" alors, là il va y avoir , je sais pas, on va grimper ou alors on descend pour aller on verra bien"

    je divague complet.

    On découvre en rigolant de mes infos. j'adore cette insouciance.

     

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On arrive au dessus de La Planque, face au Truel.

    un spectacle grandeur nature, à gorges déployées.

     

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De belles images qui me donne un nouvel angle sur les falaises.

     

     

     

     

     

     

     

    Les gorges en écharpe d'automneLes gorges en écharpe d'automne

     

     

     

     

     

     

     

     

    et puis on s'écarte de la trace prévu, le sentier est si facile qu'on le suit sans savoir.

    Sur la carte un second remonte plus loin.

    On l'entame avec plaisir, il est trop bien tracée.

    La remontée change les esprits, certains grimpent en gardant le souffle.

    Et d'autre attendent que leur souffle les rattrape, il est perdu depuis la première boucle.

    Hélène nous scotche plusieurs fois devant des grizés .

    -" Là des grizouilles " chante t'elle dans le bois.

    Brigitte est Cécile sortent les sacs pour cueillir les champignons.

    Moi Je photo les arbres d'ors et savoure les alises.

     

     

     

     

     

     

     

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    Je stop ici, pose le dos sur la mousse, et j'écoute.

    Le bois est calme, les premiers du groupe sont bien plus haut emportant avec eux le bruit des hommes.

    Passe Brigitte et Hélène silencieuse en chasse au champignons.

    et puis rien, juste la lumière qui rêve de trésors.

    J'attends Cécile, pour une image de paix. je suis bien, le cœur au repos , le souffle tranquille.

    Elle arrive, belle blanche, et trouve là un nouveau souffle.

    Je photo, comme le brave offre un havre de paix au pèlerin..

     

     

     

     

     

     

     

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    Je promet une piste en haut, mais pour le moment le sentier grimpe et monte encore.

    En pleine mi pente, je discute moyenne avec J Yves. Statistique de marche, dénivelé + et -

    pour conclure, :

    -"Sur une boucle, en moyenne c'est plat, qu'importe les grimpes on en redescend autant".

    La belle marche dans l'effort, la théorie d'une statistique à plat, lui coupe le souffle.

    -"J'arrive pas à savoir si tu as la tête nonchalante ou si tu dandines des épaules", je questionne.

    -" Sans doute les deux" fait elle en me croisant des yeux.

    On retrouve les premiers qui nous attendent content du chemin.

    J'ai promis la piste, suis sûr de la voir de suite...

    -"Ah non, pas avant 200 m" fait le téléphone de Pascal.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Pas de piste, mais une pente dorée, avec des grisés.

     

     

     

     

     

     

     

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    On la grimpe façon promenade dans les bois, tant que le souffle est perdu.

    Les yeux sous les branches, on pense omelette.

     

    La piste nous vient enfin, mais ce n'est pas la fin de la grimpe.

    En habit d'automne elle nous couvre de charmes.

    le Causse est retrouvé la rando va prendre l'allure du retour.

     

     

     

     

     

     

     

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    Km 8,5 avec Maixent on court presque au point de vue.

    Les autres se reposent au carrefour. je photo pour eux,

    Un rocher bien placé, qui surplombe notre marche.

     

    il est presque tard, un autre point de vue nous attend plus loin, mais aurons nous le temps.

     

     

     

     

     

     

     

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    on passe Espalies, et croise nos ami e s Françoise et Bruno.

    La rando en sens contraire, leur a permis de nous retrouver.

    ils rentrent avec nous, amènent comme un élan de nouveau.

    Le groupe se retrouve en départ d"un beau moment à partager.

    Les vielles fatigues disparaissent, effacées par les sourires de la rencontre.

     

     

     

     

     

     

     

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    Une citerne cachée, ou peu être une cave?, le chemin d'automne, le plat pays nous porte sans fatigue.

    Les discutions se promènent, le message de Marie sonne dans la poche de Brigitte.

    On a retrouvé le réseau, et avance en terre civilisé.

    j'accompagne Marinou, et lui fait des proposition de sorties futurs.

    -"ha oui je veux bien débroussailler le sentier de crête de st Michel"  projette t'elle.

     

    Chemin ressourçant, qui pose le rythme, ou chacun laisse aller sans réfléchir.

     

     

     

     

     

     

     

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    Les reste de St Jean de Balmes,  arrête la marche.

    Un lieu serein, où il fait bon arriver.

    On retrouve les véhicules, et se dit à bientôt.

    Avec une promesse de se retrouver,

    des sourires qui se rappellent les couleurs magiques,

    les yeux qui gardent l’émotion du groupe,

    et nos cœurs qui croient dure comme pierres, aux bienfaits de ce jour.

    Ces Gorges en automne, donnent chaud à l'âme du marcheur.

     

    Je rentre avec dans la tête

    la belle écharpe dorée autour de mes pensées.

     

    bizs

    Lolo

     

     

     


    8 commentaires
  • coucou rou,

     

     

    le temps s'annonce au mieux,

    Brigitte me demande de refaire une ancienne rando.

    -"C'est vrai depuis 7 ans qu'on marche les dimanches, on n'a jamais fait 2 fois la même sortie", insiste t'elle.

    Alors j'épluche le blog, cherche un titre évocateur...

    Il est bien ce blog, je choisis le secteur, et regarde les articles.

    La crête de St Michel tape mon esprit, les souvenirs m'invitent à revivre cette aventure.

    Le mercredi j’envoie le projet de balade...sans imaginer que le drame reviendra.

    http://rando-lolo.eklablog.com/de-st-michel-au-roc-midigou-a114363478

    En janvier 2015, c'est dans ce pays que l'on a trouvé l’espace ouvert.

    Prisonnier par l'horreur des évènement de Charlie hebdo.

     

    Dimanche 21 octobre,

    Juste après l’abomination, la tête tranchée de l'enseignant des libertés.

    Nous voici par hasard, peut on croire, au départ de la même rando.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    16 km pour 400 m de dénivelé...

    Pas tout à fait la même rando, le retour est plus facile et rapide.

    La boucle avant st Michel supprimée, histoire de raccourcir.

    Mais, les passages sur la crêtes restent difficiles, surtout entre le km 4 et 5.

    Pour ne pas dire impraticable pour ceux qui ne sont pas sanglier.

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    11 Heure,

    Une cloche sonne sonne

    Elle chante dans le vent

    Obsédante et monotone,

    Village au milieu du Causse,

    1 jour, 2 nuits, le temps à fuit,

    voici qu'en ce jour ensoleillé,

    on pense Samuel, un cœur est mort.

     

    7 d'Aveyron, rendez vous au château ,

    on attend les belles de l'Hérault.

    -"Encore un jour où cet espace va nous libérer" j’inspire.

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Myrtille, et Odile passe la porte vers nous autres .

    Le village regarde l'horizon paisible.

    un brin d'air porte au Sud nos bonjours sourires.

    Je théorise la rando, promettant longue vue, grande marche, et l'aventure.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le premier km, facile, on sort du hameau, et trouve sans savoir un sentier qui monte la crête.

    Un traçou superbe, la vue coupe la grimpe pour le plaisir du géographe. Plein Ouest.

    L'horizon offre le Caylar, l'Escandorgues, le Caroux, la Séranne, mais surtout les Pyrénées enneigés.

    Le Canigou grignote le ciel bleu d'un peu de blanc, ainsi que les sommets de l’Ariège.

     

    je voie le pays dans lumière, qui s'ouvre en paix.

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    à l'Est quoi de nouveau ?

    Sur la crête, la rando s'affiche droite en ligne naturelle.

    La clarté rapproche les montagnes du loin. Le Pic d'Anjeau  montre ses dents.

    Les Cévennes présentent le St Guiral,  la Séranne s’étire jusqu'au Roc blanc.

    Mais surtout, le Mont Ventoux pointe en bleu le ciel.

     

    -" du Canigou au Ventoux, nos yeux sont libres de rêver" je pense tout haut ...

     

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    venez ici, pour la zone facile, elle fait planer les têtes entre les montagnes,

    Me voici,

    comme un vautours sans ailes,

    je vais marcher tout le jour

    avancer pour celles,

    qui me suivent de partout.

     

    Légers, émerveillés, tranquille, la marche prend des allures de vols libre au proche du sol.

    Rien ne gène le regard, il peut tourner la tête en cercle complet,

    attendre le détail proche, ou se perdre au plus loin de l'imagination.

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

       

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les km se voient. La forêt gagne la pente.

    quand elle débordera sur la crête, je sais que l'aventure perdra la lumière.

    La broussaille nous attend.

    Mais pour le moment tout est bien.

    Je vente mes randos à Myrtille, l'encourage à profiter des bons instants.

    Nouvelle, j'ai un peu peur qu'elle garde un souvenir piquant du jour.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    on avance vite, enfin presque vite, la terre d'ici porte un charme de lenteur.

    Une nonchalance qui fait papoter intime,

    les jambes ne réfléchissent pas,

    les pensées errent dans les lointains souvenirs

    l'esprit habillé de préoccupations , s’effeuille tendrement.

    L'émotion prend la musique naturel, simple et vrai d'un souffle d'automne.

    Je regarde en arrière, certain sont encore où l'on est passé.

    Le temps reste entre nous comme un chemin d'ami e s .

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis le futur arrive. Les rochers du Puech Tudès.

     

    -" à partir de là,  rien de facile." je garanti

    Brigitte n'a pas faim, mais on va quand même prendre la pause repas.

    on vise les premiers rochers pour manger.

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une grimpette grande vue sous le vent.

    Certains de nous se souviennent en 2015 le vent de fou qui nous bousculait par ici.

     

    Aujourd'hui tranquille au soleil on se régale .

    les douceurs viennent après le rouge et café....

    Michel , Luc sont là.

    chocolat, gâteaux, pain maison, juste avant la sieste.

    -"trop courte votre méditation, on est bien, restons encore un peu" ronfle des siesteurs.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J'insiste pour redémarrer rapide... j'imagine la suite en progression spéléo.

    On commence par chercher une trace de passage.

    Au sol on devine un sentier pour initiés, qui nous grimpe vers un sentier chasseurs.

    Bien ouvert on arrive en crête assez dégagée.

    jusque là ça va. Mais le groupe prend conscience, qu'il ne faudrait pas s'écarter de ce traçou.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On commence de descendre de la colline, la trace se devine encore, elle passe sur le versant gauche.

    Je suis confiant chaque mètre avancé au clair sont des dizaines de minutes gagnées.

     

    et puis ...fini les chasseurs.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Devant 500 m de crête à faire en souterrain. On pose les sacs une seconde.

    Manière d'inspirer une bonne fois le paysage,

    On va plonger sous les branches en apnée d’espoirs de revoir le ciel.

    -" Brigitte, le sécateur, s'il te plait " je lui demande.

    Jean Yves s'aventure sans rien, et nous perd de suite.

    Le traçou semble être là quand même, comme une illusion dessinée au sol.

    Je suis le passage inventé par l'homme du Larzac,

    et je coupe coupe, les branches.

    La marche piétine, semble circuler entre des arbres, toujours les mêmes.

    Avançons nous vraiment ? La bonne humeur raconte des blagues,

    et je coupe coupe des branches.

    Les passages se cachent de plus en plus, J Yves attend de plus en plus longtemps,

    et je coupe coupe les buis,

    On se parle proche, ne se voit plus,

    et je coupe coupe des buis,

    je creuse le tunnel dans le vert, entre les rochers, profite de toboggans pour passer allonger,

    et je ne coupe plus . Le ressort du sécateur est tombé dans les feuilles.

     

    Hola l'ambiance rigole une seconde, et Pascal me passe un sécateur de secourt

    On arrive enfin à rejoindre le premier sortit des bartasses.

    Mais ce n'est pas la fin ...reste 50 mètres encore. Le groupe en fait deux,

    un vise la descente à gauche, raide entre des blocs. L'autre prend à droite dans la pente de la forêt.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La guerre des chefs n'a pas eu lieu, chaque groupe a suivi le sien en toute confiance.

    On se retrouve dans la lande, facile de se tenir loin. Qu'il est bon d’être Libre, et de revoir les ami e s.

    Imaginez, il nous a fallu 1h30 pour faire 500 mètres de pente.

    Essayez, 500 mètres de route, et en marchant faites les en 90 minutes.!

     

    Ici nous quitte les Héraultaises, j’espère sans regrets d’être venus.

    -" je lirai la suite de votre marche dans le conte rendu " me sourit Odile.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La suite est grande, vaste, raisonne comme un Patou qui défend le troupeau...

    On se détourne en avance des brebis, le gros blanc nous voit quand même, et sonne l'alarme.

    On lui cri,' file au troupeau', et sa marche. Brave bête!

    Notre objectif devant en forme de butte ...

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La colline des bartasses s’éloigne vite, la rando reprend les droits rapides.

    Landes facile on rattrape le temps passé.

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    le Roc Midigou arrive bien vite. Petit rocher posé au bord du Larzac.

    J'aime se coin qui surprend sans rien dire. Un secteur qui n’apparaît pas sur les guides.

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    le point de retour nous pose un instant.

    C'est comme une fin, une récompense d'être arrivée. Je promet le reste de la rando en belle piste.

    Rien à voir avec l'allée.

    Les âmes se reposent enfin, l'épisode est presque fini, juste l'épilogue heureux reste à vivre.

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Heureux qui comme nous autres ont fait un beau voyage,

    Ou comme celles-là ont suivi petit fou,

    et puis c'est retourné avant la fin du jour,

    Vivre entre ses proches le conte de cet' page.

     

    La vue nous rassemble pour de longues paroles.

    Ces vallées trompent l’expert des causes.

    Vis, Virenques, et puis quoi d'autre ? Le ruisseau de Sorb passe là aussi.

    On remet la carte dans l'ordre sur l'image...

     

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La piste nous rapproche de la Crête faite le matin, On la devine dans sa longueur,

    et comprend qu'il nous faut aller en son bout extrême.

    Elle semble loin, mais tout va si vite maintenant...

     

     

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La ruine de l'Espérelle, un champ vert et la piste VTT nous prend.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Michel d'Alajou au Roc Midigou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dernière image l’appareil n'a plus de jus. Certain de nous non plus.

    Mais on avance aussi vite . 1 h 30 pour faire les 8 km du retour.

    Comparé au 5 h 30 pour faire les 8 premiers..

    C'est une rando en déséquilibre...Qui nous aura bien conforté .

     

    Il est bon de se libérer de choses pénible pour rester fort dans les buissons.

    Ce pays est formidable, grand vaste, généreux et très attachant.

    Une ligne de crête à finir ou pas, mais qui vous porte au loin des soucis.

     

     

    Le Roc Midigou, donne la hauteur des choses...

    venez sans vous y perdre.

     

    bizs

    Lolo

     


    2 commentaires
  • Coucou rou

     

    Le 10 octobre 2020,

    9 h 30, notre rue s'anime.

    François nous vient,

    Marie se gare .

    -"Tu es ..... François, moi c'est Lolo. "j’interpelle son regard nouveau.

    Pascal propose d’être notre taxi,

    Je nous crois au complet.

    -"Holà nous voila"  s'ajoute  Françoise et Bruno,

    le groupe des 7 d’Aveyron s'improvise.

    Sourires, questions, promesses, et théories éclairent nos visages.
     

    J'explique pour le nouveau  ,3 détails, 2 principes, 1 seule loi , et l'on part ,

    On ne sait pas qui vient, d'où ils arrivent, et si, ils resteront,

    en principe les gens sont autonomes et sans horaire de retour,

    et tous on se retrouve pour être contents ensemble.

    Une menace de pluie sur Millau , 

    et nous voilà sur la route du sud...

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    je pose la carte , après bien des hésitations ...

    Les sentiers sur la bute au nord-Est de Cabrière, ne sont plus très empruntés,

    et notre rando s'est transformé en parcours sauvage dans les genets scorpions.

    Je ne recommande pas cette tace...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    11 Heures, le mistral nous pousse alerte sur la piste du Vissou.

    10 Héraultais nous accueillent comme les familles d'un port

    embrassent leurs marins au long cours.

    On sent le soleil , voit la chaleur , entend la fougue des cœurs de la méditerranée.

    -" Les derniers, ne vont pas tarder, on s'avance ils nous retrouveront bien " je théorise pour se mettre à l'abri du vent.

    Le groupe, chante presque en petit tas , chacun se présente, regarde et s'éclaire.

    Je laisse François, qui découvre l'ambiance, papote avec les plus jeunes d'histoire de se perdre.

    Le temps est retrouvailles heureuses, curieuses, et taquines gentilles.

    On s'embarque ensemble pour une aventure qui va plaire et laisser des traces,

    On le sait , se sera dur pour nombre de nous, et les autres aideront au mieux.

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    500 m de piste , et voilà Lolo qui devine un sentier en fermeture.

    -" je regrette mais c'est par là, si si , on va rejoindre le PR de la crête"  Je rigole à Amandine.

    Les 17 sont tous en rires, sans doute jaune, personne ne pensait commencer si vite les griffures.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et puis je devient prophète du jour...

    Le pays s'ouvre au dessus des chênes verts, peu connaissent ces coins..

    On rigole du pic St Loup , que l'on reconnaît bien.

    Le Liausson présente le cirque de Mourez, et je devine la suite de la rando sans rien dire.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Première grimpe, la file s'étire, les bâtons jouent les marches,

    les têtes pensent, pas à pas, le souffle ne parle plus, et moi je pause.

    -" Retournez vous, stop, on prend le temps tout autour"

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On approche du haut, Marie découvre le côté Mer . Devant la butte qui nous attend.

    -" J'espère qu'elle ne sera pas trop sauvage, en théorie il y a des sentiers" , je rêve.

    Pour le moment c'est plaisir de voir loin,

    bonheur d'aller plus haut, heureux d'emmener le groupe vers une terre inconnue de beaucoup.

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La piste est reprise , juste pour l'arrivée au sommet,

    Je devine la pluie sur le Caroux, la vue nous souffle.

     

    Le mistral bourdonne en rafales, les belles ont les cheveux en libertés.

    Ce jour va raisonner longtemps dans nos têtes,

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Vissou nous reçoit avec bien d'autre randonneurs,

    la foule des beaux jours est là, on cherche une table d'orientation libre.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bernard cherche une source miraculeuse , proche de Cabrière.

    Je regarde la mer, long reflet brillant sur l'horizon.

    j'aime ce sommet facile qui donne tellement, du pays  qui le porte.

    Le Canigou touche les nuages du Sud-Ouest,

    le volcan d'Agde pointe ses antennes,

    le Mont St Clair étire son dos,

    la Séranne pointe le St Baudilhe

    le Pic St Loup montre la voie du Ventou.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -" Alleeeeeez hé, on continu par le crête Ouest, direction le Vissounel. Trouvons un coin sans vent pour manger!" je propose.

    C'est dans le calme intérieur que chacun descend.

    Le tumulte de l'air prend toutes les paroles,

    Pas facile de rester droit, les photos sont comme un pari d'équilibre.

    Marie capte une image de chemin ,

    Bruno revoit une grotte,

    Pascal compte et recompte ses grands pieds,

    Et nous suivons  avec d'autres une petite jeune fille qui désescalade le sentier.

    Elle avance en découverte, papotant aux les cailloux,

    avec ses courtes jambes, les mains évitent les chutes.

    Elle me rappelle mon fils Mickaël, randonneur à 4 ans dans les Pyrénées.

    Chacun de ses pas est une victoire sur le précédent.

    Ils avancent comme s'ils joueraient au ballon, ces jeunes marcheur.

    je me sent l’arbitre de la rencontre, celui qui suit le rythme de la partie sans intervenir,

    sauf en cas de coup dur.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au Déco, le coin de décollage des parapentes, on pose séants.

    Les 17 sur les gradins , on assiste au spectacle dînatoire .

    Bernard rattrape nos pensés à Michel absent de vin rouge.

    Un pock de bouchon languedocien pétille aux oreilles de certain.

    Les biens tournent et circulent jusqu'à la disparition...

    Le vent passe plus haut, on regarde en paix , savoure tranquille.

    les gâteaux sortent des boites plastiques.

    Nos grand chef , et cheffe pâtissier, ère, on fait des délices.

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une méditation s'impose, en nombre on ferme nos yeux à l'image du pays.

    Vient l'écoute du vent, le bruit des moteurs fous,

    s'installe la chaleur de la lumière, et le calme du corps,

    s'envole le mental qui tourne sans rien induire,

    L’immobile prend racines, l'équilibre ne doute plus , il est stable.

    L'instant passe si bien qu'il ne laisse aucune marque,

    je perd le futur comme on arrête sa voiture, un tour de clé et c'est la paix.

    Le regard s'ouvre enfin, et je vois l'image rentrer avec douceur dans mes yeux .

     

     

     

     

     

     Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La marche reprend, après une courte sieste, le sentier reste ouvert sur la suite de l'aventure.

    Une source Miraculeuse, capricieuse est à l'origine du petit plateau de droite.

    L'Estabel ..http://www.cabrieres-en-languedoc.com/fr/les-cretes-du-vissou/les-mysteres-de-lestabel

    L'eau viendrait des profondeur d'au delà de la mer.

    Je regarde , la colline qui nous attend avec quelques appréhensions

     Pour le moment on suit le sentier découvertes, de jolis panneaux nous raconte l'histoire du Pic.

    Pas facile d'imaginer le pli couché des roches. Où les couches anciennes recouvrent les plus ressentes.

     Pour en savoir plus sur Cabrière: https://www.destination-salagou.fr/wp-content/uploads/sites/2/2020/03/Livret_Cabrieres.pdf

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On laisse les sommets contre le ciel, et je théorise la suite de la rando.

    L'inconnu va commencer, encore sur la piste le groupe est tranquille, insouciant.

    Mais je devine chez certaine comme une inquiétude.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A fin de préparer les plus confiants, je pointe le petit sommet qui se voit sur la crête.

    Des sentiers sont indiqués sur certaines cartes, on en trouve le début.

    Tout va bien, et puis, faut croire que les chasseurs n'y viennent plus.

    Les scorpions reprennent leurs droits. Hé là sa gratte vraiment.

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je file en premier, les 5 derniers s'échappent. Les épines à mi cuisses la tête veut rebrousser chemin.

    Mais chacun garde la bonne humeur, On cherche les perdus, sans résultat, et sans trop bouger, sa pique!

    Les minutes passes bien, tant qu'on reste sur place.

    Et puis des voix marchent bien au dessus de nous...

    -"Ils doivent être plus haut sur un autre sentier, continuons de grimper" je rassure.

    En montant effectivement ils nous retrouvent dans les épines.

    La grimpe reprend, le sentier se perd , ou plutôt Je le perd, et tout shoot en zig zag on se griffe un max.

    Je promet un mieux sur la crête , jusqu’à dire qu'une piste nous attend...., en fait elle n'est jamais venue!

    C'est la partie bartas à la lolo, on ne sait pas vraiment si elle est obligée , nécessaire, ou totalement fortuite.

    Mais simplement ce temps de gratte, passe lentement sourires aux dents serrées, en prenant soin de chacun.

    C'est sportif la marche entre les buissons, rien à voir avec la promenade des sentiers ouverts.

    Le vent s'affole, les cheveux brouillent les yeux, et deux d'entre nous regrette d’être en short.

    Des pisteurs écartent les genets agressifs, et chacun choisit sa voie.

    Une dernière prend son rythme pour éviter au mieux les agressions, je l'appel de loin,

    Son visage se noie dans le vert , elle agite en l'air ses bâtons, en guise de sourire ...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    à la crête, pas de piste, juste un traçou de sentier mal ouvert.

    Le groupe pause, et moi je cherche, GPS en main il faut se rendre à l'évidence , c'est un coin sauvage.

    Motivé un petit nombre de nous atteint le rocher. Un vent de dingue nous chasse de là .

    dommage la vue est sympa. Mais le coin rikiki.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Hé puis c'est la crête inquiétante. C'est le temps où l'on doit se rapprocher des voitures .

    Facile de s'orienter, elles sont derrière le pic de Vissou , à notre gauche plein Nord, et l'on va vers l'Est, droit devant.

    Pas facile d'expliquer cela, le groupe avance donc dans un doute.

    Le sentier semble assez tracé j'en suis rassuré, plus d'épines et de la vue.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Vissou ne se rapproche pas, les km s'étirent entre les buissons. la troupe attend le retour, l'imagine assez proche.

    Le soleil est encore bien haut, mais on sait qu'il chute vite en cette saison.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au sauvage on est, des pins vert tendre dansent des bras, dans le vent.

    Ils sont là clairsemés, la lumières entre les doigts, un peu comme nous , égaré de notre monde.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici la vue qui fait réfléchir. Lolo sait il vraiment où est le retour ?

    Je pointe une chapelle sur la colline, devant haut loin...et toujours plein Est.

    Il semble que le plus direct soit à gauche, pour rentrer.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je négocie d'avancer un peu , la colline suivante pour faire un point.

    un descente-monte nous attend, chemin qui coupe droit la campagne.

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les signes de fatigues alourdissent les sacs, la marche devient épreuve.

    A la crête, le moral se remet à plat, et la chapelle ne semble plus si loin.

    Certains commencent de souffrir, mais ils suivent tranquilles.

    Le groupe se rapproche, la rando devient périple au long cours.

    C'est particulier de vivre ainsi, durant une simple journée, comme si l'on était parti depuis des lustres...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une superbe Capitelle, et on arrive enfin à la chapelle.

    De là je promet un chemin facile pour le retour. Reste 4 km ou presque pour finir...

    on visite vite fait , en admiration des travaux de restauration, et je m'inquiète!

    Pas de chemin, ni de sentier qui descende.

    Je devine une trace de chasseurs qui semble aller où il faut....

    On s'engage, passe deux buissons, et suit l'ouverture des hommes armés dans le maquis.

    Heureusement qu'ils chassent par ici, ils ont l'art d'ouvrir de grands sentiers.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On arrive en zone plus dégagée, un bâti interpelle, sans doute une structure pour charger ou trier de la baryte.

    Des traces d’exploitations sont par là .

    -"Enfin je peu vous dire que l'on retourne aux voitures, on se dirige au nord" j’annonce la route proche.

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Vissou droit devant , la route , et ....la piste du retour sur la colline de droite.

    Reste encore une épreuve, rejoindre cette piste, par un sentier hypothétique.

    Mal aux pieds, douleurs, une de nous souffre de plus en plus .

    -"je pense atteindre la piste, après je ne promet rien" courageusement souffle t'elle.

     

    S'organise le sauvetage, les plus jeunes , en trail partent en avant chercher une voiture.

    Ils sont trop fortiche, ces jeunes cœurs, on commence la pente qu'ils la finissent.

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je photo le passage, pour se rappeler  nos périples.

    La piste n'est plus très loin je promet sans cesse.

    le soleil est tombé, presque 18 h , et reste une heure de marche peu être.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Du Vissou à la chapelle , un parcours dans les genets scorpions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La piste est là . le groupe se retrouve proche, finie la barrière de buissons.

    Le soleil nous fait un clin d’œil Vissou.

    La voiture secours arrive, les km de piste vont nous reposer l'âme.

    Le corps lui souffre encore un peu , mais il sait que la paix l'accompagne.

    Le sentiment d'être tranquille, de ne rien craindre de plus nous porte aux voitures.

    Une journée grandement menée, ou le mot randonnée donne toutes ses dimensions.

    Un jour de groupe fantastique, qui suit l'aventure avec panache et courage.

    Et surtout un dimanche de sérénité dans l'épreuve, d'échange et d'entraide.

    C'est grâce à vous tous que je peu vivre des moments pareils.

    Ils fond du bien , beaucoup de bien, au delà de ma raison.

    Je me souviens des mots d'au revoir de François,

    -"j'aurai jamais osez faire une telle marche seul avec ma dame"...

    à bientôt

    bizs

    Lolo


    3 commentaires
  • coucourou,

     voici venu le temps
    des marches et des champs,
    dans la têt’ à Lolo
    tous les dimanches sont beaux.
    c’est le moment joyeux ,
    des ami e s heureux,
    qu’importe la pluie ,
    tout le monde sourit ...

    Dimanche 4 octobre 2020,

    Vite pensé, presque à l'improviste,

    s'organise notre première sortie de la saison huit.

    Vent, pluie , gris, sombre jour de peines,

    qui viendra ? Comment sera l'esprit, ai je encore la force...?

    Le mental tourne en triste, bien seul dans un coin de ma tête.

    Qu'importe ses mots, j'ai pu tracer une belle boucle au sud,

    des ami e s seront là, on marchera en paix, tranquille sans cri ni plainte.

    Matin 9 heure on se présente dans la rue.

    -"Pascal se retarde pour trouver des chouquettes" salive des yeux Brigitte .

    -"Voici Sylvain, présente Marie Christine, il vient partager sa journée avec nous"

    -"Oui , et j'ai invité aussi un couple d'amis qui nous rejoindra au départ" sourit il .

    C'est simple , facile et nouveau , le jour commence bien entre les gouttes aveyronnaises.

    Cinq d'ici, on part au sud, bien plus nous attendent la bas au soleil.

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    17 km pour presque 500 m de dénivelé, pour une mise en jambe de la saison c'est un peu fort.

     

    St jean de la Blaquière s'agite , sur la place les ami e s se rencontrent .

    On arrive comme des enfants qui vont faire un long beau et joyeux voyage ensemble.

    Un peu en retard, nous voila désiré, alors le temps ralenti encore ..

    -"Sylvie va arriver, elle attend Mathieu pour venir"...

    J'adore ces imprévus qui rajoutent des visages contents.

    La papote germe au soleil, les nouvelles de chacun s'égrainent dans les yeux.

    Nouvelle et nouveaux  piochent de ci de là les particularités de chacun,

    Le bitume fleurit de sourires, et je recueille les saveurs surprises de ce parterre de gens heureux.

    Je retrouve les prénoms, cherche les bons cœurs qui vont avec. On rit de mes maladresses,

    confusions comiques, et les souvenirs s'épanouissent enfin clairement.

    -"Kine Michel, Luc Sophie, Francine Daniel qui n'est pas là, on se retrouve " je savoure...

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La marche commence quand même, par une belle côte.

    Et là , le groupe s'étire sur le sentier, mais on a du mal .

    L'envie d’être proche, contre épaule, pour se parler sincère,  s'impose naturellement.

    Alors à deux de front, sur une trace fine, ça oblige les têtes basses.

    On surveille nos pieds et laisse les paroles libérer nos émotions.

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les rochers des deux vierges se dressent au loin ...

    https://capechblog.wordpress.com/saint-saturnin-de-lucian-rochers-des-deux-vierges/

    la piste est facile , le bonheur sourit..

     

    La grimpe va durer, 4 km, le temps de prendre son rythme,

    -"Si ça vous va on peut envisager de manger en haut ?" Je projette.

    La longue pause étant posée, la marche prend espoir .

    Je discute mental avec Luc, muscu avec Michel, et aventure avec Mathieu.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -"Amandine n'est pas venue, elle a trop peur que tu nous perdes" plaisante Mathieu

    -"ha oui ? mais tu sais la perdéson c'est le charme de mes aventures" je souri .

     

    Ce sentier agréable, nous pousse doucement, entre les chênes verts,

    sous la grande bruyère, quelques marches de bois,

    une belle pente, et des senteurs de garrigues.

     

    Voici pour le jour, le thym de la Blaquière,

    un peu de ciel bleu, et la salsepareille,

    voulez vous, pas vrai, un bouquet de lavande,

    ou bien du serpolet.

    Et par dessus tout ça , je vous donne en étrenne

    l'accent qui se promène et qui n'en fini pas.

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les rapides s'avancent, Sarah contemple,

    Je photo doucement , les lents sont en arrière;

    Chacun se plaît, profite à sa guise. Personne ne juge ,

    en paix la colline est gravie.

    Je retrouve mon esprit Lolo, respect , partage accompagnement.

    Sans oublier l’effacement, savoir être sans s''imposer.

    Ces premiers moments de marche avancent comme un ruisseau tranquille.

    Le chant de l'eau gazouille de pierre en pierre, sans déranger la terre.

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pascal , Brigitte et Marie Christine ferme la file,

    Le pays s'ouvre , le Vissou fait parler les héraultais.

    Je regarde les terres rouges qui nous attendent.

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le compagnon de Sarah, propose un raccourcis, direct sur les rochers.

    C'est bien le nouveau qui nous apprend déjà ses sentiers.

    Un passage facile entre les blocs et l'on arrive bien vite.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On passe vite le sommet, le temps de recaler certain point de vue sauvageons sur l'emplacement des Pics.

    Le st Loup  se croise avec le vissous.. avec le st Baudilhe qui passe ailleurs..

    Je rigole d'eux, mais moi j'inverse les monts de la mer.

    Il est bon de s’arrêter au sommet de temps à autre pour savoir le loin qui nous regarde.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On se perche pour manger. Pas de cercle , mais une ligne partage.

    Circule des portions de mets nouveaux, lentille ou amandes, gingembre et quand même saucisse.

    et le temps passe en histoires .

    L’échange des vies, la complicité des mots, chacun se pose à l'aise.

    Pour la sieste, c'est pas au top, mais pour méditer , on escalade un peu ,

    juste assez pour être sérieux,

    et le vent nous berce de froid.

    Un peu crispé, dans les paroles des amis, le corps se détend.

    le souffle faible , le ventre lent, j'oscille avec le cœur

    stable, en paix, j'accepte le froid, les bruits et l'instant.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

    On quitte les rochers , la pluie arrive.

    Prévu pour toute l'aprèm , j’espère que M Météo nous ment.

    C'est sûr, on y aura droit, venant par la droite le gris humide avance assez vite.

    Les couleurs me touche avant la pluie, et je sait qu'elles vont me surprendre pendant,

    pour me ravir après.

    J'en parle avec Sarah, elle aussi sensible aux variations de verts.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tombent les gouttes, serrées, froides, et ils marchent , papotent de choses et d'autres.

    Certains se calent sous un arbre pensant que tous vont attendre un peu à l’abri.

    -"hé non ils continuent , à croire qu'ils aiment se mouiller" je gesticule aux derniers.

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les escargots, promènent leurs coquilles dans les lumières humides.

    Se devine un clair, à l'Ouest, une promesse d'avenir sec.

    Le moral est au beau fixe, un bonheur qui enchante la piste.

    on parle chapeau , cape, et Rougier mouillé.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La pluie griffe mes images, la descente dans le Rougier est prudente.

    Nos taches de couleurs synthétiques serpentent en limaçons, les bâtons en antennes tactiles.

    Une belle expérience, qui brille entre nous déjà comme une aventures souvenirs extrêmes.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et les trait disparaissent, les gouttes ne sont plus. C'est la magie des bonnes randos.

    On va toucher le Rougier après la pluie.

    Et là je ressent le sentiment d’être où il me faut être.

    Laisser venir la joie, celle de profiter d'un moment unique.

    C'est bon pour moi , retrouver des sensations de bonheur.

    Ma tête les aplatit depuis plus d'un an,

    alors aujourd'hui entre amis je sent qu'elle n'aura pas le toupet de les effacer. 

     

     

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans mon élan je demande un tache d'humanité dans l'image,

    c'est Sylvain qui avance...

     

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    la suite m'est que magie, une féerie de décors de grande saga.

    Au propre, après le rinçage, la terre est comme neuve,

    seules les écritures en pierres montrent le passage d'aventuriers.

    La couleur est totale, en profondeur de la roche, sans poussière ou altération.

    C'est beau le Rougier bien lavé.

     

     

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On arrive à la cascade, et je me rappel du point de vue de René...

     

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Super plongeant dans les Ruffes

    la promenade commence, les pellites ne glissent pas, il est agréable de s'y balader.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On joue facile, dans le pourpre, pour certain c'est une première.

    Et pour les autres c'est un bonheur de le revivre.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On finit par quitter le Rougier, une pause goûter, histoire de solder les douceurs sucrés.

    et on retourne au village par les chemins de la plaine.

    Un vaste pays de vignes entre les terres sauvages.

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un beau dolmen attend depuis trop longtemps.

    sur la petite crête , il en impose.

     

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    une capitelle peu abriter celui qui n'a pas de coquille sous la pluie.

     

    c'est la partie histoire de l'homme, de la rando; des mégalithes à l'industrie du vin.

     

     

     

     

     

     

    De St Jean de la Blaquière aux deux vierges, sans oubier le diable rouge.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -"En théorie je prévois toujours une fin de rando tranquille sur piste ou route, en cas de nuit précoce"

    Je rigole , facile.

    Certaines grappillent trois raisins, les autres avancent en mode promenade.

    C'est une prolongation de notre rencontre,

    un temps ou les paroles se rapprochent des impressions.

    On touche de couleurs tendre l'autre qui nous accompagne.

    la route se prête au groupe, une petite chapelle nous rassemble avant le village.

     

    je ne photo plus, papote au milieux.

    notre séparation se rapproche, on retarde les pas,

    Trop tôt encore pour finir d’être ensemble.

    pour une première rando de l'automne, elle est à l'image de la dernière

    Complète et sincère.

    -" ha je suis bien d'avoir fait la dernière en Dourbies , et celle ci en nouvelle saison"  heureuse Francine

     

    Un jour sombre et soleil,

    sec et pluvieux,

    Aux tendres verts, et profond rouge,

    un ciel tourmenté sur la terre neuve.

    Je garde cette dernière remarque

    la tête qui tourne, le corps qui prend un nouveau départ.

    Merci  à vous tous,

    merci au nouvelle-nouveaux pour leurs accompagnement naturel.

     

    à bientôt

    bizs

    Lolo


    6 commentaires
  • Coucou rou

    Une saison particulière,

    Ma tête c'est vidée d'un coup , je dois la rassurer sans pouvoir réfléchir.

    Les dimanches sont des tests , souvent des épreuves,

    les semaines passent longues , ou j'écris nos marches mot à mot ,

    Les histoires s'affichent sur le blog , comme des challenges relevés.

    Cette saison voit le mieux qui me vient doucement ,

    Accompagné de ceux qui m'aiment , de ceux que je découvre,

    les randos enrichissent de bon souvenirs mon quotidien trop calme.

     

    Le 6 octobre 2019 , première de la saison

     

     

     

    saison 2019-20 en depression je cherche mon chemin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Des Vailhés à Auverne , 13 km à 13

    http://rando-lolo.eklablog.com/des-vailhes-a-auverne-13-km-a-13-a173793904 

     

     

     

     

     

     

     

     

    saison 2019-20 en depression je cherche mon chemin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Causse Rouge et la petite Muse

    http://rando-lolo.eklablog.com/le-causse-rouge-et-la-petite-muse-a174757564

     

     

     

     

     

     

     

     

    saison 2019-20 en depression je cherche mon chemin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chemin des Arts à Montagnac

    http://rando-lolo.eklablog.com/chemin-des-arts-a-montagnac-a174933460

     

     

     

     

     

     

     

    saison 2019-20 en depression je cherche mon chemin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Curan aux Trébons , l'histoire d'un Vieux loup dans les prés

    http://rando-lolo.eklablog.com/de-curan-aux-trebons-l-histoire-d-un-vieux-loup-dans-les-pres-a175436322

     

     

     

     

     

     

     

     

    saison 2019-20 en depression je cherche mon chemin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Poujols à Pégayroles de crêtes en vallée

     

    http://rando-lolo.eklablog.com/poujols-a-pegayroles-de-cretes-en-vallee-a175517448

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    saison 2019-20 en depression je cherche mon chemin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les fontaines voutées de Séverac le Château

    http://rando-lolo.eklablog.com/les-fontaines-voutees-de-severac-le-chateau-a176307726

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Corniches et vautours

    http://rando-lolo.eklablog.com/les-corniches-et-les-vautours-a177625468

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Serres et travers de Lapeyre

    http://rando-lolo.eklablog.com/les-serres-travers-de-lapeyre-a177688364

     

     

     

     

     

     

     

     

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    De Veririère à Vézouillac

    http://rando-lolo.eklablog.com/de-verrieres-a-vezouillac-a177794416

     

     

     

     

     

     

     

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    Autour de Nébian

    http://rando-lolo.eklablog.com/de-la-tourelle-aux-meules-autour-de-nebian-a178113276

     

     

     

     

     

     

     

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    De la Salvage à la Clapade

    http://rando-lolo.eklablog.com/de-la-salvage-a-la-clapade-sans-oublier-le-trou-de-madame-a178598294

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le Vigan d'hiver

    http://rando-lolo.eklablog.com/rando-cevenole-le-vigan-d-hiver-a179139962

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Au Mas Pater

    http://rando-lolo.eklablog.com/de-pegairolles-d-escalette-au-dela-du-mas-pater-a179522056

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Les dessus de Massebio

    http://rando-lolo.eklablog.com/les-dessus-de-massebiau-a179733240

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Comme un plongeon dans la Bastide Pradine

    http://rando-lolo.eklablog.com/comme-un-plongeon-sur-la-bastide-pradines-a180079812

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Les corniches de l'Abeil

    http://rando-lolo.eklablog.com/les-corniches-du-cirque-de-labeil-a180466186

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Du Bufarel aux Caucalières

    http://rando-lolo.eklablog.com/du-bufarel-aux-caucalieres-a180820320

     

     

     

     

     

     

     

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    Un dimanche magrets

    http://rando-lolo.eklablog.com/un-dimanche-magrets-a181411324

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    saison 2019-20 en depression je cherche mon chemin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus de St Georges de Luzençon

    http://rando-lolo.eklablog.com/au-dessus-de-st-georges-de-luzencon-a182065244

     

     

     

     

     

     

     

     

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    De St Jean d'Alcas à la vierge

    http://rando-lolo.eklablog.com/de-saint-jean-d-alcas-a-la-vierge-de-nonenque-a182418490

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Des Prades au Caylus

    http://rando-lolo.eklablog.com/des-prades-au-caylus-a182800812

     

     

     

     

     

     

     

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    1 revanchard, 2 pluies , 3 soleils

    http://rando-lolo.eklablog.com/un-revenchard-deux-pluies-trois-soleil-depuis-cantobre-a183158426

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Des planeurs à la cave d'Issis

    http://rando-lolo.eklablog.com/des-planeurs-a-la-cave-d-issis-a183725998

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Peyreleau une classique qui fait du bien

    http://rando-lolo.eklablog.com/peyreleau-classique-qui-nous-fait-du-bien-a187746560

     

     

     

     

     

     

     

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     Les ruisseaux du Bourg

    http://rando-lolo.eklablog.com/des-ruisseaux-du-bourg-a187951148

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Les canoles du Larzac depuis la Blaquiere

    http://rando-lolo.eklablog.com/les-canoles-du-larzac-depuis-la-blaquiererie-a187914994

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Grand Méjean vers Florac

    http://rando-lolo.eklablog.com/le-grand-mejean-vers-florac-a189139448

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Les sautes ruisseaux dans la haute Dourbies

    http://rando-lolo.eklablog.com/en-petit-saute-ruisseaux-dans-la-haute-dourbies-a191241182

     

     28 sorties dominicales, avec l'invention du  confinement...

    404 km fait en paix, et 12300 m positif ..

     

    à suivre la prochaine saison

    bizs

    Lolo

     

     

     

     

     

     

     

     


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