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Coucou rou,
14 juin 2020, la saison 7 est finie.
Commence la pause de l'été .
Étrange les sentiments , comme ils peuvent se mélanger en contraire, pour précipiter le bonheur.
On se retrouve content pour se quitter heureux,
un mélange de nostalgie, et de rêves, d'avoir fait l'incroyable et de faire l'improbable.
Les marches suivent les dimanches comme une éternité bienveillante.
Le blog fait les liens entre nos ami e s , donne l'histoire qui passe loin de chez eux.
Je voulais marcher pour ceux, qui ont dans leur yeux ,
quelque chose qui regarde.
Je photo pour eux , mes ami e s dans les cieux
d'un doux vieux pays qui me parle.
Les histoires s'étoffent à chaque saison, on a peine à le croire,
et pourtant le groupe renouvelé pour un dimanche, réagit au même bonheur.
La rando est unique, mais les moments reviennent sans fin.
Pour cette dernière , il est choisi la Haute Dourbies.
Un choix pas très judicieux, le vendredi elle est en crue surprise.
10 h 30 Laupies, soleil ciel bleu les eaux bouillonnent encore.
il est prévu de traverser la rivière aux km 1 et 4.
-"Comment faire si l'on ne peut pas traverser?", j’interroge Michel.
-"C'est pas judicieux de faire la rando aujourd'hui, mais sa passe en rive gauche, dans du sauvage", pense t'il.
Brigitte charge la glacière pour le soir,
Maya couine de précipitation, Fabienne s’inquiète un tantiné,
Christophe parle de connaître le lac des Pizes,
Pascal surveille les bières du dîner.
-"pour cette dernière marche on retrouve des Héraultais, l’histoire sera complète",je trépigne.
On les retrouve à Dourbies, devant l'église.
C'est comme une vague, belle bleue, haute et puissante,
qui laisse transparent la vie de ses eaux.
Francine m'enlace comme une amie, Daniel me colle en frère,
Odile s'éclaire sourire, on déconfine enfin.
Se retrouve les mains perdues, trop souvent tendues sans atteindre.
On est trop heureux de se revoir pour écouter les consignes.
Entre nous, gens de pleine forme , s’échange une bonne humeur qui fait du bien.
Nous rejoint, Sylvie et Marie Laure, c'est la joie.
-" je viens , car elle est facile cette rando ? Non?, j'ai un bras patraque", montre elle.
-"Ha, c'est à voir, impossible de traverser, la rive gauche est sauvage , on y va doucement alors", j'improvise.
Je distribue une petite revue de nos rando passées, une mise en livre de pages du blog.
On est dans l'esprit Lolo, les commentaires tournent en manège plaisir,
La rando traîne à commencer. J'adore se temps qui s’arrête pour attendre le bon moment de partir.
Rive gauche, on marche maintenant, commence la longue journée,
Très long jour que l'on va croire sans fin.
Au début, c'est facile, le sentier sent la fêde, les crottes noire sont du matin.
La forêt est ouverte, la mousse cache les rochers, un tapis de feuille renvoie une lumière folle.
C'est bu bonheur libre et heureux.
Le vert, devient un rêve, photo je fais, regarde Odile qui clic aussi.
Elle parle d'impressions sensibles, de paix sans rien,
d'étranges lieux qui semblent irréel, qu'ils sont simple.
C'est là partout, dans le bruit de l'eau, le pays qui nous accueil,
gentil, doux, tranquille, chaleureux, généreux, comme une mère aimante.
On avance lentement, méditant joyeux qui charme le temps.
Je trouve entre nous une insouciance qui va bien.
Km 1, Michel prend de la hauteur, le bord de l'eau est impraticable.
Les ronces et genets c'est mieux.
bien vite , se dégage l'espace. Commence l'aventure , de la grande boucle de la Dourbies.
Pause découchage, les bras sortent, les manches rentrent aux sacs.
Un petit regard sur la boucle de l'eau, la forêt nous attend, des ruisseaux aussi.
Tous, savent que le temps va s'allonger pour passer trop vite,
on va en perdre un maximum c'est certain , alors pourquoi se presser.
Un parterre de digitales profite du feu des genets,
En rose et noir, s’émerveillent nos cœur,
la terre d'ici donne la vie en couleur,
en rose et noir, qu'importe la douleur,
le feu, les hommes, les grain's sont là pour les pleurs.
Du rouge et noir, dans le ciel d'un soir,
Promettent la pluie qui arrive sans y croire.
Les lacets pendent des doigts, les orteils hurlent au fou .
Le Valat des Gardies coule froid, le premier ruisseau ne se saute pas , dommage.
Sylvie me gronde, elle avait redouté la Lergues, voilà un autre jour gelé, sans chaussette.
C'est surprenant comme chacun accepte, le jeu prend toute la place,
même si le désagrément est certain. J'aime ces moments d’efforts consentis,
pour suivre l'autre jusqu'au bout. Un bout où rien n'existe, il se fait avec sourires et bienveillance.
on retrouve le bord de la Dourbies, plus d'une heure que l'on marche, pour à peine plus d'un km.
Le temps coule bien vite, en écume transparente, qui nous laisse sur place.
Cette vitesse sera notre pour bien des heures...
Alterne les cascades à sauter, et les Hêtres à remarquer.
Âme sensible, allons y, les coins sont tranquilles.
Des branches se croisent sous les feuilles, la pente glisse vers la chute,
les arbres sont trop proche par endroit, qu'ils s’emmêlent dans les passages.
Le parcours devient combatif, ma houlette casse ou envole le bois mort,
des pisteurs s'écartent, Sylvie s'avance, on cherche les pistes de cerf, plus large que celles des biches.
Une attention particulière pour le bras en vrac solidarise.
13 h 30, nous voilà à l'embouchure du Lingas, le ruisseau qui vient du lac des Pizes.
Une étape pour nous, on s'est dit être là pour manger.
4 km de faits en 2 heures 30, c'est bien pour un passage sauvage.
Le cercle spontané distribue. La faim est dite par tous, comme une messe avant le banquet.
Partage découverte, le festin trouve entre nous l'essentiel de son rôle.
Nourrir l’épuisé généreusement avec amour.
Chacun sort du sac des préparations délicieuses,
qui trahissent, une attention douce,
que j'imagine en rêvassant.
-"je pensais, la rando trop courte pour une longue journée, en fait c'est le jour qui risque d’être bien court",
nous sert Michel avec le rouge.
Nous reste à remonter le Lingas, vite fait une piste nous attend sur sa rive droite. Croit on.
Elle nous attend encore.
Pour le moment sieste obligée, c'est un rituel, profiter d'un coin de campagne pour lézarder.
Il faut garder l'envie de vivre pour rien. Savoir poser les projets dans un grand air de plénitude.
La Dourbies chante toute proche, des notes de fougues,
claires comme un oiseau, grave comme un galop,
Des pécheurs parlent truites sur l'autre rives,
Mon cœur est calme, s’endort contre le vin,
les yeux clos, je regarde partout.
Je sens le bruit des eaux dans le dos,
il vient des fesses posées sur l'herbe.
Cette sensation ébranle en moi une forteresse de crainte.
Je me dresse fier, digne d'être mon roi.
-"Alllllllééééé hééé, alléé hé, on y va?" je lance en avant.
Les saute-ruisseaux reprennent la marche sauvage.
Impossible de traverser le Lingas pour rejoindre la piste sans prendre un grand bain.
Je parle eaux froides à Francine, lui propose une serviette pour tester.
Elle est chaude, c'est génial, au lac on barbote, c'est dit.
On est partit pour 4 km de sauvage encore. du bien sauvage, les cerf ne passent pas par ici.
La forêt gratte de partout. des fantômes ne bougent même pas à notre passage,
Je sens que le jour devient intemporel. La rando perd les lois de la raison.
On avance pour atteindre le parking des Pizes.
On déchausse plusieurs fois , tellement qu'on ne compte plus.
et rechausse sans savoir .
La vitesse est au plus bas, la fatigue attend les arrêts.
-"Holllà, le voilà", je m'agenouille.
Magalie nous avait prévenu qu'ils en sortait dans les bois, de ces cèpes d'été.
Je fais le fier, pour épater Michel, lui me présente le sien bien plus grand.
Pause champignons, on n’oublie pas que l'on promène dans les bois.
J'adore l'esprit qui sait ralentir encore quand le temps passe .
Des heures que l'on remonte le Lingas, rien ne va. Pascal se tord une cheville, puis l'autre,
en fait deux fois la même.
Une coupe de bois moderne, laisse la forêt clairsemée, avec toutes les grosses branches en vrac.
Les chemins, sentiers, sont enterrés de pièges.
Les amis hissent Lolo en statue. les sourires ne nous lâchent pas.
Le dernier km se fait à reculons, On avance , sans y croire. les mètres s'étirent sur des kms identique.
On organise une assistance au parking, une voiture viendra le chercher.
Km 8 le parking est atteint, on attend Cécile, en secours rapide.
le portable ne passe pas la montagne, le doute reste entre nous comme une brume qui s'épaissit.
17h30, reste encore 10 km à faire. Je calcule le temps, 3 ou 4 heure de marche sans savoir .
Une voiture arrive, l'ami peut rentrer sans souffrir, et nous repartir.
Il est dur de se séparer bien vite, à peine dit on bonjour à Cécile, que je lance un Allllléééé .
On se dirige vers le lac, enfin sur un sentier .
Le groupe avance comme une meute en liberté.
La vitesse me fait lever les cheveux. j'en reviens pas, c'est plat ou presque , beau , facile ,
ils filent comme un campagnol dans un près.
les fleurs jaunes, je pense à l'Arnica,
Hé , bien vite on pause au lac. Les couleurs sont la montagne,
pures, intenses, avec dans le bleu une profondeur qui nous parle.
Certains pensent au ciel, aux étoiles, moi j'écoute l'eau et prépare notre bain.
-"Une nuit à regarder le ciel, il faut faire ça, dans l'été", propose Michel.
-"tu m'accompagne Francine, d'autre sont tentés?", je présente les serviettes.
Le bain froid, sans maillot, ça laisse de marbre le groupe.
Ha que je pense à Chantal, qui m'a initié cet hiver .
Chaussures aux pieds, la tête sous le bonnet de laine je suis prêt.
Francine me rejoint déguisée en Eve, elle tremble déjà.
Doucement, j'avance, je lui donne les consignes, respire sans réfléchir,
On est bien, saisit, et surpris, moins froide que les ruisseaux, cette eau sans calcaire semble fluide.
On y fera même quelque brasses en bordure, les couleurs sont bien vrais, nager dedans c'est comme un rêve.
Je ressors ébahi par la confiance de la belle. un grand moment ce petit bain.
Personne ne veut nous croire, en sortant, j'insiste pourtant bien sur le plaisir de l'eau froide.
Ha cette marche, marque le début des randos trempette .
on quitte le Lac, entame enfin le retour aux voitures. 7 km à faire , dans une aventure étrange.
En fait on va descendre , mais en retrouvant l'origine d'une piste. On remonte jusqu'à sa source.
-"J'étais sentier, dit le chemin, pourvue que je ne devienne pas route", Raconte une belle.
De la route des Pizes, commence la piste, puis elle devient chemin des bois.
Les km vont vite , Brigitte devant, la pente se dévale rapidement.
-"holà, la flèche du GPS, avance comme jamais, ce matin elle tournait sur place", affiche Christophe.
la soirée ne va pas tarder, sous les arbres les bourdons dorment déjà.
Le chemin boisé, vient d'un sentier entre les hêtres, c'est charmant.
on marche sans arrêt depuis les bourdons, sort de la forêt, pour revoir les genets de notre début.
Couvert de la bave des anges, ils envahissent peu a peu le sentier.
Aux sûr , on n'est pas loin de sa source
Le traçou, se perd sur la colline. une zone de pâturage,
c'est donc de là que vient la piste.
L'impression de remonter une histoire nous aura accompagnée toute cette descente.
C'est facile de s'émouvoir en marchant les yeux en l'air.
Sa fait du bien une belle piste qui se marche tranquille.
Laupiés n'est plus bien loin, encore un peu de broussaille, et on retrouve le chemin des fêdes.
Une belle marche de retour faite comme une rando sport, 10 km en 2 heures en prenant un bain.
un grand jour, cette dernière de la saison, aux voitures la gentille nous laisse,
Nous autre, on va poursuivre vers un prochain lac, celui de Camprieu, revoir Pascal pour les Bières du soir.
Presque 21 h , la lumière allonge mon ombre, s’installent les bons, heureux marcheurs.
La soirée commence, le banquet trouve les bancs, on s'y serre à touche épaule,
Deux pour une place, c'est l'envie qui choisit.
On se protège du petit vent solaire, Pascal arrive, les bières mousses,
la saucisse roule des tranches bruts, Brigitte compte les assiettes cartons.
Et puis sa mayonnaise efface la rando, faite au mixeur, elle circule par les mains sans toucher table.
Ha oui salade patates-mayo, un régal.
Je les regarde, contre moi, ami e s , qui se remplissent de bonheur.
Ils ne pensent à rien, juste être là , et bien manger, dehors au froid.
Merci à vous pour cette magnifique aventure de fin de saison.
Elle est totale, cette clôture , enferme pour longtemps un troupeau de bons moments,
avec quelques souvenirs épiques, et le sentiment d’appartenir à un groupe bien vivant.
Merci aux lecteurs, qui m'encourage à poursuivre les écrits,
C'est pour moi un grand soutient qui fait du bien .
je vous dis, bonne été,
Prenez le temps pour vous,
et si il vous pousse vers nous, sachez que vous serez les bien venu dans notre paradis.
Un lit troglodyte vous attend.
bizs
Lolo
4 commentaires -
coucou rou,
Réveil bien tôt, les quatre papotent dés 8 h 30.
Brigitte, veut marcher loin, longtemps, pour se dire au revoir lentement.
Ce dimanche, commence les randos de fin de saison.
D'habitude, il y en a qu'une. Celle du brevet du Bartas, annulée cette année.
Alors on s'en donne deux pour la saison.
Une sur le Méjean, l'autre dans l'Aigoual.
Je trace une idée qui va marcher sur le causse, pour atteindre ses limites Est,
et revenir par des vallons tranquilles.
J'aime assez ce programme, traverser le grand libre, arpenter le vertige.
Le matin, la tête sans option, j'avance au strict nécessaire.
La mémoire doit ronfler dans son coin, l'initiative ne s'allume plus,
la prévision n'affiche que des parasites, l'envie se lamente, le plaisir est enterré,
et moi je sais. Juste je sais que la lumière est toujours là.
Les yeux voient, une fois ouverts, le souffle entre et me gonfle,
le cœur s’agite régulier, mes paroles écoutent plus qu'elles ne demandent.
Deux amis parlent des autres, ceux qui ne viendront pas,
Brigitte offre le poulet du soir, le bonheur s'invente à quatre parts.
-"J'ai la glacière, pour se soir, quiche, chips, poulet, yaourt", savoure t'elle.
le covoit' s'improvise seul, on démarre sans savoir où passer.
Florac, on y va comment? par le Causse, le Tarn la Jonte, on verra.
Départ du dolmen de la Valbelle, une ferme sur la D16 avant la descente de Florac.
plus de 18 km pour 300 m de dénivelé.
10 h 30, le vent commence de sécher la dernière pluie.
On sort de l'habitacle, comme d'une cellule.
Clic la ceinture, cloc la porte, et wouha la tête.
De l'herbe au ciel, tout est libre.
Une clède ouverte, on pâture les chaussures trempes .
L'espace fait le tour des landes, en micro planètes on cherche notre place.
on va graviter droit devant, au loin de chez nous.
-"Là, regardez, le comportement de la Piéride de l'aubépine,
comme des demoiselles de gaze légère, les Gazés jouent les timides âpres la pluie".
Juin c'est la pleine saison pour les bals de ce papillon.
Ils aiment se retrouver ensemble.
Le jour sera riche, précieux, j'en vois les reflets de partout.
Les herbes font les folles, le vent brille les graines, il vient du nord, on regarde au sud.
le ciel libère les cumulus, Pascal vitesse deux bâtons suit Brigitte.
Avec Michel, on avance en arrière. Plusieurs pauses nous voit se découcher.
Les bras se dénudent, les sacs se remplisse de laine.
Il fait bon , soleil de 1000 m, herbe fraîche.
Trop vite on laisse les dolines, il est sans doute des trous à découvrir.
Les quatre premiers km sont du vagabondage bonheur.
Nos enfants se réveillent, ils prennent notre place dans la prairie,
comme une jouvence de l'Abbé on reprend force et insouciance.
Et puis c'est le Causse qui s’arrête. Net, plat, face aux Cévennes.
C'est comme un livre qui change de page.
La vallée fait charnière, entre les dessins du causse et les histoires de montagne.
J'imagine une marche, jusqu'au loin pour finir la veille d'une autre.
ce doit être cela vivre au jour le jour.
Trois champi, vieillissent, la piste tire libre, je rêve des montagnes.
km 6, commence le sentier de versant. on le devine au dessus de nos têtes.
Un long parcours dans la pente.
La trace est ancienne, les fleurs n'en ont pas peur.
je me rapproche du sol , ralentit,
La raiponce bleu me surprend, campanule charme Michel, et marguerite étonne Brigitte.
Je joue le scripte qui enregistre en image.
le versant ne choisit pas , entre causse et montagne, il est les deux.
Les fayards se dressent, le Lys Martagon pointe les boutons, une turquoise s'envole après la raiponce.
On avance dans la magie, même si les buissons nous prenne pour des torchons.
Le sentier est envahi de vert, une bonne coupe serait bienvenue.
Après la pluie de la nuit, on essuie les gouttes. On interverti le premier, de temps en temps.
-" Lolo avec le bâton secoues les branches du haut, j'ai la tête qui mouille", s'ébroue Pascal.
un clair entre les buis, le coin repas est noté à 19
Les ventres chantent à boire l’apéro.
Sur la table de pierre 4 places en ligne, on se paye le festin.
Ce n'est pas la foule des grands jours,
mais on pense bien à vous, qui venait quand bon vous pouvez.
Le resto de nos cœurs marchants, trouve là une étape joyeuse.
Pascal donne les mimi clafoutis, Michel le rouge saucisse,
Brigitte la quiche, et Lolo cacahouette le musca.
On essaie de mettre un ordre dans tout cela.
-"Pour la méditation, lolo, prend ton temps, il nous faut une longue sieste", j'entends avec le café.
je les laisse, dans l'herbe, ronfler si peu qu'ils ne pense pas dormir.
Les Cévennes bercent les gens en silence, tout est dans le tempo de la terre.
Petit, posé contre le vertige, je tache sans dire face au pays. Pour sentir ma place,
j'inspire son odeur, regarde sans voir, son air frisonne mes bras nus, mon cœur trouve le repos,
Une paix est là, profonde, éternelle, immuable, qui ne demande rien, muette elle s'exprime
sur le visage des collines en souriant aux vallées. Les rires de l'eau remontent le versant.
J'écoute le temps qui vit, de la mouche aux oiseaux, celui qui chatouille, de la fourmis au cheveux.
Je deviens un tendre occupant des lieux. Comme la pierre je laisse passer les vivants, l'air et les eaux sur moi.
Les paupières se lèvent, le regard est comme aspiré dans le paysage, les yeux sont des jumelles qui s'émerveillent des détails.
Sans crainte ou réflexion, ma tête regarde enfin en paix.
Les asters finissent de parader, ils vont grainer tranquilles, leur petales pleurent , la tige se courbe.
On reprend la marche doucement, une grande sauge fait la belle, je photo la star.
Bonheur de sentier, même si l'on se trempe contre les buis, ce versant nous emporte
dans les airs.
-"et on va grimper un moment", s’inquiète l'ami.
-"Wouhai, mais oui, mais non. Cela dépend ", je théorise mon ignorance.
km 8 nous voici sur le surplomb de Rochefort.
Le point d'arrivée de la via ferrata. Au dessus de Florac on plane les yeux un moment.
Notre surprise est grande, autant le vertige bien réel,
Là , on se divise, Pascal remonte sur le GR, nous trois on poursuit par le versant.
Rendez vous aux antennes.
encore quelques km de versant mouillé, pour profiter de la vue des Cévennes.
Je photo en pose plaisir. La balade charme le paisible, aller plus vite ailleurs serait une blessure.
Facile le bonheur, on est dans l'intime des falaises.
la grimpe arrive en fin. Par une sente raide, on a du se tromper de sentier.
Pas grave, on rejoint le causse aux antennes.
Dernière partie de la journée, reprendre la marche libre.
On va faire un tour des vallons.
on regarde le dolmen du col de la pierre plate, et puis c'est, comment dire, tranquille, cool, facile,
et bien beau.
Ondule le temps en touche d'argent. on devient rêveur, je m'invente peintre.
Au loin l'espace Méjean, au proche le vent,
il couche les anges de nos pieds jusqu'aux près.
Rit la terre en blonde platine,
sourit l'ami qui aime cette vie.
voici le travers de Rouveret, un bon vallon, ou l'on va jouer aux dormeurs du val.
Proche d'un pin, yeux éteints, le dos à terre,
un coup de rouge, immobile, on sieste.
Les nuages sont passés, la lumière argente les monts, reposé on avance dans les couleurs de rêves.
J’annonce 4 km à faire, il n'en reste que 2.5 .
Qu'importe, les cuisses sont chaudes, reposées, et le pays en paix.
Aucun risque de courir au loin. Même si rode le loup comme dit les panneaux.
on quitte le vallon, grimpe une butte, toujours dans l'espace du Causse,
on se dit libre de voir sans aller, facile d'aller ou l'on regarde.
Dernière pose photo du Causse, Pascal cherche la voiture, parle du poulet qui donne faim.
Devant le Gargo se souvient de nous,
on réfléchit à la fin, où manger se soir.
Un peu de route, et on tente au Roc des Ourtoux.
Le cuisto, nous reçoit sympathiquement.
il nous offre sa table, grande abritée,
On est comme ami e s de st rome,
le repas du soir s'organise simplement.
Il va durer, passer lentement, comme un bon café .
Les secondes perlent comme des minutes de joies
la saucisse semble sans fin, bières et vin accompagnent les rires,
les quatre sont rouge soleil , des joues aux mollets pour certain.
on rentre facile , en presque nuit,
devine la prochaine et dernière rando de la saison.
rendez vous à Dourbies, pour une marche au fil des eaux.
à bientôt bizs Lolo.
1 commentaire -
Coucou rou,
Le 31 mai 2020, je ne savais pas où aller.
Difficile de prévoir une rando sans réfléchir convenablement.
C'est ma nouvelle vie, je suis ainsi, parfois la tête refuse.
Elle se dit vide, et bien de l'être. Tranquille elle refuse tout travail de réfection.
J'aurai passé une journée de rien , devant l'écran des cartes pour définir enfin le parcours.
J'en suis contents en fait, malgré son vide, elle a rempli son rôle.
Toutes ces lignes, pour donner l'esprit de la rando.
Il commence par le tracé, la façon de le trouver, et le choix du lieu.
Un petit recoin du Causse Rouge, sa limite Est, sans intérêt ou prétention touristique.
Un hasard, j'y vois des sentiers nombreux, collines et vallées profondes.
J'imagine des vues nouvelles sur la région, et devine les chemins dans l'oubli.
Voilà la rando me correspond, retrouver un pays d'avant le tourisme,
où les sentiers, chemins, ne servent qu'aux locaux, de temps en temps.
Rien à voir, encore rien à prendre, ce n'est pas la saison des cueillettes,
juste à s'émouvoir de la vie qui pousse sans vacarme, se cache du soleil, ou s'agite dans la lumière vive.
10 h, dimanche, notre coin de rue fait réunion.
Les ami e s sont là, sans savoir où l'on va. Curieux de savoir.
Juste cela, marcher à nouveau tout le jour pour ressentir un morceau du pays.
-"Ha Cécile, tu es prête, pour une marche monte descend", je lui souris.
-"Mireille nous retrouve à la source de Vézouillac", donne Brigitte de son téléphone.
Jean Yves s’arrête pour un bonjour rapide, il ne randonnera pas aujourd'hui.
Pascal offre les chouquettes du matin, Marie Christine nous donne les mercis de Marie Laure.
Je montre la carte, en fait 15 km pour 500 m de dénivelé.
On démarre du lieu dit de La Souque.
Un début plaisir facile, une piste roulante, un tracteur nous fait bonjour.
Le Causse Rouge, est tout vert tendre. Le soleil, les ami e s, la vie bourdonne, je respire sans réfléchir.
J'ai dans la tête, un vide merveilleux, qui se gonfle de sensations généreuses.
L'image se pose sur l’angoisse, comme la chanson douce du poète.
Un jour qu'il me faut.
Les bords du chemin appellent les butineurs à grand chants de couleurs, les lointains affichent les posters des beau livres.
Un bon commencement de marche, une chauffe heureuse, où l'on papote bonheur.
L'autoroute des vacances serpente ici, comme un passionné dans un parc naturel.
C'est facile de voir le beau pays qui est le notre, suffit de prendre une piste.
Les butes du Causse devant nous , on pense à nos randos sur le Puech Dandan, et le Luzergue.
Certaines perdent leurs repères, cherchent le sud, d'autres confondent le nord, où va t'on?
Ce coin bouleverse nos âmes de connaisseurs. J'aime ce trouble qui nous parle de notre ignorance.
J'adore l'émotion pleine, qui vient sans grand artifice. Pas besoin de lieu prestige, de monument, ou de rareté.
Simplement de l'air, du bleu, du vert et des fleurs.
Le Liseron se croit en Provence, cette année il colonise chaque terre libre.
La multitudes des fleurs suffit à elle seule pour contenter le promeneur. Ce printemps est opulent.
Une voiture perchée hors du chemin, on retrouve Mireille et Michel.
La fontaine coule l'eau fraîche. je trempe la tête aux épaules, frisonne le dos, un nouveau départ s'invente.
Je vais pouvoir revoir ma botanique, Mimi est tout sourire.
On aurait bien manger là, mais c'est un peu tôt, 11 h 30, Brigitte ne dis rien, le temps semble arrêté,
alors on continu. Les Fêdes rentre à la bergerie, le berger en quad va vers l'apéro.
Elle est bucolique, cette marche tranquille.
Après Vézouillac commence, l'incertain, le libre de se pommer .
Des pistes tournent vers les champs, on cherche les sentiers, passe dans des bois éparses.
Je me pense dans une campagne d'ici, petits champs, petit bois, grand travers aux ruisseaux perdus dans les profondeurs.
Des trouées de branches nous donnent l'horizon prometteur.
Je parle de théorie, qui nous voit descendre, pour remonter en face, j'invente des sentiers,
Je fait le beau parleur, celui qui aime, qui chante presque du cœur, façon d’entraîner la magie avec lui.
J'affiche mes incertitudes comme un jeu de piste qui promet un festin.
Le groupe, joue, suit mon humeur avec tendresse, et le pays nous accueille comme les troubadours du bonheur.
-"J'ai totalement confiance en toi Lolo", avance Cécile en paix.
-"tu me rassures, je prend moi aussi confiance en moi", je lui sourit .
Un clair de pelouse sauvage, et l'on voit. Il arrive devant nous comme un paradis.
Il est des moments, comme là.
S’arrête le temps de marcher. Le lieu, la vie, la terre, impose à l'homme de contempler.
On est fait pour cela, à chacun de nous de le sentir.
Rien n'est écrit, ou dit, simplement lever sa tête hors des intérêts, pour la perdre autour de soi, voilà ce qui me vient.
Et les ami e s, font de même, une unisson qui réconforte.
Km 4,5.
On découvre le mon d'Ici. Un cabanon cuisine et bibliothèque.
C'est particulier, l’accueil sans personne est sympathique.
Avec les habitants ce doit être charmant.
On adore la vue qu'ils ont soigné de leur terrasse.
Lire là, un bouquin, j'imagine bien mon esprit divaguer entre les pages.
Puis on longe un travers, entre les chênes.
2 km de sentier traçou, assez bien marqué, mais qui gifle les gens pressés.
On sort le sécateur manière de participer à son entretien.
Toujours sans rien, les ventres s’interrogent. Leurs papotent sourdes occupent nos conversations.
-"En théorie, j’espère une belle vue en crête, plus loin, d'après la carte", je motive.
-"oui mais là c'est parfait" j'entends bientôt.
je m'avance jusqu'au point, entre les broussailles.
Je suis le seul à la vue. Posé comme un rapace, le rocher et bien fin pour y prendre repas.
Je retourne donc, retrouver la troupe qui je pense c'est bien installée.
Un peu d'herbe tendre, en mi ombre, avec un écran paysage.
-"C'est une première. On mange à la mi rando, 7 km de fait", on constate avec surprise.
La marche rendu facile, on c'est avancé sans le voir. Sans doute le fait de descendre en majorité.
On est tous content, sans doute trop. Si bien que traîne la pose sans culpabilité.
On médite à deux, écoute te temps, qui boum dans le ventre, et laisse l'imaginaire passer au loin.
La sieste digère les tablettes de chocolat.
Les abdominaux se détendent fièrement dans des rires improvisés.
Il est bon ce temps horizontal, légèrement penché par le vin, qu'il se croit éternel.
C'est cela une belle randonnée, les yeux fermés dans un pays en paix.
Les ventres à la vertical, on reprend la descente. long chemin ancien perdu dans le vert.
L'ombre abrite les sensibles, le muguet clochette encore, mais pas pour longtemps.
Les raiponces blanchissent timides, le lys Martagon attend de s'épanouir, les boutons couvert de poils juvéniles.
On avance lentement, la descente entre les fleurs demande attention.
La variété continue, je ne photo pas tout, je vous en laisse découvrir.
Les raiponces au soleil sont bleus, la Céphalanthère rose.
Un Chêne, bien mis en valeur, nous accueil en bas du versant.
Il est bien plus fatigué que nous, résiste encore. La piste trouvée, longe le ruisseau.
Une pause nous arrose. bien fraîche cette eau qui court, alors restons là pour la voir passée sans fin.
Comme des gosses qui barbotent, il est bon de se mouiller.
On suit la piste qui gargouille le ruisseaux dans la lumière des sous bois.
Le charme efface la vigilance, que j'oublie le sentier.
A Lintrade, lieu dit d'une belle maison, un sentier passe sur l'autre rive.
On s'y engage gentiment, passant tout prés de la maison, de ses pigeons et poules,
pour suivre l'aventure des sentiers peux fréquentés.
On se fait fouetter doucement, tellement on ralentit.
Magnifique de trouver un sentier vivant. Les grandes orchidées font les fiers au bord de l'eau.
Nous on se faufile dans les l'ombres, et regarde de profiter au mieux.
Une ambiance de promenade nous tient.
On traverse une ancienne châtaignerais, hé oui nous ne sommes plus sur le Causse ,
mais dans un travers en terre de grès. La géologie change, les plantes aussi.
Il serait bon de revenir, ces coins sont tranquilles.
Mais pour le jour, on passe, vient la pente à grimper au soleil.
L'effort de la rando va se vivre maintenant.
Le lin rose, semble nous applaudir, en long de talus il fait les spectateurs d'une course de côtes.
La colline se montre, le haut nous est promis par Lolo .
La pente, ralentit la troupe.
J'ai choisi de raccourcis, qui gratte un peu, ou qui sont plus raide.
Toujours dans l'idée de voir les chemins perdus. je suis gâté, le groupe râle aimablement.
Le lin venu de Narbonne pousse ses couleurs devant nous.
La montée s’avère, sommes toutes assez plaisante.
On bifurque assez vite sur un sentier à l'ombre qui monte régulier.
Le souffle, ne se perd pas, il raisonne sans parole.
Le dernier, ou dernière est accompagnée tout du long de la peine.
Michel découvre cela, la marche sans victoire. On est fier de nous...
-"En fait on monte pourquoi?, la piste suit la vallée jusqu'aux voitures", réfléchissent certains pendant une seconde.
Pour presque rien, aller voir la crête d'en face, des fois qu'une vue nous y plaise.
Le panorama le voilà. et encore il faut se retourner pour le voir.
On a mangé sur la crête boisée au dessus des près.
On avance tranquille vers la ferme de Mialas, en se reposant avec la piste .
On remplit nos gourdes avec le fermier, un superbe chien nous caresse fou fou.
Les esprits sont pleins. inondés de bien, noyés de fatigues saines,
perdu sans réponse aux questions qui ont disparues.
On devient les naufragés d'un monde lointain, qui se réveillent devant la vie à poursuivre.
Passé la ferme, les voitures sont juste devant nous, de l'autre côté du ravin.
Encore une petite descente, pour une dernière monte. Une histoire à la Lolo.
2 km d'endurance, qui passe en nage.
On arrive, bien. Content d’arrêter.
-"C'est une rando à marquer dans les plus belles", conclut le groupe.
Et pourtant elle ne prêtant rien. Dévoile que simplement, et ne dit rien, à qui passe vite.
Mais elle nous correspond si justement , qu'il faudra la refaire.
Un grand jour, cette marche avec ma tête partie à vide qui rentre saoul.
Une ivresse de joies , trouvée avec vous .
j'en redemande, sans modération.
Bizs,
Lolo.
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Coucou rou,
Dimanche 14 mai 2020. Deuxieme rando , déconfinée, il nous presse de revoir les gens d'Hérault.
Aussi je programme un tour amusant, ludique et surprenant, au cœur du Larzac.
J’espère revoir les ami e s du sud,
elles sont belle comme un soleil,
ils ont la bonté d'un bleu ciel,
Et qui m'aiment pareil,
que j'aime la pleine lune.
Au loin, elle revient toujours, éclaire la nuit sans grande couleur, juste une lumière sur les chemins.
Elles semble sans effet, et pourtant elle nous influence en bien.
10 h de Millau on s'évade.
Rendez vous à la Blaquèrerie, pour la rando testée en avril 2018:
http://rando-lolo.eklablog.com/les-canalettes-du-larzac-en-test-rando-aventure-a141465358
Je reprend la même carte donc 15 km pour 250 m de dénivelé.
Sur le parking, les voitures arrivent à l'heure. 12 et 34 s’accueillent en grandes émotions.
C'est bon de se revoir entre les herbes folles de la route.
Le ciel bleu , l'air chaud, et les dents blanches des rires, j'adore.
Et voici, Annabelle, Amandine, Marie Laure, Marie Christine, Sylvie, Hélène, Mathieu, Didier et les autres...
Que d'émail souriant qui veut croquer une longue journée d'évasion.
On est radieu.
Dans un décor typique, muret de pierres, brebis de lait, pelouse de fleurs, sylvestre de pin, ciel d'azur...
La lande sèche chante aux butineurs.
-"Je viens d'apprendre que les fleurs écoutent les abeilles.
Elles sont sensibles à leur bourdonnement, les pétales seraient leurs oreilles", je surprend les marcheurs.
Aujourd'hui, je photo peu, la tête dans le vague, j'ai du mal à m'éparpiller.
Je reste concentré avec le groupe ...Et puis le coin est connu, je sais ou l'on va, en théorie.
Le Larzac au printemps, c'est cela. Affilente de Montpellier, lin de Narbonne, aster, orchidées multiples,
et bien d'autres. De la pierre trouée, des fleurs, et des senteurs.
Je parle de ma houlette, de la pierre de fer que j'y ai incrusté, une histoire à lui seul ce bâton.
Un bout de bois de cerf donner par un Cévenol pur race, une queue de vison de la ganterie,
une pousse d’acacia d'un fameux coin de pêche, une plaque gravée téléphone, et un nodule de fer trouvé en orpaillage.
-" ha oui je me souvient de l'orpaillage dans le Tarn" fait Mathieu en levant les yeux.
On tamisait le sable dans l'eau, ondulait la bâtée pour récupérer des paillettes d'or.
Je m'en sert comme photo de profil sur le blog.
Un bon résumé de mes occupations ce bâton.
On suit le GR depuis la Blaquièrerie, passe sous la ligne de tournemir au vigan. Le passage est ouvert, on en profite.
Le groupe chemine libre, tranquille. Certaines photo les parterres, bien colorés de fleurs, essentiellement bleu.
Les papotes préparent l'aventure. Ceux qui savent , vantent les canoles, les autres attendent le prix à payer.
Je divague, parle de corde, et de crapahu, insiste sur la théorie de se perdre.
Tout proche des Canoles, je les guides vers la grottes des sables.
J'aime commencer par là. Un trou, pas plus grand que deux têtes, noir, sale, fermé par les araignées.
A première impression, on ne peu pas y descendre. et pourquoi le faire.
Alors, j'accroche la corde à un buis, pas trop gros, et j'explique comment faire.
Ma magie opère sur la moitié du groupe qui pousse l'autre à me suivre.
C'est sympa, la solidarité. Mathieu se cache derrière Amandine pour osé venir.
C'est la première aventure gentille, 3 mètres d’escalade pour une salle de sable fin.
Puis c'est la canole Une.
on la traverse d'Est en Ouest. Et bien vite c'est étroit.
Le passage se fait en deux écoles, les rampants au sol, ou les perchés aux parois.
-"NON, Lolo, tu passes pas là." affirme chacun.
Là aussi , j'explique la technique, l'étroiture spéléo, et ils passent.
Les sacs non, on les grimpe au plus large, mais les rampants passent tranquilles.
Les plus long du groupe feront l'escalade.
On rigole, certaines soufflent un bon coup une fois debout.
L’ensemble est complet structuré, chacun soutient, l'autre devient fier d’être avec les uns.
La compétition s’efface comme un leurre dangereux, apparaît une lumière bienveillante dans les regards.
Sortie de la fissure on mange. Brigitte parle d'apéro. on cercle au soleil mi ombre.
Le partage quitte les paroles pour s'inviter dans les choses bonnes.
Vin, dattes, chips, saucisse, et ...
-"J'ai le café, mais rien d'autre, complètement oublié le repas", réfléchit Didier.
On imagine sa dame, qui va trouver le pique-nique sur la table de la cuisine.
Impossible de prévenir Marie France, il n'y a pas de réseau ici.
Le repas se veut partage, il l'est d'autant plus. Didier aura goûté à tout les sacs.
On Médite en trio au cœur d'un chêne, le cul sur la mousse. le sieste s’installe, les jeunes s'en vont.
Ils leur faut bouger. Les minutes passent douces.
On se retrouve pour la canole 2. La plus sportive, celle qui fait marcher avec les mains.
Les belles dévoilent leurs attraits dans bien des positions surprenantes.
Les passages font peur, la corde installée en fixe ne rassure pas, tellement elle semble vieille.
-"Voilà tu t'accoucoules, agrippe la corde sans y tirer dessus, on sais pas. Et tu avances le dos dans le vide", je conseil ma douce.
Brigitte en sort assez éberlué d’être passé. ensuite on fera la Une, la grande Canole.
elle est facile, tranquille, on y croise des gens d'Albi, et les pousse à ramper.
Une petite grotte offre une aventure à plat ventre dans le sable dolomitique.
et l'on quitte les canoles pour les arches.
Pas loin d'Egalière, un petit chaos rocheux livre ses secrets à qui peut les trouver.
La journée avance dans la surprise encore.
Je tourne un peu entre les sentiers, me repère au filing, et pour une fois ça marche.
-"J'ai cherché la petite source perdu que tu nous as montré la dernière fois, mais impossible d'y aller", avout Michel.
En théorie, je la retrouve assez facilement.
Effectivement, le sentier démarre bien caché, et suit pas facile.
on y tombe dessus, Pose pour un goûté généreux en chocolat.
On visite la petite source dans des acrobaties en style de pompe.
Tout sur les bras, le corps au dessus du vide, les pieds contre l'autre paroi.
Le groupe est sportif, les jeunes n'en reviennent pas de notre façon de marcher.
Pour finir les efforts, je retrouve un creusement joli dans la forêt.
Des minutes de griffures, pour quelques secondes de beaux.
Les belles donnent leur plus joli profiles, et j’annonce les 4 kilomètres.
-"Ha 4 km à faire, qu'il dit. ça veut dire que le retour commence, et qu'il ne sait pas combien il reste à marcher", j’entends en réponse.
On rentre dans les papotes qui font du bien.
Les bon mots du jours reviennent,
les paroles gentilles, le plaisir passé fleurit de plus en plus.
à la façon d'un cheveu d'ange, nos émotions ondulent dans la lumiere de chacun.
Les regard sont fatigués, ils rougissent presque, le soleil tombe,
et les brins de joies scintillent en vagues douces.
Il est bon d'avancer avec vous,
un tel jour suffit à voir qu'il est bon de vivre.
J'en sais certaines qui auront trouver un moment de paix entre nous.
Participer à cela me réconforte aussi.
merci à vous
bizs
Lolo
2 commentaires -
coucou rou ,
Déconfinés, nouveau terme à rajouter au dictionnaire.
Nous voilà, déconfinés,
pas si bête, mais bien bon à la mi mai,
pour une randonnée évasion entre compères.
Pas de Biz, les mains sans poignée amicale,
10 heures sourit de joies, la rue musicale,
dansent nos yeux, chantent les cœurs.
Après tous ces jours sans se voir,
tout se temps solitaire chez soi,
qu'il est bon de reprendre la liberté d’être ensemble, heureux.
Les randos à Lolo reviennent ...
Pas plus de 10 km pour 500 m de dénivelé .
Une classique qui est proposée logiquement en sens opposé,
d’abord le plat pour se chauffer, ensuite la côte.
-"Que c'est bon de se retrouver entre les Causses, sortir des voitures pour une balade, longue"expirent certaines
-"Ha oui, plus d'attestation, juste du libre, et du soleil"
Les fidèles sont là, puis maya, Fabienne et je ne sais plus son joli nom.
-"Sandrine, je suis venu une seule fois à st Jean d'Alcas" me rappelle son sourire.
http://rando-lolo.eklablog.com/de-saint-jean-d-alcas-a-la-vierge-de-nonenque-a182418490
-"Je vous propose, la côte de suite, d'entrée. on y va tranquille doucement et mange la haut", comme celà c'est fait.
à gauche le chemin de notre retour, plat facile,qui revient des gorges de la Jonte.
Un temps d'été, un air de vacances, des sacs de banquets, du vins de noces ou plutôt de messe,
et nos bouilles de jeunes communiants, comment ne pas être contents.
la file sourit la peine, la grimpe prend le souffle de beaucoup.
Raphaël joue le fougueux avec son jeune cœur,
J'ai l'impression d'entamer une rando culte, comme le brevet du randonneur qui clôture notre saison.
Si ce n'est le ressenti, de vivre un commencement.
Marie et Juan sont là comme au brevet, et Jean Yves comme pour une rando culte.
La pente nous sonne les clochettes,
Le sentier à l'ombre, a sont charme.
La floraison est généreuse, elle offre nombre de pauses possible.
En fait c'est bien mieux cette montée direct, certes on peine mais
ensuite la rando sera libérée. on pourra marcher sans peur de la fin.
Presque en haut , du moins on le pense, Jean Yves coule quelque mots...
-"On en chy un max, mais qu'est ce qu'on se régale"
Et là , Lolo plante. une histoire de trace mal placée , les premiers ont suivis les balises.
Moi, je cherche dans les broussailles un chemin qui n'existe pas.
Je fait faire demi tour à la tête , du groupe. Pour finalement leur avouer mon erreur.
On reprend donc les balises. Le torticolis passe en rigolades amicales.
-"Regardez, le grand vert dans le buis" découvre Sandrine.
La star regarde les passants, impassible, fait l'invisible, pour éviter les paparazzis.
Rien ne bouge, pas même une oreille. juste une faible oscillation du ventre sous les pattes.
Enfin en haut. Le champignon Préhistorique, penche pour nous.
On y mange longtemps.
Françoise et Bruno, nous attendent pour l'apéro.
Un grand pique-nique commence. Le cercle est plus vaste que de coutume.
Mais le feu chauffe avec l'ardeur du renouveau.
On s'en dira des choses bonnes, des mots délicieux, qui remplissent la soif d'être heureux.
Je vois l'élan qui vient depuis ce mois confiné, aller vers l'autre pour lui dire de belles phrases gentilles.
Comme si l'important apparaît enfin sans peur du ridicule.
Les verres se vident faciles, rouge rosé, eau café, tout passe sans réflexion.
Un moment charmant ce repas simple, les fesses sur l'herbe, la tête dans le bleu des yeux bonheur,
et tout le corps en émotions sincères hors de contrôle.
Les bras parlent dans l'espace, les mains donnent bien plus qu'elles ne prennent,
Les doigts doivent jouer des airs de romances sur les gobelets,
le dos se prend pour le Roi, fier digne il veille à la loi des justes.
Et les cuisses, elles, font la sieste en silence. Tant de voix, d'agitations verbales, les bercent comme une maman.
Elles savent que la peine est passée.
Tout a une fin, même les bon repas. On repart donc pour les corniches de la Jonte.
Un sentier balcon jusqu'à l’ermitage St Michel.
Bien haut sur les rochers, s'avance la rando plaisir.
Raphaël fait trembler Papa, et la vue nous fait vibrer.
C'est une classique , mais que c'est beau. On y revient avec gourmandise.
Comme dans une bonne pâtisserie, à la découverte de la nouvelle douceur.
je reconnais le lin jaune, mais j'oublie les bleus , la Mélite est bien rose après les pluie, l'Orchis Brûlée reste discrète.
La diversité est tres riche ici, passons lentement ça n'a pas de prix.
Jouons les vaut-riens qui regardent en perdant le temps.
Marie en croix de la vallée. Le groupe s'amuse du grand air.
on visite tous les balcons terrasses, même si les cafés restent fermés.
D'autres randonneurs croisent, donnent quelques mots de bonjour.
On renseigne certains, se fait plaisanter par d'autre.
-"On voit du monde, pour une fois", remarque Pascal.
-"Hé sans doute l’effet corona. Le besoin de sortir, mais tu remarquera qu'ils font tous la marche dans l'autre sens", je constate.
on avance encore et encore au dessus des vides fabuleux.
Km 5 , on est dans la courbure de la Jonte.
Un panorama à 180°, s'amusent des grimpeurs dans les verticales du Causses Méjan.
Bientôt l'ermitage, et la descente. on pause, tranquille.
Reste un bon passage en forêt. Les hêtres s’habillent juste pour les noces de printemps.
Les chênes aussi seront témoins, le soleil vient à la fête.
On s'invite comme des cousins trop éloignés que personne n'attendaient.
Il est bon de se sentir espéré, comme si notre venue est attendu depuis si longtemps.
On retrouve notre famille complète, sans connaître personne,
le pays s'ouvre, offre la visite attentive de sa vielle demeure et présente ses enfants avec amour.
Chaque année, cette fête vous attend, au moment du tendre comme les verts,
de l’envoûtant comme le thym, du jaune comme un jeunet, du doux comme un soir rosé,
du bon comme un ciel bleuté, du chaud comme une falaise lumière, du vif comme un oiseau pressé.
Le temps ou les fleurs sont perdues dans les herbes folles, les papillons apparaissent en taches sensibles,
les butineurs jouent avec nos acouphènes, la vie continue , avec ou sans nous.
La forêt passe bien, il fait bon y être, mousse et ombre sont douces.
on y croise les Céphalanthères qui commencent de dansées dans la brise, ainsi que les Limodores, mais c'est des Néottia que je photographie.
On y verra aussi des Plathantère et des orchis tachetées.
Et puis on grimpe à l'ermitage.
un lieu stratégique.
Agrippé aux rochers, des habitations étaient là.
Reste un peu de la chapelle, une campanule, et beaucoup de vues.
Les gorges de la Jonte jusqu'au Rosier.
on grimpe tourne et regarde les traces des gens d'avant.
Une citerne est creusée dans la roche, on ne trouve pas pour y aller à côté.
On reviendra.
un bon goûter, je médite seul , étrange la paix d'ici. J'oublie le temps, le pays, le vide.
De l’oxygène de partout une brise aux oreilles, et les pensées qui courent dans l'espace.
J'ouvre le regard, et pense m'envoler.
le retour commence.
Descendre l'aventure, reprendre la marche pour aller au loin.
La fin , enfin pour le plus jeune.
Ses jambes crient douleurs. Mais il marche jusqu'au bout.
La descente éprouve un peu , puis le chemin de vallée repose.
un grand jour qui arrive en clôture.
On c'est retrouvé avec la fougue,
dans la chaleur du groupe.
-"Dis Lolo, cette année, tu n’arrêtes pas en juin les rando, on a droit à un peu plus", demande la foule.
Ok , c'est dis. On continue.
On parle aussi de la Revue, avec un e. Un livret que je viens de faire. Il résume 16 rando à Lolo.
Christophe doit l'imprimer , avec l'aide de Pascal.
Fabienne donne les dernières infos.
C'est pas mal. à voir.
Voilà on se quitte sans biz,
à bientôt
Lolo.
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Cou cou .
Les semaines se confinent et passent sans agitation.
J'ai bien rangé , dépoussiéré , et aménagé ma passion d'autre fois .
Le bureau prêt pour recevoir .
L’atelier , opérationnel , je peu donc reprendre ma passion des fossiles .
je sort la mob de mes 50 ans , et la place est libre pour nétoyer , dégager les ancienne trouvailles .
Une chose me cour entre les doigts . Un besoin de taper , taper , taper et taper encore .
je sais quoi faire , une piece particuliere , personel .
Mais avant il me faut retrouver les automatismes perdu depuis 14 ans .
Pour cela je regarde dans les faciles .
une ammonite de Normandie , ramasser en ...2006 . Un voyage avec mon fils tout jeune .
Sur les plages , abandonnés les fossiles se confondent aux coquillages .
Et pour les ammonites des carrières en regorges .
voilà le travail ,une après midi d'occupation .
4 belles pour la vitrine .
Maintenant je me sens prêt .
il y a 3 ans je croit , un ami du nord est venu me déranger .
Depuis ce voyage de Normandie
je n'avait quazi plus cherché de fossiles .
Et donc , en 2017 Philippe arrive , me promettant des découverte superbe , juste à côté de St Rome .
On y est allé ensemble , sur le chantier ..et éffectivement les ammonites se cachaient dans la poussière.
Une superbe journée , exceptionnelle , qui reste là en moi , comme le sentiment d'avoir vécu le grand bonheur .
Imaginez , trouver une dizaine de beaux fossiles en quelques heures .
C'est plutôt une année complète de recherche qu'il faut pour en trouver autant .
Depuis ces fossiles attendent que je reprenne le goût pour eux .
C'est chose faite , le goût des choses simples vient avec le confinement .
j'en ai choisi une bien , qui va se présenter au mieux . Je lui arrange le pied , qu'il la tienne droite .
Voilà , je pourrais en rester là .Le fossile dégagé .
Et ensuite , je commence le rêve . J'imagine quoi faire de la pierre , pour lui rendre un aspect personnel .
D'abord , j'insiste sur le pourtour ,
j'aimerai lui donner de la légèreté ,
comme si elle était juste contre la roche .
Pour cela je prépare une zone des plus fine proche du fossile .
Je l'enlèverai délicatement après .
Je tape , et tape sans cesse ,
si bien que le temps sonne à chaque coup ,
pour me rappeler les souvenirs de la journée fabuleuse .
Celle de la découverte , avec Philippe et Brigitte .
La pierre répond gentille , éclate facile en morceaux choisis .
Je comprend que je vais y passer tout mon temps de bonheur dessus .
Se trace des lignes courbes , des arrêtes vives , je vois les formes sortir du brut .
5 heures de plaisir , et j’attends d'impatience de m'y remettre.
Elle est bien placé , le pourtour dégagé la met en valeur .
La pierre a pris des lignes plus douces , l'ébauche sort du brut .
Je suis content , la suite promet d’être .
On verra ensemble .
à bientôt
bizs Lolo .
Voici les nouvelles qui suivent ..
L'étape suivante est passée en une seule scéance .
Le meulage ...
mini perceuse , micro meules , et nuage de poussière ...
Les formes s'arrondissent , je commence de sentir la peirre .
Une odeur d'argile fraîche , à façonner entre les mains de passionné ..
Le lendemain je ponce , là vient le temps plaisir de la patience ..
Pas trop vite sans appuyer , je frotte le papier le long des courbes .
l'astuce , c'est l'éponge très sèche , dur elle épouse les creux , et arrondit les bosses .
C'est le gros papier , qui aplanit les coup de meule . Il est difficile défacer toutes les trace qui apparaissent .
Mais il me faut insister , les autres ponçages n'en seront que plus facile .
Alors je regarde , caresse , pour savoir quand m’arrêter .
Les doigts deviennent poussière , la peau prend le toucher de la pierre .
Le nez respire l'argile qui sort du calcaire .
je deviens presque potier , à modeler des formes tendres de ce caillou dur .
voilà l'état obtenu . Des jours m'attendent à poncer .
A suivre bientot
bizs
Lolo
voilà , le 25 avril 2020 le ponçage est finit . , Et puis j'ai amélioré le socle ..
Il ne plaisait pas à mon fils !
enfin terminé elle est posée sur la cheminée ..
Je l'ai faite plus élancée , et j'en suis content ..
une pièce qui a sont histoire toute prête pour être dite au ami .
En souvenir de Philippe, à Lauras et des jours de renouveau de ma passion de recherche des fossiles .
Merci à lui ..bizs Lolo
3 commentaires -
Coucou rou ..
Les jours passent , et l'on ne doit plus bouger .
Déprimé depuis l'an dernier ,
j'attends que revienne l'envie , le goût de faire .
C'est une épreuve facile de extérieure ,
On semble entier , présente bien .
Mais le plus sournois c'est que l'on se sait plus comment on devrait être .
La bonne forme , l'entrain , l'énergie , la joie tout cela est parti dans l'oubli .
Rien n'existe . Rien ! un monde vide , insipide !
Avec ce confinement , je respire un peu mieux .
la ville silence , le soleil tape les vitres , je devine la paix .
Rien à faire , comme tout le monde , je deviens normale .
Mon passé revient facile , le temps est figé pour longtemps .
Alors l'envie de revoir mes fossiles est là ...,
depuis 4 jours j’entreprends de remettre en état la pièce qui leur est consacré.
Un grand boulot ... que je fait doucement , ma tête en vrac ne suit pas .
Un challenge pour moi . que je prends comme une thérapie cognitive .
le résultat commence à être présentable ... alors en voici des images ..
Petit atelier extérieur , au soleil pour faire briller.
La poussière est enfermée depuis plus de 25 ans . Je lui rend sa liberté.
La moitié de la vitrine époussetée ..le reste se cache encore derrière les traces de l'inondation .
Hé oui , sans doute 15 ans qu'elle a eu lieu ! un coup dur .
J'ai laissé tomber à l'époque , trop de boulot pour éliminer le calcaire de partout .
Les étagère maintenant ..
je suis fier d'en être arrivé à leur redonner une place propre.
C'est une bonne thérapie . sa brille de plaisir .
je retrouve ma collection bien propre ..
bien sur , certaines pièces manquent , détruites par l'eau chaude .
Mais il me reste bien des histoires à me souvenir .
Chacune représente un jour de découverte , et des heures de dégagement .
Mais encore plus , elles sont le lien avec les ami e s qui ont participé à ma passion .
Voila , ami e s , je pourrais vous recevoir dignement , bientôt .
la vitrine est belle , me reste juste la pièce à aménager ..
15 ans d’entrepôt ça laisse des foutrailles .
J'ai le cœur qui gonfle , en pensant à l’après confinement
Ce jour où , on se retrouvera 10 h un dimanche pour randonner .
Je pousserai la porte du petit musée ,
et vous , vous m'aiderez à raconter les histoires qui nous lient à ces pierres .
Ceux qui ne connaissaient pas mon coin , découvriront une facette de mon âme .
bizs à tous
lolo
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coucou rou
Apaisé ,
confiné ,
je prend soin de moi ,
pour prendre bien soin de vous .
Profitons du calme, le temps est à nous .
Sans famille , plus d’ami , juste les plus proches de soi .
On ne craint que peu , la société respire doucement au ralentit ,
laissons les braves faire au mieux , le profit est enfin endormi .
Voici venu , le calme des villes , les mélodies des oiseaux ,
la qualité de l’air , et l’instant de tomber le bandeau .
Fini le stress , les objectifs , ouvrons les yeux .
Plus de besoin futile , juste être heureux ,
prendre le bonheur en thérapie,
se régaler de la vie ,
simple et facile.
J’aime se fil ,
entre nous
tranquilou
j’inspire ,
respire ..
Sa vous dit ,
samedi ,
fut un drôle de jour ..
Voici l’histoire de se tour.
Lisez en patience notre aventures ,
Je vous la donne comme un film nature .
Imaginez TMC découverte au dessus de Creissel.
Le 14 mars 2020 , 6 beaux ,5 belles , regroupées sous le ciel .
-“ lolo , au début de ta trace , vous me suivrez ...pour trouver la grotte “ fronce des sourcils Maixent ..
-“ oui en théorie , j’aimerai vous montrer l’entrée de la grotte du renard “ je rêve sachant le défi ..Voici la trace simplifiée ...celle que l'on peu faire .. 14 km pour 600 m de dénivelé
je n’ai pas affiché nos passages entre le km 1 et 2 ..il n’y a rien à voir ;juste des courbatures , peurs, et griffures à vivre..
Une belle idée , d’arpenter les versants du causse , et de revenir par la bordure de celui ci ..
Partir de l’air d’envol , aller au viaduc , et revenir pour la soirée des papillons de Millau ..
10 h passée , les 11 avancent sur la terre au chapeau bleu .
Certains toussent , tous ont la fièvre du samedi matin .
Le printemps sans doute , nous rajeunit les cœurs .Avec les couleurs qui donnent leurs richesses ,
le groupe s’invente libre et amoureux de l’air qui nous pénètre si doucement .
On commence le facteur , un sentier qui descend vers la ville , autrefois celui du courrier à pied .
Première foi que je l’emprunte , un classique touristique , et j’en suis bouleversé ..Les images sont trop faciles , des posters à chaque pas .
On avance lentement , les paroles de nos retrouvailles hebdomadaires , trouve là un écrin précieux .Je photo , ce pays que je connaît bien , et pourtant je le découvre comme un voyageur de loin .
C’est un sentiment fort , que j’aime vivre . Une belle fierté d’être heureux chez soi .
Une grande humilité de me savoir encore ignorant , et d’avoir devant moi une vie d’étudiant des beauté du coin.Et puis ...On bascule !! La grotte est par là ?
Claodia , nouvelle belle , se demande pourquoi on quitte le sentier ..
Un point GPS se fait . Les avis divergent , Maixent doute aussi . Mais un traçou de sentier part d’un cairn ..
La folie douce commence ..
Les cascades de creissel sont en bas , comme un robinet qui voudrait remplir la vallée .
La vue pour le moment nous invite à suivre les bêtes dans le taillis .
la pente est plus que raide ..en limite des falaises .
Le passage se tisse de branches en tout sens .
La grotte est loin ..encore en dessous . Le grand tousse et s’essouffle même en descente .
Le fort prend le vertige , les mignonnes angoissent de la glisse directe vers le plein vol .
Une voie râle et peste de la M . . . E ! qui gifle le corps .
-“ écoute ..on va se partager , continus par là , je retourne pour voir à gauche “ décide le second guide ..
-“ ola , c’est ce qu’il ne faut pas faire ...” sourit un peu jaune la nouvelle !
Nous voila perdu , sans sortie possible , des heures de griffes et de glisses s’inventent dans les têtes.
Pourtant l’ambiance évolue bien mieux que le passage .
On se coupe les branches , se resserre à vue ...quelques centimètres !
Notre groupe avance ..lentement en souffrance , sans souci pour les deux autres qui nous ont quitté..
Et puis stop ..j’abandonne . Impossible d’en demander plus . On demi tour ..
C’est une décision étrange , après avoir motivé et presque promis un mieux juste un peu plus loin ..
Me voila en train d’avouer qu’il faut repasser par la peine endurée .
Bruno compte les coups de bâtons que je gagne dans ces bartasses .
Hélène trouve un bel humour sous les branches ,
Brigitte pose fesses et mains au sol
Daniel et Flo se souviendront des marches tranquilles à lolo
Marinou se croit spéléo , en première dans une forêt vierge .
J. Yves ..fait son parcours du combattant ..
Pascal et Maixent font leur propre trace dans un autre maquis .
Et Claodia , s’interroge seul , affiche un sourire pincé , sans dire .
Elle suit parfaitement , prend le temps de rouler le tabac
pour s’en griller une , en détente .Elle me rappel Luc .
Sonne un portable ..les deux sont sortis du maquis .ils nous attendent , où ?
En s’éloignant des falaises le ciel apparaît enfin bleu et sans branche .
Les arbres s’écartent , on voit la vallée .
Nouvel objectif , rejoindre le chemin balisé et retrouver les corses en résistance .
On entrevoit Maixent , ..je pense le retrouver dans une minute ..et non , il disparait !
La route est proche , on y va , Daniel fait le pisteur ..on ne sait plus où est qui !La route ,
un coffre ouvert , des rires ,
c’est un rêve impossible ..
Tout le monde est là !
Et même bien plus ,
Michel et Mireille sont venu pour le repas ..
Ils arrivent juste .
C’est fou la coordination de la rando .
Hé bien , il faut le vivre un moment pareil ,
ou le corps s’efface devant la joie des retrouvailles .
Les paroles racontent la glisse , la peine , l’entraide ,
comme un temps de quête glorieuse .
Je regarde Claodia , mon âme sourit .
Elle est belle , tranquille , et donne sa place dans le groupe .
Nous voila à ses cotés comme des ami e s proche .
-“ maintenant , je vous propose la crête ..elle doit être superbe pour manger “ j’invite avec faim .
Très vite , Brigitte pose au soleil .
Le repas face à la ville , oubli les déboires .
On a faim ! soif ! et envi de bonheur sans bouger ..
Comme arrivé d’un long périple difficile , le moindre moment de paix devient magique .
Le décors prend des allures de palace luxueux , ou les pierres se transforment en fauteuil ,
la pente en canapé bain de soleil .
Le muscat se prend pour un cocktail ,
les chips pour des toasts .
Le partage s’invente facile , les gâteaux circulent en morceaux .
On est heureux ...bien .
On médite ..à deux avec Marinou ..
Je po fine son cour , sans savoir comment ..
Je laisse venir le souffle , parle gentiment de la détente .
La conscience cristallise le corps .
La paix approche , elle vient du cœur , son boum murmure .
Je souffle les mots lentement , fait des poses qui s’étirent sans bruit .
Je parle enfin du bout des lèvres .
Le son s’affaiblit , il coule au plus proche , comme un petit air chaud ..
Nos ami e s siestes en presque silence , les oiseaux annoncent leurs territoires ,
la ville semble dormir .
La lumière se touche en chaleur .
Les cheveux discutent au vent .
Les poils couchent avec l’air ,
que dire de plus ..que l’immobile se vie entier .
-“ haaaaa, que c’est bien “ découvrent nos yeux sans paupières .La reprise de la marche . Les ventres ne veulent pas monter !
La crête est super , mais bien raide un foi rempli .
c’est là qu’elles et ils , ont compris .
La rando va être particulière ..descend-monte , descend-remonte pour , ne pas avancer , dans le paysage .
-“ en théorie , c’est la plus pénible du jour “ j’encourage ..Je cours entre les photos ..
Les images sont à faire partout ..Pour finir la grimpe , des rochers offrent des marches hautes .
Je me crois en montagne ..Arrivé au belvédère de brunas-viaduc , on joue les promeneurs ..
Un banc attend les spectateurs .
On en profite pour revoir un petit abris , ancienne chapelle .
Un peu de bordure , et nous voila devant le cirque du Boundoulaou .
-“ le petit col en face ..., c’est notre but suivant , puis se sera le sommet devant le viaduc “ je promet ..
Mais avant on va traverser le coin des sorcières .Commence un moment de doute ..
Un sentier passe sous les falaises du haut .
Mais , il descend encore bien raide .
L’aventure de pose fesse reprend .
Décidément c’est la rando des pentes assises .
le temps s’oublie dans ces endroits ..
On attend ceux qui parlent en trop , pour évacuer l’angoisse .
-“ sa ira mieux bientôt ..le sentier sera plus pratique ..” je prometLeur têtes doutent en rigolades , qui se crispent aux branches .
Surprit , par les fleurs ..Mireille nous explique les hybrides , les calices perchés .
Fini la pente cul posé , vient le sentier magique .
Des primevères charment le chemin.
Les pétales clairs jouent les soleils au pied des mousses .
On avance doucement entre les mousses en suivant les étoiles jaunes .Un lieu étrange , qui change la rando en passage intime .
Chacun y trouve ses rêves ,
On est dans l’ombre , comme dans un passé féerique , qui demande le silence , la lenteur .
j’entends les mots d’étonnements , les murmures d’étranges .
Je reste en retrait , laisse les ami e s passer ce temps avec leurs sentiments ..
Le groupe se disloque tranquille , les pas s’écoutent sur les feuilles , comme des touches de tendre .Arrivée au petit col ..certains tentent le sommet de Fayssel.
-“ tant de fois que l’on est venu , sans y aller !, cette foi on le fait “ se regarde t’on avec Maixent et Marinou.
C’est un coin sympa ..la vue du viaduc semble impossible .Il est entier , est si prêt .
Les autres attendent au col , allongés dans le près , on a donc le temps .Comme des oiseaux sans ailes , on se gorge d’horizon , sans bouger .
Un clic d’œil du Boundoulaou ..on était sur le causse en face .
Maintenant il se fait que , le temps est bien passé ..16 h 30 , sombre dans 2 heures et plus .Se pose la question de la cave ...doit on y aller ?
La rando est déjà bien remplit ,
la fatigue va venir .
-“ Ha si ! On y va , en théorie c’est une question d’heure , peut être 1 h 30 , on raccourcira au retour “ j’invite .
Mireille et Michel nous laissent l’aventure ..et rentre directement .
Nous 11 , on continue ..c’est parti pour une nouvelle descente .Lol
Bon ! tranquille cette foi , tout le monde reste debout , je m’inquiète juste pour le passage du caniveau de la route .
Km 7 ; La descente commence pour 1 km ..jusque là ça va !
Au km 8 le caniveau commence ..bien dégagé , mais il grimpe ..
Le groupe courage avance sans dire ..on sort de l’ombre et puis ...Le Viaduc à touche yeux .
On avance vers la cave ..à travers le poster ..c’est sublime .
Une grotte aménagée en cave bâtarde , l’argile rouge y donne une couleur particulière ..
Je n’ai pas de document sur ce lieu ..dommage
On retourne donc enfin ..au plus loin des voitures ..
Je suis ravi , on est arrivé au but ultime ..
Maintenant un bonne pente ,comme dirait De Funés , à faire facile sans forcer .
On revient par le causse au soleil couchant ..Au passage je photo une belle entée dans le travers du Fayssel , pour une autre foi ..
-“ aller lolo , on y grimpe , tant qu’on est là “ s’amuse le groupe .
Le soleil donne mon ombre en berger sur la lande .
Le troupeau s’éloigne en liberté ..nous voici sur le Larzac ..
La rentée sera bonne .Les voitures sont au loin ..Mes jambes n’écoutent plus ..Elles bougent en mécanique rouillée ..
Mais le pays est là .Le soleil change de couleur , les falaises lui souriront jusqu’à sa fin .
J’adore ces moments d’ ombres démesurées , quand le relief grandit .
Les buis garde la tête au soleil , la liberté s’éclaire au plus loin ..
Les papillons de Millau prennent l’air du soir ..
Quand la Restit donne , ils sont ici en musique à jouer celui qui verra le dernier rayon ..
Des touches de poésies dans le ciel changeant ..
Les jambes à l’arrêt , les têtes lavées qui sentent bon les souvenirs heureux .
on change de chaussures devant les voitures .Chose simple qui fait du bien .
-“ hé bien j’ai mon compte , je marche bien , mais là , ça m’a suffit ces monte-descends “ clopine Claodia .
On se quitte sans savoir que se sera la dernière rando avant le confinement.
En l’écrivant , j’en arrive à sentir la chance que l’on eu .
Ce jour raisonne maintenant comme un voyage important .
De ceux que l’on se souvient avec bonheur .
Elle fait du bien cette journée passée , maintenant que je suis enfermé .
bizs à vous tous ..
l’aventure reprendra bientôt
lolo
5 commentaires -
coucou rou ,
dimanche premier ,
2020, en mars ,
je suis le dernier ,
pour partir en marche .
des Bizs heureuse,
poignée chaleureuse ,
une main au coude .
l’autre au pouce ...
Les doux bonjours oublient ,
le corona viril ...
-“ sa risque d’être drôle , j’ai tracé dans l’invention pour raccorder des sentiers “ j’avoue tout sourire .
-“ orage à 13 h , pluie à 16 h “ rajoutent certains , au sûr de leur télé miniature .
-“Je serai avec vous, youpi ! J'ai une revanche à prendre sur le Roc Nantais “ Mail l’ami de Lodève
On croise les nouvelles des absents , fait le tour rapide de nos vies ,
S’organise le covoit , La rue va s’éteindre pour la journée ,
j’écris cela pour ceux qui savent la lumière qu’on y met chaque dimanche
à se regarder ...
danser et sourire
et à s’écouter
chanter et puis rire ..
laissons la devenir
la rue du souvenir ,
le lieu d’émergence
d’un flux de jouvence .
Le dimanche coule en elle ,
notre paix éternelle ..
mais , Venez ‘y , une foi ..
venez y une foi
venez y une foi
venez y une foiiiii ....16 km pour 600 m de dénivelé ..
Mais ..il y a eu des bugs ..en bleu la trace écrite , la théorie
et en rouge le parcours marché , le pratique ..entre le km 11 et 13 ..sa bug
L’arche est perdu ...
Au km 6,5 , une clôture barbelé enferme le sentier ..
on longe donc les pointes d’aciers , à travers les broussailles ..
Pas facile , impossible pour celui qui ne grimpe pas aux arbres .
le vent d’ouest tire la couette grise , le soleil brille de l’est
Entre eux , insouciant on accueille Didier .
Cantobre sourit de toutes ses dents blanches ,
le village perché attend la revanche .
le grand homme vient grimper le Roc Nantais . .
La dernière fois il est resté sans souffle ...lire ici l’histoire d’été .
http://rando-lolo.eklablog.com/fin-de-saison-a-nant-a145109874
Petit groupe ,on va marcher très proche
le sentier quitte la route au plus tôt .
nous voila dans l’ambiance d’un ravin du causse
Mousse centenaire , fleurs d’un printemps ,
Coule ici , des âmes familières ,
ce chemin parle tout bas des simples jours d’avant .
Presque refermé par les buis ,
il chuchote maintenant le temps naturel qui vit immobile .
-“ Ha oui ...c’est là que l’on a crier le nom de l’ami ...” réagit Brigitte
On refait une partie de notre brevet de randonneur .
on monte le bois ...facile
Didier trouve l’énergie qui lui manquait en juin 2018 ,
Mais c’est Pascal qui ramollit ...
décidément cette cote , demande une âme en peine pour passer ..
-“ sa va aller , mais j’ai la tête dans un sèche linge “ tourne t’il mot à mot ..
On lui demande la vitesse d’essorage , pour dénouer les craintes .
Maixent l’accompagne tranquille ...les pas doivent être sûr ..
certain voudraient manger là , même pas 2 km de fait , le balcon est sympa
au soleil , avec vue , et Brigitte sonnerait presque !
-“ encore 1 km et je promet un autre balcon ! , en théorie “ parle lolo ...
Les visages se moquent gentiment de mon équation .-“ ho une Bézègue , de quoi penser à nos ami e s Bézégueurs ..” trouve le premier ..
le printemps pousse de partout ..
l’essorage de pascal et sans fin ...
il tente un ovomaltine pour faire péter le compteur ..
-“ c’est le triangle des Bermudes se coin ‘' fini t’il par s’imaginer .on en sort jamais ..
-“ là !! , ho ! virage du sentier le balcon repas ..
on s’installe en nage ...la vue descend la Dourbie ..jusqu’à Roc Altes
et en amont on voit la suite de notre marche ..les bois de Vellas .
Personne de nous les connaît .
j’espère seulement que la jonction avec les sentier du roc nantais se fera bien ..
la douceur du piquenique ..fait par notre ami
C’est rien qu’il dit , mais que c’est bon !
on s’isole avec Marinou pour ne pas troubler la sieste des bons mangeurs
un temps léger .
assit les jambes sans falaise ,
je respire sans dire ..
Ma voix passe derrière les paupières .
elle se trouve perdu dans un noir flou ,
coloré d’un soleil filtré par la peau .
-“ écoute ton souffle , ton ventre prend le rythme
sent le nez qui inspire le vent frais ,
regarde ton corps des orteils ...aux cheveux .
tu es droit , digne , tendu comme un homme fier qui résiste ..
souffle les tentions lentement ...
Laisse envahir la paix ..tu seras prêt avec elle ...” me murmure la conscience
Le vent double et redouble ses passages
le vide aspire les peurs
et la musique vient du blouson de Marinou
L’air lance les perles fines des nuages .
Les blousons tintent un doux chant cristallin ..
Les première gouttes d’une rare pluie
s’exprime comme un virtuose joue du piano ..
chaque note prend sa place à la surprise de l’auditoire .
seul au milieu de la salle , j’assiste au concert du temps .
la paix évite ma chute , le vent ne peu rien je suis enraciné comme un buis
J’attends , se passe les dernière note , et la lumière se rallume ..
les yeux se découvrent ...ma voix retrouve le soleil ..
-“ wouat ..magnifique le son de ton blouson “ je félicite l’instant ..
-“ hé bien , je me suis perdu ...le vent m’a submergé , impossible de me détendre sans ta voix “ avoue t’elle .
C’est pour elle une première expérience de méditation sans une voix directrice .
la marche repart ..on traverse les bois ..
le chemin est bien tracé pour un moment ..
la discutions devient facile , j’accompagne Marinou et décrypte sa méditation
On échange dans le chant des feuille morte ,
entre détente et conscience .
puis on s’écarte des sentiers bien marqué ..
des rochers découpés nous regarde de haut ..on doit y passer pas loin ..
le sentier indiqué sur l’état majors ..n’est plus très emprunté .
un talent de pisteur n’est pas du luxe
et puis ..une clôture ferme le passage ..km 6,3
Clôture posée juste en bordure du sentier , nous en interdisant l’accès..
alors on longe les épines d’acier , une pente raide , broussailleuse ,
Maixent prend les devants ,
écarte les branches , cherche le passage dans l’impossible .
juste de l’autre coté de la clôture le passage clair nous nargue ..
Pour le suivre il faudrait passer et ressauter les fils tous les 10 mètres.
Alors on piste comme des sangliers ..
On aime bien ces moments proche d’un des autres .
on sort enfin du sauvage , retrouve un sentier correct .
les rochers nous salut entre les arbres ..
Maintenant on sait que l’on verra le roc nantais .
Et la pluie , arriva .
un orage traverse la vallée ..annoncé pour 13 h ..il gronde à 15 h ..
on reste un moment sous les bois ,
-“ avec de la chance on aura un soleil sur le Roc “ je rêve un peu .la pluie se calme , les serpents de bois se regroupent luisant sur le chemin ..
Attention ce sont de véritables danger !
Didier , nous y voila avec toi , Le Roc Nantais ..
un rocher falaise au dessus de la vallée de Nant
l’orage passe à l’est , le vent souffle de l’ouest , le soleil nous attend
on photo , plein vent ..on sert les fesses , ne s’approche pas trop du vide ,
De grand coup de balais bourrasque l’image devant nous .
en quelques minutes on sèche , sans essorage .lolo joue le grand , j’invoque se deuxième soleil comme un prophète
Des offrandes sont pensées pour le dieu ..poire chocolat pour rêver encore .
on se pose derrière un rocher sans vent ..
On vient de loin , passé le chemin qui fait craquer un marcheur ,
trouver le soleil du repas , perdu le sentier barbelé , grimpé le bois des sangliers
traversé l’orage des serpents ,
sécher dans le vent du Roc ,
pour la mi rando ...on se dit que l’ivresse ne viendra pas de la poire blanche .
km 7 passé , on crête en découverte ..
la vue tourne les têtes ..je photo en vrac..
d’autre nuages s’approchent ..
on évalue le délais de sec qui nous reste ..
on pose encore ..les terrasses sont trop charmantes ..
elles chantent comme des sirènes , dévoilent leur beauté sans tabous .
simple voyageurs comment résister d’admirer ,
Approcher vous du bord de la terre ..L'horizon vous fera planer .La pluie revient ..en terrain dégagé ..pas d’échappatoire
je me souvient , en juin on plaisantait de la couleur verte de se causse Bégon ..
maintenant c’est un pastel de mouille .
le ciel nous tombe dessus , le vent nous pousse , qui entendre ?
nos sac escargots dégoulinent des pantalons
le sol n’est plus terre , il ne boit plus ,
et pourtant on se rit dessus .
les doigts raidissent , les douleurs parlent plus fort que le vent ..
et pourtant on est sûr de nous ,
j’arrive en dernier , ils attendent et se trempent ,
et pourtant ils me sourient content
-“ sa va passer , ...! peu être ! et vous aller voir le soleil sur l’arche “ je crache devant eux ..
- “cette deuxième pluie semble tenace ..” dégoulinent certains ..
elle nous accompagnera 3 km ...lol
au mas d’Anguiral on se trompe ..sans doute les lunettes pleines de goutes .
on sort de la trace ..sur la carte commence le rouge ..
une piste d’exploitation prend le pente en ligne droite ..
la vue nous plaît ..alors on continue sans chercher à rattraper notre bon chemin .
Après la pluie c’est l’euphorie ..
on y peu rien , le cerveau se trouve heureux d’en être sortie
tout est plus beau , plus net , propre , et si le soleil vient ...
sa brille comme un sou neuf .
voila pourquoi on s’éclate d’être égarer ..
on cherche une arche ..elle est par ici ...devant , mais ou ?
le groupe se transforme en aventurier de l’arche perdu .
Un belle alliance nous tient proche ..
les buissons ont vite fait de nous effacer les un des autres .
le passages se ressert de plus en plus ..
les bois sont étranges , les filles nous collent .
Les pisteurs deviennent aussi sauvages que les indiens ..
on suit en file conquise par la découverte .
On vit notre film d’action du dimanche .
km 12 ..on trouve le pont naturel .une récompense absolue .
le troisième soleil est là .
c’est comme un enchantement ..
le lieu reste naturel au possible .envahit par la végétation..
on pourrait se croire les premiers à venir ..c’est magique .
On respecte en pensant à vous , qui aller venir .
Ne chercher pas nos traces .., tel des sioux on en laisse pas .on visite avec l’ami spéléo , les autres papotent debout .
Toucher par une grâce , on reprend la fin de marche
les km qui restent vont passer dans le bonheur total
pour sortir du ravin ..on invente un passage .Tout droit dans le bois et un cairn !
-“ alors là , encore un truc à la lolo , il connaît rien et trouve un sentier “ sourit pascal .
on reste en dehors de ma trace ...un beau sentier nous guide .
il passe en bordure de rochers balcons .
Cantobre n’est plus très loin ..
le sentier est comme on les aime , il gratte un peu
surprend beaucoup , reste très intime ,
il vous donne un esprit de trappeur sans peur .
c’est quand même sublime de vivre ainsi si proche de la ville .
on passe des cornouiller fleuris , mâle, femelle , je sais pas trop ?
je pense femelle sur la photo !
et le village se montre perché ..
Cantobre posé comme un château
c’est toujours un grande joie de le voir ..et d’y arrivé après une grande épopée .
le tableau de notre journée ..le carrefour du trévesel et de la Dourbie
on retrouve les voitures ..au dessus de l’eau clair et fraîche..
ha qu’il me tarde de refaire un bain froid ..
Chantal ou es tu ?
Trois soleils , deux belles pluies , l’arche perdu ..
il nous a fallu cela pour être heureux
il en faut peu , vraiment très peu
pour être rendu ..
une marche à lolo , comme ils les aiment
mes ami e s , fadas des causses ..
à bientôt
bizs lolo
2 commentaires -
coucou rou ,
le dimanche 23 février 2020, printemps d’un jour .
grand soleil , ciel bleu , je prévois la rando à l’ombre !
Tous d’accord dans la rue , 10 h , pour sourire du paradoxe.
-“pour une foi de plein soleil , tu nous pousses dans l’ombre “ constate Bruno ..
Mais cette rando est particulière ..
Michel vient sans Mireille , et la belle Léna nous rejoint ..
viendra aussi des surprises en marche ..
-“ cette semaine j’avais pas la tête pour réfléchir à une trace ..j’ai donc copié celle de Colber “ j’avoue
Et c’est le matin , en regardant la carte que l’on en déduit l’ombre qui nous attend .
J’adore la façon dont vous tournez les choses ..
rigoles et bon mots ,pour lancer la bonne humeur du groupe .
La toute jeune arrive le bonheur sur les épaules ,
on s’enlace comme des amis perdu .
voila , nous sommes prêt , bien conscient de la joie qui commence .
Direction la vallée du Tarn , pour aller jusqu’au camping des Prades ..sans oublier Maixent13 km pour 600 m de dénivelé ..au km 10 un sentier permet d’éviter la Tour .mais on ne le savait pas .
Par contre on a oublier notre ami Maixent à Aguessac ..on passe devant lui , lui fait coucou ..
et on le laisse ..en théorie , la dernière voiture du convois doit le prendre ..
Mais nous croyant voitures pleine ...il reprend la route et nous rattrape ..
Arrivé au Prade , on s’explique comme un jeu de piste ..
Bien dans l’ombre , -5° nos blagues montent en bulles chaudes .
image du départ ....ils sont tous passés trop vite .
La terre gelée ne les ralentit pas , j’écoute la primevère qui me parle de soleil .
Ce versant n’est pas si triste que je pense , la lumière d’hiver le touche .
Elle me donne l’espoir d’une belle marche éclairée .500 m de fait et ..Stop chaleur !
sortie du ravin on attaque le sentier de crête , une ligne perpendiculaire à la pente ..
Droit raide , pleine lumière , il fait soif .
Pour une marche à l’ombre ..on sue bien trop
Tombe les pulls gants et les doutes sur la trace ..
On devine la vallée du Tarn sous un autre angle .
le château de Monstuéjoul tout blanc , les rochers du Sauveterre ,
On est bien à souffler les pas ,
couler la peine à bonnes gouttes salées .
et sentir la lumière jusque dans la tête ..
A la façon d’un espoir qui arrive , ou d’un rêve qui se vit .
Presque 2 km de cote éprouvé , et voici ..Peyrelade
-“ avancez , il y a une belle vue “ nous traînent sur une autre piste les premiers .
on fait pose ..Presque midi , nous attend encore 1 km de grimpe .
On regarde souvent ..la vallée s’ouvre comme un spectacle .
la découverte fascine les regards ..se devine notre point de retour
La chapelle de Caylus , sur la crête au milieu de l’imageon crête en pente affamé ..Brigitte impose l’arrêt ..
- “ la vue , le soleil , l’espace ...un coin noté 10 sur l’échelle de Michel “ gargouille t’elle .
d’un coté mostuéjoul , la vallée du Bourg , le bord du Sauveterre .et la suite de l’autre coté ..vallée du Tarn , le Luzergue , peyrelade , rivière sur Tarn
Une sensation d’ouvrir les bras sur le cœur de la vallée .
on commence le repas , l’angélus sonne du bord de la rivière .
on est trop bien ..
Nous manque du rouge , mais les chips croustillent.
s’allonge certain , moi je m’éloigne après le café , pour une méditation grand airavec Léna , on écoute , sans voix !
les yeux clos , je vois la chaleur sur la peau .
l’air se touche doucement , du bout des poils
le corps grandit et s’abandonne au calme .
Les muscles disent un mot de ci de là avant de se détendre librement .
la paix engloutit le temps comme une marée d’équinoxe .
le mental perd la tête , s’égare dans ses méandres de pensées .
Le souffle seul nourrit l’âme ,
Le pays murmure le printemps ,
mon cœur ronronne comme un chat heureux ,
en boule sur les genoux d’une maîtresse .
J’écoute le silence de Léna , il est présent , lumineux , joyeux ..
Les autres siestent et nous cherche dans leurs rêves .
Ils marmonnent des interrogations oral ,
j’écris en moi les liens de l’instant ..
un beau moment avec la belle , que je ne sais dire plus ..
Marinou , tu aurais adorée .
-“ alllllllléééééééé, hé ! , on va redescendre pas mal , pour passer à mis pente “ , j’encourage la reprise ..
Biiiiiiiiip Bip , sonne Fabienne de Maya ...
-“ on pense vous rejoindre , on est à la Cresse “ surprisse qu’elle nous fait .
C’est la magie des portables ..l’improvisation devient possible .on se croise facile ..dans un charme tranquille ..
une jolie rencontre ou les bonjours bancales s’accrochent à la pente .
la chapelle de Caylus se montre enfin ..on y va joyeux ..
Le versant ne retient pas nos paroles ..
Elles s’échappent entre les arbres comme s’envolent les colombes .
J’imagine de loin , un observateur suivre ces vols de bels oiseaux
signaler un passage de gaîté dans les bois ..
le sentier frotte un peu , les buis nous taquinent ,
le sol penche la trace qui est bien fine parfois ..
Ce n’est pas une autoroute de randonnée , juste un sentier .
on arrive à Caylus ..un hameau en pointe de la vallée .
c’est notre lieu de demis tour ..un belvédère attend ..
Fabienne et Christophe sortent leur repas ..et nous la poire chocolat ..
une longue pose se présente comme évidente ..
les uns et unes s’assoupissent contre l’herbe , le nez dans le bleu ..
la terrasse plane sur la vallée ..
la chapelle semble dormir aussi ..
le temps nous passe bien au dessus des têtes ,
on est bien perché comme les vautours , à regarder le pays étalé ..
on appel Émilie , lui laisse un message de notre passage au dessus de chez elle ...il nous faut repartir , au loin du grand virage de la rivière , longer le haut du plateau ..
on grimpe un peu la route , ..dur dur les jambes n’aiment plus les cotes .
et on avance sur le causse , facile à plat ..
Un rocher , à ne pas louper , propose Christophe , qui trail par ici..
km 9,4
-“ holà ...on titanique ...” s’écartèle Léna .juste dans l’axe du méandre , la vue demande de voler ..
les km passent vite , les discutions s’étoffent tranquillement .
on fait un tour à La Tour .. km 10,1 on laisse un sentier qui continu en bordure ..
un bâti caussenard ..on cherche un peu le sentier derrière ..
en fait il suffit de suivre à droite la clôture du parc des chevaux ..
vous avez là , les groupes de discutions du moment ..
j’adore , les 3 ou 4 , se forment , fusionnent ou se transforment au fil de la marche ..
je papote déprime heureuse , avec Fabienne ..
on s’écoute en paix donner un sens à la vie .
le grand poney se penche sur lasko .
amicales ils nous suivent un moment..le brise patte nous tient ..km 11 , commencent les 2 km de pente , pentue !
chacun son style ..
loco devant les frein serrés , wagon en appui ..
ou alors , seule en danse légère , les bras en avion ..
Les 4 pattes s’interroge d’autant de crainte ..
on suit la trace ..crispe les cuisses , et interroge les premiers ..
-“ si , si , tu avances ....et plus loin tu tournes à gauche ..” appel jean Yves rassurant ..!
La danseuse tout terrain s’exécute avec brio ..
-“ attend lolo ..je voudrais une épaule qui ne glisse pas “ demande Brigitte ..
la descente éprouve bien ...on retrouve le sentier de grimpe du début de marche ..le ravin froid , à l’ombre , les voitures attendent en bas ..
On finit comblé .
pour une marche à l’ombre , elle nous aura fait suer .
les vues sur Peyrelade sont inhabituels..aucune route ne passe par là .
les sentiers sont comme jeune , bien ouvert mais sans débroussaillage récent ,
ils expriment leur fougue ..
La trace vaut la marche , merci à Colber d’openrunner ..
il nous a bien guidé ..
On se quitte tranquille
le sentiment d’être venu en paix
d’avoir vus ensemble le bonheur ,
nous donne la force de vaincre nos peurs ..
à bientôt ami e s ,
je vous enlace fermement
à la façon enthousiaste de Léna ..
bizs
lolo
votre commentaire -
coucou rou ,
Ma tête en noire , bien trop calme pour imaginer.
La page blanche , bien lourde pour planer entre les souvenirs ..
Ce n’est pas facile de revivre ce dimanche sourires ,
pour l’écrire comme un article de passionnés.
J’ai beau fermer les yeux , je ne voit rien .
Je me force à réfléchir , j’entends rien .
Qu’importe ; dans ces moments sans tête ,
je sais que mon corps , me tient tête .
Ma peau retrouve le frisson ,
mon visage s’éclaire ,
le cœur emballe le son ,
me voila dans le cercle .
Le 16 février 2020 dans la rue avec les ami e s .
10 h le groupe papotes à Sandrine ..
-“ je viens marcher , et passer la journée avec vous “ explique la belle nouvelle .
Simplement , elle est déjà dans le cercle ,
elle se pense dans le périmètre d’observation ,
je la vois bien au centre de toutes les attentions .on retrouve à st je d’Alcas , nos amis de st affrique et de Montjaux
-“ en théorie , 13 km pour 300 m de dénivelé ,” je propose sans connaître .
en fait il faut en compter 16 km .
une marche tracée comme un défit sans savoir les sentiers balisés ou non ..l’aventure me plaît
se pays est simple , vaste , étrangement ressourçant . je lui fait confiance .
on commence par le passé ..le vieux village fortifié .
le témoin de périodes troubles .
on déambule comme des badauds , s’amuse d’être des curieux aimables..
je vois le groupe en pose tranquille , les infos historiques circulent ,la rando n’est pas encore dans les esprits ..
-“ holà , j’ai froid , on avance ? “ impose ma dame .notre visite se fait au pas ..personne sous se ciel gris
bien sur on prend des renseignent sur le restaurant ..chaudement recommandé par ceux qui connaissent .
pour plus de savoir lire se lien http://chateauruine.fr/aveyron-fort-de-saint-jean-d-alcas.htmlsortie du village on visite la campagne d’ici . Un pays pauvre ou la terre n’est que pierres .
on suit les buissières dévorées par les pyrales ,
Reste par ci par là des caselles ..une bien carrée attire notre attention .
Pays maigre qui ressemble aux hauteurs de Millau , mais sans la grande ville .
L’espace est liberté , l’horizon proche , on passe les vallons comme on tourne une page .
Le vent de face , le nez goutte , le soleil est rêve perdu ,
les bonnets ne touchent pas encore les nuages .
on est content.
mon visage se rappel qu’on partageait des mots intéressant , des paroles tranquilles ,
La ligne de marche perçait le gris , à la façon d’une flèche bonheur .
Tout devient tendre , doux et subtil.. oui je me souvient de notre paix ..Les sujets de discutions , par contre restent dans le noir de ma tête ..
les buissières sans feuille ! ha voila une image qui m’évoque de bonnes émotions .
Cette mousse de partout , que l’on visite dans nos rando ..
J’aime la magie que j’y invente à chaque foi .
Comme des lieux sans temps , ou le ciel n’entre pas ,
Un sentier de plus de cent ans , qui ouvre à chaque pas ,
les sensibilités de chacun et nous guide vers l’émoi .
Mon regard se souvient ,
que j’ai suivit de la tête Marie Christine et Sandrine .
Leurs silhouettes habillées de paix passaient avec l’élégance des fées..
J’aime bien en fait écrire avec la mémoire de mon corps
elle est riche et me coûte peu d’effort ..
on marque une halte aux dolmens , deux bancales un couché ..km 3 https://saint-felix.pagesperso-orange.fr/DolmensMascourbe.pdf
Au point haut , devant les landes sèches .
3 édifices regroupés , nous donnent une impression d’importance .
Le passé a cru , pendant longtemps , si fort que les dalles furent levées .
La terre en garde les cicatrices , on peu s’approcher avec soin de nos origines .Le sentier passe entre les champs ..
le tracteur a effacé la buissière ..le ciel touche les mottes , le vent du sud courbe nos têtes .
Je glace des yeux , mes larmes s’envolent au nord .
On passe un horizon sans parole ..un brin de descente , et nous voila sous le vent ..
Devant voici le prochain horizon , sans doute celui du repas ..
La bruine en vient rapide , rase les arbres comme pour les effacer .
juste avant Mascourbe on apprécie le calme de l’air , en fait assez doux sans le vent .Les grands étalons se rencontrent ..nos bons mots reprennent .
on passe la Borie du commandeur ..une grande ferme
sans le savoir on va suivre le chemin des crêtes et buissières de Mascourbe
https://www.tourisme-larzac.com/fr
une bonne buissière nous abrite un moment et puis c’est le froidon arrive à l’horizon ultime ..la limite de l’avant causse ..
la bruine se condense ici .
Attention au point de rosée comme dirait mon fils parapentiste .
Altitude , pression et thermomètre de l’air , cette courbe rencontre l’adiabatique saturée.....et sa caille !
la vue crache les nuages ..et je trouve ça beau .
le vent se transforme en gris humide contre la pente , les bonnets commencent de pleurer.
loin une lumière nous rappelle le soleil .
Brigitte sonne , de trouver un abri .
-“ plus avant , un petit fort nous protégera “ souffle dans sa cagoule Alain .
une tour! ... un mur rond , de pierre à claires-voies
en limite du causse , plein vent qui se charge d‘eau froide .presque couché , pour ne pas dépasser .on se trouve un coin tranquille.
L’ambiance rigole , en serrant les dents ..on est bien , pense t’on !
Le partage du repas arrive par reflex , en cercle on fait passer l’alcool et le salé .
les têtes ne tourneront pas , ni les serviettes , on en a pas !
on apprécie le grand confort , presque au sec , les nuages sont à la pointe des bonnets.
Nous voila ensemble pour un repas entre ami e s chaleureux .
on se réchauffe doucement , de ne plus se refroidir .
c’est un record , presque 7 km de fait avant de manger .on en sourit .
Ce petit fort atypique , construit par des bergers offre un coin de vie suffisant pour mauvais temps .
On redécouvre ainsi le nécessaire qui va bien .on repart sans crainte ...à hauteur de bruine , vent rosée sur la face .
vin rosé dans la panse.
la crête est superbe , je photo sans gant et le doigt cale .
Il est posé sur le bouton sensible , sans pouvoir bouger !
Frotti dans la poche ..et il remarche ouff .
d’un coté l’avant causse s’évanouit sous le Larzac ..de l’autre le ruisseau de Nonenque montre la voie jusqu’à la vierge blanche .
Entre je glace des doigts à chaque image ..
La chartreuse carrée se devine enfin .
https://www.service-des-moniales.cef.fr/monastere-des-chartreuses-a-nonenque/
En marche on s’écarte de ma trace en suivant un balisage jaune ..
Bien vite on retrouve la bordure du causse ..un petit interlude ou l’esprit se chauffe de parole en l’air ..3 km de crêtes et nous voici dans le prés ..
on cherche un rocher , puis un trou dans le grillage ..
Respectons le silence des nones .. cet accès et sans doute juste toléré ..
alors on fait un allé retour à la vierge rapide ..Photo de la vallée de l’Annous
un lieu de sérénité ..le plus long , roule en rigole , le passage est bien bas ..
c’est le retour qui commence ..on suis les ronces .
-“ devant nous le premier horizon , en viendra un autre et l’on devrait voir le village “ je théorise.
derrière se cache le cirque de st jean st Paul ..
par beau temps on reviendra ouvrir les yeux ici ..un autre dolmen attend pas loin ..
on se couche derrière les buis pour un coup de poire chocolat ..
Les minutes passent avec le vent ..on se repose contre les anciens .
une vielle énergie respire là .
on est bien .puis c’est la traversé des champs ..les marques jaunes filent droit jusqu’aux arbres .
le sentier reprend des buissières sans vent froid .nous voila tout proche .Le coin des caselles nous accueille .
que de travail fait ..on retrouve les fortifications ..bien vite
on a raté beaucoup à voir entre ses murs ..
http://jeanmarieborghino.fr/les-temoins-du-passe-saint-jean-dalcas/
on reviendra
encore une rando découverte , nouvelle ,
les sentiers sont bien agréables .
Au parking , la séparation est assez rapide , l’air refroidit l’immobile.
les aux revoir nous donnent des rendez vous pour bientôt .
j’aime nos séparation qui promettent de belles retrouvailles .
Non je ne me souvient plus ,
de tous les mots perdus ,
se dont je me souvient ,
c’est de vous , mes ami e s ,
de vos joies et peines ,
qui vous accompagnent ,
le soleil , ou la pluie .
un dimanche de rien ,
un tour en campagne ,
et c’était bien ,
et c’était bien ...
non je ne me souvient plus ,
à quoi bon , insister ,
ma tête est perdu .
Je la retrouverais ,
avec vous , en rando
j’en suis certain , c’est beau
un dimanche de rien .
se sera bien ,
se sera bien
bizs
lolo
votre commentaire -
coucou rou ,
2020 , le 9 février ,
Sombre ce matin , plafond bas ,le jour est tout gris .
Les 6 sont arrivés ,
j’aime ces matins , bien trop plat , quand je vois l’ami e s .
je rentre dans le cercle sourires ,
la rue éclate nos bonjours sur les façades
La voisine ouvre sa chambre ..
10 h le dimanche c’est le carillon de rire .
-“ hé bien ..bon courage pour la marche “ grelote la belle de son balcon
-“ si vous voulez nous suivre au chaud ..lisez le blog des rando à lolo “ je lui lance d’en bas .
nous voila prêt , les regards tournent en vrac
personne ne bouge , on est déjà si bien ensemble .
HÉ surtout on se donne le temps de rien , jusqu’à se soir .
Alors cool , tranquille , qu’importe le sombre ou l’endroit ,
chacun se sait content , une aventure nous rassemble .
c’est l’important , qui nous fait oublier le trac .
Non loin de Millau , on va découvrir des sentiers délaissés ..joli tour aux boucles ouvertes , sur les avancées du Larzac
18 km pour plus de 700 m de dénivelé
St Georges de Luzençon , on s’y gare au bord du Cernon
doucement on grimpe les ruelles étroites ..C’est un village serré , surprenant .
sur le chemin des mines , plantés comme les maisons , se dressent les dômes du Larzac .
Ici le causse commence comme un puzzle balayé par les siècles .
Pas d’angle ou de lignes droite ,mais des encoches profondes ..
on va monter celle de droite en passant par les mines ..
cela fait longtemps , que je n’y suis allé . Presque 40 ans .
je me souvient de nos chasses aux papillons , et de l’exploration d’une galerie ..
1 km tranquille , le chemin passe les vieux bâtiments de traitement ..
il monte à un captage ..c’est la promenade , On est accueilli par une superbe chienne ..
elle nous suivra toute la marche ..ensuite c’est un sentier de ravin ..le village s’éloigne en dégoulinant de la pente .
le souffle s’entend , les paroles s’étouffent .
on est sur le dur de la rando , pensons nous ! en fait on en fera d’autre .
je parle de la mine , de lignite et d’alun ...pendant les poses paysages .
c’est raide mais sans trop , le sentier est confortableon grimpe les terrils , et arrive au balcon ..
un chemin d’exploitation en terrasse propose une avancée unique ..
un coin magique d’un autre climat ..
une touffe de chênes verts s’accroche au versant .
Elle est juste au plus chaud du ravin , exposé plein sud-ouest .
on avance sous le charme , le pays sous les pieds ..la tête contre l’horizon
vert de chêne , noir lignite , on revient vers la mine .un brin de cote nous attend ..cet interlude plat fut un ravissement .
j’aime ces coins encore intimes , peu fréquentés , ou la broussaille ressert les sentiers .
pose sec , la cote finie , les ventres sont creux ..
Marinou propose les amandes , pour attendre le repas ..
Sa nous fait comme le plus beau des dessert .
le croquant dans la bouche , le goût sucré envahi la tête
et le corps s’imagine plein .. pour combien de temps ?
mais le Larzac n’est pas un grand causse plat ..
plutôt de longues collines paisibles
Autour du mon Redon ,
on avance sur le plat pays qui est le notre ,
bien triste se jour , que les oiseaux sont perdus
au ciel si bas que les cimes sont pendues
avec le vent d’hiver et les brumes qu’il transporte ,
écoutez la dormir , cet’ terre qui nous aim’ encore .
les km passent ,de noisettes en amandes ,
on espère tous que les réserves de notre écureuil rose seront suffisantes .
Brigitte ne regarde plus son heure passées de 30 mn
et le repas se fera au bout de l’éperon ..encore presque 2 km
C’est si beau , une trace dans la lande .
comme la première phrase d’une lettre d’amour ,
vous commencez à la suivre sans comprendre .
Pas à pas les mots , plus loin , vous portent toujours ,
Se découvre alors devant vous ,
ce qui nous fait , un bien fou .une croix usée , un balcon ..on est parfait .
repas vertige , le village entre les doyes ( orteils des Ardennes ) ..
on se partage la chienne .pour manger tranquille .
elle est fofolle , câline affamée .elle tourne d’un à l’autre .
pas facile de lever le coude avec ses coups de tête .
des vagues rouges sortent des verres qui volent ..
et les écuelles sont lavées à grands coups de langue .Repu elle se calme enfin ..pour le café
je m’éloigne avec notre écureuil rose ,
Là , devant le soleil qui chuchote quelques rayons on se pose en attention .
Le vent glace la joue gauche ,
la vallée parle de voitures ,
les paupières devinent au delà des nuages ,
le dos se tend , le corps trouve la paix
le mental se retrouve seul , libre et sans pouvoir ..
le souffle repose le cœur , l’instant peu durer ..
Pique le froid , sonne le vent , contre notre allure digne et fier .
Reste le chaud dans le ventre .
Comme une perle qui tombe sur l’eau
des cercles lumineux ondulent les paupières .
C’est doux , puis chaud , orange pour finir jaune vif ..
le soleil nous touche enfin et on le vit comme ralenti par le bonheur ..
J’adore les nuages ..on redémarre ..en travers .le sentier contourne l’éperon en sous bois ..
les fleurs de printemps tentent timidement une avancée .
encore sous les feuilles elle attendent les abeilles .
La ferme des Crottes devant , on y va !
elle est quazi abandonnée.on y trouvera une bergerie ancienne , qui semble attendre quelques brebis.
Et aussi de la doucette .ensuite c’est la piste ...pour aller voir le viaduc .
on y arrive par un coté particulier ..
Millau nous fait face
-“Françoise , nous as tu vu venir ?..” appel Bruno .
de son balcon elle nous cherche dans les jumelles ..
On lui fait des coucous dans le ventun sentier s’approche de l’ouvrage ..
il fait un bruit pénible ..
le passage du joint de dilatation par les véhicules
rappel le cri d’un vieux portail qu’on veut ouvrir .
le viaduc se lamente sans cesse ,
le sentier longe le tablier ..
des rochers servent de belvédère ..
on oublie la rando ..regarde la courbe gracieuse de l’acier .
et puis c’est la descente ..une bonne pente que l’on remontera ..
on s’aperçoit que la marche fait bien plus chaud suivant le sens de la pente .
je commence à perdre les jambes , le souffle s’accroche encore ..mais !
Sacré cote en pleine rando ..sa tue !
Heureusement j’ai un peu de poire .
arrivé sur le causse ..on poire à la santé de chacun
D’autres randonneurs nous croisent ..et nous salut bien .
l’alcool les fait sourire .
on repart ..et cherche le bon sentier ..
il en tourne de partout ..
-“ Ne demandes pas ton chemin à celui qui le connaît ! tu risquerais de ne pas te perdre .”
invoque J Yves ..
on se demande ou l’on va ..voir quoi ?
Et surprise ..le sentier arrive au dessus de falaises ..c’est superbe
au milieu une grande quille trône ..c’est La Cathédrale .
on va descendre par se ravin ..Des sentier se dessinent dans les pentes ..ils invitent à revenir ..
le coin semble intéressant .
par flemme de remonter on coupe par un sentier ..et passe loin du four à chaux .
Il nous faudra revoir se secteur ..
le village nous regarde du fond du vallon ..il faut rentrer .on descend dans les bois jusqu’à la ferme des Mayres
la Cathédrale attendra notre prochaine visite .
le retour avance doucement ...enfin presque
les filles devant papotent sans traîner les pattes .
le soleil se pose sur le ciel gris , j’aime beaucoup ..
la chienne va nous quitter ..on la ramène chez elle .
le jour se couche facile ..dans les courbatures du corps
Qu’il est bon de se sentir fourbu
avec le sentiment d’avoir reconnu
tous les bonheurs qui passaient .
On aura bien pris le temps de les partager
et même si on a du les laisser repartir ..
on en garde le souvenir des émotions de joies ..
trouvez dans ces images quelques pensées heureuse
que vous pussiez inventer des rêves bonheur ..
bizs
lolo
2 commentaires -
coucou roua
on s’était dit rendez vous un dimanche ,
même joie, même heure , pour un bon repas .
la pluie le vent , qu’importe le temps ,
on trouvera l’abri loin du froid ..
Dehors plein hiver , un feu , des magrets .
des grilles , des fous , c’est cool à trouver .
pour choisir le lieu c’est tout un savoir .
Connaître l’abri libre et perdu .
demande d’aimer notre territoire ,
tous ses recoins sauvage , peu connu .
il faut être lapin , ou bien renard ,
d’une autre vie , pour chercher dans les buis ,
au cœur des foret , les trous du pays .
Sentir de la terre le zef qui part ..
Dimanche 2 février 2020 troisième édition ..
s’organise le jour des grillades .
on se retrouve sur le Larzac ..pas loin de Millau
dans la foret , une clairière , des rochers un mur ..
le lieu est magique , tranquille et privé ..
Toute une aventure pour le trouver , repérer et choisir ..
Maixent nous guide moi et Renaud pour nous faire connaître .
Après un tour dans la seranne , on découvre celui là , adopté !
il est grand , assez proche ..des voitures ..
le propriétaire nous laisse gentiment profité du site pour la journée ..
alors la tradition de la grillade d’hiver recommence ..
organisé sans réfléchir , de manière spontanée .
chacun porte se qui lui plaît ..
le groupe arrive , découvre les rochers comme terre d’asile d’un jour bonheur ..
on s’installe , tourne et regarde d’où vient le vent ..
choisit le feu ..cherche le bois mort ..les voiture sont proche ..alors grand confort , nappe table et fauteuils , .
par contre le bois fume l’eau ..le feu n’est pas encore sortit des branches ..
tout est mouillé , trempé ..il n’y a que nous et ce qu’on a porter de sec ..
le sol est en mousse rase ..comme une pelouse bien tondue .
c’est confortableles tables se remplissent de liquides colorés ,de fruit et de gras ..
un atelier patates et un autre ananas s’inventent ..
D’autre distribuent l’apéro
une longue attente nous rassure ..
le feu doit sécher le bois avant de le braiser ..
On a tout le temps de remplir ,vider , et compléter , les verres .
tout s’étale en découverte ...charcuterie , cake , quiche , salade , et truc qui croustille ..
les verres sont multicolore ..avec ou sans bulles ..la grillade commence ..deux techniques sont en test pour la préparation des magrets ..
celle de René est bien plus commode ..il transforme le magret en tranche de tournedos lardé .
les ananas sont tranchés épais ...certain se demandent pourquoi ?
je pose le verre , Maixent compose l’image , et l’ami croque l’instant ..
l’ambiance se cercle autours des tranches ..
le canard presque cuit , pascal mijote les tranches dans le gras bouillant ..
une par une ...tourne et retourne ..l’ananas caramélise .
enterrer dans le feu , les patates attendent qu’on les pioche .
nous voila bien occuper ..on mange tranquille en se régalant ..
le champagne pète en l’air ...c’est super dehors les bouchons s’envolent ..
les desserts sont trop classes ..
Ce qui est fabuleux , c’est le spontané , il ne manque rien , il y a bien plus ,
et arrive en surprise chaque chose ..
le café , le thé , chocolat , jusqu'aux doigts de fées pour conclure ..
et puis c’est la rando ...
petit tour ..sur le balcon de l’abrisa nous donne envie d’y camper ..
une autre foi .
beaucoup vont marcher .. dans les bois ..à se croire perdu sans lolo
moi je reste avec peu , pour stchourer devant le feu et ranger sans trop ..
on se quitte quand même ..avec les ventres lourd , et les têtes pleines de bon moment .
voici une belle journée qui nous laisse un peu abasourdit
Le grand air sur les joues ,
les grands sourires à profusion
les belles retrouvailles gentilles
merci à vous tous d’être si généreusement simple ..
il est si facile d’être bien ensemble
bizs
à bientôt lolo
votre commentaire -
coucou rou
le 26 janvier 2020, comment écrire le résumé du jour .
C’est un dimanche de randonné sur le Sauveterre .
dans un coin particulier de ce causse , sans grande terre,
juste des arbres , des rochers et de la mousse .
aujourd’hui ,J’ai pas ma tête , plus de rêve ou d’image qui arrivent .
j’ai les yeux couleur de rien ,
le crane en salle de cinéma éteinte ,
j’attend en vain que l’histoire s’allume .
Difficile de trouver la trame du récit ..et pourtant il est en moi .
la tête semble vide , mais mon cœur s’emballe ..
J’entend qu’il me boum les émotions de dimanche ..
Elles sont grandes , chaleureuses , bourrées de détails sans voix ,
Mais je ne peu pas remplir ce conte rendu simplement d’émotion .
Seulement écrire que les yeux aiment se retrouver ,
les lèvres encourage le rire , et que , les corps écoutent avec bonheur ..
C’est ce qu’il me reste de vous ..
Tranquille , mot à mot je tente l’exercice ...
On se retrouve au Buffarel ...bien connu se lieu dit
trois maisons en bordure du causse , à tout les vents ..
et surtout au sommet d’une cote qui fait buffer ..
-“ Rendez vous chez nous pour le gouter “ propose Renaud
-“Ola , plus de pile au GPS ! je vous délègue le guidage ..”je m’aperçoisvoici la rando effectuée ....plus de 17 km pour 400 m de dénivelé ...
on était parti pour n’en faire que 12 km ...
il a une certaine agitation , sur la route du buffarel ..
on se prépare , gare les voitures au mieux .
et se retrouve à 11 , même si certain n’en voit que dix ..
C’est un peu le , “n’importe quoi “ , typique du lolo groupe ..
La trace vient de Jacques , l’oncle de Brigitte ..je me doute qu’elle est superbe ..
avec sans doute des chemins oubliés ..
-“ je vous propose de visiter la deuxième caucalieres ..moins connue , si je trouve les passages “ rajoute Maixent
-“ et ..j’ai prévu un détour au rochers de roucadel pour manger “ j’invite sans connaître ..le brouillard mouille les vallées , je lance la marche , pour se réchauffer .....mais ,à l’envers !
demis tour ..et on part enfin !
Personnes ici , à par les têtes curieuses ..on ne prend pas le sentier de trial ..mais la route du Ségalas
juste avant la ferme ..on bifurque à “droite de lolo “...en fait à gauche !
entre deux cultures , le sentier à disparu ..on le retrouve rapide dans le bois .
C’est la seule image de lointain pour cette rando ..
la suite sera bien brumeuse pour nous .
c’est facile , d’avoir chaud , on marche vite en papotant ..le chemin du bois ...j’adore , un sentier aussi vieux que la terre d’ici ,
encore ouvert pour les rares qui en ont besoin ..
il gratte un peu , s’efface sous les feuilles ,
mais reste bien visible à celui , qui a un regard d’autre fois ..km 3
après les bois , nous voila en vue de Bellevieille ..un hameau caractéristique de ce coin de terre ..
sans route ni goudron ..
un chemin d’herbe y mène ..on fait un petit détour rapide pour voir les maisons ..
posées dans l’herbe elles sont telles , qu’elles ont poussées .
Le temps ne passe plus ici .
ou alors seulement quand des gens viennent .
Les taupes taupinent dans la rue .pour rattraper notre chemin , on fait un tout sauvage entre les arbres ..
Brigitte commence de sonner ..
les rochers de Roucadel sont bien habillés par les arbres ..la mousse trempe de partout ..
impossible d’y trouver un coin de table sec .
on revient , et Brigitte s’étale là ..
les estomacs crient à l’unisson , stop !
on mange donc en herbe ..assez vite sans sieste .
le froid s’initie de partout .on n’a pas de rouge , juste du café ou thé .
on repart bientôt d’un pas rapide .
on va serpenter le long du Puech Rouge ..
serpenter , c’est le mot juste ..tellement le sentier méandre en boucles serrées contre le versant .
Il est des rires qui se croisent entre nous quand les derniers vont en sens opposé aux premiers ..
et puis ..on découvre le pays des sylvestre Lilliputiens .
Étrange arbres qui poussent sans grandir vraiment ..
les plus haut ne dépassent pas 5 mètres ..
un jardin pour bûcherons nains ..un sol sans terre ,
c’est particulier de se sentir géant admiratif .
avec Bruno on traîne en arrière.
chaque pin mériterait une tranche d’histoire .
beaucoup on perdu la cime , ils s’étalent et leurs branches retombent en cabane autour du tronc .
Elles finissent par toucher le sable .
les aiguilles sont minuscules , les troncs torturés .
-“ on avance jusqu’au Vors ..voir les maisons ? “ demandent certains
Le Vors .., c’est un lieu rude , au maison bâties comme des rochers ..en pierre de la terre jusqu’au ciel .
notre ami , raconte le lieu .., sa grand mère à vécue ici jusqu’à sa fin , son père ses 25 premières années ..
Ce n’est pas si loin , se temps rustre , sans eau , ni courant ,
sans route et souvent de la neige ..
la visite dure , malgré le brouillard humide ..
L’émotion épanouie doucement ..le groupe s’agglutine autour de la mémoire de certain ..
alors on trinque ...à la poire .
les anecdotes arrivent , histoire de femme à fusil ..qui défendait sa porte .
pour retrouver notre chemin on coupe par les prés ..
ici pas de clôture ..que du libre .
-“aujourd’hui c’est une rando style Pascal “ j’invente en lui souriant ..
-“ Ha oui c’est bien aussi de marcher debout “ rigole t’il .
une piste dans les bois ..nous mène à la première Caucalières..
ce nom viendrait du latin ..caucaeas .., qui veut dire corneilles
à vérifier !
mais où l’on va , c’est certain que c’est un bon coin pour elles ..des falaises cachées .
une arche sert de porte .., le sentier descend derrière ..
alors ...attention , ici le monde change ..il devient présent ..en dehors du temps des hommes .
La visite coupe les voix , on reste immobile souvent ..
on se baisse ...et se relève dans une serre verte ...
la mousse enveloppe les buis depuis des siècles ..les fougères grimpent aux rochers , le vert est partout ...une luxuriante vie respire l’humide ..
aucun bruit à par les nôtres ..un murmure de feuille morte ,
une brindille qui casse , les blousons qui frissonnent ,
et nos regard qui font waouh ..
Chacun avance au moins vite ..c’est comme une merveille qui s’offre entière .
Avant chaque pas on veut en faire le tour ..on reste immobile de peur ..
chaque passage devient surprenant ..
on est rien , ne pense plus ,on n’imagine pas la suite ..on va la vivre .
Alors oui ça fait un peu peur , d’être là présent . que va t’il nous rester de cela ?
Des images , un froid , les rochers les mousses , ou juste se monde sans homme .
on progresse facile ..penche la tête entre les boules vertes ..
c’est calme , en paix , figé , il n’y a que nous qui donnons un temps ..
on quitte cet éden , comme les petits enfants sortent d’un livre fabuleux ..
Encore , encore , une autre histoire s’il te plaît ...
-“ ok ..on va essayer de trouver la seconde “ réfléchit Maixent ..
Avec Renaud , ils calculent , ..décident , et ont bien du mal à se faire comprendre ..
la file suit ... entre les arbres , tourne les buis ...et finit par y renter dedans ..
ola ..c’est quoi cet accès ?
Brigitte sourit à pascal ..pour une marche debout c’est raté ..
la descente entre les falaises ..va se faire à quatre pattes .
Maixent guide sans savoir ...j’adore , chacun suit en sachant que le demis tour nous attend plusieurs fois ..
il y a une ambiance adorable ..on prend soin de l’autre ..
ou demande les soins des autres ..
l’aventure est commune , restera en souvenir un peu fou , mais indélébile entre nous .-“ je cherche un coin sympa ..peu être en haut ..” pense le guide ..
les efforts de grimpe me souffle dans les bronches ..
le monde est irréel ..
et bien évidement , en haut il n’y a rien de bon ...alors on redescend ...pour grimper plus loin .
là les jambes rigolent , elles poussent et retiennent comme jamais .
l’énergie se dépense sans compter , on s’amuse entre les rochers ..
enfin dans se dédale de trou l’ami s’y retrouve ..il nous montre un aven en cour de désobstruction .
il vérifie que le courant d’air est présent ....nous explique l’histoire de cette découverte ..
toujours sous les buis séculaires ..on va sortir de se lieu secret ..
on ne casse rien , n’élargie pas , se couche au lieu de briser ces vieux arbres ..
voila ...on était sous les falaises ..on retrouve la piste ...km 13 , 5 on raccourcie par un sentier foret ..
les jambes ne rigolent plus ...les têtes non plus .
le morale avance par automatisme ..
et comme une lueur , l’abri de Sabelouzes se montre , bouche ouverte .
l’an dernier on avez pensé à lui pour un jour de magrets ..
on se pose ...le temps que le moral nous rattrape ..
la poire circule comme une médecine miracle .
-“ je vous dirait qu’il reste 4 km à faire “ j’ose doucement
-“ ha les fameux 4 km de lolo , on y est ! “ fronce des sourcils Brigitte .
la suite ..je la souffre un peu , pour ma part .les km épuisent ..le brouillard fatigue
je reste avec les derniers ..qui vont bien vite ..
arrive enfin le Buffarel , les voitures ..et le fauteuil .
on suit le plus jeune jusqu’à chez lui ..
des tables garnis de sucre nous attendent .
Émilie nous reçoit trop bien ..
on est tous trop content de la revoir ..
Ha ces goûters d’après rando nous offrent des moment délicieux .
merci , merci , de tant de douceur ..
et je ne parle pas des pâtisseries ..
j’ai bien retrouvé la personne généreuse ,et attentionné ..
tu as pensé à plus que tout ..
crêpes , cookies , brioche , chouquette , caramel , chocolat ..maison
on a bien rit avec la crème , ..
c’est trop sincères des moments pareil , qu’ils semblent évidents .
Et pourtant combien d’amour , ils demandent ..?
C’est vrai , question d’amour ..tu en portes pour deux en ce moment ..
Prend bien soin de toi Emile .
à bientôt
bizs à tous
lolo
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coucou rou ,
ha ! voila , un jour que j’aime !
Précieux comme le regard d’un ami perdu .
aussi rare qu’une sensation de bien-être éternelle .
Un jour sans temps redouté , ou attendu.
Les minutes tournent , enregistrent et colorent nos souvenirs .
J’aime le film de mes aventures ,
quand la direction des acteurs est laissée , simplement à la vie .
chacun retrouve un cœur pur .
Belle journée 2020 , le dimanche 19 janvier
Aux, neuf aveyronnaises , aveyronnais ,
s’ajoutent une belle et deux gaillards de l’Hérault.
l’échange commence sur le parking de Lauroux .en théorie , 12 km pour 570 m de dénivelé ..en partant du cimetière
Les présentations sont libres ..
C’est assez magique ces moments d’inconnus.
je ne sais pas pourquoi , mais je les ressent comme exceptionnel , irréel .
Daniel discute avec René tout sourire ,
Odile arrive tranquille comme une fée parmi les gens .
Coco rit déjà en serrant les dents pour se préparer à la monté .
Brigitte parle de notre dernière trempette ,
Pascal se gratte les bronches ...”- suis pas au top “ qu’il dit
Renaud découvre le cirque avec les yeux d'Émile
Françoise rigole des mots gentils ,
Bruno peigne sa barbe des doigts ,
Fabienne présente lascko,
Luc balance doucement sa tête pour attendrir son regard .
et moi , je donne les théories de lolo que personne n’écoute.
Il est difficile de lancer la marche ..c’est comme rompre un rêve bonheur .
-“ j’ai oublié l’appareil photo ,..” je lance en appel d’urgence ..
alors le groupe réagit en secouriste expert..sans panique , ni reproche .
L’incident et vite arrangé .
-“ prend le mien lolo , je l’ai au fond du sac ..” s’affaire Françoise.
Sur la route de Lauroux ,
il y a des marcheurs fous ,
qui vont grimper sous les falaises
pour voir le cirque de Labeil .le village petit sympa , passe vite ..ainsi que Lourounet.
les eaux chantouillent claire .
Le début de rando n'est pas évident ..la tête du groupe est bien dans la marche ..
en dernier certains continuent les tranquilles moments du parking ..
Chacun sa façon , son temps , alors je photo un peu pour faire le lien ..
les vignes sont vielles , bien tondues , elles attendent le soleil.
leurs formes moulent le temps du vin ,
Alors nos langues se libère dialogue d’alcool , d’histoire des hommes .on commence de grimper ..un peu et voila qu’il faut descendre ..
les premiers sont vus dans le ravin ..ils posent à nos appels ..
juste quelques minutes et on se trouve ensemble .
le sentier bien marqué permet de s’écarter sans risque .km 2,5 on aperçoit des tours naturelles.
-“ écoute , j’arrive pas à les motiver pour avancer régulièrement , elles papotent de longues ..
tu vas en avant ..tu montes et à mis pente tu trouves le coin repas ..on les attendra là “ je souffle au premier .
on rigole de notre organisation ..
1 km plus haut , le sentier fait un virage au dessus du i de Labeil sur la carte .
J’y retrouve René pour la pose apéro ...
Renaud s’amuse de chercher des rochers
et les autres arrivent en lignes ..
-“ Ha non je ne m’arrête pas maintenant “ s’essouffle Coco
on rigole en attendant les derniers ..pour décider de manger ou pas ..soleil belle vue sur le village ..sans vent . c’est adopté
un repas bien fait ..simplement.
les sacs s’ouvrent comme des coffrets trésors .
Maintenant aussi , c’est un temps précieux ..
aux éclats brillants dans les yeux gentils ..
Les victuailles échangent les plaisirs .
des paroles en or invitent à la confidences ..
c’est un peu de nos vie que l’on étale tranquille.
et beaucoup de spécialité maison ..
On pense à Francine en goutant son gâteaux ..
Il est comparé à celui de Françoise ..
Le vin du Salagou tient les promesses du terroir .
le café se sucre au chocolat ..et puis c’est la pose .
Méditation est sieste ..
Je pense à Marinou ...tu aurais aimé ..avec Odile .
Assit à coté de la fée , je murmure mon état ..
L’air envole quelques cheveux ,
le soleil tiédit le jean ,
mon cœur donne le temps dans le corps
le ventre remplit les poumons ,
les muscles lâchent les tendons
je suis prêt pour voir au delà des paupières ..
c’est la vallée qui vient , ses arbres nus , ses rochers blancs .tranquille on repart ,
des lassés pour finir la cote ..passé 4 km , nous voila sous les falaises du cirque ..
le sentier se cache entre les arbres ,
il est facile et sauvage ..superbe
en hiver les rochers traversent les branches ..
c’est , un coté aérien , que nous proposent les falaises...parfois au plus près des verticales .
la ferme de Labeil nous attend dans le prés .
joli sentier en balcons ..
il chemine sous les grandes falaises .
tout le cirque on le fera ainsi ..pour rester à l’abri du vent du nord qui souffle sur le causse.
on approche de la grotte ..un coin d’humide , figé dans le vert
sans feuille la lumière doit percer les branches serrées.
Qu’en est il en été ..sous les feuilles .
les mousses coulent des branches , les rochers se cachent sous les fougères
la terre n’est que feuilles ..
voila une marche fantôme jusqu’à la ferme ..
le panorama de la ferme ..
notre demis rando s’affiche .
parti du fond de la vallée , on est monté , monté jusque sous les falaises de gauches .
on les a longé sur 2 km pour venir là .
et maintenant on va rentrer par le versant de droite .
on prend le temps ..bientôt commence la partie hors balisage ..
les filles se rassurent au près de René ..
-“ on se méfie des théories de lolo “ rigolent elles en cœur .on hésite un peu , et bien vite on quitte le PR juste après les maisons..
un sentier de quelques ronces ..des entourtillousses ..comme je crois entendre de Bruno .
on reste sous les falaises , et passe dans l’autre monde .
celui des fougères mousses ,
une autre source coule pas loin .
la foret verte s’entremêle ..
c’est tout bonnement incroyable ..
le sentier se perd ..veut nous égarer , il est gentil de nous laisser là .
on se régale ..
c’est un lieu à passer conscient .
il vous éveille les sens , pour les retourner vers la magie de la vie .
j’aimerai rester là ,
respirer du ventre ,
regarder du bout des doigts .
toucher du dos un bon rochers tendre ,
étaler les feuilles sur le jean ,
enlacer du regard le vertige des mousses aériennes.km 8 sa change un peu ..
le sentier est bien ouvert certes , mais sa accroche un peu ..
moins de mousse , un peu plus de gadoue .
et des branchettes à épines ..
comme nous , coupez en un peu pour les prochains randonneurs .on marche à l’ombre depuis labeil ..aussi au premier clair on pose
Arrêt réconfort ..je propose une poire chocolat ..
pas une glace ! , mais une poire liquide blanche
et un carré de chocolat noir .
C’est bien venu ..le vent souffle un peu froid ici
les 43° de la blanche maintiennent les 37 sous les pulls .
je vois que le groupe s’enracine un peu trop ..il est temps de partir avant de geler ..
La poire n’y suffirait pas .
Mais je comprend , le soleil nous regroupe ensemble ,
avec le sentiment d’être sur une rando émotion .
Alors le temps ralentit ..et la pose dure .on remarche enfin ..reste 4 km en théorie ..
-“ tient , les 4 km arrivent “..font le belles habituées
-“ t’affoles pas ! dans 1 heure il nous dira encore : reste 4 km “ racontent elles aux nouveaux .
on sort de zones bartasses ..pour passer dans des clairs d’argiles ..
le soleil tombe ..16 h passe..et on rejoint enfin le PR de descente ..
bien garée , une dauphinoise attend de repartir ..pour la prochaine révision
c’ est sympa de parler histoire de voiture ..a voir ici restaurée : https://www.jrhp.fr/site.juvaquatre/dauphinoise.htm
et puis c’est la descente tranquille ..
les premiers s’avancent , à chaque croisement un attend ,
et les derniers font leurs arrêts techniques .
la pente coule doucement , pas si facile pour le jambes ..
Alors on les laisse guider la tête ..
Elles assurent les pas , ralentissent , et ne cherche nullement à rattraper ..
Ma tête se repose , le paysage l’amuse .
Comme un rêve porte l’esprit au loin ,
la journée me revient ..
Je vois le village , notre rendez vous au cimetière
tout s’enchaine se colore de joie
notre grimpette , le repas mis pente ,
la lumière de mousses
le cirque et labeil ,
et vous ,
chacun de vous émerveillé avec moi ,
heureux de blanche poire
croustillant les croquants noisette ou noir .
Le tableau garde la vie que vous avez coloré .
Cette image je la vois comme une toile de maitre ..
à conserver au musée des grands moments .
bizs
lolo
PS : au delà de mes théories vous aurez marcher plus de 14 km pour plus de 600 m de dénivelé
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coucou rou ,
Le 12 , 2020 , un dimanche .
notre rue s’agite ,
Les voitures sont posées feux à feux ,
les coffres ouverts, les chauffeurs debout sur la voirie .
Je compte les sourires , calcule le covoiturage.
-“J'offre la galette après la rando à Raspaillac .” propose Fabienne et Luc
s’ouvre les volets d’une voisine ..
-“ ha je viendrais bien pour la galette , mais sans faire la rando “ nous dit elle en bonjour
Ce petit coin de ville , nos a rassemblé dans la joie ,
malgré le brouillard épais , froid humide , on est tout chaud de partir .
-“Je pense que l’on sera au soleil grand bleu une fois sur le causse “ j’affirme sans savoir !
On se retrouve au départ avec les ami e s du Larzac , de Montjaux et de st Affrique .
les 17 s’assemblent en ligne .. pour une rando de 12 km et 320 m de dénivelé ..
Facile , tranquille , façon de récupérer de nos dernières aventures .
le soleil grand bleu comme espéré ; est bien partout , mais !
La nuit bien clair , après la pluie , n’est pas assez froide dans les vallées ..
Le point de rosé condense ..le brouillard attend au calme .
Hé là on devine que la marche sera blanche ..
Le groupe charmant est si beau que chacun se concentre sur lui .
Encore au soleil pour 5 mn on avance comme si ..
Comme si lolo n’avait rien promis,
les grandes vues sur la vallée seront fantômes.
les versants bien exposés , le seront demain
le village perché sur un éperon , sera perdu dans le nuage.
comme si la rando n’avait que peu d’importance ..Le long de la route , je vois s’effacer les couleurs amies .
les papotes rigolent du nuage qui les gobe ,
je vois le commencement d’une belle journée .
Une rando mémorable , que chacun attaque fièrement le cœur bien ouvert .
Une grande légèreté nous entoure , sans doute les gouttes de brumes .
les barbes mouillent , les yeux pétillent , les pensées dansent des chansons d’humours ..
J’en entend des blagues sur le temps espéré .
Il se raconte des moments doux , chaleureux entre nous .
Les nouvelles de famille prometteuses, et parfois tristes .
Les histoires de nos derniers exploits , vécus ou lus dans les contes rendus.
Les absents d’hier, présents aujourd’hui demandent ou félicitent .
Notre traversé de la Lergue fait encore frissonner certaines ..
on descend les bois de Canteduc sans voir grand chose au loin ..
le sentier tranquille est comme endormis , sans bruit sauvage .
Aucun souffle , à par les nôtres qui partent en fumées .
Les araignées font grèves , personne sur les toiles .
c’est le jour pour l’étude de leur tableaux en fils gelés.
Tout leur travail s’affiche en contraste fragile .
Bien content on fait l’ouverture de l’exposition ..Michel s’amuse de faire le marcheur ..
et moi , qui reste attentif ,
j’aime cette ambiance de rire dans le givre .
Une cloche lointaine , noyée dans la brume ,sonnent 11 heures .
le groupe s’enfonce dans le blanc , sans craindre le morose .
les belles nous entraînent gentilles .
On se laisse mener vers le village invisible ,
comme les romantiques s’approchent d’une rose .
Moments de rêves ouvert , rien n’existe , juste le proche se montre .
Celui d’à coté , l’autre qui accompagne vos pas .
ensemble on imagine en paix ..
on rentre au village ..
Les toiles nous surprennent jusque là .
le beau village est comme effacé par le temps ..
à nous d’avancer doucement pour qu’il apparaisse .
j’aime bien cette visite intimiste , on s’attache aux détails
pierres , toits , et couleurs .
Une girouette a était décrochée du toit ..par un petit sentier on commence le tour de la bute ..
un sentier bien pratiquéon se retrouve sous les maisons ..sur les terrasses du versant coté Cernons .
une étoile gravée donne le nord .
on avance comme des enfants dans l’inconnu .on devine quelques rochers ,
-“ en théorie , en face la vallée du Cernons et la bordure du Larzac devait nous recevoir “ j’imagine les bras ouverts.
le groupe se retournent captivé par une grotte ..on est heureux .
Les douze coups de Brigitte sortent du brouillard ,
Clair , lourd, le son de cloche porte sans écho la présence du hameau.intime la marche , sans vertige , les images sont tendres .
on croise Violette , qui a cru voir le printemps passer..on rentre dans la rue du Barri , sous les remparts .
et nous voila devant l’église .
lire ici des infos intéressantes :http://www.auxpaysdemesancetres.com/pages/midi-pyrenees/aveyron-12/la-bastide-pradines.html
Un banc des murets nous invite à la pose ..
Comme évident le repas s’impose.La terrasse doit être féerique .
Mais aujourd’hui ,
le rideau blanc engloutit
la vallée magnifique.
Qu’importe le spectacle ,
quand le bon public est là .
Bienveillant , indulgent ,
et tant qu’il a chaud , patient .
Les sacs s’ouvrent généreux ,
on partage les couleurs de vins , les formes de pains en tout début de notre messe .
Sans grand mots les petits discours tournent en sourires ..
La place retrouve les bruits de gens en paix .
Elle s’anime dans le froid comme un banquet de village ..
La chaleur nous échappe malgré le début d’ivresse
Alors le café arrive en renfort brûlant.
Entre nos doigts serrés il réchauffe les mains .
Qu’il est bon de partager cette fumée debout contre les amis .
Un peu de chaud qui nous donne l’envie de bouger .
Les filles improvisent un cours de country
trois tour , le temps de fermer les sacs
la marche reprend , encore en descente facile ..Pour franchir le ravin de Saute bouc
on pourrais penser à un nom de hobbits
Le ravin est vert de mousse .
Avec les brumes on se régale de l’ambiance .Ha oui , on est proche de la magie ..
Le temps passe au dessus des arbres ,
sous les branches l’immobile fait silence .
on commence la montée , tranquille , sans bruit .km 5 , la pente écarte le groupe ,
On monte sans le savoir le chemin des morts .nous voici à Cazalèdes
maison perdu dans le blanc ..
-“ tient elle promène des chiens bien gros cette femme “ devine Brigitte en sortant du hameau
-“ je pense que c’est des ours “ rigole l’amie
La grande s’arrête , en longe deux poneys câlins !
elles sont douces, charmeuses , ces jeunes filles en habit d’hiver.
Comme rien n’existe autour de nous aujourd’hui .
Que la brume cache tout ,
on prend le temps de s’informer .
La dame est généreuse , elle répond à toutes nos questions
On profite des câlins de têtes.
hé puis ..on égard Pascal
-“ lolo juste à coté , se trouve St Pierres de Gourgas , avec des jolies pierres “ m’informe Marie Joe .
-“bien on bifurque , et sort de la trace prévu pour voir l’église “ j’annonce bien vite ..
Trop vite , Pascal en retard continue sur la trace prévuchapelle romane avec un clocher mur ,
la porte s’ouvre après la grille ,
La vierge attend , moderne couleur exotique .
on pousse l’anneau , referme le silence ..et s’en va
De belles pierres à voir comme dit , l’amie Marie Joe .
-“ mais Pascal ..il est ou ?” réfléchissent certains .
Un coup de portable et on le retrouve plus loin sur la route ..
on traverse la départementale 999 ,et monte le bois grand ..
on est pas loin de la cave de cote rouge ,
une cave reprise par les bergers du Larzac .
Ils y affinent leurs fromages comme les anciens ..
à voir ici :https://www.cote2boeuf.fr/7_les-bergers-du-larzac
visite de la cave en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=aSaIKDmlg4set puis c’est la fin ..les voitures sont au dessus des brumes .
le ciel bleu retrouvé on se sèche au soleil
la country revient ..
Une belle rando , aux magnifiques paysages , à découvrir ,
une autre fois !
Un grand jour passer à marcher en continue ,
ou l’histoire blanche d’un nuage bonheur ,
nous aura tenue de belle humeur .
Randonner dans le brouillard sa a son charme !
On reviendra c’est sur , un beau jour tout bleu .
Là ..on va à Raspaillac choisir le roi...
le gîte est froid , le poêle est allumer en premier .
les volets poussés , rideau tirés ,
notre hôte ouvre les placards cachés .
Bruno joue la vielle , le plaide sur les jambes ,
Lasco en profite pour le réchauffer.
Et bien vite les 5° fondent ..
il faut dire que Luc aime le bois ,
mur , table , banc , cuisinetout est de chêne châtaigner ou Silvestre fait de ses mains .
.
Il fait bon , les 13 °suffisent à se sentir bien .
le café parfume la pièce , la galette donne envie ..
la fouace se partage aussi , et on déguste le moment ..
C’est simple , comme une flambé de montagne .
facile comme un gâteau de famille ,
tranquille comme une veillée entre ami e s
que l’on voit bien l’exception de ces instants .
J’aime les temps brumeux
ou je me ressource au près de chacun
bizs à tous
lolo
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coucou rou ,
5 janvier 2020 ,
étrange d’écrire vingt , vingt .
Il est vrai que l’homme imagine bien au delà qu’il ne crée .
on est loin de l’années 1999 de science fiction .
bien sûr les réseaux ont fait la révolution .
Le virtuel semble tout gouverner .
Mais autour de moi reste l’essentiel
comme immortel , un grand soleil .
Il brille le dimanche au cœur des ami e s
réchauffe les matins froids de sourires gentils .
et éclaire nos yeux d’un regard paisible .
Qu’importe où l’on va , on y marche d’un pas sensible ..
Se dimanche , pas loin ,
aux portes de Millau j’entraine le groupe ..
on va faire un tours dans les travers du Larzac au dessus de Massebiautrace GPS , identifiant Openruner N°: 10856085
17,5 km pour 600 m de dénivelé .une bonne marche
10 h 30 au carrefour du Mas de Bru , on découvre le froid .
Les huit se croient Fadas ..
Les belles ont les pommettes rouges vifs
nous quatre le regard sévère.
Le nuage devant les lèvres on rigole d’être ici ..
-“Aller , on démarre pour se réchauffer , mais on va prendre la rando à l’envers “ je fume dans la moustache
hé oui , quand j’ai tracé la marche j’ai oublié le froid ..
Les filles qui réfléchissent plus vite , demandent de rester au soleil .
-“ j’espère que l’on va pas être à l’ombre lolo, avec se temps se serait dommage “me regarde Coco
Alors on calcul de rester sur le causse en début et de faire le ravin l’après midi une foi le soleil à l’ouest.
-“ C’est une manie de prendre tes rando à l’envers depuis quelques temps “ sourit l’ami
1 km de route , et puis le causse libre ..
soleil au dos on avance droit vers le Mas de Bru .
les kms nous portent chaud , tranquille d’un grand pas de gens qui fuient le givre .Au Mas de Bru commence les buissières ..on descend doucement dans un ravin ..
le soleil l’éclaire encore , juste pour fondre le blanc des feuilles dans la lumière.
le sol s’écrase moelleux ,
à peine gelé il cède sous le poids.
Le cri des feuilles donne le tempo rapide .
Il est très frais se temps à –2 de zéro .
on dévale se vieux chemin comme des héros ..
au carrefour d’un autre ravin , le ciel sort des arbres ..
on pose ébahit ..5 km de marche forcée par le gel ..et là , une place au soleil .
avec Maixent on reconnaît ces rochers ...
-“ on y est monté .. , pour voir une arche .., et vous aviez médité là , sur celui du milieux “ pointe t’il
En avril 2019 , c’est exact , on y est passé , à voir ici :
http://rando-lolo.eklablog.com/de-massebiau-au-serre-de-cocut-a161923328-“Sur ces terrasses , on serait trop bien “ rêve Michel ..
mais quel temps est il ?..Brigitte ne gargouille toujours pas !
Avec 6 km de fait , on estime qu’il est la bonne heure ..
surtout que l’on risque de perdre le soleil plus loin .
alors pose repas horizontale . de suite c’est l’étalement ..
comme sur la plage sauvage , les mignonnes font faces au ciel .
Le sentiment de rester , une impression d’être arrivé ,
On pense tout avoir , ou plutôt ne rien attendre .
on reçoit bien plus qu’il nous faut ..
alors pourquoi réfléchir ?
Certain cherche le lâché prise ..fermer les yeux ,s’abandonner en arrière pour oublier le monde ..
Me voila en prise direct avec les ami e s , la chaleur en avant qui nous tombe du ciel .
Comment , en plein hiver , refuser ce monde ?
-“ on va médité plus bas , sur les rochers du bord “ je propose à Marinouencore une belle aventure ..les jambes au vide .
Une épaule collée , têtes droite dans le feu de lumières ,
je m’écoute ressentir .
étrange la matière qui nous tient ,
En position du grand plongeon
on ne devine pas le vide ,
mais ressent bien l’ensemble des arbres .
au profond dans l’air frais ,
le rocher fait terre puissante on l’on est enraciné .
Le souffle délicat chatouille les cheveux rebelles .
Notre paix s’étire au loin comme un calme souterrain .
Les yeux s’ouvrent enfin , et l’on recule prudemment ..
reste assit encore un instant ..le corps n’est pas prêt pour être debout .
c’est bien ce moment d’attente , je prend conscience que l’esprit à perdu l’action .comme pensé , l’ombre nous enveloppe pour la digestion ..
on commence le sentier sous les bois sans soleil ..
-“ on devrait passer aux pieds des grandes quilles que l’on voyait depuis la Clapade “ je pense tout haut
Hé oui , on grimpe raide aux rochers..vue et soleil les jambes n’ont rien à dire .
puis c’est un km dans la vallée de la Dourbie vue d’en haut ..km 7 , un pas superbe marque la fin du ravin sur la dourbie ..
grande vue nouvelle pour nous tous ..
Pose plaisir qui prend le temps au soleil ..
Des chien aboient en nombre ...on s’interroge ..
trois chasseurs les mènent en laisse au départ de la battue ..
c’est une vague de fouge qui déferle sur le sentier
-“ bonjours , vous risquez rien on va bien plus loin “ nous lance le premier ..
les autres suivent entraîner par les molosses .
on reprend nos réflexions admiratives ..Debout mon ombre est posée sur les arbres ..
Je lève les bras au yeux pour l’image en plusieurs clic
c’est ...calme , brillant et sombre
proche et grandiose ,
lourd et profond , et pourtant si fragile .
chaque rocher donne son nom , l’ami devine les grottes explorée ..
chaque ravin nous parle de ses versants ,
c’est comme l’image de fin , du cinémascope de nos aventures , ..
J’en imagine une prochaine saga ..km 8 ..on est remonté sur le causse ..
il me faut expliqué aux filles ..
on monte pour descendre bien plus bas ,et puis on remontera le tout ..
Parti d’en haut ,on est déjà aller assez bas ..
histoire de montée à la russe ou l’on perd le sens de l’effort ..
il y a peu on était aux rochers de droite , ça c’est une certitude .
La suite on verra bien ..
au dessus de l’antenne on croise deux trous prometteur ..
km 8,3
et puis c’est la verti glisse ..
le sentier sert de descente rapide pour les vélos fous ..
comme nous dit Pascal , “ il faut laisser le cerveau en haut pour le faire à vélo “
-“ en technique je suis zéro , mais en figure de style je risque de vous faire un vingt “ rajoute t’il
400 m de sentier pour dévaler 150 m de dénivelé ..
C’est le travers des lutins verts ..Ils sont tranquilles bonnets pointus sur les troncs .
c’est sympa ce public silencieux qui prend la pose de notre imaginaire .
on en voit des dodus ou trop fin , des fiers ou timides , des acrobates tordus , ou des amoureux enlacés .
Mais tous doivent se questionner pourquoi ,on va si vite pour disparaître ?
ensuite c’est pas facile pour les images ..l’ombre et les arbres enferment les yeux .
le sentier serpente au dessus des falaises sans grande vue ..une trouée et clic en face du Bouffi
une autre image ...Pépissou se dresse au soleil ..
l’ancienne place forte de Millau ..une tour du X siècle
un bel article en poésie ici : http://chateauruine.fr/article-aveyron-chateau-pepissou-millau-125051642.html
ou alors un classique là :https://www.millavois.com/2019/09/21/le-chateau-fort-de-pepissou-commune-de-millau-vallee-de-la-dourbie/
km 10 , 5 ..sur des falaises on passe sans bruit ..
un panneau prévient qu’un couple de percnoptère vient par ici .
la vue de la vallée surprend de haut ..pile dans l’axe
on était au dessus des falaises de droite en limite basse des pins ..
on devine l’antenne au dessus de laquelle on a remarqué les trous ..
et là on est au dessus de Massebiau ..en haut de la plus grande falaise du coin .
c’est un bonheur ..
Pose téléphone ...chocolat . des messages arrivent .
on est en dehors .
tranquille je regarde la lumière ..
il nous reste juste le ravin du Roubelier à faire ..
des Kms pas faciles mais somptueux ..
on ne pense pas en avoir fait autant ..mais les pattes commencent à le dire .
le sentier est inconfortable , en dévers permanent .
sa glisse un peu beaucoup avec le dégel
et la roulade peu être longue ..
certains ralentissent prudemment .
le spectacle demande de rester .
on voit bien notre jardin de massebiau à la limite de l’ombre ..
je me régale de faire des images ..
un moment sauvage ..la route est sur l’autre versant cachée dans l’ombre .
il faut monté tout au fond ..là aussi avec la méthode russe ..
Patience sans compter sa peine ..mais quand on veut ..on regarde ou l’on est perché ..c’est magique .
on avance doucement , le soleil baisse plus vite .
on devine que la nuit nous attendra bien .
-“ doit rester 4 km , “ j’affirme enfin ..
-“ ho encore le coup des 4 km ..ils vont durer ! dans une heure tu nous répèteras reste 4 km ..” sourit Fanny
km 12,5 ..
on voit la grotte ..celle que l’on avait loupé à Pâques 2019
mais il faut y descendre ..puis en revenir ..
c’est un coin couleur ..le mur ocre contraste avec la dolomie bleutée
une touche de buis et c’est étrange ..
l’intérieur vaste et tout en ocre rouge ..
la grotte perce sur le ravin , la lumière attend le temps .
celui du feu , au centre d’une horloge d’ami e s .
le ravin s’éteint ..un café me réchauffe
on vient de là-bas ...au bout à droiteencore un peu de sentier difficile pour rejoindre la grimpette ..
presque 1 km de grimpe pour atteindre la fin du soleil
Coco donne le peu qu’il lui reste ..elle sourit en soufflant
on trouve le sentier des mines ...en plat salutaire ..
et puis on fini par la dernière pente en file lente ..
je sui mon amie qui souffre en riant ..
elle est magnifique ..le visage tiré par le cri des cuisses ..
elle me parle de peine , d’efforts qu’elle ne comprend pas ..
-“ ha je finirai c’est sur ...mais c’est dur “ avec sourire elle me regarde ..
on sait que l’on marche ensemble une rando qui va marqué au delà du jour ..
Sur la route le dernier km est plus détendu ..
la nuit colore l’ouest , devant c’est le noir
-“ hé Jacky , il me dit , mais si ! va y avec lolo sa te fera du bien “ ...elle rigole
elle me parle aussi de sa sœur , émerveillée par nos marches ..
Un petit message à Jean Mi ..”il me dit aussi de marcher ..j’aimerai le voir là se soir “ ..les couleurs de l’arrivée ..
on pense à Cécile et jean Yves qui habite là sous l’orange du ciel ..
un jour en bout , une marche au terme du possible ,
on est fourbu , rincé ..
le givre repend place en silence .
il est bon de quitter cette nuit .
à bientôt ,un autre jour
bizs
lolo
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coucou rou ,
Le 29 décembre , une belle rando est prévue .
2019 s’en va dans l’hiver , comme elle est venue .
Le temps s’écoule , comme un soleil brille .
Immuable ,insaisissable ,aveuglant ou invisible.
Existe t’il vraiment ? en dehors du présent .
On le prend quelques fois ,s’en excuse souvent , le donne rarement .
Certain l’espère ou le redoute tous les jours dans le ciel .
Beaucoup en parle poliment , dans une rencontre courtoise .
Il marque les étapes de la vie en tranches sournoises,
s’entremêles le temps du travail , des amours , celui des fêtes .
il s’écrit en verbe d’action , de peine ou d’émotions à tous les temps ..
On peu courir devant lui si l’on croit mener sa vie .
Ou bien marcher derrière , en pensant celles des autres , subir .
J’attend en paix , regarde toutes les vies qui m’accompagnent .
tranquille j’accueille ces instants un à un .ils se posent faciles le long de mon chemin .
Comme une ligne de belles pierres trace la mémoire du passage des anciens .
Voici mes dernières pierres de randonneur 2019
une grande aventure pour moi , sans savoir les sentiers ..
Grand soleil , sans vent , je tente une marche découverte ..Trace Openrunner N°: 10834009
La trace réellement faite 13 km pour plus de 750 m de dénivelé
rendez vous , parking des randonneurs à Pégairolles de l’Escalette
-“Holà , René ..enfin on se retrouve “ on fait chacun de nous , de l'Aveyron.
le groupe s’étoffe avec les sœurs de Brigitte ..
-“ je suis venu en pensant que tu as choisi une marche facile pour moi “ s’interroge Régis
En fait j’en sais rien .. elle grimpe pas mal , mais surtout j’ignore si l’on va pouvoir passer ..
-“ J’ai pris les frontales , Marie France ne m’attend pas se soir “ rigole Didier ..
-“ on passe à coté d’un dolmen , d’après mon GPS “ découvre Renaud
L’ambiance est festive ..joyeuse ,comme des vacances en montagne , le village nous accueille .
on tourne les ruelles pavées , doucement
Nos voix colportent les histoires de noël en familles ,
j’aime retrouver lentement les unes et uns ami e s .
on avance comme cela sans redouter la suite .
têtes en l’air dans le bleu tout chaud ,
les yeux sur terre dans le rêve d’un noël d’été ..
et puis ....comme écrit Didier âpres coup ..
”Nous étions douze, douze fadas pataugeant dans la Lergue pour suivre la "lolocomotive" qui nous a dit : << C'est là qu'il faut passer. >> ”
et les douze passèrent, .Un grand froid fige le groupe ...
Pas de passerelle ni de passage au sec pour traverser ..
on cherche , monte descend la rive ....
-“ le mieux c’est d’être culotté , on ne prend pas de risque “ nous montre Maixent et Marinou ..
hésitation pour certaines ...je ne garanti pas qu’il y est un sentier ensuite ..
on peu se mouiller simplement pour reprendre un bain dans peu de temps ..
Chantal , on penses à toi devant cette eau claire si froide ..
Mais le groupe s’amuse enfin en voyant les chaussures se délasser sur la plage
et les pantalons repassés dans les sacs ..les trois sœurs se font désirer , belles cuisses au frais les nymphes sortent des eaux ..
Là commence l’inconnue ..
une impression d’odyssée nous entoure ,
on sourit qu’une simple trempette , nous transforme en argonaute .
comme eux , notre aventure commence par la traversée des eaux ..
je sais déjà , que la déesse Héra , la belle saison , nous accompagne pour la journée ..
Chacun commente de plaisanterie , invente les futurs moments , ou les plus grand espoirs ..
-“ je m’avance pour chercher le sentier si , il existe ! , “ propose René et Renaud , histoire de prévoir le pire ..
oui la trace vue sur openrunner ..existe vraiment en sentier sauvage .
une sente bien marquée , que l’on perd et rattrape plusieurs fois ..
des chasseur l’on marqués de numéros de postes .
On grimpe , monte , et buffe , dans l’ombre du versant ..
Le chant des cascades , le bruit des feuilles , font l’ambiance d’hiver ..
nos paroles souffle une buée de soulagement ..
On avance entre les arbres ,sans ronces , doucement vers le soleil ..
Brigitte laisse passer son heure en silence ..
Il y a un élan commun , une joie de voir se versant si beau ..
Quelle grimpette quand même !!! De 350 m à presque 600 mètres d’altitude, en 1 km .les têtes sortent enfin de l’ombre ..
en tout bas la prairie verte de la baignade
j’entends les appels encourageants des premiers ..
ils sont arrivés au Mas Pater .un magnifique balcon au soleil ..
une ruine attend le randonneur curieux ..
le groupe se retrouve entier ..pour une heureen forme de cadrant d’horloge .
les douze marque l’espace de plot amis ..
le temps s’écrit entre nous avec des gestes généreux .
Le vin chaud épice de chaleur les paroles ..
la saucisse corse fait le boum ..
chacun distribue , goute et écoute ..
les discutions dialogues en travers sans se heurter
Mais se mélange , se croise ou s’efface ..
je vie un moment ancien , lointain , celui d’un clan réuni autour de rien .
simplement pour voir chacun près de soi
le repas permet l’union , le cercle recentre sur l’important ..nous , maintenant !
-“ petite sieste ou méditation , ensuite c’est l’aventure “ je distribue avec le café ..
à touche épaule , bord du vide , je médite contre Marinou ..
Une longue présence nous tient en paix
Facile , docile , le temps brille en plein soleil , et reste comme immobile ,
l’air tranquille déplace juste quelques cheveux ..à la façon d’une plume qui chatouille
les paroles des proches s’endorment ,
le ruisseau s’approche en mélodie , comme la mer de Debussy
D’abords discret , sans bruit , la symphonie nous enveloppe ensuite de vagues chantante .
L’autoroute ronronne , semble couchée au loin , comme un chat après une nuit de chasse ..
qu’il est bon se présent , qu’on écoute ici.
qu’il est bien de vivre l’instant au fond de soi .
un grand souffle , les yeux s’ouvrent dans la vallée
On vole une seconde , de quoi reprendre nos esprits ...
et on repart marcher ..L’aventure , c’est de passer ..
aucun sentier n’est prévu par les cartes .
-“ voila , en théorie , on va tout droit , ..hum , vers la droite , enfin par là “ je fait d’un grand signe vague de la main .
Le but est de passer au dessus des falaises et rochers au loin .
la végétation n’a pas l’air trop dense , et les sangliers très actif de partout .
on suit comme un sentier ..assez dégagé ..l’espoir d’avancer grandit ..
-“ en fait on va traverser une zone que l’on a déjà vue d’en haut lors d’une randonnée “ je précise .
le 10 février 2019 ; http://rando-lolo.eklablog.com/l-escandorgues-du-pas-de-l-escalette-a159087668les sentiers ..se partage ,
les pisteurs entrent en actions .
Plus de chefs , justes des idées qui s’interpellent aimablement .
en fait qu’importe la solution prise , on sais qu’elle sera suivie par tous .
Les belles laisses aux hommes le choix des passages .
en arrière elles profitent du débroussaillage..
la foret presque facile , permet de passer sans trop de griffures .
Là c’est l’aventure ..surtout quant on décide de ne pas suivre mon tracé initiale ..
on raccourcit ..du moins je le croix .
Marche à vue ..dans les arbres qui vous arrêtent les yeux à 10 mètres .
-“ si je me souvient bien ...d’en haut on devinait une zone claire sur la droite du vallon “ je cherche dans mes souvenirs ..
-“ ha ! lolo a la voix qui grimpe dans les aiguës ...attention je craint le pire “ sourit mon ami Maixent
-“de la ru balise “ ...trouve Michel
-“une petite fleur” s’étonne Marinou
on devine un chemin de chasseur ..
très sympa se sentier effacé..
Mais encore une bonne grimpe ..
on sort enfin de la foret profonde ..une zone de dolomie prend le soleil ..
je fait le fier , par hasard nous voila en vue de notre but ..
les jambes traînent pour certain , ..
moi c’est le souffle que je perd trop souvent ..il reste plusieurs pas en arrière .
alors je photo en attendant qu’il me rattrape .
un dernier effort ..tout droit au soleil , entre les rochers ..
doucement on monte
le vallon de nos aventures s’étale derrière nous ..bien bas
2 km de vadrouille sauvage dans se coin tranquille
je me promet d’y revenir ..en partant du plateau cette fois !
Une fin nous gagne ..le sentiment d’avoir fait !
Fait quoi ? Pas grand chose !
mais fait ensemble , que notre rêve d’odyssée prenne vie .
on grimpe les derniers mètres de l’éperon
Notre but est atteint ..la conquête de la toison dorée , la quête du soleil au plus prêt de l’astre .
ha oui , je reviendrais , promener dans ces rochers ..repos , pose , respect ..la rando semble terminer .
il est 15 h 30 , reste un peu plus de 2 heures de jour ..et encore 7 km à faire ..
on a du mal à prendre le rythme qu’il faut ..
sur la piste du plateau tranquille, les corps laissent les papotes trainer des pieds .
-“ allez , alleeeeeez hé ! “ je lance en l’air .. pour motivé la reprise
mais ces mots retombent lourdement comme des flèches perdues .
j’en sourit ...
Maixent explique avec humours que ma voix reste grave , et donc sans inquiétude à venir ..le guilhomard , s’étire à vue ..
on prend conscience de la marche de retour
commence un autre moment , long de calme serin
Celui du voyage en retour d’exploration .
juste quelques lignes dans les romans d’aventures ...
que rien d’imprévue , d’impossible ne peu entraver ..
il ne mérite pas un chapitre ..mais notre voyage se poursuit en découverte
10 km de fait ..et le mas Pater se cache à l’ombre du causse .
je me voit encore méditer au bord de la falaise ..
et puis le dolmen promis par Renaud offre une belle pose .
encore au soleil ..bien faible , Brigitte propose les pruneaux ..
le thé Rooibos offert par Marinou ..16 h 30 , la vallée s’éteint lentement ,
nous aussi lentement on regarde le coin
reste à descendre avec la lune qui se lève .
on a bien avancé sur le causse ..bien plus vite que la monté ..
encore une heure de marche ...
on repart ...sur le coté le dolmen semble être marqué d’une croix .
ou d’une épée .reste la descente un peu caillouteuse
le chemin de pays que l’on a fait tantôt ..il y a quelques semaines.
en dernier de la classe , je ferme la marche
les premier se changent aux voitures ..
chacun son rythme , chacun son style
il est des moments ou le groupe butine éparpillé ..
on accompagne la fleur d’à coté
jusqu’à la ruche ..
le parking nous revoit ensemble ..bien las
la nuit arrive sans bruit , comme en cachette .
on est encore éclairé par les regard amis
que l’on ne pense pas à se quitter ..
Cette longue journée d’aventures aux pluriels ,fabuleux .
se raconte déjà en souvenirs plaisirs..
Une rando lolo , qui fini l’année en grandes pompes ,
les lacés défaits sur le goudron , les coffres ouverts .
Pas facile de donner la bizs de séparation ..
on promets , attend et rêve maintenant de nos retrouvailles ..
je vous souhaite une belle année ,
aux jours nombreux , qui restent écrit sur le cœur .
que le temps brille de bonheur
qu’il passe bien présent , avec ceux que vous aimez ..
merci ,
bizslolo
1 commentaire -
coucou rou ,
dimanche intime ,
évasion simpliste ,
juste trois , pour la fin de l’avent des fêtes
on quitte Millau dans la tempête ..
On ne sait pas trop où s’arrêter .
Au sud , plus à l’est la lumière nous fait rêver ..
La route est noire , noyée de flaques continues .
L’air percé de pleurs sans retenus ,
bourrasque en travers des souffles de colères .
les phares enflamment les traces sur les flots .
L’autoroute n’est qu’une fumée d’eaux ,
le sombre ciel étouffe les nuages .
On roule dans un incendie de pluie sauvage ..
Le vacarme éclabousse et suinte strident sans arrêt ,
à vous rendre sourd aux belles pensées ..
Les deux Fadas , la gentille , sourient .
Ce 22 décembre la vie nous réunit ..
Des histoires serpillières on en connaît des bien glissantes .
On blagues de nos souvenirs de mouille d’antan.
-“ ha aujourd’hui j’ai besoin de sortir , ..la semaine dedans c’est plus possible “ rigole Marinou ..
-“ moi c’est juste , après l’explo de hier ..6 heures dans le froid .., un genou en vrac , suis pas chaud ..” marmonne Maixent
et moi , je parle encore de moi ; –’' en théorie en poussant jusqu’au Vigan on devrait revoir le soleil , j’ai calculer un circuit à l’abri du vent ‘'
15 km pour 450 m de dénivelé ..avec des raccourcis qui frottent..
on se pose au Vigan ..petite ville à un pied des Cévennes .
pour nous des Causses , tout est différant ici ...
d’abords l’air ...sa couleur plus vive réchauffe tout se qu’elle touche ..
et puis la lumière ne s’endort pas pour l’hiveron fait les badauds , dans les rues et trouve le départ des sentiers ..
très bien indiqué ..il semble y avoir nombre de marches à faire ..
On est dans le charme ..et grimpe directe entre les maisons ,
Les châtaignes sont encore posées au sol ..
On en glane des jolies pour souffler un peu ..
Le sentier du col des mourèzes et bien cévenol ..
En schiste et quartz blanc mouillés , pente sèche qui tord les têtes ..
km 1
on croise des touts jeunes en poussettes ..
papa maman promènent sur la route
-“ vous partez en randonnée !..? jusqu’au olivette ?” s’inquiète d’un regard la plus belle
-“ oui on va voir si le temps se supporte “ je sourit comme un étranger ..
la famille s’éloigne en nous saluant respectueusement ..
avec un peu d’admiration mais aussi de l’incompréhension d’aller vers la pluie..Presque 2 km de monté ...toujours le soleil sans vent
Les sous bois de châtaigniers ruissellent ..
Le ciel se couvre un peu ..
Les gouttes arrivent molles ,
-“ les enfants , je propose de manger par là encore au soleil ..plus haut sa risque de n’être pas top “ dicte Maixent
on se pose sur un muret ..à touche cuisses .
le repas ne sera pas si festif ..mais on se défend ..
apéro muscat chips , et douceur chocolat
marinou remplace le café par un thé ..africain sans théine ..un nom orohoukaille je sais plus ..
aux épices du pain de noël ..
Et puis on médite ..Là entre les feuilles et branches ..
dans la foret nue , discret on ferme les yeux .
Le froid entre par le nez , il en sort un souffle doux, ralentit ..
Le sombre des yeux prend une teinte chaude ,
un oranger rouge nuit , d’un soleil couchant .
Le cœur fait sa boum dans tout le corps ,
les muscles récitent les tentions qu’ils ont retenu .
La peau enregistre au présent les actions extérieures
et je me parle en ami de la paix qui arrive ..
Se détendent les liens crispés , bien au delà du repos .
Le dos s’allonge en être digne .
Les bruits s’approchent sans crainte .
On est comme les enfants protégés d’une cabane de branches .
La lumière saute les ombres , le vent perce les murs ,
la pluie picore en gloussant doucement .
Ici ! nous sommes ici dans le clair du jour heureuxcol des Mourezes ..une halte rapide on grimpe jusqu’aux antennes ..
la photo est pas terrible ..aussi on quitte le sentier pour une trace sur la crête ..
les gouttes s’intensifient ..d’un coté l’arc en ciel ..
on est entre deux temps..ce coin est sympa , dégagé ..à droite l’ouest humide ..
à gauche l’est provençal ..
sentier de chasseur ..il va finir en bartasse ..pour rejoindre la piste
la grimpe du Puech de loubier ..des perles brillent du ciel ..
les pierres luisent au sol
entre eux on ruisselle en peine ..
c’est étrangement beau , cette pluie au soleil ..
la troisième photo ..c’est au même moment , simplement en regardant dans l’autre sens ..
tout change ..on avance le dos à la pluie , les yeux en été ..
au centre les antennes , où l’on est passé ..
il nous faut rejoindre en contre bas une piste qui retourne au col ..on tout shoot dans la pente des châtaigniers ..facile mais raide ..
retour au col des mourezes ..on prend le sentier de crête vers les olivettes ..
le ciel se couvre un peut plus ..
le chapeau pleur de temps en temps ..
les sacs en coquille on marche d’un bon pas ..en descente c’est facileon contourne par la piste le Puech du sabot ..jolie piste
Un arbre y médite à genoux les branches au ciel ,
des magiciens ont écrit leurs secrets sur les rochers ..on s’éloigne du Vigan ..la pluie sévère progresse ..
nous voila sur le sentier de crête cévenole ..
magnifique trace creusée en partie comme un sillon dans la roche
on est bien ..superbement libre ,
arrivé au olivette ..km 9 , on continue sur la crête , elle est trop belle ..
avant le fraissinet , sur la carte on voit un sentier qui rejoint celui balisé ..
on s’aventure
hau la la , au point de départ du sentier espéré ..un grand cairn et rien d’autre
on cherche ...scrute et invente ..
la vue est superbe ..
devant l’arbouse un passage d’anciens ? ou de bête ressente ?
Maixent l’indien , regarde l’invisible ,
et il voit doucement se qui manque ..
tout un art de sentir dans le volume du sous bois le passage des marcheurs ..
-“ là ...un cairn devine marinou “ on est bien sur le sentier
on se régale tous les trois en aventures dans se maquis
on regarde , cherche les cairns , comme certain suive un trésor ..par moment la vue passe au dessus des arbres ..
on profite tranquille
le sentier balisé retrouvé ..on passe les caumels
maintenant c’est un chemin superbe qui va dans la vallée
nous voila en bas ...
dans la pluie ..
-“ cette foi c’est pour longtemps , ça n’étonnerai qu’elle s’arrête ..” projette Maixent
il nous reste 3 km pour remonter l’Arre jusqu’au Vigan..
de la route et des berges
l’aqueduc surprenant ..on flâne sous la pluie ..
ce serai dommage d’y passer trop vite
en plus l’appareil photo ne voit que la lumière ..les vues que je vois toutes flou et grises entre les goutte des lunettes
l’écran de la photo les illumine de couleurs ..
c’est la presque crue ..la ville s’allume la nuit arrive
entre les arbres une dame s’arrête ..son chien nous demande de jouer ..
il est comme fou dans la pluie
-“ vous rentrez de randonner ?? holà , nous on a annulé , en fait on aurai pu y aller !! “
on écoute ses paroles de regrets et laisse partir son sourire d’envie ..
on arrive de randonnée , en pleine pluie
mais la journée fut chaude ,
chaleureuse , tous les trois ensemble à parler de vous tous ..
On reprend la route remplit de calme
même si les jambes dégoulines ,
que les sacs mouillent tout se qu’ils touchent,
que les bras trempent les mains ,
le chapeau pleur encore sur le siège
on rente repus ..
et à Millau Brigitte qui n’est pas venu propose non pas le goûter ..
mais la bonne soupe d’après rando ..
Alors les trois guenilles s'étalent devant la cheminée
5 minutes et le plus fort ronfle gentiment..
Se prépare l’apéro ..on attend le réveil de l’homme .
Une petite table est approché du feu
on y pose les quatre assiettes .
la louche est généreuse .
La fumée lente et délicieuse
parfume les humms d’envie ..
la soirée commence avec un goût de viande grasse dans les légumes mijoté ..
une bonne entrée en matière pour les fêtes à venir .
Je vous les souhaites chaleureuses
généreuse , et revigorantes..
à bientôt
bizs
lolo
4 commentaires -
coucou rou ,
dimanche 15 décembre 2019 ,
jour de calme , au soleil arrangé ,
comme dans les îles , il brille sur la mer ..
En plein océan de brouillard dans la rue , on rêve .
les cocktails de sourires réchauffe les pensées .
La brume épaisse nous rassure ,
on va quitter ces bas fonds pour les rives de la blanche mer ..
-“ sur le Larzac , Cécile et J Yves propose le goûter d’après rando “ j’éclaire d’envie ..
-“ Alain et Marie Jo nous retrouve au départ de la Salvage “ ajoute Brigitte ..
de surprise en nouveauté le groupe prend vie ..
On démarre , une voiture nous rattrape .. de justesse ..
C’est Renaud qui arrive ..superbe surprise , longtemps que l’on ne s'est vue ..
Ha cette rando va faire du bien ..le programme nous ressemble ..
presque 15 km pour 450 m de dénivelé ...un peu monte-descend ..
14 au départ ..., en théorie autant à l’arrivée ..
hé oui le soleil éclaire le ciel bleu ..
le centre de vacance de la salvage est comme en été ..
grande piste pour commencer les retrouvailles ,
on avance de pas-en-pote , les têtes dans nos histoires de vies .
Les nouvelles fond du bien , s’entendent et se mêlent en vrac ..
travail qui change , petit bonhomme qui attend de naître , souvenir de la blaquierre ,
aventure de spéléo , santé qui résiste .., on écoute lentement..
-“ en théorie ! , je prévois de manger ...au , trou de Madame , d’ici 3 km “ je m’avance
bien attendu .., lentement , personne n’y croit ! et peu connaissent .
km 2 ...on s’égare quelques instant ... le sentier joue , cache cache sa gratte pour me trouver ..
on s’amuse avec lui jusqu’à la rivière blanche ..
entre les branches le brouillard coule dans la vallée de la Dourbieune image qui vient de l'Aigoual ,
elle me donne l’impression d’un voyage dans le temps .
celui ou les eaux façonnaient les falaises ..
bientôt 3 km de fait ..
les brumes s’évapore , le ciel se couvre ..et le trou se devine ..
d’abords c’est un vautour qui nous occupe . Posé bien plus bas il attend l’air chaud .
Le site de La Poujade ,est curieux vue d’ici ....et le trou de madame bien caché entre les falaises ..
je l’ai marqué en blanc sur la photo
-“ mais on y va comment ...sous les rochers “ se questionnent les plus réfléchit du groupe ..
glissade sur les feuilles mouillées ...dans une pente , piste noire ..
j’aime ces mots inquiets , qui rapproche chacun de nous ..
Ceux qui marchent en crainte sont assuré par les autres ..
descente aventure ..suivre bien les zig et zag ,
un peu de cul posé , bien des rires ,
et du temps , beaucoup de temps à partager l’expérience ..
l’enthousiasme de découvrir se retient d’autant que la pente entraîne ..
c’est un ensemble de peur , qui s’échappe des lèvres ..
Mais grandit une certitude de faire l’incroyable ensemble ..
Comme un coup de magie , on est trop bien à se faire peur , en toute sécurité ..voici le trou ..et nous
-“ mais certain , ne sont pas descendu ,! ha alors on ne mangera pas là ..” je constate
le balcon est très privé ..somptueux
la vue sur Millau , les gorges , le viaduc ..
on s’écarte un peu devant la grande diaclase de madame ..une verticale de 130 m
un peu de varappe , d’assurance improvisée ,
le coin est apaisant
on remonte donc , retrouver le sentier des corniches
un beau balcon va nous servir de terrasse repas ..
vertigineux..
se croire vautour posé là ,
sentir l’air du bas pour décoller du regard , aller au loin ,
tourner les yeux pour saouler la tête de vertige .
Tant de rochers restent là , beau et tranquille ..
le spectacle se joue depuis si longtemps ,
qu’il n’est pas suffisant de ma vie pour en voir finir un acte ..
km 4 ..le resto ferme les sacs bien vide ,,
On est lourd des ventres , les esprits dans le vin de cynorhodon .
le temps grisonne ..et la marche se dévoile au loin .
des km à faire au dessus des collines pour passer un ravin ..
un long moment de descente ..
km 6 la grande pente commence ,
à gauche la colline à rejoindre , au milieu la Dourbie ..
certain s’interroge ..
tout se que l’on dévale , on devra le ravaler en grimpant !
et un peu plus ...
voila le ravin à franchir ..faudra t’il atteindre la Dourbie pour passer ?
Hé ben , ils marchent en profitant des vues magiques ..
la grimpe sera pour après ..
je les photo comme des aventuriers .
posé dans un film de saga fantastique , en quête d’un vieux village oublié ..clapade le vieux!
la grimpe commence par les mousses ..
puis c’est raide , le cœur coupe le souffle, nombre de nous ne pense plus ..
il y a peu on descendait des rocher d’en face ..lol
km 9 et plus .. : clapade le vieux ..on pose et respire se patrimoine ..
une maison en grotte ..avec son four à pain troglodyte ..
c’est particulier
l’esprit en action , nos réflexions tournent en rond ..
sa fait du bien de ne pas bouger ..
on prend un peu du temps d’autre foi .. celui des gens qui ont bâti ici leur vie .
on reprend la pente jusqu’au soleil ..km 10
la grisaille à fondu ..on va faire une partie plaisir chaud de la rando ..
les images changent . c’est imprévu , autant de lumière
on doit longer ces falaises jusqu’à la grotte de clapade
versant soleil ..sa nous vaun abri caché et à connaître ..tout en rose il attend les gens gourmand de bon moments .
la lumière se faufile par les rochers ,
le coin garde bien des histoires ..
la grotte est là , devant la vallée .
grande ouverture
on visite facile ..et on pose à la préhistoire ..
prochaine étape la chapelle de st martin de Mauriac ..
on la devine bien dans les rochers ..
encore une grimpette ..qui va finir les jambes ..
il reste que peu de chose ..
une lumière rouge sur la nef , une croix ..
chapelle de X siècle .. quelques info de son histoire ici :https://www.persee.fr/doc/amime_0758-7708_1989_num_7_1_1187
lire en page 38 .
on rentre par la piste de la salvage ..plus de 3 km tranquille ..
la nuit avance doucement , nous aussi
on la trouve aux voitures , douce et calme .et l’on se réchauffe dans la bergerie des amis ,
restaurée par Cécile et Jean Yves ..
la rando cale les pattes sous les fauteuils.
gâteaux de la maison , et bière spéciale .
avec mousse en crème chantilly qui dessine les moustaches .
on bulle des instants bonheur sans modération,
comme dit la chanson
qu’il fait bon y être ..
chez ces gens là ..
bizs
lolo
2 commentaires -
coucourou ,
8 décembre 2019
il attend seul ,
un sourire dans le brouillard mouillant ,
10 h personne n’est là ..
-“ ho Michel , toujours fidèle..” je lui fait un grand bonjour
en deux minutes , nous voila 6 ,
Pascal sans les chouquettes habituelles ,
justifie son retard ..
-“ plus de chouquette dans Millau se matin ..j’ai tourné partout “..
et Brigitte de le rassurer :
-“ tan pis , ma sœur nous invite pour un goûter de fin de rando “
-“Nébian j’y passe souvent , mais on ne connaît pas “ réfléchit Maixent
-“ on devrait y retrouver un air bien bleu “je promet à Marinou15 km pour 390 m de dénivelé Trace Openrunner N°: 10783496
marche facile , bien balisée , mais quand même fatigante de plusieurs grimpette .
Place Joliot Curie , 11h13
se forme le groupe des 13 .
-“ holà , la chaleur , c’est fou ! regarde ils arrivent sans pull “ constate Marinou
Amie , famille de l’Hérault nous retrouvent ..
deux jeunes couples rayonnent entre nous .
Les vieux regards rajeunissent , éclairés d’une fougue oubliée .
-“ me voila , Marion , j’ai lu vos aventures , et avec Maël on a refait plusieurs de vos rando” m’enchante la belle .
On rencontre aussi Arthur , jeune dynamique ,qui vient se promener en amoureux .
Comme un ban de poissons dans un lagon bleu
je vois le groupe frétiller heureux ,
à chacun sa forme , son éclat ,
la parade s’invente délicate ,
On traverse le village en saltimbanques du bonheur
Insouciant , libre et sans peur ..
un esprit de gentillesse nous invite à la découverte .
j’en oublie mon rôle de témoin , et me laisse porter par les mots sympathique .
On grimpe déjà la colline de la Ramasse ..que je fais les premières photo .
-“ la Ramasse on connaît bien , c’était notre terrain de sorties à l’école “ se souviennent les jeunes
ils nous racontent les courses d’orientation , le territoire interdit ..
allègrement on grimpe , bien vite pour nous autre
le Vissous pointe en triangle dans l’azur
c’est une autre saison qui nous reçoit
un mélange de lumières printanières et douceur d’automne
les jeunes découchent vite fait
en tee-shorts , les manches de pulls nouées à la taille
ils nous montrent l’insolence du soleil de décembre ..
Nébian s’enfonce , l’horizon touche la mer
De cette colline , le pays grandit , étale une variété insoupçonnée .
-“ il se dégage un bien être , surprenant , un moment paisible ici . “ réfléchit trop fort Michel
km 3 , Brigitte vient de passé son heure .. on s’écarte de la trace pour être en vue de tout ..
certain sont égarés , on les attend pour le repas
le Vissous , le Liausson marquent les points hauts de la terre
nos histoires passés , sont là devant nous ..
on s’en dit des bons souvenirs de marche ..
C’est la joie de perpétuer une simple volonté de rencontre qui s’échange ..
-“ notre ami René , vous donne le bonjour , et m’a confirmé tout le plaisir qu’on aurait avec cette rando “ je trinque le premier
Assit en théâtre antique , la scène nous regarde jouer des papilles ..
Les deux retardataires avancent sur la piste , les chips craquent déjà ..
Que dire , ce jour ou tombe la pluie de neige dans l'Aveyron
Il est ici , un temps de se laisser tomber en arrière ,
le corps dans le thym , la tête au bleu , les yeux dans la lumière ..
le repas est un rêve éveillé ..et puis certain vont rêver pour de vrai ..
nous autre , plus loin sur les grandes murailles de pierres
on se dresse dignes ..pour une méditation bien trop facile ..
yeux fermés , notre bulle prend la lumière des paupières ,
les voix , les bruits ,s’approchent clairement sans agressivité
le souffle accompagnes le cœur dans la paix ,
le soleil joue les amoureux bouillant
l’air sensuel couche les poils ,
je détend les muscles bien au delà du calme ,
et je laisse mes pensées s’alléger sans crainte ..
4 km de fait , le repas se digère lourdement ..
un cèdre imposant comme une échelle de pompier tente les jeunes
moment ludique qui défoule
Moi c’est la bruyère qui m’appelle ..fleur d’hiver
pour arrivé au Mas Roujou des mignons , petits ponts sautent la Dourbie et les béals
km 7 , c’est une autre grimpe ..pour aller à la Tourelle
le chemin des oliviers ..
C’est ravissant , pouvoir marcher contre ces arbres argentés
franchir les terrasses entretenues ,
on est dans l’intime des hommes cultivateurs ..
Un esprit perpétuel , vit ici depuis que les pierres sont posées en capitelle ..
les lieux sont respectés , propre et accueillant ,
on les découvre doucement sans laisser de traces .
c’est un trésor qui nous est donné de connaître ,
sans vitrine ou grille protectrice ,
Qu’elle chance de le toucher pleinement ..
du haut du mur ..on cherche un autre château ..Aumelas je le devine avec peine .
Plus visible la suite de la rando ..jusqu’à la fumée
Petite colline , grande vue !
on en est surpris .
direction la fumée , pays grand ouvert ,
diiig diiig , diiig diiig , diiig ...pas de dingue ni dong ..la cloche est trop petite
La chapelle St Jean attend les sonneurs de passage
un joli Mas plus bas , donne la touche de Provence
km 9 ...et plus !
une petite route entre vigne et olives ,
des rosiers restent fiers de leur couleur ..
la colline en face nous attend avec ses meules ..
toujours la Dourbie on la retraverse , et commence le chemin des meules ..
joli chemin dans les chênes , je nous crois dans une aventure tolkienne
à la recherche d’une mine ancienne
le balisage à changer ..un nouvel itinéraire descend en escalier
on s’éloigne encore de Nébian
le village reste au loin contre les collines de la Ramasse .
et sur la droite on devine notre retour par la collinette ..
la fumée ..s’approche bientôt le retour sur Nébian ..
Mais là on rentre dans la mine des meules ..
une carrière de grés faite au pic , il y reste des ébauches rondes
Des traces de labeur forcené marqué dans la roche ..
c’est le site le plus marquant de la marche
et puis pour la dernière fois nos Beatles traversent le passage ..
Mélodie d’eau douce qui va en paix ..
km 13,5 ... droit sur le village on rentre par la collinette ..
une belle vue de fin
qui dure tout le retour
on y passe les oliviers les cyprès , et la vigne ..tableau simple d’un clic en marche
plus travaillé , je le veux provençale ..
la plaine vaut les collines , j’aime tout d’ici et là ..
c’est une marche charmante
une leçon d’amour simple de la campagne habitée ..
les jambes nous coupent un peu les mots
on marche sans dire trop
juste notre plaisir se raconte
on rentre au village par le sentier des mille plantes ,
une leçon de botanique en marchant ..
le temps nous traîne aux voitures de plus en plus lentement ..
et puis c’est les retrouvailles pour le goûtergrande maison , petite table de salon ..
on s’est avachit sur le canapé ..alors la table à manger restera vide ..
et là s’organise le temps des bulles
gâteaux pêches
assiettes à genoux
on est bien trop bien ..
les chauffeurs se reposent , et nous on laisse revenir la journée ..
Qu’il est bon de s’étaler serré contre l’autre
d’entendre les jeunes heureux
de voir les autres fatigués sourire toujours,
et d’être chez l’un , bien mieux que chez soi .
ce temps est magique
Les bizs de l’au revoir se prolongent en douceur amicale ,
les yeux droit ouvert gentils
écrivent directement sur le cœur de l’autre ..
le mien devient un livre de mots choisis
qu’il m’est difficile d’ouvrir sans un pincement ..
à bientôt
bizs
lolo
5 commentaires -
coucourou
Premier jour d’hiver , de météorologue ,
2019 , dimanche premier décembre ,
10 heures le groupe se retrouve sous le brouillard .
nous seul , on anime la rue embrumé .
C’est beau de voir des visages soleils un matin gris .
L’enthousiasme de chacun rayonne en sourires
-“ nos ami e s de Verrières ne peuvent pas randonner se dimanche ,
aussi ils nous invitent pour le gouter d’après la marche “ je me délecte déjà
le programme est posé , départ de Verrières ..15 km pour 500 m de dénivelé ..Trace Openrunner N°:10761814
on se retrouve au village ,
les quatre uns , autant d’unes ..
pour un jour de rêve en paix..le village sous couette froide ,
faignante tranquille .
juste la cloche , un coup pour la demie ..
et le bruit s’éloigne ..
on attaque par une grimpe , un sentier qui va nous réchauffer .
la moustache perlée ,
le souffle buée , les jambes en vielles cannes raides ,
le dos dans les sacs lourds ,
on sait que l’on est fin prêt pour se régaler ..
wouha ..fini la grimpe raide ..voici la Rouvayrette ..
le petit coins des chênes ..
on y pose respirer le charme ..le brouillard s’évapore
le soleil dans le bleu réveille les couleurs .
Les chênes cette année , déploient des robes dorées aux subtiles nuances ..
le causse rouge , se fait facile ..on y traîne
se raconte une passion surprenante ..
Chantal parle de bain , d’hiver , de nature et d’eau vive.
elle pratique la baignade en eau froide .., très froide 10 ° et moins ..
je demande à faire aussi ,
les bienfaits semblent impressionnant .
alors on en rit , s’échange des questions pratiques..
le groupe l’interroge curieux ..
la piste toute tracée colporte ces histoires dans les bois ..
holà ! Grisets .. j’appel ..
les bois sont comme un film de Disney .
les gens de tête marchent dans les contes sans fée ..
Mais les derniers s’arrêtent pour se baisser .
l’omelette sera bien bonne ..on se retrouve à Vézouillac .
une table , des poubelles , et la rando étalée en panorama .
-“ je mange à table pour une foi “ rigole Brigitte
c’est juste l’heure !
encore un repas de dimanche en extérieur ,
ou l’on prend plaisir de vider les sacs pour alourdir les panses .
l’appétit ne se cherche pas ,
c’est facile , évident , sans questions ,
on dévore c’est tout .
l’alcool réchauffe les têtes ,
les chips enduisent les paroles croustillantes
et les pâtes de coins maisons sont jugées coupable de gourmandise .
enfin le café parfume le chocolat ,.
une superbe table amie , à la taille de nos échanges .
on vit là un moment sans fin redouté ,
Comme une fête attendu , préparée pour être bien ,
ou chacun oublie les autres jours ..
-“ bon , en théorie on trouve un sentier qui descend au viaduc “ j’espère tout haut
Vézouillac , est un petit hameau charmant , mais je ne connais pas de chemin
L’automne s’affiche en rouge
du houx ici ..sur une terre calcaire
on passe le porche de l’auberge et le sentier ..?
il est dans les ronces ..la trace balisée jaune est redevenue sauvage
là mon bâton d’acacias trouve la place ,
à grands coups et belles volées,
les ronces s’écrasent sans luter.
on passe au pied du viaduc .
le grès s’érode , le temps passe
L’ouvrage nous impressionne .
Les chemins de fer on sut bâtir avec élégance .
km 6 on passe à la chapelle ..
-“ je la voit souvent depuis la route , et j’ai toujours voulu y aller “ , sourions ensemble entre hommes..
Nos rando parfois , réalisent de vielles envies de découverte .
cette église dégage un enchantement de rêve accompli ..
La pensée de plonger les fesses
rigole devant la source .
je me contente d’y tremper l’ombre du randonneur .
on suit la piste , direction Serres
entre les chênes bruns ou dorés ..
puis la piste se fait joli sentier .Il tourne un prés belle vue .
en arrière ,le pays montre notre passé à vézouillac , et son viaduc .
devant nous , le Serres entre les butes de Suéges et Luzergues ..
on y va , par les bois dorés ..
Que dire , de ces pas ,
marchés en ligne de gens tranquilles .La paix du ravin , trouble un peu nos paroles ..
-“ plus la peine d’aller loin , même si proche de l’autoroute , on a bien des lieu à connaître” voit on avec envie .
le Serres passe vite ..
on commence une longue balade entre les collines ..
piste facile , en front on avance au soleil .
je sprint une pente pour l’image de la bute de Suéges
ses falaises en lumière m’appelle pour une prochaine rando
Pascal , vitesse 2 bâtons , fonce plein sourires
km 10 , 5 , on s’approche de aldiguies
à droite les piles du viaduc de Verrières .
on va longer les prés verts ..
la rando se voit brillante , les arbres translucides
La campagne fête l’automne au soleil .je me retourne pour une image ,
on devine notre passage à vézouillac , Serres , et au delà .
maintenant au bout des prés verts ,
je garde un grand paysage ouvert au ciel bleu..
et puis c’est la descente tant attendu ..
la dernière , sans monté redoutée.
au soleil bas , les feuilles dorent encore un peu plus
on pense à Marinou qui nous attend
la table mise , assiette à gâteau maison
jus de pomme délice
café frais , brûlant .
elle nous ouvre sa porte ..
-“ asseyez vous , ..rentrez , rentrez ...” un beau sourire qui parle..
On se pose sans rien faire , elle s’agite
parle gentille , organise le service ,
La voila au cœur de notre rando ..
on l’accueille fatigué , heureux , et laisse sa fougue nous secouer de joies.
C’est des fins comme celles ci
qui transforme un jour joyeux
en souvenir de rêve ..
Être là entre nous , las de marche .
et attendre ..je ne sais quoi , en fait rien !
attendre juste que l’on décide de se lever
et se dire merci pour tout ..
Un tout bien trop grand pour chacun de nous
bizs
lolo
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coucou rou
24 novembre 2019
lendemain de forte pluie ,
il nous faut de beaux chemins colorés .
de l’espace tranquille .
Alors pourquoi pas les forêts de Lapeyre .
Un coin qui m’attend depuis des ans .
c’est une frontière ,entre Causses et Rougier .
qui sait accueillir les curieux de tous ordres .
nombreux sont les chemins balisés ,
pour les cavaliers ou les coureurs extrêmes .
15 km pour 540 m de dénivelé
dans un mois c’est noël , l’hiver n’est plus très loin .
le temps passe après tout .Le futur saute au passé chaque jour .
hé si ! ,à présent pour se trouver en paix , il suffit de belles respirations .
Allons partager l’instant tranquille de notre vie .
les couleurs prennent le temps de l’automne
tout est calme , surréaliste , après la tempête ..
le vieux pond d’une voûte enjambe la Sorgues ..
notre marche devient charmante ..
sans doute l’absence de soleil .tout est timide
La coiffe grise supprime les ombres sans tuer les couleurs .
-“ ces collines sont bien belles , c’est magnifique “ regarde Marinou
petit trou qui coule ..et l’on s’arrête .
c’est mignon ..
-“ va dedans ..pour une image “ il s’exécute ..et nous on pleur !C’est un chemin de cavaliers ..
débroussaillé au dessus des têtes .
on longe la Sorgues sur 2 km ..
-“ holà on dépasse les 3 km heure , “ rigole Maixent
les blagues du jour commencent ainsi ,et puis on grimpe un sentier .
La vitesse s’évanouit sous les buis .un petit champ ouvre la forêt ..comme sur la page illustré d’un livre .
la sensibilité des arbres habille la pente avec richesse .
on va pénétrer entre ces couleurs pour grimper bien plus haut ..
Il a bien plut , chaque ravin chante la montagne , la terre n’est que feuilles
-“ il te faut flotter comme les feuilles ..sa marche tu vas voir “ dit on au suivant ..
Résultat une chaussure mouillée sur quatorze !....un pied gauche .
les couleurs montent doucement , l’eau dévale libre
l’air ne bouge pas , je nous vois bien tranquille .
C’est un jour d’évasion lente , façon limaçon
ou tout le plaisir est dans la trace que l’on laisse derrière .
J’oublie les hier tendu ou trop mou ,
-“ ha oui ..là je pose ..c’est parfait “ s’assoit Brigitte à son heure .
il est dit que Michel noterait bien ce coin.
alors repas ...
un moment ou l’on pense aux absents ..sans café ni rouge ..
Mais des plaisirs sortent quand même du sac ..
pains aux épices de pascal ...une légende vivante , du moins jusqu’au dernier morceau ..
Confiture de coins de Marinou ..une autre légende à naître .
-“ ha , j’ai prévu ..le gouter à l’arrivée “ nous invite Cécile
La surprise sera garder jusqu’aux voitures .
on reprend la piste pour finir la cote ..je pense qu’il reste encore plus de deux km à grimper
-“ sa fait un moment qu’il nous annonce que l’on est a mis pente “
-“ c’est quoi ho juste la mis pente ? “ rigole Jean Yves..
-“ tu verras , dans 30 mn on y sera encore “ sourit pascal ..
J’explique ma théorie de mi hauteur de colline sans convaincre personne ..
après bien des plaisanteries , on arrive presque en haut ..
tout prés du Puech Baylet ..plus de 6 km de fait
le pays est là ..posé en paix ..
au loin le Larzac , puis les avants causses , la vallée de la Sorgues
et en bas Lapeyre , notre petit village du départ
on a la vue sur les causses ..
à gauche St Affrique , qui brille sous une éclaircie ..
on s’attarde un peu ..
nous voici sur la limite ...le Rougier est à notre droite
encore un peu de marche ..
Km 7 , la plaine de Montlaur
le Rougier ..en vert pâturagekm 8 ..des VTTistes nous double d’un bonjour
-“on passe ce col , remonte en face , au bout des prés vert , on descend sur la gauche “ je dessine le reste de la rando
Lapeyre nous regarde tourner , les arbres en écharpes dorés autour des près .
un point de vue sur le château de Montégut
on reste encore en limite plaisir
on était au relais ..tout à l’heure en fin de cote ..
maintenant on se prépare pour la descente ..
un nouveau passage se présente ..celui du Mur de la Loubière ..
La forêt taillée , droit dans la pente , c’est un sentier de monté ..
Le Chrono du mur de la Loubière : à voir ici ..http://www.st-aff.fr/comcom/?lang=6&gr=6500&th=6502&art=4226
les buis sont sans feuille , la lumière est étrange pour nous
Bien trop clair pour ces bois ..
on a l’impression d’être dans une foret de bonne fée ..lumineuse
un sourire ..à mis pente !
après presque 2 km de descente direct ..on prend la petite route
abandonne le circuit chrono pour le jaune tranquille .
encore des arbres colorés..et un sentier poétique
une foule immobile habillé de mousse , implore a notre passage les années passées.ici aussi bien trop de lumière , les buis souffrent des chenilles dévoreuses ..
et bientôt ces mousses vont sécher ..
la terre de feuille , ciel de feuille ..on serpente de tranquillité ..
La queue de vison nous fait rire ..
des jeux faciles de mots équivoques nous occupent l’esprit
tandis que le corps commence de s’endormir
on passe non loin du cimetière ..
laisse une belle ruine sans savoir .. la chapelle de st Caprais de Lapeyre
Une particularité du 12 siècle
à voir ici en fin d’article ...https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1969_num_81_94_4623
Voila la boucle se ferme avant la nuit ..
le vieux pont est bien là
On reviendra au sur dans ces coins agréables de marche .
C’est bon de voir un jour la présence des ami e s ,
se sentir avancer tranquille sans reproche ,
et partager facile les moments d’inquiétudes ..
le présent sent bon l’automne colorée jusqu’à la nuit ..
Et le goûter se dévoile au voitures ..
de délicieux moelleux aux ...je sais pas !
Cécile donnes nous la recette ...de grâce
bizs
lolo
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coucou rou
dimanche 17 novembre 2019
un beau jour s’annonce sous le gris du ciel .
10 h on rigole des bonjours gelés dans la rue .
-“ on se réchauffera en marchant , la rando est assez sportive “ je frissonne
juste 10 km mais de la grimpe à quatre mains..
11 km pour 750 m de dénivelé avec la visite de la grotte de notre dame .
on se retrouve en voiture au parking du belvédère des vautours ..dans les gorges de la Jonte
Motivé , insouciant nous allons grimper .
un sentier d’escaladeur rejoint le GR des corniches
je retrouve les gorges de la Jonte , un territoire magique
Comme chaque vallées creusées entre les causses ,
elles offrent une liberté grandiose pour celui qui souffle et peine ,
pour ceux qui donnent leur temps à la découverte .
-“ il n’y a plus de chenille urticantes , cette année on pourra revenir marcher dans les gorges “ je fait heureux
-“ oui je connaît se sentier ...il monte à la licorne , un rocher particulier là devant “ précise Maixent
un chemin de grimpeurs , avec des passages raides comme des échelles .
pour le début , sa calme !
il nous faut monter au dessus des grandes falaises .
j’aime cette idée de marche , partir du plus bas ,
pour doucement , au rythme de chacun ,
faire l’effort qu’ il convient ..
La conquête du pays se fait humblement ,
comme un long périple qui nous rassemblerait
notre petit groupe de neuf , se détend et s’égraine dans la pente
Daniel et Maixent en tête , s’assurent du bon tracé
et puis ..les autres avancent en accordéon ..
Toujours en accort , on s’attend et se perd pour se retrouver à souffler ensemble .
La pente porte nos paroles haletantes , bien plus vite que nos pas .
le temps glisse sur les grandes feuilles d’érables .
-“ hé bien ..heureusement que l’on monte , je ne me verrai pas descendre par ici “ marmonne certaine
l’automne s’affiche souvent , je photo ses couleurs nouvelles .
Des coins tendres , suspendus dans l’air tel des touches de pinceaux impressionnistes .
on pose au premier abris ..glou glou et découchage ..un lit de feuilles sèches tente certaine
reste encore une bonne grimpe ..
-“ ha oui ton bâton est bien pratique en fait , quand tu t’ agrippes avec la crosse pour grimper “ constate Olga
une sorte de piolet pour les buis ..
les derniers mètres se font sans paroles ,
chacun se se trouve seul dans l’effort ,
lent , assure les pas au mieux
les bras en balance qui posent les mains souvent .
on sait que se temps s’effacera dés que le plat viendra ..
1,5 km et le GR est enfin atteint , avec la vue depuis les balcons de la Jonte ..alors là c’est images sur images ...tous les appareils clic , même les portables
bonzaïs perchés , rochers parsemés , quilles découpées ,
les couleurs les entourent comme des écharpes précieuses .
on y perd les yeux , tourne la tête vers toutes ces richesses
comme un pirate au milieu de sa grotte aux trésors ..
la marche ralenti encore ..le plat se fait bien lentement
les rires volent de balcons en balcon ..
les vautours suivent les falaises et glissent tranquille devant nous ..
Leur tête passibles nous pointe du bec , les grandes ailes à plat ,
Ils sont les maîtres de l’air et des rochers ,
nous simple marcheur scotchés au sol on rêve de s’envoler .
Le vertige des balcons ...on s’y approche , la Licorne se voit bien , décollée du reste
on vient d’en tout bas
on suit le GR tranquillement , profitant de chaque curiosité
elles sont courantes ici , alors pour ne pas les voir passer bien vite ,
il faut savoir se poser , ralentir , et leur laisser toute la place de l’émotion .
-“ pour manger , il n’y a pas Brigitte , pour nous rappeler l’heure “ gargouille mon estomac
on cherche un coin repas presque sec ..pas facile
un semblant d’abri , des rochers tabourets , sans table
on s’installe prés du vide
le partage commence salé , coloré , et fini sucré , chocolat ..
-“ tu mangerais , aujourd’hui , dehors sur ta terrasse avec tes amis ?...par se temps froid et gris ! “ je sourit à Coco
elle rigole que –“ ho non ! je resterait au chaud “
et pourtant c’est ce que l’on fait ....et le fait bien des dimanche . c’est fou
Je ne sais plus comment , mais les blagues tournent ,
on s’agite ..hé oui ..pour se réchauffer les dos sont frottés
la rigolade distend les épaules
et la goutte de poire libère l’enthousiasme .
Arrive le pas du loup ..
une grille , posé depuis des ans
qu’il faut tenir de fermée , pour que les loups du causse ne puissent pas descendre dans la vallée .
ho ! le pas fait , on découvre les vases ..en premier celui de chine , avec son couvercle pointu
et puis attend plus loin le sèvre ..
je conte l’histoire de famille : la grande tante de Brigitte, membre du CAF qui a vécu la première ascension du vase de Sèvres
grâce a internet je retrouve une image
le 19 janvier 1936, par un groupe de membres du CAF et du Club Cévenol de Millau :
au moyen d'une fusée qui a été envoyée par-dessus le vase et d’une ficelle pour la mise en place d'une corde et la fixation d'une échelle de spéléologie
aventure décrite par Louis Balsan ici :
https://www.clubalpin-idf.com/brochure/pdf/ParisChamonix_215.pdf
je revois bien cette petite dame coquette au cheveu blanc,
parler de sa jeunesse ,
raconter ses impressions de pionnière pour ouvrir les sentiers des corniches
en suivant son mari explorateur ..
on avance doucement sur le GR
devant je regarde le rocher de Francbouteille ,notre prochain objectif
un sentier y grimpe , sentier que l’on ne connaît pas
Loin d’imaginer se qui nous attend on se prélasse
on quitte le GR , pour une petite trace qui grimpe
les vautours nous écoutent passer , et vient la première varappe .
Une corde à nœuds installée là aide bien
on comprend que ce rocher se mérite
des bouts de tessons gallo-romains témoignes du passage des anciens
au pied du rocher , on s’interroge de poursuivre
la varappe se montre bien plus longue
on tente l’ascension lentement , comme en spéléologie
sans possibilité de s’assurer mutuellement il faut être très prudent
-“ holà , ce n’est plus du 2 km à l’heure que l’on fait , mais bien du 2 heures au km ..” je constate en rigolant
singe devient t’on , les orteils s’agrippent comme les doigts
à quatre mains l’on avance vertical ..
avec la certitude sublime ...qu’il faudra tout redescendre bien plus lentement .
les marches sont bonnes , la roche ne glisse pas
seul le vertige peu nous freiner à chaque pas .
au sommet , le passage inquiète ..une corde rassure tout juste
la croix ..houff
de là le spectacle prend le souffle .
Maixent avance sur l’autre pointe ..c’est grandiose
se sentier est magique ..
On singe encore ..mais en descente ..
tandis que les vautours se rapproche .peu être créons nous une ascendance ?..
on quitte le francbouteille ..avec lenteur
le sentier suit l’arrête pour remonter vers une piste sur le causse ..
nous voici entre les arbres dans la mousse épaisse des coins d’hombres ..
chaud et fatigué , la rando pourrait se finir bientôt que l’on en serait comblé .
et pourtant il nous reste encore bien autant à faire ..
une autre partie de plaisir se présente ..suivre les falaises les plus hautes ..
remonter le Tarn sur 1,5 km ..
T’as le rire Coco ,
Coco t’as le rire ,
pas de doute Coco ,
tu nous fais , toujours ton beau sourire .
on passe des coins surprenants , qui invitent d’y rester
c’est certain il faudra revenir ..revoir tout cela
15 h 30 s’affiche , impossible de lézarder ..surtout sans soleil
un trou comme une fenêtre dans la falaise, et je me croit dans un vaisseau de pierre .
du hublot le panorama vogue au dessus des vallées ..encore un coin étrange , né de l’érosion .
viendra la piste ..et le GR qui va à Cassagnes
le retour est là ..mais pas encore la fin des aventures ..
on commence le sentier du ravin de cassagnes ..une belle descente .
les jambes pensent en finir vite ..c’est sans compter notre dame !
les voitures sont juste en bas ..à porter de voix
et lolo demande de remonter..
le moral est curieux ..que va t’on voir ?
pour l’instant sa grimpe terriblement..et la nuit sourit presque
les gambettes chauffent ,
couleur joues givrées ..
je ne sais plus comment j’avance , ou se trouve la force ..
sans doute dans l’envie de connaître la grotte ..
Et toujours avec le sourire ..mais sans rien d’autre
à bout de volonté , Colette s’arrête ..elle ne verra pas notre dame ce soir .
-“ OK vaut mieux que tu redescendes très doucement tant qu’il fait jour ..on te rattrapera “ je lui laisse amicalement
la grande cavité se visite impressionné
On reste petit , fini la rando ..le spectacle se grave en émotions .
un vaste monde particulier ou les fougères gagnent leur places contre le noir.
l’écho s’amuse à nous grandir
la lumière dessine des fantômes , crée des ombres sans couleur
l’air se fige sur un temps de goutte à goutte
c’est si loin de nous , irréel , et pourtant si présent
la journée tombe ..on rattrape notre amie
bien des paroles lui donne nos impressions de la grotte .
elle y viendra au sur une autre foi
quoi dire de plus
tous contents , ravi de cette journée bien grise
on se quitte..
heureux qui comme Ulysse à fait un beau voyage
ou comme ceux la qui conquirent la région,
puis se sont retournés plein de rêves et passions ,
vivre avec les autres , l’amour des paysages ..
à bientôt
bizs lolo
4 commentaires -
coucou rou ,
Le 10 novembre 2019 ,
Quatre uns , deux belles ,
sur les chemins , vont faire la teuf .
on espère écouter les nymphes ..
Triste ciel , terre serpillière
l’eau recouvre , perle ,
s’égoutte et chante-goutte ,
feuilles en gargouilles ,
les plantes ruisselles .
Le pays boit enfin , à gorgées pleines.
des collines et vallées jusqu’aux plaines ..
Temps d’abondance qu’il est bon de connaître ,
faire l’escargot gourmand de fraîcheur ,
s’étirer au loin de chez soit , tendre les yeux ,
à la lumière qui va paraître ..
Dans la plaine de Séverac , sera notre fête
de sources en sources on ira marcher
un circuit balisé de jaune , 16 km pour 300 m de dénivelé ..
surtout des pistes ou petites routes tranquilles ..
L’Aveyron coule ici ..petite rivière encore au berceau ,
“ on monte vers l’amont , l’aval dévale à Rodez ..” s’amuse certain
Les rires répondent au sourires ,
depuis que je manie mon nouveau bâton ..
Pousse de Robinier , bois de cerf , queue de vison , plaque téléphone..
un mélange entre la houlette de berger et le bourdon de pèlerin ..
De quoi me pousser vers bien des aventures ..toute l’Aveyron est là ...
elle ondule le cressons comme une longue chevelure légère ,
chante une mélodie claire qui vient de loin , et s’échappe à l'infinie.
elle s’offre nature , simple et tranquille ,
court bien vite en joyeux remous dans le prés ..
La belle eau invite au rêve.
j’ose croire aux déesses de la source ,
aux longs cheveux découvrant un corps de lumière ..
Elles font la ronde devant mes yeux fixes ,
s’amusent de faire battre mon cœurs .
gazouille dans l’herbe ,
la petite source
pour les spéléo que nous sommes .
c’est comme un chant éternel ,
qui évoque dans une langue perdue ,
les mystères profonds de l’histoire du pays ..
On en comprend quelques mots ,
en devine d’autre ,
mais l’essentiel nous interroge sur la fragilité du monde .
-“ je propose le café et la brioche “ nous pose Pascal
Ha oui , un simple banc se transforme en salle de petit déjeuné .
l’odeur chauffe les cœurs ,
les doigts couvrent les verres fumants ,
le gâteau trempe dans le noir
et fond en douceur dans les gosiers .
c’est certain que l’on est , parmi les dieux ..
ici , dans la bruine fraîche , entre ami e s heureux ..
et puis Fusain faisant la couleur ,
on reprend la marche ..
ces petites capsules roses accompagneront nos regards .
Des touches de gaîtés dans les haies .
Il y en a , de ci par là ,
fines et gracieuses , que l’on s’amuse à découvrir .les Haies , d’automne piquent généreuses ..
Les églantiers sont en fruits ..
rouges encore dures , je fait ramasser un cota de gratte cul à chacun ..
Je promet un pot de confiture pour la prochaine rando ..
un graffiti amuse certain , inscrit sous l’autoroute ..
St Dalmazy en vue , une église du 12 siècle attend ..
on y arrive en suivant la mousse des murs .
un hameaux charmant ...calme et reposant
pour l’église ..il faut demander la clé au vide grenier ...
une maison accueillante .
Construite en pierre d’Auberoque ?
pour l’instant on ne comprend rien !le chemin avance bien ..
rapide en piste verte
on se dirige vers Blayac ..on espère y manger tranquille
le soleil s’invite pour les photos ..
mais il reste timide et frisquet , surtout à l’ombre .
première fontaine voûtée ..
le bassin des hommes est bien clair ..
c’est assez magique ce bâti ..il m’inspire bien pour protéger nos source de st Rome
-“ là ! manger là ! sur le rond point du village ? “ s’interpelle certain ..
et oui ! autour de la fontaine , au gloup gloub ..languissant
on tourne , comme des aiguilles sans montres ,
en désordre , autour des poissons qui nagent en rond dans l’eau .
Un drôle de repas , au mots plaisantant , du soleil qui neige
et des vagues de bruines qui mouille la place ..
-“ Place des bisous , on est sur la place des bisous “ lit notre ami sur la plaque bleu .
Un , puis , Des jeunes passants nous sourient un bon appétit compatissant ..
C’est comme un rituelle pour nous , le repas du dimanche tout temps dehors ..
une sorte de rendez vous au dessus des craintes .
La partie route du tracé ..
la rando devient promenade ..
je me revoit avec Mamie ,
sur la route de sa maison ,
papoter le dimanche , de l’ancien temps ..
des petits km marcher tranquilles ,
au soleil de décembre ..
j’aime ces routes sans voiture .
ou l’on marche cote à cote ..
maintenant le bleu s’affiche au ciel
le pays propre brille le neuf ..
on passe les Fonts ..hameau suivant sur la route campagnarde
les jardins nous intéresse toujours ...c’est une porte qui donne sur le jardinier ..
et la fontaine , souvenir de l’histoire des hommes ..
des gens retapent une maisons ,
d’autre préparent la table dehors ..
des chiens nous reniflent .
des chansons discos sortent d’une rue ,
une habitante passante sourit un bonjour
On fait les curieux heureux ,
voila ce que j’ai pris dans se village ..
4 photo , quelques enchantements .
la route s’avance autour de la plaine de Séverac ..
son château pointe au loin
la richesse de partout s’affiche en vert pâturages
voici le château , d’Auberoque ..
village d’où viennent les pierres blanches de constructions ..
une croix une pose ..
Séverac s’approche ,
on marche vite , bien assez vite .
Maixent en rigole , signalant que l’on dépasse les 2 km /h
malgré tous les arrêts gratte cul ..
nous voici quasi arrivée ...15 h
on décide de flâner dans le village
on rentre dans le moyen âge , par la belle porte ..
-“ lolo vient lire ..” enchante Marinou
le poème m’interpelle ..
un résumé de notre journée ..
voir le monde autrement ..
on quitte le village par les quartiers moderne .
laisse le château perché dans les souvenirs ..
un dernier rapadou ...pour aller à notre dame de Lorette
elle est posé sur la colline ,
on y monte entrainé par mon long cri “HALLéééééééé..hé! , Halléééééé Hé! “...
Certain de vous ressentiront l’élan qui nous tire ..
je double la troupe dans un souffle afghan ,
-“ putche ..il va nous couler une bielle , lolo , ou alors son bâton est magique “ , rigole les hommesl’endroit est agréable de repos ..
belle vue ..et tranquillité ..
on prend des infos ..
venez chez la dame de lorette ..
l’accueil est bien sympa
la lumière affine les ombres
la journée sourit encore la bonne humeur
le bâton passe en main rigolote ,
un soleil de fin d’aprem retient l’envie de partir .
on traîne un bon moment
parle du jour , des prochains dimanches ..
Le temps reste là , trop gentil entre nous ..
j’aime sentir tous le changement que peu nous offrir une sortie entre ami e s ..
Parti dans les bruines ruisselantes ,
nous voici dans la lumière d’un soleil reposant .
je vous souhaite tout mon bonheur du jour
laisser le temps vous tendre la main
que votre chemin évite les troubles
qu’il mène vers de calmes jardins
à bientôt
bizs
lolo
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coucou rou ,
dimanche 3 novembre 2019
L’Aveyron en pluie , on va jouer les escargots .
Du coté de Lodève un soleil doit percer .
Vent d’ouest en tempête , on risque d’en baver .
C’est au Poujols que l’on sort de nos coquilles ..
15 km pour 500 m de dénivelé , en théorie
en fait on va s’égarer en cherchant un sentier disparut ..( les points rouges ) résultat ..17 km de fait ..
tout commence par le hameau ..
on se gare au cimetière , petite rues étroites , sur une colline d’un autre temps
si proche de l’autoroute , et pourtant aussi reculer du monde .
On est bien , au calme , entre nous
l’air humide , le vent bruyant passe bien au dessus ..
le village désert se traverse paisible .
c’est comme les volubilis on grimpe le village dans l’épanouissement
-“ on devine depuis l’autoroute une grande croix sur un rocher , j’avais envie d’y voir la vue “ j’explique mon choix
Facile ..une piste y mène presque
l’automne s’installe , alors que les arbres jaunissent
les oliviers bleuissent , pour devenir d’un gris argent qui scintille dans l’air .
on serpente sur les coteaux de la vallée de Lauroux ..
le vent dans les nuages , gronde comme une escadrille ..
mais on est tranquille aussi bas
sur le sentier de la croix , les fraises tombent de l’Arbouse ..
les première de la saison , grosses et juteuses on lève les bras avec délices.
Bernard nous parle de Kermès ...le petit chêne qui gratte les cuisses
https://s2hnh.org/articles/2016/01/les-chenes-le-chene-kermes-34#more-229
une histoire à lire qui explique bien des mots français ..
du vermillon au cramoisi ..j’aime voir l’origine des mots aussi prés de la rando ..
vue de l’autoroute , Soubes , et le Larzac
la croix entre les blocs ..on devine la bruine qui arrive ..
en limite du causse on garde le soleil ,
la vallée de Pégairolles , notre chemin de retour s’étire jusqu’au gris du ciel ..
commence la crête ...un sentier gourmant ..les arbres à fraises sont de ci , par là , pour nous régaler .
la trace grimpe et passe les rochers , comme un jeu de saute moutons ..
On découvre avec aventure , passion et surprise ..
le temps est idéal , pour les limaçons que l’on est ..
-“ voyons ...,2 km fait en plus d’une heure !On dira 1,5 km / heure ! Reste 12 km ..humm sa fait : 8 heures de marche “ conclut Maixent
quand on prend le temps , on se donne les plus lointaines limites possibles ..
penser que cher nous il pleut des trombes ,
on se sens chanceux , heureux de rester ici jusqu’à la nuit .
petit crapahut , jolie vue
on s’amuse lentement , pose photo et déco
cette crête est bien ludique , magnifique ,
le temps s’évade , je me crois en liberté , sans oppression .
la tête facile , ne réfléchit plus , légère derrière les yeux ,
elle retrouve les sens ..
le grondement des vents ,
la peau contre les vêtements chauds.
le nez sur le manège des senteurs de garrigue
le souffle du cœur qui joue à grimper
et tous les mots d’ami e s qui nourrissent l’instant de sourires.
Le repas au km 3
blotti conte un rocher , on regarde les arbres se coucher
on est bientôt en haut de l’éperon
on devine que le vent nous y attend avec fougue
le sentier et bordé de cairns
saucisse et délice nous occupent au soleil ..
pas de siestes ni de méditation , c’est bien trop pentu et rude ..
km 4 de belles constructions reste là
et puis ...souffle le temps qui pousse les marcheurs en travers des chemins ..
les yeux dans les pieds on résiste avec humour ..
les vagues d’air déferlent sur le plat , invisible , sans prévenir .
On se fait ballotter comme des quilles ..
les oreilles sont pleines, saturées d’un grondement perpétuel ,
Nos gorges crient des rires sourd ,
-“ en théorie ..dans 2 km on devrait retrouver le calme “ j’ hurle sans voix
le calme ...arrive au vert
cette pelouse est comme un paradis ..
posé sur les terres noires ..le vent passe en altitude , nous voila au calme ..
les pieds lourds qui glissent ..
la tête légère ouverte à tous les airs ..
bien vite vient celui de La Gadoue ...la gadoue ..
on pose goûter à l’abri du Suquet ..
petit coin secret que retrouve Maixent ..
on y voit une table de pierres faite par les anciens Millavois
des sétadoux posés autour ..
et un ballet fort rustique ..
-“ nul doute qu’une sorcière l’a oublier , regardez comment sa marche “ enfourche l’ami
le briquet de Michel nous donne le feu
du bois bien sec et là pour le marcheur refroidit ..
On se cercle en cœur , le chocolat au centre des pierres.
le moment réchauffe , les pierres offrent un confort salvateur ..
on imagine les anciens venir chercher au alentour et se retrouver ici
créer le temps de l’écoute
le moment du partage de la saucisse grillée
une histoire simple de jours heureux ..
c’était avant ..., bien avant que l’on parle randonnée ..
c’était des passionnée d’histoire de l’homme
des crapahuteurs , chercheur d’abris sous roche ..
La marche servait pour conquérir les zones inconnues ..
et puis ...c’est les points rouge sur la carte ..
ne connaissant pas le secteur ..je me fit à la carte IGN ..
mais le sentier a été déplacé ..
on descend trop tôt , se retrouve à suivre un traçou de bête ..
500 m de bartasses ou l’on serre les cuisses .on trouve enfin le sentier de Pégairolles ..
un chemin balcon superbe
le village se présente par les toits
j’ai l’impression de finir un pèlerinage ..
Descendre du causse , pour trouver la vallée fertile
pose bruyère ..
les chaussures doivent refroidir ..
du village de Pégairolles , on va suivre le sentier des terrasses ..un peu de route ...et des arbuste au graines métalliques
le soir arrive ..nous on avance encore bien plus loin
reste 6 km de vallée charmante
les oliviers sont irréels , les vignes en automne..
le tableau m’envoute ..
même sans lumière les couleurs bougent dans l’esprit comme des vagues de folies
touches de feuilles , traits de branches
j’aimerai savoir colorer une toile
des émotions que je vois ..
le sombre vient tranquille ..
le croisant de lune attend la nuit
on sort de ce pays paisible
l’arrivée se fera sans bruit ,
pour notre première rando à la fin nocturne
un grand dimanche
des sentiers surprenants
bizs
lolo
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coucou rou ,
Prom’nons nous dans les prés
tant qu’le Vioulou y coul’ ,
allons voir de plus près
ce vieux loup bien trop cool ..
Il cache les farios ,
chante aux noisettes ,
abreuve les bêtes .
Il étale son dos ,
entre ciel et terre ,
au lac de Pareloup ..
Près de sa source .le petit village de Curant nous invite
dimanche 27 octobre 2019
on va tourner sur le Lévézou ..
presque 17 km pour 400 m de dénivelé ..
c’est un jour rendez vous ...un lieu de mémoire pour Fabienne
les dix écoutent .
Les Unes en trio, les mâles en complot ..
devant l’église , des sarcophages décorent la place
fabienne parle de ses aïeux ,
inscrits sur la liste des combattants qui ne sont pas rentrés au village .
on regarde en imaginant , une petite façade de 3 fenêtres .
-“ là c’est la maison de ma grand mère , une fratrie de 7 enfants “ nous fait elle penser à la vie d’autre foi..
Au cœur du village on cherche l’entrée de notre rando ..une petite route que j’oublie.
je me trompe donc , on passe et repasse devant une belle girouette ..
les gens en famille dans la rue sourit un rebonjour amusant ..
direction Salleles ,
Les grands colchiques bleuissent , bleuissent ..
les mots se passent attentif , curieux ,
ils grimpent le chemin campagnard avec nous .
Les nouvelles de chacun , l’histoire de la tornade passée le dimanche d’avant ,
sourit et rigole sous les Hêtres ,
la Lumière donne les premières couleurs d’automne
une transition de verts aux jaunes , comme de longues inspiration avant le sommeil ..
On bruisse le calme de nos pas papotes d’ami e s tranquilles .
un tout droit , en lisière de prairie , et la vue du plateau se pose devant nous ..
le Lévézou , que certaine dit ne pas aimer , nous promet une belle journée..
Passé Salleles , un chemin sentier , entre les aigles en fougères nous descend vers Trébons
un rendez vous est prévu à Boulouis ..un peu improvisé chez les parents de notre amie
on ne sait pas trop quand y arrivée ..au repas ou après..
je parle du coin ..les Trébons souvenirs de pêche de mes 20 ans .
je fait le fier de connaître les recoins , presque aussi bien que Fabienne
Les feuilles de chênes impressionnent
se sont des arbres d’Amérique .
ils deviendront rouges écarlates ,
http://www.arboplus.ca/blog/essences-arbres/le-chene-rouge-damerique.html
le sentier trouve une belle piste du Lévézou
elles font le plaisir des cavaliers randonneurs .
Elles charment lentement notre groupe
Vioulou , paisible , voici le ruisseau qui alimente le lac de Pareloup
mais le Vioulou ,’c’est aussi un restaurant qui vous souhaite bien des bonheurshttps://www.dailymotion.com/video/x14t0by
les colchiques dans le prés fleurissent , fleurissent ,
en tapis délicats le ciel colore les herbes
l’ami Maixent , se prépare pour une image
la coulemelle verticale , s’étonne de l’homme couché
on en rigole sur la route de Trébons Basje retrouve le hameau , tel que je l’ai laisser depuis 35 ans ..
rien ne change , à part un arbre décapité
on prend le chemin des pêcheurs ,
je raconte les matins trop tôt pour le jour ,
ou l’on venait à tâtons , père et frère , s’installer sur un rocher jusqu’au soir bien nuit ..
Partie de pêche , à la carpe , gardon ou autre ..sur la plage ensoleillée ,
on rêve d’une sieste en paix
le balcon repas , au début du lac
endroit sans rien de plus ,
on étale nos séants et déguste les offrandes
L’apéro circule , les mains se tendent , donnent le salé , les sucreries ,
les verres deviennent rouges ,
les yeux pétillent
Comme un banquet partager , sans assiette , ou chacun souriant transmet les plats abondants .
c’est un concert de plaisir tranquille
-“ mais y’a de tout ..encore et encore “ pense tout haut Yanick .
et puis vient l’après repas ..se divise les allongés des assis .
la sieste se dit dans les souffles lent ,
notre méditation murmure sur l’eau .
le groupe est partagé dans l’espace ,
tous réunis pour se moment de beau ..
Hé puis ...whoua ..on se lève , longe le lac jusqu’à Boulouis
la maison des parents est vide ..le rendez vous compromis
le terrain de boules envahi de gland nous reçoit poliment ..
un banc vieillis , des cercles jaunes , on invente le jeté de glands ..
Voila les randonneurs à jouer au gland comme des billes ..
un gâteau , des cafés seront la récompense des participant .
un temps ludique ou les enfants se retrouvent entre eux , loin des adultes responsables ..
j’aime cette magie éphémère , cette complicité immédiate
On profite d’un instant pour voyager au plus loin de soit ..
Hé vient ..le Papa de Fabienne ..
une belle rencontre ou la déception s’affiche d’un franc sourire ..
Il regrette de pas pouvoir nous recevoir au mieux ..
on discute de la rando , et nous explique la suite à suivre ..
-“ à la sortie des maisons , le chemin de droite , et à droite encore ..ça va à l’ancien cimetière des lépreux “
une superbe vache grise se demande bien des bizarreries en nous observant passer ..
et une voiture nous suit ...doucement ,
il est venu nous accompagné , pour aider à passer les barrières ..
c’est un bonheur de marcher avec lui ..
homme de cette terre , il est heureux , ravit que l’on passe ici
j’aime la rencontre , l’accueil du pays
c’est pour moi une des essence principale de la randonnée ..
se déplacer lentement , pour rencontrer surement ..
Le Papy montre et décrit les collines ..
il situe chaque bois , qui cachent des chemins ..pour nous donner l’envie de revenir
parle d’histoire de peste ,
de vaches , ...
un bon moment la montée dans les prés ..
elle s’achève sur un barbelé ..passage aménagé par le paysan qui nous fait rire ..
on trouve un chemin qui nous ramène à Trébons Haut ..on prend le GRkm 10 ..certain s’écarte de la piste pour la foret ..
mousse , fourmilière géante , on croit y trouver des cèpes magnifiques..
une famille nous croise ..le bambino porte fier un joli bolet dans le panier .
la balade dans ces grands bois parait sortir d’un livre de conte
le son de mousse , la vue coupée par les troncs ,
l’espace est au sol ,en tapis vert ,on reprend la piste direction le moulin de la resse.
un joli rideau de lumière verte ,
un bruit marron doré , sous les pas
le groupe en morceau choisi
la marche devient intime , les discutions se rapprochent de l’esprit d’automne
de bonnes enjambées tiennent le souffle éveillé
le corps est bien chaudement emmitouflé pour le soleil
on est en paix
on passe vite au moulin ..le vioulou est là ,
on va le suivre par la route
l’image de fin ...la pose des derniers délices
La Loubière ..ou ma tante habite ..
sa maison est vide , ils sont sans doute en vadrouille
dommage on aurait partagé un fond de thé ..
je me permet de nous installer au dessus de son jardin
une pelouse charmante entre bois et maison .
Longue pose ou les jambes nous parle de fin proche .
on vide les sacs des bonnes choses ..
et l’on s’en dis bien plus ..
ce dimanche sur le Lévézou ..
on s’en souviendra comme
un temps de paix simple et tranquille .
avec des loups cachés dans bien des noms .
à l’image des gens d’ici
à bientôt
bizs
lolo
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coucou rou ,
le 20 octobre 2019 ,
épisode tout neuf ,
orage , vents pluie en continue ..
il ont annulé , les templiers , la grande course prévu .
chacun chez soi , attend ,
le lendemain plus calme .
2 h du mat ,j’ai des frissons ,
la pluie le vent , me coupe le somme
seul à l’ordi ,
dans le flous du clavier ,
c’est l’insomnie.
sans pluie marcher ,
j’espère le faire ..
j’analyse la météo
et je découvre un coin au chaud ,
un clic un mail ,
je change notre temps ,
rando soleil ,
je suis content
Mes fous viendrons ..
10 h attend , la rue mouillée,
à quatre , on va faire rêver les enfermés .
-“ Montagnac , en limite du phénomène cévenol, on doit y être au sec “ j’espère .
-“ oui , mais faut traverser les orages sur la route , on verra bien “ positive Pascal
hé voici ..ce que l’on traversera...
on s’arrêtera , juste avant ce panneau ..
la tornade se forme sur la route avance vers nous ,..le poteaux s’enroule comme un drapeau
la spirale nous vise ...les oreilles claquent de l’intérieur , on est sauf ...voiture intact !!!
plus loin derrière nous , on apprendra le soir que certain on eu moins de chance ..
lol ..prudent , lentement on arrive à Montagnac ..
16 km pour 200 m de dénivelé .. Sentier Terroir d'Art et Nature
vous pouvez faire la rando en vidéo ici .. : https://www.terroir-dart.com/22° sec , pascal reste sans veste , l’optimiste y croit , après la tempête ,le beau ..
je pose mon bâton houlette sur la haie ..et l’oublie !!il fera le bonheur de celui qui l'a trouvé , j’espère ..
Qui sait , nous nous croiserons peu être sur une rando ?
on démarre dans ce village tranquille du sud
sur la route , un pauvre témoin plat ,
dommage pour une première foi que j’observe un Gecko .
aujourd’hui , le belvédère pointe le ciel gris
nous reste la terre du sud , feuille argenté de l’olivier
douceur et vignes ..
comme les rescapés d’une catastrophe ,
on regarde autour , au proche ,
s’unit en sourires , entre dans le même espoir .
continuer , avancer , ensemble on est si bien .
-“ je ne connaît pas se coin , le sentier des arts ?,à quoi s’attendre ?” j’imagine ..
-“ heureusement qu’on est arrivé ici , Millau est dans le déluge “ découvre pascal sur le téléphone météo direct.
-“ je pose un cailloux là , sur le Compostelle , on mettait des pierres sur les croix “ passe Fabienne ..
on pense à ceux qui sont en Aveyron , enfermés par l’orage ,
on se plaît de l’histoire que l’on vie maintenant ..
on sait qu’il vont lire ses lignes , imaginer , et nous en demander bien plus ..
C’est particulier de passer la journée content
en sachant que l’on va la partager entre ami e s ,
encore et encore comme un conte d’enfant ..
la petite route des vignes ...rencontre Le Sommelier ,
voila les arts ..des statues monumentales
un aspect bourrute ( je dis ainsi ) comme la terre , une taille brute comme un cep
mais on sent le goût de l’ivresse , pour une vie pleine .
j’aime bien ..
km de route , bien gentille , vignes , pinèdes , olives , amandier , sans barbelé ..
ici c’est le vignoble des terres rouges ,
pas d’élevage , de lotissement ou de barrière
On se sent libre , de respecter , d’aller ou bon je regarde.
-“ ho fait , comme Brigitte n’est pas là , quand mange t’on “ gargouille Pascal
-“ à l’heure de Brigitte “ bien sur ..
on s’écarte de la route par un des sentiers nombreux qui croisent .
le rouge glougloute de la bouteille
les chips croustillent la parole
assit on déjeune en vigne ..
la bruyère donne du rose , on avance avec curiosité ...
cherche la prochaine statue ...
des bornes en grès indique le sens des choses ..
on croise une téléphoniste ...
le phone à l’oreille elle marche et sourit ..
En tenue d’été , son bonjour conviviale ,
nous fait penser que le soleil viendra ..
le vin de la cabrette c’est la fête ..artiste Bruno Mendola ..https://www.terroir-dart.com/francais/terroir-dart-sculpteurs.html
on y tourne en rond ,le regard danse en cercle autour de l’œuvre ..
c’est rond , généreux , blanc joyeux ,
la suivante engage l’envie ..
pierre rouge , solide ..labeur d’homme puissant on devine le messagele vin du travailleur ,
c’est une marche surprenante ..les km passent tranquille
un peson grimpe la suivante ..drôle d’escargot plat
a voir ici
http://www.ecobalade.fr/espece/escargot-peson
La Symbiose de Ben Truscott
entre homme et femme , oiseau puissant et serpent impressionnant
entre le ciel fort , et la terre nourricière
la coupe s’élève en harmonie
décidément , je me régale de rêver ..
libre on va ..jusqu'à la vitalité ...entre les arbres ..
sans image je vous laisse la découvrir sur la vidéo ..passé le mas Bridau une vielle éolienne reste rouillée
un puits large et profond s’enfonce dans la roche
non loin la Prospérité ..
les mains sont généreuses , calmes , savantes et adroites ..
le poids écrase le fruit du travail , elle me parle cette œuvre
-“ tient mon ombre est apparue “ rigole pascal
le soleil vient de percé ..un très vieux parasol nous ouvre ses branches
Françoise textote aux nouvelles ..tornade dans l’Hérault , tout va bien ?
on lui envoie notre soleilmaintenant on piste sur le rouge de l’argile
c’est un peu gras mais on a chaud
L'Abondance est là ..
la bruyère en sapin décoré , on quitte les couches ..
le soleil tape comme un printemps .
pinèdes , vignes , les verts argent , le libre
c’est un pays pour le marcheur tranquille
il doit être plaisant de connaître tous les recoins de ces chemins
-“ Ha Hélène à raccrocher , il fait orage et l’alarme incendie c’est déclenchée ..” sourit l’ami
le feu sous la pluie ...sa craint s’ il faut évacuer l’hôpital .. on plaisante sous ce ciel
on pressoir de Kay Vygen ,on tâte les formes ..
c’est plaisantromarin fleurit , glands verts acérés , lavande et thym
on est au sud
une butte , un sommet , on y grimpe
le pays à crié , tout prés de nous
des coulée tristes découpent les vignes ..
la statue du Viticulteur ..et là en bas au centre des chemins
il enlace sa vigne comme un amoureux de la terre ..
pose suée ..on prend des nouvelles de l’hôpital ..tout va bien
et puis on rentre dans le triste ...
zone carbonisée sur terre ocre ,
on est étrange ..
bouleversé et admiratif ..
je ne peu pas nier les couleurs ,
les formes et le caractère
a la lisière Le Bacchus et entier ..
km 10 , on continue la deuxième boucle
la vendangeuse , nous sourit , jeune , souple , élégante,
la récolte est une joie ,
on est sur le retour ..content d’avoir vue ces œuvresHé cela est ..?
une vue sur les vignes de la prospérité ?
un soleil prometteur ?
l’autel du vin , ?
une feuille de vigne porté par des doigts créateur ?
mais ceci n’est pas une bouteille d’après J P Giraud ..
on double un peson , qui cherche les détritus du goudron
et je ramasse des fruit d’aubépines , mais si gros que j’en doute .
Mireille m’en dira plus j’espère
le goût est sucré doux , délicieux ..nous voila au village , rendu de notre aventure ..
le retour sur route sera bien plus calme
c’est comme si on revenait en tirant le beau temps du sud
ciel éclairé , nuage blanc parfait ,
le soleil couche le rouge sous la couette ..
l’ouest est libre se soir , demain sera clair ..
une grande journée ,
à quatre volontaire fada ,
rescapé des vents ,
on a garder un esprits de survivant heureux .
La découverte de ces sculptures
prend un temps de bonheur
qu’il est bon de passer tranquille ..
je vous invite à venir ,
j’y reviendrai , la liberté est trop grande ici ..
bizs
lolo
4 commentaires -
coucou rou ,
voici le résumé en image de plus de 8 mois de marche dominicale
premiere marche :
Salagou on y tourne en rond
http://rando-lolo.eklablog.com/salagou-on-y-tourne-en-rond-a148865850
Les dino de Compregnac
http://rando-lolo.eklablog.com/pister-les-dino-aux-environs-de-compregnac-a148914494
les crêtes de st Baudilhe
http://rando-lolo.eklablog.com/les-cretes-du-st-baudille-a148985322
le Peuch , Olmet et Rabejac
http://rando-lolo.eklablog.com/le-puech-olmet-et-rabejac-a149082866
Cornus du larzac à la sorgue
http://rando-lolo.eklablog.com/cornus-du-larzac-a-la-sorgues-a149198580
du monde au bout du cirque de Gourgas
http://rando-lolo.eklablog.com/du-monde-jusqu-au-bout-du-cirque-de-gourgas-a151125122
les Fadas du Boffi
http://rando-lolo.eklablog.com/les-fadas-du-boffi-a153347192
Les Fadas du Guilhaumard
http://rando-lolo.eklablog.com/les-fadas-du-guilhaumard-a153648406
les chemins d'Usclas du Bosc
http://rando-lolo.eklablog.com/chemin-de-ronde-des-collines-d-usclas-du-bosc-a154945054
le huit de Cambon
http://rando-lolo.eklablog.com/de-la-pluie-a-la-pluie-le-huit-de-cambon-a155903108
en haut des rochers de la Gardiole
http://rando-lolo.eklablog.com/en-haut-des-rochers-de-la-gardiole-a156518588
autour de Montpellier le Vieux
http://rando-lolo.eklablog.com/autour-de-montpellier-le-vieux-voici-nos-voeux-2019-a157435648
de la Glène à st Amant
http://rando-lolo.eklablog.com/de-la-glene-a-st-amant-a157565028
Les balcon de Soubes
http://rando-lolo.eklablog.com/les-balcons-de-soubes-a158362928
la baume des canards ...
http://rando-lolo.eklablog.com/magrets-des-dieux-du-jour-a158427322
La plage imaginée
http://rando-lolo.eklablog.com/sur-la-plage-imaginee-a158503866
les terres blanches du Viala du pas de Jaux
http://rando-lolo.eklablog.com/les-terres-blanches-au-viala-du-pas-de-jaux-a158638118
l'Escandorgues du Pas de L'Escalette
http://rando-lolo.eklablog.com/l-escandorgues-du-pas-de-l-escalette-a159087668
Méditation Roc de May
http://rando-lolo.eklablog.com/st-andre-de-vesines-du-roc-de-may-a-roc-altes-a159241388
Corniche du Méjan
http://rando-lolo.eklablog.com/les-corniches-du-mejan-autour-de-la-caxe-a159677844
le Rougier du diable
http://rando-lolo.eklablog.com/le-rougier-du-diable-a159898448
le rouge de Cabrière
http://rando-lolo.eklablog.com/bio-le-rouge-de-cabriere-fait-grimper-aux-cimes-a160547488
le mont haut
http://rando-lolo.eklablog.com/bien-long-le-monthaut-a161089492
la Blaquière terre victorieuse
http://rando-lolo.eklablog.com/la-blaquiere-terre-victorieuse-a161259648
pister les dinosaures de Montgesty
le Luzergue
http://rando-lolo.eklablog.com/de-compeyre-au-luzergue-a161767722
de Massebiau au Cocut
http://rando-lolo.eklablog.com/de-massebiau-au-serre-de-cocut-a161923328
Pinet les Costes
http://rando-lolo.eklablog.com/marche-sans-retour-de-pinet-au-costes-a161833002
de L'Angle à Cauquenas
http://rando-lolo.eklablog.com/de-l-angle-a-cauquenas-pour-la-truque-a163425098
villeneuvette à mourèze
http://rando-lolo.eklablog.com/de-villeneuvette-a-moureze-a163891898
Ginestoux nous acceuille
http://rando-lolo.eklablog.com/ginestous-nous-acceuil-presque-trois-jours-bienheureux-a162372176
http://rando-lolo.eklablog.com/le-saut-de-vezoles-a162461668
de
de L'Hom au Gargo
http://rando-lolo.eklablog.com/de-l-hom-au-gargo-libre-sans-egos-a164688520
Brevet des randonneurs corniches du Larzac
http://rando-lolo.eklablog.com/brevet-2019-des-randonneurs-a165382164
Voila toutes les sorties de cette 6 em saisons
plus de 500 km partagés ,et , 14380 mètres grimpés avec vous !
que la prochaine soit aussi chaleureuse
bizs
lolo
votre commentaire -
coucou rou ,
dimanche 13 octobre 2019,
les Uns à cinq , et quatre Unes ,
le rendez vous se désorganise sous les nuages ..
-“ je crois que les sommets sont dans la pluie , et le brouillard , j’ai regarder une autre balade “ j’improvise ..
-“ ha , les champignons et les temples ..on abandonne alors “ regrette le groupe
je garde le tracer pour un temps soleil ..
aujourd’hui c’est l’automne humide , allons musarder au Rouge du causse ..
Piocher sur internet , ce parcours est facile , et bien agréable , 13 km réel , pour 230 m de dénivelé ..
Haillons relevés le groupe fait la foire des sacs ..
l’ambiance est nouvelle ,
changement de rando , et improvisation ..ou va t’on ?
C’est la question de tous ..
-“ zut , j’ai pas la trace sur le GPS , tant-pis , me reste la carte “ j’annonce
-“ Ha lolo , ne perd pas la carte , comme souvent ,” rigole beaucoup ..
on va tourner autour de la Tacheriehttps://www.bienvenue-a-la-ferme.com/occitanie/aveyron/st-beauzely/ferme/ferme-de-la-tacherie/106232
sous la brume , dans les pin de Vinac , entre les buis attaqués par la pyrale ,
sur la terre rouge du causse , et le long de la Muse toute jeune rivière ici ,au dessus de St Beauzely .
Pas le temps de chercher des champignons , Brigitte veut marcher ,
Les brumes mouillent le vert depuis la nuit ,
nous , bien sec encore , on fait tache d’ardeur , entre les arbres .
Comme un contraste de vie , on pénètre l’inconnu ,
amenant nos paroles d’échange amicaux , dans le silence du vent .
L’air est doux , vient du sud avec force .
le ciel blanc sombre , la terre sans ombre ,
l’automne s’installe ..
-“ c’est pas le Lévézou , mais le Causse Rouge , ..” je souris souvent
un causse mal connut , souvent oublié , aux limites étranges ,
Son paysage prend le rouge avec les labours .
rouge aussi pour l’églantier ..
cette année , les cynorhodons sont magnifiques ..
je lance la cueillette ..et promet la confiture
reste quelques mures aussi , ..
km 3 ...on sort des pistes , lignes rouges sur le causse,
on borde les champs , suit les haies jusqu’au ravin des Valadoux .
la carte me tombe des poches plusieurs fois ..
et l’ami sourit en me la rendant .
-“ lolo , tu as encore laissé la carte dans l’herbe ..” parole de Maixent cette foi .
-“ ha oui ..ne me laissez pas derrière aujourd’hui , sans la carte on est foutu lol , que l’un de vous me suive “je demande
bien vite on retrouve un chemin qui descend le ravin
et on rencontre un chasseur orange fluo ..
carabine en main , posté sur le chemin , le grand barbu nous sourit .
-“ ho oui vous pouvez passer , sans sortir du chemin , la chasse est à gauche , la bête est blessé “
on entend le sanglier crier l’agonie dans le bois ..
s’en suit un bel échange entre le chasseur et notre groupe ..
souvent que l’on rencontre des chasseurs , et le contact se passe bien
sur le chemin qui descend à la muse , on croisera ses collègues , tous souriants .
sans faim de Brigitte , il est décidé de poser à la chapelle de Salsac..
jolie édifice en restauration
reste du travail pour retrouver l’art sacré dans cette vielle grange ..
Concours de confiture , je me lance avec celle de gratte cul ..
-“ faite sans cuisson , la baie crue mélangée au sirop de sucre , goûtez ..”
l’étonnement dans les yeux , le succès est acquit .
le goût surprend , vif ,sucré , acidulé ,onctueux , étrange ..
le pot circule en boucle , comme un trésors que l’on partage entre connaisseur .
madame mante s’invite ..trouvé sur la mente qui pousse là
prête à pondre , on la dérangera que le temps d’un portrait ..
et puis voila ..on traverse la muse , car on a raté le départ du sentier dans la ferme de Salsac
traversé tranquille mais rigolote pour garder un pied sec .
km 6 la muse inspire le bucolique , tranquille et doux , son chant accompagne les prés .
C’est trop simple d’être là , d’aimer se sentir bien ,
on oublie la marche , la rando , vient le calme agréable d’être entre ami e s en paix ..
un rien en arrête un , et tous contemple l’un ..
les oreilles nous perdent pas des yeux , il demande à jouer
ces ânes courent après nous comme des chien joueurs
le long du champs , galopent gentil .
que c’est beau un âne joyeux ..km 7 ..on remonte la muse
dans les champs
qui chantent l’automne .
Colchiques dans les près
Fleurissent, fleurissent,
Colchiques dans les près :
C'est la fin de l'été.
Refrain :
Les feuilles d'automne
Emportées par le vent
En ronde monotone
Tombent en tourbillonnant.
Refrain
Châtaignes dans les bois
Se fendent, se fendent,
Châtaignes dans les bois
Se fendent sous les pas.
Refrain
Nuages dans le ciel
S'étirent, s'étirent,
Nuages dans le ciel
S'étirent comme une aile.
Refrain
Et ce chant dans mon cœur
Murmure, murmure,
Et ce chant dans mon cœur
Appelle le bonheur.
on ne chantera que le premier couplé , repris en boucle
le photographe se couche dans l’herbe devant le groupe de champignons ..
Trois belles se groupent pour enlacer le chêne ..
km 8 on a quitter la muse ,
-“ méditation à son pied “ je propose
bâtons plantés droit , l’horizontal invite au rêves pour la troupe .
contre le majestueux , on respire la détente ,
le cœur raisonne en paix
l’air caresse d’un léger froid ,
Trop courte sera notre moment aux dires des rêveurs..point carte ...pour trouver le sentier ..
pascal devine mais je ne l’écoute pas ..
Rigolade , demis tour , ma carte qui tombe encore , ou va t’on ...?
en bout de champ , voici le sentier du ravin qui passe sous Argols..
entre buis et mousse , joli
le pays des fées n’est pas loin , les perles brillent déjà.
on laisse la colline des Planes à droite ..
nous voila sur le causse en direction des voitures .
la boucle se ferme dans le rouge des pistes .
les ombres sont perdues dans les nuages ,
le sud souffle le doux ,
la terre verte et rouge calme le promeneur,pour finir ..que du bonheur , un sentier forestier charmant
certain vont s’y coucher pour un champi ..
deuxième rando de la saison ...premier goûter
table amie chez Hélène , qui n’a pu nous accompagner ..
Elle nous reçoit avec gâteaux maisons ...
j’aime ce dimanche qui traîne le temps
ou le cidre bulles entre nous
le jour se raconte sucré , en douceur de rires gentils .
qu’il est bon d’être là ,
entre nous , la vie souffle facile ,
juste pour se regonfler à bloc ..
bizs
lolo
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