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Retour au Cougouille
coucou rou,
5 Mars 2023, dimanche lumière,
Le volet s'enroule vers le haut,
elle pousse le nez sous la couette,
le bonnet sur les oreilles,
à la fenêtre il fait beau,
il est 8 heures
Brigitte s'éveille.
elle a sommeil.
Les garçons attendent givré,
la laine gelée dans le près,
Faut les mener chez Colette,
qu'ils passent la journée chez elle.
il est 8 heures
le jour se lève
comme un rêve.
Pas le temps pour un bon café
On file charger les alpagas,
les décharger dans l'autr près,
On sera prêt pour le Larzac.
il est 10 heures,
la rue s'éveille.
Fin prêt pour la rando on retrouve le groupe pour la rando
-"belle journée qui commence, on part refaire un tour sur le Larzac. le Cougouille" je fais en bonjour.
-"Ha sans doute le point haut du Larzac" interroge Michel.
Nos paroles se confrontent un moment oui-non ?
En fait non, le sommet du Larzac est le serre de la Lavande
17 km pour 350 m de dénivelé, avec un passage en orange pour éviter une zone bartasse.
Sur le parking du départ le froid nous fait bouger.
Une bise passe en continue sur le sol gelé.
à l'ombre on se prépare rapide.
-"ALLEZ, on y va, le vent dans le dos ne se sentira plus " j'invite les incrédules ..
je me rate sur le sens de la marche, les premiers sont appelés au demi-tour.
Nous voilà parti en liberté. pour 2 km de piste.
La maison du violoneux, un coin de légende au soleil.
Pour s'en approcher il faut respecter la clôture.
Le vent ne sent presque plus, la chaleur vient du ciel, le GR est bien marchant,
Les 12 du groupe sont chaud sourires.
un peu plus loin c'est un enclos qui nous parc sur place. Lieu-dit La carbonnière sur la carte
Sans doute un site de charbon de bois. Mais au sûr un enclos à bétail avec l'abri du berger.
Km 3.5 on laisse le GR descendre vers Saint Eulalie, pour prendre à droite direction le Cougouille.
Les deux jumeaux nous regardent marquant notre horizon.
C'est une marche tous horizons. Le Larzac est façonné pour ça.
Petite pause en ombres du Causse, espace et lumière. C'est la grimpe du jour qui commence.
Courte monté un semblant raide. Brigitte sera soufflé par Cécile.
-"Ben d'you, je souffle plus que toi" s'étonne la belle
-"avec Jean Yves, on s'entrainent en semaine et ça fait son effet" avoue Cécile.
Le sommet du Cougouille, de 912 m d’après laltitude.fr
Et là c'est l'horizon d'une reculée jurassique, qui fait sourire Brigitte.
-"Reculer de quoi?" questionne le groupe
La vallée du Cernon représente cette reculée. en voici une explication :
https://decibelles-data.media.tourinsoft.eu/upload/320001668-d1.pdf
L'autre sommet nous attend, mais il fait faim.
On charge Michel de dégoter le coin sans vent pour se poser.
Une belle pause, au soleil de printemps, la liberté autour de soi.
Une brume bleue traine au loin, comme si l'été nous entouré.
Les montagnes d'ailleurs sont voilées mais le plateau lui, reste ouvert aux regards.
Je désigne la suite de la marche, montre les horizons qui seront les nôtres.
Le sentiment d'aller, aux lointains pluriels, grandit l'estime de chacun.
C'est un jour qui montre notre parcours, comme une suite d'étapes d'un horizon à l'autre.
-"Allez-Hé, le sommet nous attend" appel le guide.
La digestion alourdi les jambes, ou c'est la sieste qui continue debout...
Qu'importe on avance , les deux tiers de la rando reste à faire.
au sommet du deuxième puech, on oit la suite de la marche.
rejoindre la ligne d'arbres qui longe le près vert.
Une descente entre les touffes de buis nous attend.
Facile on retrouve le GR qui vient de St Eulalie. et au Caubel des chevaux pâturent.
Fabienne les appelle, ils boudent l'invitation. Ou du moins on pense ça.
En fait ils testent nos mouvements, et petit à petit sans montrer l’intérêt ils se rapprochent.
Les minutes passent, on a tout le temps.... Les voilà blasés qui arrivent.
Et puis c'est la tendresse qui parle. Caresses, léchouilles, et poutous.
ils ont adopté Fabienne.
Puis c'est la pose à la lavogne. toujours en service,
les aménagements de l'homme pour faire de l'élevage en terre sèche, nous fascine.
L'ombre du berger n'est pas loin, même si notre monde marche sur la tête,
il reste le causse, ses brebis, et les caussenards. et les 4P avec Zaz de fondamente
https://www.youtube.com/watch?v=qp7t5ZW9fm4
on traverse la route et commence la rando hors piste.
Un régal on devient bêtes de pâtures, qui regardent la terre jusqu'à qu'elle touche le ciel.
on se dirige vers la Clédelle, sans doute la petite Clède, la passe pitchoune.
On trouve les rochers du lieu, avec entre comme des canoles.
Pause gouter, au centre du causse.
Je parle d'Anèmone à J Pierre, et là voila qui sort.
Sans tige, pressé de fleurir au plus vite.
On arrive à la Clédelle ruines de la ferme. Tout est authentique ici. La lavogne est taillée dans la dolomie.
Une sieste sous le noisetier, un tour des ruines chacun goute le temps à ça sauce.
Les bâtiments sont construis sur des canoles, les caves contre le rocher, la citerne dans la canole.
C'est un patrimoine remarquable.
Voila l'objectif de la rando est atteint. On rentre tranquille par une piste facile.
Le soir se pose, la terre trouve sa couleur de labour.
Le causse nous aime, il change, se réinvente à chaque fois.
Le groupe fait guirlande au couchant,
les gens heureux rentre chez eux.
C'est une belle marche Lazarcienne.
une boucle aux limites du regard libre d'aller,
à faire tranquille pour respirer tout l'espace en paix.
On arrive fourbus, dans l'ombre froide du soir.
En cadeau, voici le soleil sur le viaduc de millau...
Image volée en voiture sur notre retour.
biz
Lolo
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Commentaires
Merci Lolo Pour ces photos magnifiques et toujours le commentaire vibrant.
Bonne journée. Grosses bises à vous deux et aux garçons.
Anne