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Roc de Servière bis
coucou rou,
le 5 février 2023, un jour cadeau qui s'annonce.
Le matin je suis comme en enfance, le jour de Noël.
Vite 8 h en voiture pour déplacer nos alpagas.
On les pause chez Colette pour la journée. Elle à de l'herbe bien verte sur son terrain.
Alors nos tondeuses écologiques se régalent.
Ciel clair, grand bleu, rosé encore du levé de soleil. C'est beau, il fait bon, ils sont gentils.
Hop en voiture, hop dans le près... et l'on retourne à l’appartement se préparer.
-"Ils seront 4 me dit Sylvie, je lui dis OK" textote Brigitte.
Oui comme cadeau, je vais revoir les amies et ami du sud.
Mais aussi connaître Jean Claude. Il a osé !
-"bonjour, je lis avec intérêt toutes vos balades, et j'aimerai venir marcher avec vous." Un petit mot de contact par le blog.
Un coup de fil, qui n'en fini pas, c'est comme cela avec les passionnés, et le rendez vous est donné.
Au Mas Vieil, sortie Le Caylar de l'autoroute du Larzac.
Un tour de 13 km moins de 200 m de dénivelé. C'est une trace que l'on à faite en octobre 2017.
http://rando-lolo.eklablog.com/du-roc-de-serviere-a-la-pesade-a132433982
Elle m'a laisser un gout de liberté délicieux, qui revient encore chaque fois que je vois le Roc.
Ce jour, est un retour pour certain, une découverte pour les autres.
Nouveau, Jean Claude prend le centre du groupe. En désordre tournent les accolades, les bizs,
et les sourires.
En flèches oranges, nos aventures tout shoot.
Presque 11 heures, Sylvie à faim, ou pas, mais demande un jolie coin au chaud pour manger.
faut dire,
faut dire que le vent du nord,
quand il vous prend de face,
ce n'ai pas le meilleur temps
pour déjeuner dehors.
Faut dire qu'on ne nous apprend pas
à ce régaler dans le froid.
-"ho non on ne va pas s’arrêter déjà" rigolent les Hommes.
Je promet, un coin chaud plus loin,
"ALLEZ----Hé, sans regret on avance" Le groupe est beau.
soleil, humour, bonheur, et papote intimiste, j'adore.
Je suis un peu trop content, limite planant, comme au dessus d'une mer de nuages.
C'est l’effet de ma vie du moment. Après les tempêtes, le repos, le rêve, l'action, je suis dans l'accomplissement.
Et c'est super de le partager avec les ami e s.
On change par rapport à la trace prévue. je vise le Roc, au lieu de le garder pour le retour.
-"on trouvera sans doute un chouette coin pour le repas sous le Roc" je regarde Sylvie.
Si proche de l'autoroute, et c'est le calme des rochers que l'on entend.
Commence un brin d'aventure, Fabienne piste avec Lasko, et moi je me fait moussé auprès de Anne.
Elle a adopté notre façon de marcher,
S’arrêter sans aucune raison, le plus souvent possible,
et tourner les yeux vers celui qui rêve.
Jean Pierre se dit -"c'est repartit on y va sans que je sache où"
François respire le paysage pour la première fois.
Francine souffle, et buffe, emmitouflé dans l’écharpe.
-"tu vas te Rébiscouler avec ce grand air" lui promette les Millavoises.
Jean Claude découvre, et contrôle avec son téléphone.
Lasko est à 4 pattes, alors nous aussi par moment.
La marche va être en remise en forme. Je me régale, l'aventure est dans toutes les têtes.
Michel, adore marcher ainsi sans trace obligatoire, juste des axes donnés.
Une grande confiance, des choix partagés, une entraide évidente, et le temps qui nous oublie.
Libre ensemble de conquérir ce qu'on peut.
Sourire de Francine, photo J Claude, et le soleil du causse. En 2017 c'était ciel gris.
C'est beau de refaire les randos. Revenir sur les secteurs déjà vus.
Le Roc nous attend.
Le contre jour laisse l'espace d'où l'on vient. La tête du groupe grimpe le Roc, nous on traine.
On mulote entre les buis, sur la pente à l'abri du vent.
J'accompagne Kine, longtemps qu'on c'est vu, on discute repas de retrouvaille.
Le Roc de Servière colonisé par la troupe.
J'y vois J Pierre sans son vertige..ou alors il le cache bien.
Le bleu nous accroche, la lumière nous câline, les rochers nous charment, mais le vent nous baffe froid.
L'ami nous attend avec la toutoune Lasko un peu plus bas.
aussi on ne tarde pas, les baffes du vents du nord, ça vous retourne la tête.
Et Francine qui se Rébiscoulait un peu d'une mauvaise bronchite. Elle doit faire attention au courant d'air.
Pose repas, 9,5 sur l'échelle Michel. Le coin est bien noté. juste un bémol pour la tache des bassins d'autoroutes.
Discutable ils sont bien remplis, et paraissent en lacs bleus.
Par contre pas de bruit de voitures,
avec le vent du nord,
écoutez les tenir,
les rochers de mon pays.
Lumière chaleur, paysage espace, sentiments libres, plaisirs généreux,
le bonheur est vivant entre nous, il s'allonge respire lentement, rigole et s'esclaffe en sourire.
Il déguste les délices, portés par certains, partage l'envie des autres.
Je donne les nouvelles de Marie Hélène...qui prépare son voyage vers les aurores boréales.
à bientôt amie.
On reprend la marche en dehors de la trace.
La toutoune sent une piste, d'on ne sait quoi.
-"Lasko, LASKO, LASKO, ..." s'entend dans la lande... la belle se fait la malle.
-"comme elle ne veut pas revenir, on n'a qu'à la suivre", c'est une autre façon qu'elle vienne à nous. Philosophe Pascal!
On commence notre marche sur la piste de Lasko... jusqu'au menhir.
Un point téléphone, la direction est trouvée, suivre à droite Lolo!
Un cèdre perdu, penche de haut.
Des arbres on en voit! Arrivé près de Combefère, il faut passer la colline.
En 2017 on était passé par des falaises. aujourd'hui j'invente le ravin.
C'est bartasse au début, le groupe devient tortue. il carapace les extrémités, et laisse partir le lièvre Lolo.
Je ne suit pas De La Fontaine, en bon gens qu'il se doit j’attends les carapatés qui lutent avec les arbres.
C'est ensemble qu'on arrive au magique.
Les hêtres sont là, au dessus des mousses. Majestueux, c'est eux qui leur donnent l'ombre.
Les buis sont habillés de laines vertes crochetées avec talent.
Une petite monté bien trop facile, droite gauche, de face de profil, tête penché en avant,
ou genoux au sol, les feuilles shipsent nos pas, les paroles s'adoucissent, les lumières scintillent
du sol au plafond.
La queue-le-le, file si vite que le temps s'arrête. les têtes ne tournent pas assez pour se rappeler de tout.
Qu'importe, la magie nous garde ici. On en oublie le reste de la journée, le Roc, le reste...
On passe tranquille le temps qu'il faut.
Et puis c'est remise en forme allongé.
Avant de trouver la route et reprendre la trace bleu.
et bien vite on divague. Un chemin creux nous tend le beau, alors vague ailleurs.
devant, voila les hêtres, ou l'hêtre? plusieurs troncs soudés, 2, 3, 5 on ne sait pas comment compter.
C'est la pause qui repose l'important de la vie.
-"en méditant au Roc, après le repas, j'ai ressenti un bien être profond, un bonheur évident qui entoure ma vie" j'avoue à Francine.
-"c'est que tu reviens de loin" ....
On se conte nos histoires de conte. le houx, le roitelet, la nature...
Voilà, comme promis on arrive au bout de la boucle.... toute une aventure, on traverse le passage des feuilles et on rentre.
Un vieux tronc porte les marques d'un Pic Noir. Mais aussi un cœur d'amoureux.
J'imagine plus haut leur lit d'amour...
La chambre est au 2 vents, Nord ou Sud, mais le matelas et la couette sont au top.
Feuilles à mémoire de formes, duvet de Hêtre, humidité zéro.
On s'enfeuille, on se détend direct. L'expérience demande de l'audace, éviter de penser au petites bêtes.
Un jour on y viendra dormir.
La pause goûter, et on repart vers le Roc. Dans ce sens c'est mieux, le vent dans le dos se fait gentil.
Marche à vue, le Roc devant...
François en tête, les 14 jouent les écoliers en rands.
Libre facile, le retour se pense rapide. J’annonce les 4 derniers Km.
La troupe donne le sourire, 4 Km ....
on connait le refrain! chantent certaines. 4 Km qui durent-dur
je regarde qu'on en a fait au moins 2
Devant le Roc Pascal annonce les 300 derniers mètres. Hola, Hola, il confond le lieux du repas avec l'arrivée.
Juste une grimpette et on voit les voitures.
La plaine est là. Chacun son chemin pour rentrer.
C'est la dispersion en petits groupes... encore du libre dans les esprits
Le soleil se couche, limite colline, pour un instant le rose adoucit le causse.
Comme seul au monde on ressent chacun son moment de bien.
Encore un instant...
Entre ciel et causse, dans le rose du jour, la marche s'étire sans fin.
Un grand jour, une longue liberté,
des facettes différentes, des temps sans temps, et quelques douleurs.
Comment finir sans rien brisé.
C'est pas évident de ce quitter.
Des promesses, des mercis, des bizs et des étreintes,
des mains nouées, Tout nous attache.
Une belle randonnée, un joli secteur, qui garde bien des mystères.
on y reviendra.
Pour l'heure, c'est un jour à la Lolo qui se termine.
Merci J Claude, pour ton accueil simple et sincère.
On espère te revoir bientôt.
à toutes et tous,
Bizs
Lolo
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Commentaires
2Jean ClaudeMardi 7 Février 2023 à 22:06Merci à tous de m'avoir accepté dans le groupe et plus particulièrement à toi Laurent . Bien sûr que je vais revenir avec vous . Depuis le temps que je voulais l' escalader ce roc de Servières, maintenant c'est fait . Il me reste encore beaucoup de lieux à parcourir en votre compagnie . Merci encore pour ce bon moment passé ensemble .
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Bonjour Laurent,
merci pour le compte rendu, toujours aussi sensible. Les petits et grands bleus de la vie se rencontrent, font une pause et se transforment en douceur. Moi aussi après quelques mois passés comme dans un couloir........ la lumière est revenue et je suis en gratitude chaque jour !
Merci Lolo toujours un vrai bonheur de naviguer avec toi....