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Par llollo le 20 Décembre 2022 à 21:26
coucou et HUM HUM,
le son que font nos alpagas Skippy et Rivage quand ils se parlent.
Neuvième saison de randonnées écourtè par mon entrée en formation de guide
c'est une saison de changement et d'absence, variée et riche
Elle commence tard, en septembre je passe avec succès les tests de sélections pour le BPJEPS rando
Et en octobre on commence l'aménagement du terrain des Alpagas,
et on suit avec Brigitte une formation d'éducation des alpagas
Fin octobre commence nos marches
http://rando-lolo.eklablog.com/debut-de-la-saison-9-un-tour-sur-le-sauveterre-a210840280
Un tour sur le Sauveterre : 14 km pour 680 m de dénivelé
De Lunas à Joncel
http://rando-lolo.eklablog.com/de-lunas-a-joncel-a211005102
13 km pour 310 m de dénivelé
Des Salces au Pioch nègre
http://rando-lolo.eklablog.com/des-salces-au-pioch-negre-a211103074
12 km pour 340 m de dénivelè
de Soumont au Bosc
http://rando-lolo.eklablog.com/de-soumont-au-bosc-pr-les-balcons-de-soumont-a211334276
13 km pour 350 m de dénivelè
Les Salines de Villeneuve les Maguelone
http://rando-lolo.eklablog.com/les-salines-de-villeneuve-les-maguelone-a211420084
17 km et ho la la, les 50 m de dénivelé casses pattes
De Lavenhe au puech de Pal
http://rando-lolo.eklablog.com/de-lavernhe-au-puech-du-pal-a211495690
14 km pour 460 m de dénivelé
De Cantobre au Trévesel
http://rando-lolo.eklablog.com/de-cantobre-au-trevesel-a211564610
12 km pour 500 m de dénivelé
Marche test des LOULOUS
http://rando-lolo.eklablog.com/petite-marche-test-pour-les-loulous-a211628322
Du Mas Raynal au bord du Guilhomard
http://rando-lolo.eklablog.com/du-mas-raynal-le-bord-du-guilhomard-a211685680
21 km pour 210 m de dénivelé
Les LOULOUS sur le Larzac
http://rando-lolo.eklablog.com/les-loulous-sur-le-larzac-a211829766
8 km facile
Les Loulous au parapentes
http://rando-lolo.eklablog.com/les-loulous-aux-parapentes-a211929321
Les Loulous au dessus du Boudoulaou
http://rando-lolo.eklablog.com/les-loulous-fond-le-tour-du-boundoulaou-a212197873
9 km pour 440 m de dénivelé
autour de Millau
http://rando-lolo.eklablog.com/petit-souvenirs-des-zalpagas-autour-de-millau-a212448751
le 15 mai la présentation des alpagas
http://rando-lolo.eklablog.com/presenttion-des-zalpagas-a212585933
c'est la fin de saison, je suis à mi-parcours de formation. elle se termine début décembre.
La prochaine saison commencera en décembre 2022 .
Voila un an passé de plus sans trop de marche mais avec bien des moments Loulous.
A suivre l'aventure ...
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Par llollo le 22 Mai 2022 à 14:13
Le 15 mai 2022, Acroroc des infrus, on se retrouve pour les Loulous.
Voici un résumé de ce jour, en remerciements envers tous les protagonistes,
et tous ceux qui n'ont pu venir.
Depuis quelque temps, le ciel brûle en bleu,
Chaleur, soleil, il fait chaud...
Pour les Loulous pas encore tondu ce n'est pas top.
Alors on ne leur fait pas faire de marche, on travail encore la confiance.
Pour cela Brigitte à sa méthode, un peu brut, dans le sens directe, sans prendre des gants.
Pour une ancienne gantière c'est particulier.
-"ho je les lâche dés que je peux, lolo n'aime pas, mais je le fais"
On les sent prêt, pour la présentation.
Calmes, tranquilles, sans grandes inquiétudes, ils nous suivent en confiance depuis peu.
On les trimbale, balade, et présente à tous les inconnus rencontrés.
Au bout du Larzac, nos amis de l'acro roc nous reçoivent.
-" Oui Laurent, pas plus, vous vous installez bien, tu prends les tables, le barbekiou,enfin tu voix " tranquille au téléphone me dit Mickaël
-" on s'occupe des magrets, et des bulles, pour le reste chacun porte ce qu'il veut sans rien dire; " je lu donne nos consignes
Façon ruche, personne ne guide.
10 h, enfin presque pas trop passé,
on arrivent avec les Loulous.
Du monde attend, on les sort du doblo, et c'est l'attraction.
étrange sensation entre les grandes retrouvailles des ami e s perdu de vue depuis la mascotte crapodine.
Et la découverte des Loulous. ils sont aussi surpris que nous, leurs têtes regardent et fixe en tournant.
Les ami e s , tournent au ralenti et regardent longuement.
Je me perds entre tous, les questions viennent tranquilles, douces et bienveillantes... j'adore.
Le temps ralentit les gens sourient autant que les Loulous.
-" la balade, on va en balade ..." envie de certain qui raisonne entre eux
Ok pour la balade, on attend les derniers prévu, et on se lance sur le causse.
Cool, tranquille vu la chaleur et leur laine. Un petit air frais passe ici heureusement.
La caravane se fait, Skippy fier, surveille, Rivage profite tranquille.
Ils sont impressionnés par le nombre de nouvelles têtes, mais garde la tranquillité, ils broutent facile.
On les laissent brouter quand ils veulent, et je pause ainsi les réponses aux questions qui volent entre nous.
Les papillons fleurissent les airs, la prairie du causse chante l'abeille, et nous on colore les chemins de bonne pensées.
On est bien, je suis aux anges, entouré de bels gens qui se retrouvent.
On fait le résumé de nos vie, je parle de la mienne qui change, et je me régale des rencontre qui avancent tranquilles.
Le groupe suit sans savoir qu'importe, on ne fera rien de grandiose aujourd’hui, à part se retrouver heureux.
Et Skippi angoisse.. Pourquoi? A savoir que les deux enfants courent au loin et passent cachés par les touffes de buis.
Le grand noir les scrute depuis le début, et montre de l'inquiétude.
On passe couché un barbelé, les Loulous assure bien,
et puis plus loin il stoppe, se couche et attend.
-" ha, on attend un, peu et puis on va le rassurer en faisant demi-tour" je propose.
Un truc dans le vent le panique, il sent refuse d'aller au delà.
En fait on est sans les voir dans un enclos avec des chevaux.
on revient tout aussi vite que l'aller, Skippy retrouve l’entrain, il a perdu son collier dans un buis.
on le laisse nous suivre libre par moment, Rivage présente au mieux bien décoré et se laisse guider facile.
Il aime les paroles des discutions enrichissantes.
à chaque pause que l'on fait pour retrouver le fils de nos idées, ils attendent la suite sans impatience.
C'est cool trop facile d’être avec eux.
Le groupe se disperse, s'étire, on va vers l'apéro ..
Les moments s'intimisent avec les beaux laineux.
Je me rassure ils sont doux, gentils, tranquilles, et acceptent le monde.
Et surtout les gens ne fond pas le cirque, Il y a un micro climat de bien être autour d'eux.
Fini les tempêtes qui en imposent, les éclairs de génie pour gagner, les pluies qui désespèrent...
Juste de l'air qui frissonne les poils du cœur.
Les Loulous au piquet, nœud antipanique, on peut se restaurer.
le repas est encore pour moi magique.
une table d'entrées diverses, une de desserts, et le feu plus loin
Chacun se sert partage ses recettes, goute le reste
un bon moment qui parle sans bruit, Je retrouve l'esprit de nos randos
On partage la vie du jour, et la fait en même temps.
Une vie facile, reposante, et nourrissante .
Brigitte conte et orchestre son année de retraitée ...
-"avec lolo et les Zalpagas, je ne sais plus ou tourner de la tête"
beaucoup se connaissent, nous connaissent, mais certain e s, découvrent, et semblent être bien.
Nos hôte passent nous voir trop vite... il faudra se revoir, un repas s'organise.
C'est trop facile d'y croire avec tout ce monde qui m’encourage.
Le projet finira par aboutir c'est certain, mais pour le moment j'aime ces rencontres, ces échanges,
Et pour cela les alpagas ont déjà réussit de n’emmener bien plus loin que j'aurai cru.
Je me répète, répète encore, mais j'aime ma vie..
j'adore les jours qui portent un rêve accessible.
Pascal à la plantcha improvisée, la viande cuit lentement. les loulous ruminent.
Le soleil nous laisse le temps qu'on veut.
Tout est lent, jusqu'à l'attitude de chacun.
L'après-midi va passer comme un long rêve tranquille.
Et puis on va se quitter, façon collier,
Les gens se séparent par petit groupe, famille, ami s en covoit,
Et laissent des émotions fortes et généreuses.
Je prend, je garde en laisse rien passer de tout cela.
J'enfile les perles de vos jolies vie d'ici de ce jour, et les porterais .
Même si je dois en oublier beaucoup avec ma tête percé comme un karts,
je sais que je retrouverais le sourire en pensant à cette journée.
merci encore
on ne se perd pas,
on se retrouvera
bizs
Lolo
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Par llollo le 22 Mai 2022 à 10:24
hum,hum Zalpagas, une idée de Lou,
Avril 2022, le temps nous manque pour de belle sortie,
la météo est capricieuse, la formation de guide s'intensifie.
Aussi on fait de petites sorties en solo avec Brigitte,
nous voici au Puech Dandan, sur un sentier de traverses .
La piste est libre, on y voit loin, et on peu anticiper les dangers.
Brigitte lâche Skippy .
-"Je test qu'il me suive comme sur le terrain, Allez Skippy avance!"
La longe au dos il suit la belle c'est magique, juste 4 mois qu'ils nous connaissent.
Que de chemin fait pour se rapprocher d'eux,
Bien sûr l'herbe sent bon, et la tête de Skippy se penche souvent.
C'est dimanche il fait chaud, qu'importe la balade, aujourd'hui on travail leur confiance.
On test qu'ils restent avec nous .
Je tien Rivage, l'autre mène et doit suivre Brigitte, il apprécie sa liberté, prend des aises,
laisse la belle éloigner, et se frotte dans le près.
En plus il ne semble pas bien motiver de randonner plus loin, sans doute la chaleur et la nouveauté du sentier.
On est sur le Puech Dandan, au dessus de Millau, la vue est superbe alors on pose.
Et là on tente le diable.... il faut bien prendre des risques calculés pour avancer.
Sur place, on s'allonge et lâche les deux Loulou.
Le terrain est ouvert, on voit de loin venir le danger, pour l'instant personne..
Que vont'-ils faire? Rivage sourit presque, nous regarde, et broute à coté de nous.
Ils nous connaissent bien, c'est certain, reste avec nous, ne cherche pas de partir.
Ils sont un peu dans la surprise, sans attache, nous voyant tranquille, ils attendent.
C'est une première, qu'on les lâche en balade. C'est le fruit du travail de Brigitte,
Depuis quelques jours, elle les habitue des brouter en dehors du terrain la longe sur le dos.
Et de s'approcher d'eux pour attraper la longe. C'est pas évident se genre d'approche.
Mais elle y est arrivé, même si encore on ne peu pas les toucher facilement, ils se laissent prendre la longe au dos.
C'est magique, les rapports qui évolue avec eux.
On gagne de l'intime, petit à petit on rentre dans leur zone de crainte.
Au début ils montrent l'inquiétude, nous regardent approcher, surveille le bon geste qu'ils tolèrent.
Au moindre faut pas c'est la sanction, un écart vif de quelques cm, pour nous dire Non.
Un jour, comme ce jour, ils nous passent toutes nos erreur.
On peut faire tranquille, la confiance est faite, on s'approche, attrape la longe comme on veut
aussi vite que l'on veut, ils acceptent tout. Plus d'écart , de regard inquiet, juste de grand yeux curieux.
On retourne en joies, les Loulou nous aiment, C'est une belle balade entre nouveau amis.
On est bien tous les quatre, complices pour longtemps.
J'adore ces Loulous, ils répondent bien à nos sollicitation est montre à leur façon discrète,
un bel intérêt pour nous.
il reste encore bien des progrès à faire. S'approcher encore plus d'eux.
Pouvoir les toucher facile sans réaction d'eux, leur présenter des gens sans stress.
Les rendre curieux à la nouveauté sans crainte tant qu'on est avec eux.
Leur donner notre confiance absolue qu'ils ne risquent rien avec nous.
J'y crois, je l'ai deviné pendant cette balade, leurs regards était différent.
Comme celui d'enfants qui jouent avec leur grand frère, et non pas ceux d'écolier en rand devant la classe.
Un grand jour, qui me ravigote juste avant de repartir pour St Jean du Gard .
J'y crois, je doute, je suis fou, j'ai peur, mais le projet avance,
les Alpagas font de leur mieux, et réussissent,
alors on y arrivera ensemble.
Proposer des balades avec les alpagas de lolo
bizs
lolo
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Par llollo le 6 Mars 2022 à 10:59
Hum,Hum,
Samedi dernier, on a fait une belle boucle au dessus de la Roque st Marguerite.
Et des choses semblent nous interpeller.
Skippy le noir est assez retissant d'avancer sur des pentes bien raides .
On pense que l'on marche trop vite. Il s'est couché une fois, et sa respiration était bien plus rapide que celle de Rivage.
En 5 mn il a repris son souffle, on attend encore un peu et ça repart plus lentement.
Arrivé sur le causse c'est la pause sandwich pour nous, broutage pour eux.
Je n'ais pas fait de photo régulière de la marche, car ce fut une succession de surprises et de rencontres magnifiques.
Les Loulous ont rempli les portables des groupes croisés en images insolites.
Une fois reposé on repart, la technique du piquet leur va bien, ils se sentent tranquilles.
Les voilà en forme, curieux et volontaires, on décide d'allonger la balade.
9 km pour 440 m de dénivelé.
On fait la boucle des Corniches du Rajol
La petite Lou nous accompagne, sa complicité avec Rivage nous attendri.
Timide devant lui, elle n'ose pas lui parler.
Je l'accompagne en sécurité, tenant la longe entre elle, et l'alpaga. Il suit parfaitement calme.
Petit à petit elle lui parle le premier ordre : Avance Rivage, si doucement que j'ai peine à entendre.
Mais le beau lainé lui, perçoit parfaitement sa légère voix douce, et obéit simplement.
Elle comprend qu'il écoute. Leurs échanges commencent.
Elle finit par le guider, avec des "Stops Rivage" aussi gentil qu'une bise sur la joue.
Pour la photo je la laisse seule aux commandes c'est magique pour elle.
En fin de journée, elle est radieuse, et lâche la longe à l'arrivée pour courir en tout sens.
Une journée complète à rester calme et attentive, c'est bien trop pour elle, qu'il lui faut évacuer l'énergie retenu.
Elle veut revenir samedi prochain.
Samedi 5 mars 2022, on organise une rando que l'on veut parfaite pour les Loulous.
En retenant toutes les choses comprises ou supposées.
Le lieu de rendez-vous, sert de pâture avant la journée.
Parking DDE de Millau, on y est une heure en avance.
Juste sorti de la voiture ils se scotchent aux touffes d'herbes. Notre terrain manque de verdure.
Il a fallu l’aplanir, l'herbe n'a pas encore bien repoussé.
On fait l'attraction des promeneurs, des chiens et des enfants.
C'est un bon apprentissage, le coin est assez vaste pour anticiper les dangers.
Une heure de pâturage leur suffit amplement pour être rassasier semble t'il.
Lou et Pascal arrivent, il est temps d'aller au départ de la marche.
La caravane va rentrer dans la coffre. C'est une formalité maintenant.
Là aussi on fait attraction, une dame attend de voir! Comment ils rentrent le cou.
Désolé pour le contre jour, les images sont sombres, mais on devine l'action.
En premier Skippy est monté, puis se tourne face à nous, ensuite Rivage tend la tête pour faire sa place.
Et devant les spectateurs Skippy fait la star.
Prochain arrêt au parking de l'atterrissage des parapentes de Brunas.
Là aussi le coin est parfait, on les laisse brouter un peu, ils semblent prêt pour aller sur le causse.
Riivage retrouve Lou, elle est bien plus sûr et participative.
-" Je te laisse la longe pour les Photos, mais en cas de fougue de sa part tu lâches" c'est la consigne.
Les Loulous sont maintenant biens habitués aux voitures, chiens, et vélos, mais un rien peut les surprendre.
Elle n'est pas bien lourde, Rivage aurait vite fait de la faire voler.
La caravane est faite, un peu de route et c'est le sentier du facteur qui nous attend.
Lou patiente pour l'image. Je sens que c'est un grand jour pour elle.
Et pour moi c'est une belle occasion de voir le comportement des Loulous avec elle.
Brigitte devant, Pascal avec la star noire, et nous avec Rivage .
Le tour du Boundoulaou, 8 km .
Le sentier commence, Lou parle, le Loulou écoute. La bonne boule de laine respecte l'enfant.
Je Photo l'échange, les laisse aller un peu, pas trop, juste pour les images.
Elle est transformée, calme tranquille et attentive. Lui écoute et répond tout aussi calmement.
On monte au rythme de Skippy, Pascal cale ses pas sur lui. Longe détendu, sans tirer on grimpe lentement.
Sur le causse il y a un coin de vert. on pause pour leur plaisir.
Lou se retrouve seule avec Rivage.
Ils sont complice ces deux là, c'est certain.
Elle en douceur, sans geste brusque, elle contrôle son tempérament de joueuse fougueuse.
Lui tranquille, lui donne des regards attentifs et gentils.
Midi sonne, Hélène appel Pascal pour avoir des nouvelles de la marche.
-" Oui tout va bien, on est en haut, on cherche un coin pour manger." répond l'ami.
Brigitte pointe une zone proche pour la halte. Lou profite que je photo pour guider Rivage
J'entends un petit "Avance Rivage" ....
Puis c'est "Stop Rivage" !
Pascal repart, et je retrouve Rivage qui attend au coté de Lou.
La longe sans boucle dans la main, la belle connait ses leçons.
Le secteur est dégagé, sans danger immédiat, je laisse les complices aller un peu seuls.
Elle est fier, heureuse, transformé, je vois pourquoi mon projet me tient le cœur.
Tout proche de Millau, en belle liberté on va piqueniquer là.
Le sentier du facteur se montre juste devant nous, une bonne zone d'herbe du causse , pas de vent .
C'est parfait pour la pause.
-"Voilà Lou on va les installer aux piquets, avec un nœud anti-panique.tu veux voir ?"
Une boucle, deux, puis la troisième que l'on coince. Les Loulous sont aussi tranquilles qu'elle.
Ils ont compris que la pause va durer.
Ce système de piquets et longe d'attache leur plait. C'est la quatrième fois qu'on l'utilise.
A chaque fois ils montrent une plus grande tranquillité.
On ripaille l'apéro, le rouge et sandwich, ils se détendent.
Puis c'est la rumination pour eux, la sieste pour nous.
Une bonne pause en sauvage au dessus de la ville. on se trouve bien chanceux.
-"allez les Loulous, on va repartir " propose Brigitte.
une bonne marche nous attend.
Le coin est magique, sauvage libre et facile, Brigitte photo la caravane avec le Viaduc.
Je laisse Lou et Rivage un peu plus libre. On passe l'aire d’envol parapentes et se dirige vers le Boundoulaou.
Lumière de face, le causse prend des formes de fantôme, les Loulous suivent facile, c'est trop beau!
La pause les a bien reposés ils se montrent volontaires et curieux de découvrir.
C'est nouveau pour eux tout ce secteur.
un passage délicat, Lou va appliquer les consignes,
Un stop Rivage au départ de la pente, puis elle passe et donne à Rivage l'ordre d'avancer.
examen réussit .
Pour l'encourager elle suit les grands, seule avec son Loulou. Je photo la suite de la rando.
On passe au dessus des falaises, pour redescendre à celles qui sont devant le viaduc.
Je retrouve Lou, la moitié du cirque est faite, le pays s'étale en paix, les km faits sont devant nous.
on est sur le circuit VTT, et la descente commence,
Rivage nous fait des sauts de marches magnifiques.
Mais Skippy semble inquiet, on décide de refaire une pause au col, pour le goutter .
Un Vélo arrive toutes bringues, on se gare, il passe à l'arrêt.
Le paysage nous repose un peu, puis c'est Rivage qui s'arrête pour un souci technique.
Brigitte regarde ses euros tomber sur le chemin.
Ceux qui savent comprendront, pour les autres on expliquera lors d'une rencontre.
On commence de parler repas magrets ananas, pour se retrouver ce printemps.
Le goutter aux piquets, le chocolat fond sous la langue.
Les Loulous apprécient, ruminent un peu, et se frottent la laine.
On repart pour la descente vers st Martin.
Pour la photo Lou garde son copain toute seule, elle est bien fier d’être son amie.
Des Vélos nous ont doublé dans la descente, un peu panique du premier qui voit un alpaga.
Rivage se fait traiter de lama!
-" holà stop, des lamas sur la piste" lance le pilote .
-" ne tentez pas de les toucher, ils ne vont pas aimer" Je préviens direct.
15 ou 20 pilotes vont nous doubler, au pas, sortant les potables pour un clic souvenir.
Un bel échange, un beau partage du sentier. On adore.
Les Loulous calés sur le talus se montrent parfait.
On arrive presque en bas.
j'aime se coin, cette sortie tranquille, et je me dis qu'elle pourrait faire partie de mes futurs rando pro.
Les voitures sont au dessus des maisons, sur le petit plateau.
encore 1 km et on arrive.
Lou profite des derniers moments avec son copain.
C'est le temps bras croisés, sur l'herbe verte.
Ils faut prendre le temps, laisser croustir ses envies pour entendre le calme des laineux.
On passe au stade de st Martin, la pelouse est bonne.
Pascal regarde une cave, les têtes s’inquiètent, on n'y rentrera pas.
On retrouve le champ atterrissage des parapentes.
Finie la balade, un petit broutage de remise en forme.
On fait un tour des émotions du jour, que du bon, de la surprise, et du bonheur.
Les alpagas semblent presque prêt pour d'autres aventures sur des sentiers.
Je retiens de ne pas trop les pousser en monté, respecter des pauses rassurantes pour eux.
Ils sont volontaires et charmant quand ils sont biens.
Une balade au pas d'une jeune fille adorable toute complice de Rivage.
C'est l'idéal pour découvrir le pays et avoir le temps de l'apprendre doucement.
J'adore les Loulous.
à bientot
bizs
Lolo
1 commentaire -
Par llollo le 6 Février 2022 à 10:53
Hum, Hum ...
Les voila repartis pour un tour.
Samedi 5 fevrier 2022 ,
Natalie nous rejoint avec son chien,
Un petit tour des cascades de Creissel à l'air d'envol des parapentes.
Le chargement des loulous est trop facile, ils grimpent comme de rien.
On commence par le chemin des cascades, le ruisseau les intrigue.
Le chien devant ils semblent accepter.
On va croisé quelques personnes surprises.
C'est charmant .... Marie nous appel pour nous rejoindre sur le causse.
On s'aventure sur les petit sentier escarpé des cascades. un autre monde, dans l'humide et l'ombre.
Les Loulou suivent facile, sautent les rochers, serpente les pistes.
De vrai cabri, ils passent partout.
Je ne tente pas de passer sous les cascades, une autre fois,
Mais le coin des grottes est pas mal .
On sort vers les sarcophages, et commence le sentier qui monte sur le causse.
Tipo en avant, skippy vient de passer une zone inquiète dans les bois.
La monté au soleil va redonner la pêche.
On se régale de grimper doucement en suivant les longs lacés du sentier.
Marie arrive avec Raphaël, La pause repas est vite comprise par les loulous.
Même avec le chien il se couchent et ruminent un moment.
Je commence de rêver qu'il ont bien compris comment on fonctionne en randonnée.
C'est trop cool.
Après un bon café chocolat, on avance au parapente.
L’accueil est facile, des chiens rodent mais ne sont pas agressif, Les voiles les intriguent, et le monde est cool.
Curieux , photo , dialogue on est sollicité avec gentillesse, c'est l'effet Loulous.
On continue un peu les piste de la bordure du causse.
Les coin semble agréable, on y reviendra pour voir la réaction des alpagas maintenant qu'ils connaissent le coin.
Séance broutage avant la descente...
Le sentier est bien beau avec une touche d'exotisme.
Le retour est bien facile les loulous reconnaissent le chemin.
On se dis qu'il sera bon de revenir régulièrement par ici .
Un nouveau monde s'ouvre devant nous, tous les paysages à refaire avec les boules de laines au long cou.
Le retour est lent , on broute plusieurs fois,
et pour finir d'un bon dans la voiture.
C'est trop facile, on peut aller où on veut.
Que de possible, de chemin ou sentier à faire.
à la prochaine
bizs
lolo
2 commentaires -
Par llollo le 6 Février 2022 à 10:15
Coucou, Hum Hum,
Voici un cour résumé de notre sortie du samedi 22 janvier 2022,
Hum , fond t'ils, les alpagas quand ils posent des questions .
Brigitte passe les jours de semaine à les rassurer, et les mettre en confiance.
Le We, on test leur acquis, et tente les nouveautés.
Ce samedi on va tester la voiture, et la marche longue en terrain inconnu.
Avec une approche d'un village touristique, donc du monde et des chiens.
10 h on les charge sans problème, Ils sautent directe dans le véhicule.
C'est un progrès qui semble bien encré. Un grand soulagement de savoir qu’lis ne rechignent pas.
-"mais comment tiennent t'ils dans la voiture " s'interroge les amie s
Le cou se baisse, et puis ils se couchent façon chameau
Un petit saut, et les voila dans l'herbe
On les laisse brouter un moment, Le propriétaire du parking ou on est garer vient nous voir intrigué.
S'en suit une discussion sympathique sur l’étrange de la situation.
Des alpagas chez lui !
On démarre la marche sur le GR qui va du Caylar à la Couvertoirade.
Délinda, prend Rivage en longe, C'est facile, il semble bien accepter d’être mené par une tête inconnue.
C'est parti pour un belle marche, mais bien vite se pose la recherche du coin repas.
Avec l'herbe qu'il faut! et sur le Causse c'est pas évident de trouver un coin de prairie dense.
On pose au milieu de nul part, entre les buis.
Les loulous semblent se satisfaire, et bien vite se souvenant de notre piquenique de la semaine dernière ils se couchent.
Brigitte tente une approche sensible.
C'est un moment de calme extrême, les sourires donnent des mots généreux.
Séance selfis, petit cercle intime, on est bien au soleil d'hiver sur l'herbe sèche.
Ils attendent tranquille, toujours curieux, on les regarde admiratif.
C'est trop bon des moments pareil, ils restent proche tranquilles, mais ils faut marcher.
Les longes passent de mains en mains, on avance bien, jusqu’à !
Sqippy fait front de s’arrêter, il ralentit ralentit refuse d'avancer.
Pourtant rien à l'horizon, une partie des marcheurs partent en avant, on ne les voit plus.
Au ralentit on avance, il fini par se coucher. aill, c'est trop pour lui 4 km de fait?
On s’inquiète, attend un moment, et il se relève, Rivage semble bien plus calme et tranquille.
En fait 300 m plus loin attendent des chasseurs que l'on ne voit pas.
Il a sentit , skippy sans doute les chiens ou autre odeur de peur.
Une fois les voitures passé la marche reprend .
On arrive en vue de la place forte des templiers.
Là ba, de la bonne herbe les attend. ils fond sensation, l'attroupement se fait naturellement.
On est pris dans une farandole de questions, de paroles gentilles.
Les gens viennent vers eux comme hypnotisé de douceur,
Des couples jeunes, bien moins jeunes, de petit groupe de famille, s'agglutine autour des brouteurs.
C'est le test de la proximité, les loulous se montrent très compréhensible, broute tranquille.
Lèvent la tête devant chaque nouveau visage.
Un coin de calme, d'échange de bonne humeur se cristallise. Et chose particulière les inconnus discute entre eux.
C'est les premiers arrivés qui explique au suivant . Sans se connaitre les gens s'ouvrent et racontent un peu de leur vie.
J'écoute, regarde le grand respect qui est fait au Loulou, Les photos qui enregistrent les souvenirs.
Mais nous autre on n'en fait pas, bien trop impliqué dans l'instant.
Voila il faut continuer, c'est dommage cette réunion improvisée est bien agréable.
On revient par le même sentier, et laisse la Couvertoirade sous son moulin.
Une belle journée, longue est généreuse.
On est bien plus confiant avec eux, ils savent se comporter avec panache.
Encore une fois ils réussissent les tests qu'on leur impose.
Ils auront croisé des chiens, des maitres, et des voitures sans craindre.
Pour la prochaine on testera de marcher avec un chien...
Que du bonheur
bizs
lolo
1 commentaire -
Par llollo le 23 Janvier 2022 à 09:26
Hum Hum,
super Loulous, c'est la rando test.
Samedi 22 janvier 2022, lol je suis heureux.
C'est pas gagné, un peu hasardeux, mais comme dit Brigitte:
-"SI-sI , je les sens bien, samedi on les prend en voiture sur le Larzac. Avec Maêl on arrivera à les refaire grimper dedans en fin de marche"
La semaine dernière on les a un peu forcés, pour qu'ils montent en voiture.
Tellement que l'on a craint de devoir les forcer une deuxième fois pour le retour.
Aussi on a garé le véhicule à 200 m de l'enclos, puis on est parti en rando facile .
Mais aujourd'hui c'est le Larzac, à 10 km de Millau, alors pour le retour ils faut qu'ils remontent en voiture.
Rendez vous 11h 30 à la Jasse. Je mail au Ami e s .
8 km facile ...J’espère ne pas trouver de barrière infranchissable.
Et sur le retour on longe la nationale bien protégé des voitures, ils devront s’habituer.
11 h on arrive au terrain, les Loulous pâturent le peu d'herbe qui reste.
-" Rivage, Skippy, " qu'on appel, têtes en l'air ils ne bougent pas.
On sort les licols, ils comprennent la manœuvre, et s’écartent de l'enclos.
Mais comme toujours en 5 mn ils rentrent dans le petit corral après nous avoir fait marcher.
-" Aller Skippy, hop dans la voiture" encourage Brigitte en lui tirant la longe de l’intérieur du véhicule.
Il avance et bloque les pattes avant sur le parechoc, je pousse un peu, et HOP il grimpe.
Rivage suit sans être poussé, un petit bond ralenti et le voilà dedans.
Avec Brigitte et Maël on y croit à peine, trop facile.
On retrouve le premier groupe à Millau, Pascal, Michel sont tout sourires,
-"Alors ils sont dedans, tu les a chargés ? "
Je suis fier, le doblo dans la rue est remplie des Loulous.
Sur le parking de la Jasse c'est l’attraction, qui y a t'il dans ce coffre?
Certains ami e s , ne sont pas là et le regrettent. aussi on pense à vous , votre tour viendra.
-" Ha je suis ravi de voir ça " s'extasie Didier.
Brigitte prend les longes, Skippy le beau fait la star, avance le coup compte les nouvelles têtes.
Hé oui ils sont deux dans le coffre. Tout leur est étranger, ou presque.
Certain de nous leur sont bien connus, d'autre vu une fois, et le pays jamais regardé.
C'est là que les oreilles cherchent, j'adore leurs oreilles chercheuses.
Pointues comme des lances, elles dressent ou se replient en arrière en fonction de l'émotion.
Devant c'est question curieuse, intérêt certain qui va bien finir.
à plat c'est crainte d'une fin moins sympa. En une seconde c'est tout l'un et l'autre .
Après un temps tranquille à les laisser brouter vers les voitures, ils semblent prêts.
Le groupe se forme, Brigitte guide Skippy, et j'ai le geste de laisser Rivage à Pascal pour la photo.
Ils ne se quitteront plus.
C'est facile, si simple, marcher avec eux sans savoir pourquoi.
On se dit qu'on les balades comme d'autre sortent leurs chiens, mais je pense que c'est nous qui sommes baladés.
Les ami e s sont au top, compréhensif, attentif, et au ralentit , j'adore.
La caravane s'invente, le Larzac s'ouvre libre et spacieux.
Je rêve ces images depuis si longtemps, elles sont réelles sans comprendre vraiment tous les évènements qui les ont construites.
Partie d'une folie d'y il y a 10 ans, après une déprime de 2 ans, me voila sur le projet en cours,
mais comment expliquer la chaine précieuse, autour de moi, qui porte l'espoir et les moyens dans les épreuves.
Elle est belle comme une pensée d'amour, généreuse à la façon auvergnate du grand Georges,
aussi sincère que les yeux du toutou chéri, et délicieusement tendre dans les câlins amicaux.
Cette chaine ce construit chaque jour par les ami e s, les moments qui se suivent comme il faut, les choses qui viennent au bon temps,
et les Loulous qui répondent partant.
Je regarde cet espace avec le fauve et le noir, tout au loin on va, jusqu'à la bordure du causse.
Il en reste du chemin avant de les prendre en balades professionnelles, mais je peu être fier de nous tous pour le parcourt qui nous a emmené là.
Nombre de gens, participent à l'aventure, étape par étape, évaluation, stage de connaissance, de dressage, la ferme d'élevage, les amis du terrain
Les ami e s de partout , nos familles, les personnes officielles qui suivent le projet pro, et maintenant tous les gens de la formation que j'ai commencé.
alors avançons, marchons, car d'un pas, qui vient tranquille en pays libre, c'est le cheminement qui donne la vie en paix.
On chemine tranquille, à papoter autour des têtes alpagas. C'est un peu magique, tout doux, facile
Malgré le nombre ils se montrent très impliqués, si bien que tous on est dans l'attention.
Les Photo s'oublient, dommage pour l'histoire en image, mais on est bien.
On passe au Coulons, la jolie ferme reconstruite, Les voitures s’arrêtent pour les voir,
C'est quoi ce genre de brebis sur le causse ?
Dans la bouissière ils avancent en queue leu leu, c'est le matin bonheur.
-" oui, mais j'ai faim, on marche encore longtemps ?" rigole ma douce .
La bordure donne l'heure du repas. J'avance au vide devant la ville qui les accueil.
Ils sont mes rois.
-" J'en fait une avec le viaduc , pour demander au viaduc de nous sponsoriser" sourit Brigitte.
Ils sont bien, l'espace leur plait. je suis un ange lol .
On commence d'inventer un futur de sorties possibles.
C'est sûr on va en faire avec eux.
-" mais pour manger, il faut trouver un joli coin d'herbe verte, qu'ils se régalent " réfléchit Pascal.
Un rond de pelouse à tondre ! C'est parfait. C'est la Pause, un peu tendu au début, bien vite ils gloutonne comme nous.
C'est le test repas, les sac se posent, les portables photo les tondeuses qui cruntchent.
Calme ils savent, comment ? Je ne sais pas, mais ils fond comme nous, se régal à se remplir les panses.
C'est le temps de l'admiration du rien qui nous assemble, juste être là au soleil du causse devant les Loulous.
-" il est signalé deux loups par ici, bientôt il risque d'y avoir des clôtures et gros Patou de partout" annonce certain.
Profitons des près tant que le loup n'y est pas .
On les rend heureux, c'est certain, toujours tenu , ils font leur temps comme ils veulent.
Je parle d'une longe d'attache qu'il me faudra , pour les éduquer au piquet, mais pour ce jour on se régal de rester tout près.
Et puis ils se couchent, se roulent sur l'herbe et nous attendent.
Test repas sublime ...
Un petit nettoyage de la tête à Skippy et on repart.
je lance le Permis Alpagas, savoir bien guider son animal.
Le groupe passe en arrière des Loulous, ce n'est pas la position idéale, mais ils acceptent sans montrer de gène.
On découvre la bordure du causse, et test tous les promontoires, Rivage et partagé entre crainte et envie.
La queue parle peur, les oreilles cherchent l'envie de voir loin.
Skippy se régal tranquille.
Marinou se concentre, Pascal profite un max.
Les images nous font étrange, ils complicent nos gestes, et le pays les regarde émerveillé.
le sentier devient terrain de test, je propose les mots pour les guider.
en descente, doucement, stop, attend, avance, et notre marche raisonne en parole simple.
Le plus délicat est d'éduquer les deux personnes qui tiennent les longes.
C'est trop complexe, ça va trop vite, et comment faire?
Les Loulous s'adaptent bien, montrent de la patience, et en font à leur guise.
Et puis tout va mieux.
-" Ha oui ils écoutent bien, c'est un plaisir" m'avoue Marinou.
-" Je le laisse faire, il décide bien " conclu Pascal.
on aura croisé un groupe de jeunes avec deux toutoux bavards, Ils restent BABA devant nos alpagas silencieux et tranquille.
Un autre couple nous interpelle, Trop beau ces animaux ici, on fait sensation.
On rentre conquit, ravit, et puis c'est leur pause à eux.
Devant les buis ils se retrouvent pour un pot.
Les Euros de Brigitte tombent en paquets.
C'est complet comme balade ..
On arrive au voiture, l'angoisse du chargement me prend.
Et bien parfait , on ouvre la voiture, d'un bon chacun grimpe sans frein.
Ils ont aimé, je les vois prêt pour la suite.
-"Tu sais Lolo, il faut aussi que tu apprennes à leur faire confiance" me conseil Cécile.
Ces mots, l'air de rien me pénètrent et envahissent ma tête comme un souffle de lumière.
C'est étrange et trop bon de voir une ombre disparaitre avec juste quelque mots.
Ce sera ma conclusion,
je reste dans la magie du jour
merci à vous tous
bizs
lolo
2 commentaires -
Par llollo le 3 Janvier 2022 à 12:59
Hüüm hüm,
Deux Janvier 2022, une année nouvelle,
commence pour moi comme une nouvelle vie.
Le projet Alpagas est sur les rails,
Les Loulous portent mon rêve,
et dans quelques jours j'entame une année de formation intensive.
Que d'interrogation passent autour de moi, quelques peurs ou craintes,
mais aussi des espoirs .
Reprendre les études à l'age des retraites, en suis je capable ?
J'ai prouvé que oui en réussissant les tests.
Retrouver des jeunes, suivre leur rythme, comprendre leur façon d’être
s’intégrer dans le groupe sans faire le grincheux.
C'est un challenge une épreuve à contre courant,
Une de plus qui fait de ma vie ce qu'elle est, une aventure particulière en dehors des normes et convenances.
J'adore ma vie, je le répète parfois, les ami e s en sourient ensemble.
Reprendre sa jeunesse après 40 ans de pose c'est un luxe qu'on devrait tous avoir.
Pouvoir vivre un projet qui promet un long investissement de temps et d’énergies,
sans raisonner que l'on a ni l'un ni l'autre. C'est la folie elle même qui donne la force.
Une douce et gentille folie que mes proches appellent confiance, puisque je suis passionné.
D'autre diront que c'est la foi, la croyance inconditionnelle en quelque chose de bon.
Je commence l'année le cœur chaud, la tête éveillée comme au premier jour,
le corps au repos avant le rush et l'âme qui ne sait plus avoir peur.
Je pense à vous, j'envie mon état, et vous le donnerais volontiers.
Comment faire, sinon vous souhaiter des moments jeunes, dynamiques, fous, accompagnés,
si plein qu'ils comblent le moindre vide, la plus petite déprime, et les grands désespoirs.
Mais je suis long, je ligne la page de mots sans rapport avec le tracé de la randonnée. Reprenons.
Dimanche. Je roule avec Marinou vers la rando, elle me parle d'élan, de nouveau, de rêves, de passion et d'envies.
On arrive au Mas Raynal chaud patate, comme des ados qui vont faire la teuff de leur vie.
-"Monsieur, on peut se garer là sans gêner, " je demande au gilet orange fluo du guerrier.
21 km pour 280 m de dénivelé, c'est la rando du jour, une battue se prépare.
Le chasseur très sympa, nous souhaite bonne journée.
On s'équipe tranquille, le groupe se forme, têtes nouvelles, et gens d’Hérault.
-" on a fait une partie de ce tour en 2018 mais je propose de le faire en contre sens"
http://rando-lolo.eklablog.com/allee-sauvage-retour-vertige-sur-le-guilhaumard-a143705390
Et on ira un peu plus loin.
C'est la toutes première rando de l'an, 10 h passé, sac au dos, on entame le GR.
Un convoi de 4X4 armés nous rattrape. Le seigneur barbu baisse la vitre :
-" On se poste le long de la piste, mais on tire en direction du causse, sur la bordure vous ne risquez rien " doit on le croire.
C'est une ambiance nouvelle pour certain de nous, se trouver en battue.
On marche sur le GR, laissant la piste au chasseur d'ici.
Les points oranges donnent leurs positions. Il nous est demander de ne point parler, les chien sont lâchés.
Les cochons vont être débusqués de la Remise.
-"alors une équipe a fait 'Le Pied' pour les repérer" demande Marinou
-" Ha mais vous connaissez la chasse" fait le fluo tout surpris.
C'est conviviale, jeune et féminin comme chasse, moderne aussi, les GPS des toutous s'affichent sur les portables.
Les premiers km se partage entre monde éloigné qui savent ici se rapprocher.
La rando traverse la chasse , gens d’extérieurs font vivre leur passion du causse avec le même souffle généreux.
Difficile de ne rien dire quand les retrouvailles racontent la vie de chacun.
Contre la bordure du causse, on ne risque rien, les unes écoute, je photo les vallées de mon enfance.
Les chiens clochent les broussailles , les fusils cherchent les groins et nous on vague la piste.
La chasse s'active, Pam , Pam, et rePam, ils sont loin, au voitures blanches, le reste du causse nous appartient.
C'est un coin magnifique, on y avance libre, comme sur une terre sauvage ouverte au ruminant.
Je pense à Rivage et Skippy, rêve de pouvoir leur montrer cet espace bientôt.
Ils y seront bien c'est sûr.
Au sud la vue est fantôme, Les nuages couvrent le ciel du Lodévois.
Mais bien bas la mer blanche ne passe pas l'Escandorgues.
On devine les éoliennes, et les buttes des anciens volcans .
Les nuages font ressac sur le massif en vague d'écume épaisse et lente.
Par dessus ce mouvement au ralenti, le Canigou porte la neige.
Nos yeux voyagent jusqu'au Pyrénées.
La voiture aux chiens nous double, la jeune sourit;
-" vous les avez vue passer ?" elle parle des sangliers.
Ils ont échappé aux balles, au moins 5 sont en cavalent, c'est cool de suivre leurs aventures de batailles.
ça met un intérêt nouveau dans la marche. et Puis surtout on se sens accepté et complice avec les gens d'ici.
Je regarde le sud, et vois les espaces qui nous attendent pour le retour ce soir.
Au Pas de Tirecul on laisse le GR descendre vers St Rome de Berlières, commence la rando sans balise.
Les Km vont se faire en liberté avec comme fils conducteur le bord du causse.
5 km de fait bien occupé avec les histoires de la battue , maintenant c'est l’appétit qui va centrer notre attention.
Belle vue, soleil, le repas s'installe en douceur.
Les jumelles sortent , pointent la mer blanche
C'est le spectacle du déjeuné.
Un bon partage, qui fini par presque ronfler, et méditer.
La chaleur sur la poitrine le souffle me tient discours profond qu'il m'est difficile d’interrompre.
On quitte la table avec regrets, mais le causse appel.
on avance vers le rocher de l'aigle .
L'aire en impose, le Larzac de Cornus au cirque de St Paul, en passant par St Baulizes.
Et devant les collines de la Sorgues et du Berlières.
Le pays de mes alleux.
J'aime cette vue sans artifice touristique, pas facile à connaitre, en dehors des guides, où il faut suivre entre les arbres.
La marche fait des petits arcs de cercle à gauche et droite successifs, comme un skieur de forêt.
On poursuit le bord du Guilhomard, de rochers en rochers.
Le sentier se devine ou on veut, tranquille,
le groupe se partage, jeune devant Robin fait le pisteur, je photo souvent en arrière,
Elles papotent, ils discutent, directes sur les choses de la vie, sérieux pour les opinions,
les têtes se lèvent juste un instant pour pointer le premier.
C'est libre, facile d'aller au plus court ou de choisir les rochers de bordure.
C'est le temps de la marche qui va sans souci,
Au pas Farrat, on prend la piste qui traverse la pointe du plateau. on se retrouve a la jasse de la Pascalerie.
Maintenant c'est la bordure Sud-Ouest du Causse qui va nous conduire.
Une falaise en surplomb, qui fini par tomber.
Comme il y a quelques décennies sur les maisons de la Pascaleries.
Une belle bordure face aux Montagnes Noires, 3 km d'espace
On suit un ancien chemin aux petits murets charmants.
C'est une avancé dans le temps d'autre fois, ou l'homme marchait pour vivre.
avant le grand retour, la traversé au milieu du causse on pose.
La route du Clapier est là, à la pointe du rocher, une stèle évoque une pensé pour un disparu.
Le gouter sort des sacs, tranquille on comprend ce lieu de souvenir.
Il reste km à faire, le soleil tombe lentement.
-" C'est un coup à finir de nuit " sourit Michel en commençant une sieste.
C'est vrai qu'on se ramolli , laisse aller la rando sans nous. On est bien là, comme seul dans un monde immobile.
Je pensé suivre un bon sentier pour le retour. Mais bien vite on perd la trace sur le terrain.
Alors j'annonce que je vais faire au GPS, un coup à droite un à gauche.
On tombe ainsi dans une cannole, anciennement cultivé, des murs en témoignent.
-"Voici toutes les forêts magiques qu'il nous faut traverser, pour aller à l'horizon" Je photo devant les grandes ombres des ami e s.
Ce retour est hippique sans monture. on serpente dans les arbres, entre les collines.
De quoi se croire perdu sans comprendre comment.
Parfois un cairn nous fait croire que des gens passent ici.
Robin en pointe je le guide avec le GPS, façon étrange.
-"oui tout droit avec un léger penchant à droite" ...
Les km passent sans se montrer, Maixent suit comme il peut sur la carte, annonce 5, puis 4 km qui restent
-" Ha les fameux 4 km de Lolo" rigolent toutes et tous.
Le ciel rougeoie, les forêts sont derrières nous, la marche tient la presque nuit
on arrive au village , le chasseur range sa voiture contre les nôtres.
On échange nos journées, paisible tranquille il est bon d’être en paix.
Il est heureux la chasse c'est bien passé, les cochons courent encore.
-"c'est ça la chasse ça ne marche pas à chaque fois, 5 ratés aujourd'hui" nous fait il.
-"hé nous, on a marché plus de 21 km " lui dit on.
On se quitte gentil, heureux , beau et magnifique comme les joueurs d'une même équipe qui sortent de leur terrain favori.
Une Belle longue et grande journée qui marque et entaille les préjugés .
Cette année commence avec surprise et sentiment bienveillant,
J'en espérais pas tant, et garde tout ce jour en référence pour l'année à venir.
Quelle vous soit belle , longue et grande, et entaille en marques gentilles nos préjugés .
Bien du bonheur à toutes et tous,
Bizs
Lolo
4 commentaires -
Par llollo le 27 Décembre 2021 à 13:00
Hüüüm hümm,
26 décembre 2021 lendemain de Noël,
Tout nos cadeaux sont ouvert, la famille se repose,
Le temps est gris la pluie se retient,
Un nouveau cycle commence. On digère le gras, salive encore le sucre.
C'est un dimanche, que faire sinon marcher.
C'est l'entre deux fêtes, le temps du calme, du jeu et des enfants.
-"mais si on arrive, rendez vous à 10 h 15 aux alpagas" déborde d'envie Marinou.
C'est cool, deux ami e s, viennent nous voir, je lance une idée.
-"Je propose de sortir les Loulous en longes sur le sentier et de revenir, histoire de voir leurs réactions "
C'est une première, style rando, on les prend en terrain inconnu.
On arrive au terrain, Ils broutent tranquille, je les appels.
Les oreilles nous regardent, et les voilà qui s'approchent.
-"Aller, au petit corral, on va promener," Ils comprennent qu'il y a du nouveau.
C'est un peu tôt pour la balade du soir autour de l’enclot.
Licols, longes, ils sont équipés facile,
-"On se met où, je te fait le reportage photo" s'active Marinou
L'équipée s'élance sur le chemin, les ami e s devant, Skippy et Rivage en ligne.
On est comme des gosses qui sortent leurs merveilleux cadeaux.
Les Loulous aussi sont comme nous, à la découverte de choses extraordinaires.
Ils observent les têtes nouvelles, emboitent nos pas de marcheurs, rapide tranquille.
Rivage fait le blasé sur le terrain qu'il connait, mais une fois franchi le portail il prend les devants.
Sur la route, les ongles cliquètent , les oreilles surveillent, Rivage s’intéresse à tout comme un véritable aventurier.
On est conquis, surprit du manque de réticence de leur part. Ils sont bien avec nous, répondent aux ordres,
suivent le rythme, écoutent nos discours, et reste eux mêmes. Un petit frémissement pour chaque surprise.
C'est cool, tranquille reposant,
On attaque le sentier, bien ouvert mais entre les broussailles de la forêt.
Je crains qu'ils ne refusent d'avancer, mais la confiance semble bien établie .
Ils grimpent les lacets et semblent apprécier la vue surélevée. On avance facile,
Le contact s'approche, le sentier est étroit, Ils acceptent les ami e s contre leur laine.
Pour moi, c'est Magique, Les loulous randonneurs sont à mes cotés.
Je n'insiste pas, le test est réussi, pas question de les angoisser avec une plus longue marche.
On stop la marche quitte à les frustrer, pour leur donner l'envie de revenir.
-"Ils ont les pieds sûr, bien plus que nous" sourit l'ami, surpris de leur grimpette et descente.
Pour le retour c'est Skippy qui ouvre avec toute sont élégance.
On fait des arrêts broutages, et aussi vite que pour monter, nous voilà de retour au corral.
Et là ils font la tête, freinent pour rentrer. Presque une heure de balade, c'est trop court pour eux.
On les installe dans leur enclot, ils attendent contre nous, c'est mignon.
Leurs hüms nous demandent bien des choses. Style ne me quitte pas .
On chausse nos sac à dos, et s'en va. On les laisse seul dans leur parc.
C'est certain, ils ont bien marché, l'éducation qu'on leur donne semble convenir.
Ils sont doués, voir surdoués, et j'en suis fier.
La semaine qui vient va être intense en émotion, balade sur le sentier et présentation de la voiture.
Nous retrouvons la marche du dimanche, Sans eux, on grimpe le sentier pour faire un tour du Puech Dandan.
Les Loulous occupent nos paroles, on est encore dans le charme .
Les brumes cachent la ville, les causses font les timides,
et nous joyeux lurons on éclaire nos vie du bonheur qu'on partage.
C'est comme une bulle de soleil qui s'envole vers la colline.
On passe pas loin de Solanes, La vue grise et brillante de Millau nous interpelle.
Nombreux sont ceux qui sont en bas au chaud et sec dans leur foyer.
Les toits fument les rues ne parlent plus, les voitures dorment encore.
On imagine les enfants jouer, le café parfumer les regards bonjours
-"tient des grattes cul, ils sont bien beau, " l'ami me raconte la confiture qu'ils ont fait.
C'est une idée venir par ici les ramasser avec les Loulous.
Bien plus haut , on croise un descendant.
-"Hà vous allez au Puech, si vous devez prendre le sentier raide faites le en montant, il glisse avec la pluie"
J'inverse le sens de la rando pour suivre ses conseils.
C'est la pose histoires de fêtes, avec les souhaits du moments,
Il rentre pour manger, on grimpe espérant manger au sec.
Marinou sort les amandes pour donner les forces et calmer les gragoullis.
-"Mais ci, à 30 mètres, un coin super, ais confiance" encourage Maixent .
Brigitte n'y croit plus, la grimpe raide lui coupe les jambes, mais l'ami spéléo sait trouver les coins du causse.
Au pied de la falaise, un recoin sec, la brume passe un poil plus loin.
La belle s'étale comme sur la plage, les bras en par soleil, elle commence un délire c'est sur.
Le repas va être salvateur, L'apéro donne le sourire,
les cacahouètes salent ambiance, On boit bien plus, et rigole enfin.
On est bien, avec la belle vue toute blanche.
On reprend la grimpe, encore plus raide, c'est super se petit sentier de montagne si proche de la ville.
Les brumes, rochers, arbres, tout fait le décore de film d'aventure lointaine.
La montée au Puech par cette pointe du causse est splendide.
On souffle le temps, et s'invente des émotions rares.
C'est un bonheur de marche avec Marinou et Maixent,
Les quatre unis, comme les valves d'un même cœur.
Sur le causse on effraye des chèvres naines, sans doute échappées de leur enclot.
Le sommet est voilé, on reviendra pour la vue une autre fois.
On traverse le causse du Puech, dans la forêt fantôme, où il fait bon vivre sans doute.
C'est un temps facile enfin, on apprécie d'aller tranquille même si la brume nous suit.
Je vise la pointe Nord Est du Dandan, au dessus du travers de la Ravale.
à la pointe le spectacle nous attend, un décors pour faire la pose plaisir.
Le Nord est libre de brouillard, les brumes font le jeu des yeux.
Quand on marche entre les pluie, c'est comme cela, le pays devient dentelle.
Un jeune marié qui découvre sa promise toute habillée de soie.
Le soleil perce de ci de là, sublimant les villages perchés.
on assiste aux couleurs qui s'allument dans une chorégraphie céleste.
C'est des moments aussi humide, la goute au nez, que je comprend pourquoi je marche tout temps.
Les grenouilles bleues quittent le sommet, prennent la piste de Veyrac, et dans un virage on bifurque le long d'un champ.
J’espère passer dans le travers de la Ravale, pour raccourcir la marche. 1 km d'aventure.
On profite toujours des éclaircies , le pays est splendide.
C'est un régal de se charger les pieds .
Des kg au pied on devine à peine les chaussures. Comme les lièvres on ne laisse plus de traces lisibles.
En bout de près, la forêt commence, le travers est bien raide, glissant mais les sauvages ont fait traces faciles.
On suit donc au début ce qui semble un sentier forestier.
Descend, monte de petites ravines, on est confiant pour la suite.
Les chênes ouvrent les bras généreux, ils ne doivent pas voir souvent des bipèdes.
Et puis les pistes rentrent dans les fourrés, hauteur de sanglier. Il nous faut poursuivre les traces.
Dans les buis, les épines à hauteur de ceinture, la tête dans la verdure.
On essuie les branches et feuilles. Nous voila le torchon de la vaisselle que vient de faire le ciel.
Ce sera des minutes en dizaines qui nous entendent frotter avec de moins en moins de conviction.
On est trempe, le torchon n'essuie plus, vivement un calme pour s'étaler et sécher un peu.
Enfin on débusque dans un près.
Fini l'aventure, le retour commence.
On pose chocolat, c'est indispensable pour retrouver le plaisir.
Croque grignote, on fait les écureuils qui puisent dans leurs réserves.
C'est doux sucré et reposant.
Sur le sentier de pays, on rentre par le flan Est du Puech Dandan, une marche facile qui finie les jambes.
On espère la descente.
La belle vue de Millau nous retrouve bien heureux.
C'est un Puech magnifique, un lieu de balade ou rando bien intéressant et très varié.
Un bijou de marche si près de la ville.
On fait un détour par Solanes, pour voir la ferme, sympathique.
Encore un grand chêne fait le beau,
On arrive conquit, ravi avec des rêves d'alpagas sur ces chemins et sentiers.
On y retournera bientôt.
Belle fin d'année à toutes et tous,
faites de jolis rêves, on vous aidera pour les concrétiser.
ça fait un bien fou
11 m pour 650 m de dénivelé
bizs
Lolo
2 commentaires -
Par llollo le 20 Décembre 2021 à 20:57
Humm, huum,
Façon alpagas, je suis content de revivre la journée d'hier.
Dimanche 19 décembre 2021, froid givre brouillard,
de bon matin c'est un jour à rester au chaud contre la cheminée qui crépite.
La voiture de l'ami arrive, le noir de la carrosserie et presque blanc ,
Marie est là, dans sa doudoune rose, elle assiste comme nous au coup de Théâtre de Maixent.
-" BIENVENUE AMI DES LOBBIES, je me suis régalé cette semaine avec ces vidéos" gesticule l'ami style manipulateur à trois pattes.
-"ha celle du burger king est poilante" se rappel Michel
Mais Maixent nous mime la 6em extinction tourné au musé de Millau:
https://www.youtube.com/watch?v=lsttEN06Dcc
Pour voir qui sont ces Millavois,
https://www.youtube.com/watch?v=y68L8Or8cic
Le dimanche d'avant on s'était quitté en évoquant cette chaine Youtube à connaitre.
Et ce dimanche, on a pas finit de voir le spectacle. Il bouche, lève une main au ciel, fait des ronds de bras,
saute et miaulement lance les mots en phrases lentes , langoureuse d’ironies.
Maixent déploie son talent comique. On adore
Mais ils faut aller, bouger nous aussi le froid nous pénètre.
Les voitures s'en vont, dans la vallée gelée de la Dourbie.
12 Km pour 500 m de dénivelé
Je prévois un passage à l'aven Noir, si c'est possible, En fait c'est possible pour des fadas.
On se gare au parking du carrefour,
et là encore l'ami des lobbies fait sont discours .
On rigole bien réchauffé par les voitures, je parle de traverser le trévesel cuisses à nues .
-"Mais non, c'est un ruisseau sec" pense certain.
-" en fait je suis certain qu'en hiver il coule bien " me revient mes souvenirs de spéléo.
La suite me donnera raison pour une fois
Début dans la brume froide, la campagne ne bouge pas, même l'air est figé comme fixé sur une aquarelle d'hiver.
Seules nos voix avancent et percent ce monde comme des flèches brulantes.
On grimpe au village, pourquoi ? Pour redescendre et passer par un sentier que je ne connais pas.
Un rideau blanc devant le spectacle voilà le mime qui fait l'entracte
-" aujourd'hui, ami, si tu le veux bien, je vais te conter l'histoire qui est la notre..." raconte Maixent.
On n'imagine pas les effets d'internet sur un esprit comique.
Il a dans la tête les images en boucle des comédiens millavois, et ce pour la journée.
On a pas fini de le voir se dandiner.
C'est notre soleil du matin, qui brasse l'air frai, et renouvelle l'ambiance .
Au bout du village, le chemin s’arrête sur un balcon de pierre sans rambarde.
Là un passage délicat entre les falaises, c'est le sentier.
Une main courante, à faire doucement, et c'est une descente charmante jusqu'à la rivière qui ne doit pas couler.
Passerelle haute, qui indique de possible gros débit d'eau.
Et ce jour le Trévesel coule entre la glace.
Un froid saisit les marcheuses, et marcheurs, en passant ce pont la trempette est assurée pour finir la rando.
-" j'ai prévu la serviette et le slip pour la baignade" fièrement je fais en pensant à Chantal.
Vite oubliées les craintes glacée, de l'eau, on prend la chaleur des falaises.
C'est la visite du site d'escalade, magnifique, technique, ou les dégaines nous semble inaccessibles.
On quitte le coin par le sentier jaune, une série de dégaines pendent sur le dévers ,
les grimpeurs doivent avoir des gènes d'araignée .
Notre grimpe commence raide, et passe entre sol et brume .
Les panoramiques vont attendre, on souffle le plaisir d’être là,
de s'écouter louer notre début de marche comme le chapitre d'une belle aventure.
Il nous semble partir pour un nouveau monde, lointain, à porté des espoirs de lumière et de bien être.
-" Photo la toile, elle bouge, il y a du zeff chaud" dit le spéléo
Comme si on peut voir le vent sur l'image, mais on est conquit par le trou en bord du sentier.
Une palette le protège, On pose donc à mi pente.
Puis presque en haut, là, c'est une baume murée qui nous attend.
Un bel endroit pour laisser le mauvais temps dehors,
Cette rando nous offre la variété.
Toujours dans le brouillard on grimpe encore.
Brigitte questionne en faim ? on lui répond soleil sinon rien.
La marche gargouille de pas en pas, les yeux scrutent la lumière, le ciel bleu.
Et je refait des panoramique, on sort de la mer, comme des sirènes qui chantent l’appétit.
Là de partout la place se propose pour le repas.
-" On sera mieux plus haut " impose l'expert.
On découvre un monde qui émerge du brouillard, le ciel est bleu comme au bord de mer .
On connait bien cette sensation de temps magnifique au dessus de l'humide.
à chaque fois c'est une nouveauté, comme une naissance un évènement fabuleux qui se répète.
Alors même en pleine faim, on poursuit avec envie.
C'est le plateau ou presque, la pente se laisse faire gentille, elle s'aplatit de plus en plus.
Un bras de mer, remonte le Trévesel, on le suit du bord du causse
On est porté par le beau, le grand, le spectacle.
Chaque dimanche nous invite à la différence, à la découverte de nouvelle sensations.
On parle de cela, comme une chance de sortir, de vivre dans cette région, avec seulement de choix de marcher .
C'est fou, dingue, ou simple, facile, et petit de penser que l'on est heureux d'un rien.
Mais le corps aime tellement, comment le mental peut il être sourd et aveugle à cela ?
L'éducation, les coutumes, la mode, l'enferme et l'éloigne de ces paysages.
-"Ici on sera bien" Pose Michel
Au bout du bras blanc, au dessus de la vallée on s'installe pour longtemps.
Sans parler mérite, on déclare réussie notre matinée.
Le jeu des langues de brumes nous régale. elles descendent la vallée sans presque bouger.
Elles fondent délicatement dans nos yeux laissant transparaitre le fond de la vallée.
L'apéro sirote cette évaporation en croustillant les chips.
La suite de la rando se dévoile lentement, on garde le rythme en croquant les sandwichs.
Café chocolat, au soleil on est les dieux.
sans rambarde, au proche du vertige, on se pose en confiance.
Les yeux clos, les rochers nous tiennent droit, je prononce la méditation de la détente
Les muscles lâchent, l'expression fond , le visage accepte le soleil,
Les épaules glissent dans le dos, les jambes s'ouvrent, les doigts flottent, le mental ralentit
La chaleur traverse les couches, la peau s'adoucit, la vie me sourit.
Petit, un rien de rien, je suis là sans qu'on me remarque, et je perçois le monde.
Un bon moment en silence, juste le murmure de la rivière, et la discute des siesteurs.
Chacun son style, les psys en feraient des paragraphes.
Le naturel reste libre quand il est heureux,
Replié, ou étendu, on ose pas les déranger, Quel sont leurs rêves pour cette sieste dehors avant Noël ?
Un ronfle, l'une chauffe la colonne, l'autre face au bleu, ils sont dans leur espace bonheur.
Le réveil se fait au dessus de la mer, la bute de st Amant semble une ile .
on repart donc pour l'aventure .
Plus d'un Km de bordure , grande vue sur la vallée profonde du Trévesel.
Mes photo vont s'étirer sans limite ..
Et d'un pas décidé nous allons marcher.
le soleil et la blanche mer dans le dos, avançons sans réfléchir à ce qui nous attend.
La haute vallée est dégagée, les yeux porte jusqu’à l’Aigoual.
On commence de penser trempette.
-"mais avant il faut rejoindre l'aven Noir par le haut" je m'inquiète en premier.
Petite vue de la bordure que l'on termine, un charme fou
J'imagine les alpagas, avec nous qui avancent les oreilles au ciel.
Ce pays de rando est fait pour eux.
Km 5 passé, on est allé trop droit, nous voila bloqué sans sentier.
un beau balcon nous pose le temps de sortir la carte.
Le sentier de descente est plus à gauche, on le retrouve facile, et commence la pente.
le sentier trail est superbe, bien ouvert, belle vue, mais il nous faut le laisser.
Les quilles de roche sont notre objectif, arriver sur celle du milieux.
Facile un traçou barré y mène. Maintenant reste à descendre entre deux rochers.
-"Lolo, là, on peu dire que c'est un cairn, deux cailloux posés? " encourage l'ami
On regarde d'où l'on vient avant de rentrer dans les broussailles.
Une bonne inspiration de confiance aux pisteurs, et la on plonge dans la pente.
Je suis Marinou, je ne verrais personne d'autre avant la base des rochers.
Le pisteur va doucement, et on se retrouve au dessus du versant.
Reste à savoir où est l'aven?
Droite, gauche, juste dessous ? Nos souvenir sont trop vieux.
Dans les années 2000 pour l'ami, et un peu avant pour moi.
Le GPS indique plus bas, on descend donc comme on le sent.
L'aven n'a pas changé, sa gueule noire, ouverte prête à avaler tout imprudent.
Un trou profond de 40 m qui s’élargit à presque 100 m de long
Imaginez un petit trou percé dans la coquille d'un œuf vide.
C'est un peu l'effet de cet aven, descendre dans un œuf géant couché sous terre.
On pose le temps des souvenirs, de nos explo, des amis venus de loin pour le visiter
http://mjcrodezspel.free.fr/photos/speleo/aven%20noir/index/aven%20noir.htm
un lien pour en voir plus.
Maintenant reste le pire de la marche, la traversé des eaux.
Sur le sentier qui va à la rivière on devine l'ombre, mais n'imagine pas le givre.
Le soleil abandonne les eaux pour tout l'hiver par ici.
J’immortalise la tête qui voit où passer!
-" t'es sur Lolo, on traverse là, ça être très frisqué " claque t'il des quenottes.
J'avance pose le sac, sort les chaussure de bain, comme avec Chantal
je me concentre, ôte les vêtements dans l'ordre du chaud. pentalon, chaussette, puis pull, et dessous.
Je les range dans l'ordre inverse dans le sac pour les remettre au plus vite.
Je garde le bonnet, prend le sac à dos et Zou.
Chaussures de marche en main, je traverse facile.
L'ami les pieds dans l'eau grelote sur le clic photo, Je le voit en slip pencher sur l'eau.
-"c'est pour avoir en premier plan les glaçons qui flottent sur les tiges." fait l'artiste .
Et pendant que je baigne, les belles souffrent les dauilles entre les blocs gelés.
Sur la berge givrée je me rhabille moins vite que l'onglé.
L'eau n'est pas si froide, mais l'air fige le sang.
On grimpe tous sans ralentir, vers la route espérant le soleil.
Un grand moment intense, ce court passage du trévesel.
Cette semaine j'aurai un bain froid de plus.
On trouve la piste qui vient de St Sulpice, on se réchauffe enfin, heureux on rentre .
Les Plos nous observe passer, petit hameau de la vallée, ce matin on le regardait sortir de la brume du haut de la montagne.
Cantobre n'est plus loin, reste que du facile,
C'est le moment des réactions de chacun, la journée est belle
variée, remplie de choses bien faite, dans l'ordre et sans discipline.
On revient vers le début du jour et portant le soleil.
Le temps nous dépasse, l'ombre gagne le versant, on rentre avec le froid .
Les dernières campanules tiennent encore la couleur, on passe sous le village par le PR charmant qui va au Moulin.
Je regarde les grimpeurs finir leur journée aussi, ils rangent le matos,
Le pays commence de dormir, en attendant le prochain soleil.
C'est une belle marche,
surprise et complète,
Un coup de boost pour tous,
encore un dimanche nouveau
aussi loin du précédant qu'il nous fait languir le suivant.
à bientôt
bizs
Lolo
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Par llollo le 13 Décembre 2021 à 20:21
coucou rou
12 décembre 2021, le soleil va se lever
le sol est bien geler, l'herbe croustille sous les bottes.
Les loulous m'attendent couchés dans le cabanon.
Je viens leur ouvrir le près pour la journée.
Des petits Hum hums un regard paisible, les voila qui avancent lentement .
Je les laisse manger la glace à l'herbe.
Ils ne sont pas encore éduqués pour nous suivre en rando,
Mais ils progressent, et se rapprochent de nous.
Le soleil nous est promis pour une semaine.
Pas de vent, juste l'air sec d'un beau temps d'hiver.
-"sur le Puech on va marcher dans la neige" espère certain.
notre petit groupe s'en va, direction Lavernhe.
Mais c'est où? Un village dans la combe de Séverac le château, au pied du Lévézou.
14 km pour 460 m de dénivelé, c'est le tracé d'un PR
On marche sur des pistes, ou petites routes, facile tranquille, pour une foi c'est la détente.
Les lutins sont ici, on rentre dans le village silencieux, un Noël discret semble se préparer.
C'est amusant simple, et fait main, on devine dans les personnages un collectif de volontés festives loin de l'agitation commercial.
.
on suit le PR, et découvre les décos des gens, pas de 'made in chine' mais que, du 'fabriqué dans la grange'.
Un dalmatien promène son maître, il est vieux, les taches raides boite un peu,
-"vous allez sur le Pal ? J'en reviens c'est bien gelé ce matin, mais la journée est belle profitez bien." souffle l'homme aussi vieux.
On passe devant sa maison, facile de la deviner, la boite aux lettres est dalmatienne.
On sort du village avec Noël dans le cœur, et un sourire d'ici dans la tête.
C'est des petits riens trop simples comme cela qui donnent l'assurance d’être à sa place.
commence la petite route vers la Folie. L'ombre givrée fait peau blanche, la plaine se baigne au soleil.
Le bitume croustille, les paroles déguste nos histoires de semaine. Encore de la spéléo qui bute sur un siphon.
La grimpe nous réchauffe, nous ouvre l’appétit de marcher , nous en sommes à l’apéro de la rando.
Passé la ferme bio 'La Folie', commence la piste, plein soleil dans l'air immobile, le paysage s'étale sans bruit.
On a quitté le calcaire de façon douce, pas à pas en montant, maintenant on pose sur les premiers schistes.
Maixent surmonte l'épreuve sans souci,
-"Calcaire, pas calcaire, c'est bien quand même, " nous confit il
Pour le Caussenard fouler une terre sans karts c'est frustrant.
On est en limite Lévézou, Sauveterre.
Un grand espace qui se voit de loin .
Ici les chemins passent libres au galop de chacun.
Il est possible d'aller le long des champs, aussi loin que le regard.
La liberté se dessine en ligne de haies qui vallonnent et chante la buse.
Une croix verte, un chien bronze, c'est la pose de l'Aubrac.
L'horizon blanc joue les montagnes.
un temps facile de contemplation.
L'ami se prend pour Killy, sans les skis, c'est notre première neige.
Au loin le Cantal blanc se confond avec l'Aubrac.
Le ciel sans voile laisse aller les yeux au delà des plaines.
Sur le névé, je fais Amstrong, laisse mes petits pas d'humanité .
Et je monte en me retournant, les belles font les filles qui papotent.
Le pays ne bouge plus, il paresse au soleil.
Devant la forêt nous attend. et tout en haut la crête.
on passe les Lavadous, posé sous les arbres, bien exposé, ses maisons portent l'histoire.
La forêt d'hiver n'est pas triste ici, la lumière passe les branches et illumine le sol.
On se dit en pays variable, charmé du blanc qui renvoi comme un espoir de beau.
Les sous bois sont scintillant, chaleureux.
La grimpe s’efface, le froid fige la gadoue, sa croustille et c'est bon.
Les ombres restent claires, la couleur fait le bonheur .
on passe, on alterne le clair du lumineux, c'est un jeu d'enfants qui courent dans les bois.
Ces forêts sont belles, revenons y en automne y chasser le champignon.
Je m'amuse du soleil sur la piste, le tableau change et vie dans la douceur .
C'est un monde simpliste qui accueil les âmes folles .
J'adore les branches dans le bleu du ciel, les ombres sur le bleu de neige.
-"Ha pour manger, c'est avant ou après, le pic du Pal est dans l'ombre," nous informe Madame.
Le couple promène le toutou, Ils sont de Lavernhe.
On parle de Noël, des décos du village.
-"Cette année on c'est lâché, tout le village à participé, un joli travail pour faire les lutins." nous raconte t'elle.
Ils descendent, on montent, les sourires se croisent .
Brigitte gargouille et Marinou espère la pose repas au plus vite.
On pense s’arrêter là, la vue nous va, mais Michel impose la grimpe.
-"Ha non pas dans cette coupe de bois, sur la piste, il nous faut un coin digne du repos"
On a tout le souvenir du bord de l'étang, le dimanche d'avant, au soleil de la mer.
Alors courage, trois amandes, deux lacés de piste, un belle espoir sur la crête, on avance encore.
La vue de la crête laisse sur place, mais le coin sieste manque.
On voit bien Lavernhe en bas, et ensuite le pays du Nord à l'Est
1080 m d'altitude on est presque en haut.
-"Je vois un coin d'herbe sans neige au soleil" propose Michel
On passe par un bois, en nous voila sur la plage, comme une mer blanche.
Les souvenirs de Villeneuve sont dans nos papotes.
On s'imagine en bord de mer, la chaleur y est, le soleil direct aussi.
C'est magique, on tombe les gants, les vestes et bonnets,
-"tu pourrais te baigner ici en te roulant dans la neige " rigole Maixent.
La soupe Brigitte concurrence l'apéro blanc,
la neige nous renvoie le soleil, on chauffe de partout
soupe chaude, alcool en tête et lumière sur la peau.
On le savait bien que les coccinelles hibernent sur le Levèzou,
Mais on les pensait endormies. Et dans ce près avec la neige qui fond, elles se croient au printemps.
-" sa me fait souvenir de nos interrogations zoologique en bord d'étang " mâchouille la belle en servant la soupe
-" les oiseaux de mer, boivent ils de l'eau salée?" se demandaient on?
L'explication nous fait rigoler de la goutte salée au nez de ceci.
Une glande spécifique situer dans l'occiput leur permet de dessaler le sang.
Avec nos réflexions du dimanche, la semaine est occuper à chercher sur le net les réponses.
Lolo parle aussi des poissons qui boivent, mais là c'est tout un cour sur les propriétés des fluides.
le moment extraordinaire continu, allongé dans l'herbe certaine rêve du dormeur du val,
-" sans les trous rouges" précise Michel.
Comme en été, le soleil brule les habits, on cuit tout doucement sans bouger.
-" si si, je médite, mais allongé. Je surveille que mon cœur ne bouille pas trop" je réponds à Maixent .
l'éternité de nos rêve siesteur prend fin en ouvrant les yeux.
On repart vers le sommet, une petite monté sur la digestion.
180° de vue d'Ouest en Est, on est au dessus de l'horizon
Un clin d’œil, là, la pointe blanche, c'est le Puy Marie.
Le Cantal des rencontres, http://rando-lolo.eklablog.com/rencontre-en-cantal-a167223902
J'aime ce pays que me parle de tous les ami e s .
-" c'est vrai quand je roule, je regarde les sommets, et souvent me revient nos rando, tient je le connais celui la" Pense Maixent
Aujourd'hui l'horizon me porte jusqu'aux Ardennes.
Dans l'ombre bleu neige, on avance vers le Pic du Pal
Style skis de fond, on est sur le toit du Lévézou.
Plus de 1100 mètres d’altitude. pas de vent, l'air transparent sur des lieux et des lieux.
Que du bonheur, avance regarde, vois, devine, et imagine ce monde calme.
La table nous arrête, récitons les leçons de géographie local.
Au centre le village de notre départ, et notre but d'arrivé.
Le Mont Lozère est bien Blanc aussi, on devine le Gargo pense t'on
je photo la neige sous les pieds, elle est cristallisé bizarre.
C'est la piste dans le bois, qui descend entre les congères.
Le coin nous ravit, encore une aventure .
nous ne sommes pas perdu, on croise des jeunes qui montent.
C'est ludique, un jeu façon 7 em compagnie, ou il ne faut pas glisser.
Plus bas, la neige fond sa Spinche.
la piste gadoue un max, on s'amuse de spincher, sans glisser, on assure.
Le retour est bien lancer, une longue descente facile entre bois et près.
J'aime ce causse, bocage et sauvage.
Je photo les couleurs les clèdes, on passe le temps
Un petit coin de causse, le calcaire nous retrouve, moment plat avant la dernière descente.
-"c'est magnifique, n'est ce pas !" sourit elle.
elle promène le chien d'un ami, et rentre de rando.
On l'accompagne un moment, elle nous parle d'ici, des gens, de sa vie, c'est aimable.
nous voila arrivé, St Grégoire prend le soleil contre la colline.
-" Je vous propose le gouter à Verrière" nous invite Marinou
on refait un tour du village,
rue église, crèche, et cloches
On est bien simple ici, et c'est bon.
On apprend L'alleu, un terme ancien qui veut dire terre libre en fait.
Venez voir l'alleu de Lavernhe. Les gens offrent la paix et attendent un sourire.
La table du gouter de quoi bien s'hydrater.
Marinou offre de tout, chaud froid, vitamine, sucré, bulles, ....
Je goutte à tout , ou presque, passe du café à la pomme, avec une pose à la bière blanche.
Bière spéléo, des restes du rassemblement caussenard , Hummm sublime de notes fruités.
La journée coule, je pinte lentement,
faut se rendre, il est évident que l'on ne mérite pas tant de bonheur.
Mais il n'y a non plus aucun compte à donner à qui que ce soit.
Des jours aussi bon sont hors des circuits payant.
bon séjour chez vous
à bientôt
biz
lolo
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Par llollo le 6 Décembre 2021 à 17:38
coucou rou,
Encore une semaine alpagas,
dans la pluie souvent, avec le froid sous la grisaille, on passe les jours avec eux, dehors.
Bien habillé comme les anciens, le temps sur les épaules, la tête en bonnet,
nous restons au près, content et heureux, jusqu'à ce que le froid traverse la première couche de vêtements.
C'est fou, apprécier autant d’être là, traficoter à leur coté.
Qu'importe les conditions, ils restent paisible, calme et serin.
Et ce matin de dimanche on les laisse dans le près seul, pour la première fois.
On entrera à la nuit, comment seront t'ils ?
9 h , le 6 décembre 2021, les ami e s, demandent de leurs nouvelles.
On part au loin, chercher le ciel bleu, en bord de mer Méditerranée.
-" le tour des Salines de Villeneuve lés Maguelone, j'aime bien ce mots sans S au pluriel" je souri .
plus de 17 km pour 50 m de dénivelé.
50 m de pente sur terrain plat, c'est drôle, mais en fait ça compte.
pour le détail de la rando voici un site
-" cette saison je programme des circuits officiels, je réserve mon temps pour les Loulous."
C'est un travail en soit toutes ces randos, et j’espère bientôt en faire avec Rivage et Skippy.
J'aime l'idée du temps qui passe pour mener sa vie sans la bousculer.
C'est ma façon de réaliser un rêve, après l'autre. Et c'est fabuleux.
10h45, on quitte le groupe scolaire de Françoise Dolto. Le sentier commence en chemin balade.
-"voilà, vous avez là le style de support de marche, un sol bien damé, plat et droit" on découvre tranquille.
Je rigole avec Maixent de nos allures 'randonneur de montagne' bâtons, gros sacs, godios, GPS, carte et pharmacie.
Les promeneurs d'ici nous croisent en bonjours gentils, le visage aimable et solaire du sud.
Mêmes les belles en footing lèvent le sourire vers nous.
c'est le coin famille tout style, j'adore, petit vélo qui hésite encore derrière papa, devant maman, le casque rose,
C'est le toutou miniature, qui tire la dame seule, ou le couple lent qui se parle des yeux,
Les solitaires VTT, qui attendent qu'on s'écarte, les bergers de la villes qui sortent leur chien de troupeau bien dressé.
Oui , c'est une piste au nombreuses étoiles qui brillent de bonheur à partager ce lieu.
On s'y sent bien, aussi loin de chez nous, et pourtant comme chez nous, l'air iodé en plus.
Bien vite poussé par le vent du nord on arrive en bord d'étang qui fait miroir, le ciel joue à perce lumière.
Les couleurs dessinent la terre salée, mélange d'automne et printemps, la roquette blanche est partout.
Maguelone tient la presque ile en face.
C'est un changement pour nous, gens des causses hauts, en plein brouillard dans les nuages pour tout le jour.
-"c'est facile de venir là en fait, un coup d'autoroute gratuite, et on touche la mer" se dit on.
Les étangs en hiver, c'est doux, vivifiant, calme et nature.
on repère des oiseaux sur pattes.
Je sort les jumelles, les flamants roses pêchent en groupe .
c'est la première pose, orienté naturaliste, le secteur est bien connue pour ses milieux variés.
La pose suivante nous fait rire, Aveyronnais sommes nous, curieux de voir que s'affiche ici une comparaison des œuvres
de l'artiste de chez nous.
Une série de blagues, façon dialogue d'Audiard, s'offrent au promeneur.
c'est bon de ne pas se voir trop con devant ces lignes.
On a tous le droit,
d'aller tranquill' ou pas,
d'ouvrir son âme
de faire ses choix,
on a toutes la vie,
pour les leçons faciles,
qui fond du mal,
qui oublient de rire,
alors, c'est pourquoi,
on a le droit,
de voir le monde un peu moins laid,
de savoir sourire pour le changer.
on approche des Salines, des muriers fond haie d'honneur depuis des siècles semblent ils.
-" lolo regardes ces arbres, c'est majestueux" s'arrête Mireille.
Les vieux ne bougent pas, d'un côté à l'autre ils laissent le passage,
Et s'ils ont perdu le cœur, ils portent encore, les bras au ciel,
qu'importe les ans, ou les gens qui les taillent,
le temps leur apporte, à chaque printemps, une vie, à nulle autre pareille.
Le soleil arrive au zénith, l'heure de Brigitte est bien passé.
Aussi ils est trouvé le coin sublime, juste en début des salins,
Un panneau explique les rudiments.pour en savoir plus :https://www.cenlr.org/salines
Le bord de l'étang de Vic sous les roseaux et le vent froid nous reçoit au calme.
Clapoutis (petit clapotis) vaguelettes, en musique décontractante, étendue libre du regard,
lumière tamisée de nuage de beau temps, et paroles de plaisirs des ami e s.
Que vouloir de plus ?
que de bonnes courbes, une belle eau limpide et douce malgré le sel.
Je pense m'y tremper, mais certaines pestent, et grelote pour moi.
Chantal pourquoi n'es tu pas venue ? on aurait avancé vers le soleil ensemble et contre tous.
Commence le repas, le grand nuage avance et promet le soleil pour bientôt.
L'apéro glougloute comme les vagues, petites gorgées de muscat,
Mireille propose la soupe épicée, Cécile à perdu les amandes sur le parking.
C'est facile, assit en ligne les mets passent, et reviennent en conte sens.
Ce n'est pas un cercle, mais une rangé de spectateurs interactifs.
Personne ne bouge, la musique est trop bonne, avec la douceurs des desserts.
Puis chacun médite à sa façon, regard sur l'eau pour elle,
les pouces au téléphone pour Brigitte qui mail le soleil à Patou,
les mâles en teeshirt pour impressionner l'hiver,
d'autre en sieste, et nous en tailleur sur les coquillages.
Marinou m'accompagne en écoute sensible,
Un long moment d'attente, qui sent la chaleur lumineuse se poser sur la peau.
J'entends grâce aux aides auditives le moindre tintement de l'eau sur le sol.
C'est comme magique cette clarté nouvelle pour moi, des sons limpides.
Clip, plotic, ticlo, clopic, ploc, tic, ...
un chant calme de murmures d'enfants qui inventent la musique sur un xylophone
L'iode entre par le nez, envahit le corps, la tête salée s'imagine petit navire
Matelot navigue sur les flots,
J'ouvre les yeux dans la lumière sans m'éblouir, que du bonheur...
j'accompagne Jean Yves, Cécile en avant, coquillages sans crustacé, les pas croustillent comme des chips.
Commence la visite des salines.
Le bleus s'affichent du ciel à la terre, on devient sensible aux couleurs d'espoirs.
on passe entre les anciens bassins, c'est bien aménagé, sauvage aussi, une harmonie fragile.
Les teintes fond tableau rare, la multitude se cache dans l'ensemble,
Face au vent, le froid glisse de chaque côté du nez, on est bien, surprit de l'espace.
du détail au grand, c'est des lieux à regarder.
Pose photo, chacun clic de ci de là, on retrouve des flamants .
les panoramas défilent comme des stars, contre jour, ou plein feu, il suffit de se retourner.
Le groupe s'émiette sur les pistes, style petit grain de sel,
Langue bleu, toison brune, les salins nous charment.
éloigné de la mer, la terre joue du ciel, les hommes ont ici tracé des lignes anciennes dans les eaux calmes.
Il reste l'équilibre de la nature préservé, en accès libre et tranquille, suffit juste de suivre les voies du sel.
Je me fait bonheur, clic et enregistre l'image, je m'évade loin de chez moi,
Imagine le monde encore beau, la paix lointaine qui vient,
Dernier du groupe, ou presque, on rejoint la tête. Là à sourire proche des oiseaux.
Les couleurs me parlent manière de penser, façon d'être, style de vie, imagination de chacun.
Le paysage plat, l'absence de rocher, de canyons ou sentier escarpé, peuvent en éteindre certain.
Les yeux fermés à la lumière, le cœur insensible au travail des hommes, sans ressentir cette nature
d'entre terre et mer, alors ils passent à regret, en pensant ne rien avoir à prendre ici.
Et pourtant on en revient gonflé d'iode, la tête assaisonnée de nature.
-" Il est sans doute confiné, celui là" blague Pascal
On pose tous pour bien l'observer. Les longues vues passent d'un nez à l'autre.
Il fait le lissage des plumes, par instant il laisse entrevoir le rose vif de ses ailes.
C'est beau, on est voyeur de sa toilette, sans complexe on profite du spectacle.
on quitte les salins, retrouve la roquette, les près salés ne sont pas loin.
le Mas de Quinze nous voit passer.
commence une longue marche dans les terres d'élevage et viticole.
On va grimper, oui monter sur les hauteurs de quelques metre.
Les jambes s'en souviennent, Mas d'Andos, château d'Exindre, on rigole entre nus d'être aussi sensible .
Les pattes nous trainent de moins en moins facilement.
chacun y va de son explication, la dureté du bitume, le grand air trop plat, la marche plus rapide,
On n'y comprend rien.
Le fait est; que les km s'accumulent.
on arrive épuisé à la réserve naturelle de l'Estagnol.12 km dans les têtes.
-"reste 4km , 12 et 4 font 16 " j'affirme.
-" Hum, il doit y en avoir un ou deux de plus " fléchissent certains.
On reprend la marche endurance,
km 13.5 on retrouve une Martelière, maintenant on sait ce que c'est.
Maixent grimpe le sommet du coin
la ville se rapproche, encore un petit moment au proche des étangs,
On se dit que la campagne touche les maison, qu'il doit être bon de vivre ici.
Nombres gens se promènent entre les eaux, c'est facile, on y respire bien, c'est calme.
N'hésitez pas venez ici, vous saler l'âme, qu'elle prenne le bon gout de mer.
en vue Maguelone, la fin de la marche est attendu.
Salut, à toutes tous,
cette randonnée entre ciel et mer, limite terre salée, nous aura bien surprise.
Varié, changeante, lumineuse, douce sans amertume,
on revient d'un lieu vivifiant qui emplit d'air sain et croise des gens bien sympathique.
Le partage de cet espace donne espoir.
On arrive au voiture fourbu
nous de la montagne, on c'est fait démonter par ces calmes étendues ensoleillées.
Qu'il est bon de se mettre en questions loin de chez soi.
à bientôt
bizs
lolo
2 commentaires -
Par llollo le 29 Novembre 2021 à 19:06
coucourou,
28 novembre 2021, l'hiver fait l'offensive.
Une vague de neige poussée par le vent du nord vient s'échouer sur le Larzac.
Millau se trouve submergé par les nuages blancs, les flocons se fondent au sol.
Ce temps soudain hivernous, glace l'envi de sortir.
7h15, gants bonnet, je monte la pente du terrain.
La nuit se meurt, l'aurore dort encore, j'appelle les Loulous.
-" Rivage, Skippy allez allez, on sort "
Les couleurs ne sont pas encore nées, la pâture dans le sombre, j'entends les Hums hums qui m'attendent.
Contre la barrière du corral les oreilles vers moi, ils sourient presque.
C'est une joie, les lâcher dans le près au petit matin gelé entre les flocons que l'on ne voit pas.
J’assiste à la lumière qui baille longuement, dans le silence l'aube se réveille.
Se dessine alors la silhouette des alpagas tête en bas qui crounch les herbes.
L'aurore ne viendra pas aujourd’hui, la couette nuageuse trop épaisse et basse recouvre la montagne.
Insensible au froid, ils broutent et se régalent. Je reste là pour eux, jusqu'à 9 h .
Ensuite je les rentre au corral, ils vont y rester la journée, et la prochaine nuit.
Hé oui le dimanche on randonne, pas encore avec eux, alors je les laisse seul.
Dur dur, ce matin, de les quitter. depuis une semaine on les visite matin et soir .
Ils nous apportent tellement.
Mais, partons à Soumont !
9h30, les ami e s sont dans la rue, dandinent et frottent les gants.
-" c'est une petite rando, sans doute au soleil, exposée sud, on sera à l'abri du vent" j'expose les prévisions.
je parle alpagas, raconte ma matinée matinale, et l'on part traverser le Larzac sous la neige.
13 km pour 350 m de dénivelé,
je fait un mixte entre la variante et le circuit classique.
Parking des randonneurs, à Soumont, le soleil est presque là, on retrouve Didier,
Sur le chemin des Puis,
Marinou nous dit qu'il neige sur Millau,
le téléphone pleure et nous approuve,
quand on lui dit soleil,
le rêve nait dans l'écouteur.
-"Je ne connais pas du tout ce secteur " découvre François.
Les coins du Lodévois, bien négligés par les Millavois deviennent des trésors quand on les trouve.
J'adore le contraste, la variété des sols et le mélange des espèces.
Petit monts, fiers sommets, forêts intimes, patrimoines discrets, villages lumières, ruisseaux fantômes,
frontière sans limites, c'est un pays qui a su apprivoiser l'homme.
Il nous laisse passer, partir au loin sachant qu'il lui suffit d'un soleil de printemps ou d'une couleur d'automne
Pour qu'on accourt à son appel .
C'est le sentier de pierres, en limite du Trias, on marche sur les plaques du Permien.
Je parle traces, végétaux, tout est possible. Ces pierres s'ouvrent comme un livre d'histoires.
Les arbres en connaissent sans doute les racines perdues.
les arbouses s'offrent dans le ciel, bien mures elles sucrent mes mots.
La descente devient délice de voir, de gouter et d'imaginer.
On se trouve bien, entre les chênes verts, et la pierre.
Je photo le calme d'hiver, ces couleurs douces de mousses
sa musique de feuille, et ses dessins de branches.
On observe, passe facile, la pente est dans le bon sens,
Restons raisonnable, le temps ne se prend pas, on se le donne.
Chaque mur nous parle des hommes, leur façon de faire, de penser, et de trouver les astuces.
Nos pensées s'échangent avec des phrases sympathiques,
les fraises cueillies dans les arbres troublent l'élocution, et font trainer le plaisir.
C'est bon, de se laisser aller dans le sentier, à la façon d'un petit bonheur .
Mon bonheur à sourit,
Il fait plein de bourgeons
entre tous les ami e s
ça se voit sur leurs fronts.
Or un matin gelé
sans envi de sortir
venez ici cherché,
un bonheur tout petit...
Les km content nos réflexions, jusqu'au plus bas, 1 h de marche juste trois de fait.
Brigitte se manifeste, au fond du ravin l'endroit n'est pas top pour manger.
Alors on commence la grimpe ventre vide
-" Pas loin il doit y avoir une crête, et sans doute de la vue" on conclu avec Maixent en étudiant la carte.
La crête au soleil est bien là, l'image trompe, la chaleur n'y est pas.
Un vent passe en rafale, sans limite de vitesse, venant du nord il glace les radars.
On révise notre géographie en attendant les derniers.
Le Bosc nous regarde , les monts connus sont pointés.
Les oliviers ondulent et changent de teintes dans le vent.
On aimes ce coin, trouve un abri contre le vent, et le repas commence.
Un bon moment soupe chaude, muscat bien frais, et chips qui chantent.
C'est notre premier repas dans l'hiver,
Il passe lentement jusqu'au moment ou il faut bouger.
Je photo les oliviers, ils me fascinent , ondulant de l'argent au vert sombre.
L'air passe en vague comme sur une moisson ,
le reflet prend des allures de cuillère je repense aux arbres de Cantagal.
La marche repart, je stop, photo message pour Christine. ce tableau me plait
Didier me parle du rendez vous rater avec jean Luc. J'ai décidé trop tard d'aller au Salces..
C'est bien vrai, je suis aussi dans le regret, alors voici une belle pensé pour eux, ami e s des olives.
Les couleurs de leur pays qui me rappellent à leurs bons souvenirs.
On arrive au Bosc, un grand mur nous arrête au soleil, la chapelle nous réchauffe,
Il faut dire qu'ici le vent est en liberté
Les rafales entassent les feuilles dans les ruelles
On quitte le village le dos penché contre le vent.
Les visages face contre terre cherchent un semblant d'abri.
Commence la grimpe, facile, mais glacée, le groupe se partage, on cherche des idées de discutions qui occupent .
Luc et François ralentissent à chaque phrase.
Le temps de la monte va s'étirer longuement.
Avec Fabienne on étudie l'arbousier, fleurs et fruits sur l'arbre en même temps comme dans les iles chaudes.
l'étude est délicieuse cette année.
On arrive sous le prieuré de Grammont, un clic pour la vue, et on continue
Le village c'est Soumont notre but, juste en face sur l'autre crête.
ensuite on longe en balcon une couche de Grès bien connue des escaladeurs.
Les arbousiers ont l'écorce particulière, je muse en photo , le goûter est improvisé sous les blocs d'escalades.
chocolat chaud, BN de notre enfance, le goûter des années 80
Je trempe les biscuits fourrés, Maixent croque à sec, le site nous fait comme une escapade dans le temps.
On ne tarde pas pour repartir, il ne fait pas si chaud immobile.
On regarde la surface du banc , exploité par les anciens.
Les coups de pic, des saignées dans la roche montrent leurs travaux.
Ici était une carrière de blocs, maintenant c'est un site de blocs sportifs.
on passe devant Le Chêne, on l'avait rencontré en 2016
http://rando-lolo.eklablog.com/dans-les-dessus-de-lodeve-a125819348
On lui redonne notre admiration .
On s'approche de l'arrivé, et marche un peu par reflex .
Le jour baisse, le froid redouble
on fini par la table d'orientation de Soumont.
Les ami e s sont comme pris dans un puit, je souris en moi, photo le pays,
Le jour va tomber, le crépuscule nous accompagnera sur la route de Millau.
C'est un beau jour qui reste avec nous jusqu'à sa fin.
Le Larzac attend, tombe la neige sur son dos,
On est encore là, bien conscient du temps excellent que l'on partage.
alors, durent, durent les minutes qui ne nous laisse pas rentrer.
Je reparle Alpagas,
demain, Brigitte au petit jour,
ira leur ouvrir le corral,
leur murmurer des mots très doux,
sans les enlacer de ses bras,
C'est certain elle finirait
par deviner tous leurs secrets.
Notre vie change, s'étoffe, et nous rajeunit ,
grâce aux randos et à nos Loulous.
bizs
Lolo
5 commentaires -
Par llollo le 16 Novembre 2021 à 10:51
coucou rou,
C'est bien dimanche qui vient,
le 14 novembre 2021 la semaine passe tranquille,
De jour en jour on laisse le temps donner son bien,
occupé comme des artistes, on construit notre nouvelle vie.
Le parc de nos deux alpagas s'organise avec soins et réflexions.
La semaine s'achève que l'on vie encore avec Lunas et ses émotions.
La saison de marche prend le rythme facile,
dimanche rando et suivent les jours pleins.
Les souvenirs s'impriment sur les pages d'un livre libre.
Il s'envole entre nous et livre l'histoire qui nous tien.
Ce dimanche on repart en Hérault, départ des Salces.
La grisaille est promise sur Millau, alors échappons nous.
12 km pour 340 m de dénivelé , une carte avec différentes couleurs de traces.
Les points rouges représentent des sentiers perdu ,
non débroussaillés difficiles de voir entre les branches qui grattouillent au passage.
Je vous conseil les trais bleus pour les éviter.
La lumière nous plait, L'automne traine cette année on adore.
Les feuilles restent encore sur les arbres jusqu'à se charger d'or .
On traverse le village, passe devant l'épicerie solidaire,
Et la grimpe commence.
Un murier prend le soleil, la petite route de Cantagal nous promène .
C'est le temps des saluts amicales, des nouvelles lentes, celles qui racontent nos vie.
On pense à nos ami e s des olives, qui sont sans doute dans la cueillette.
C'est leur coin ici, Jean Luc nous a guidé, pour finir en grillade sous le hangar.
http://rando-lolo.eklablog.com/un-tour-en-olive-de-les-salces-qui-roule-comme-une-meule-a138770754
De bon souvenirs qui restent en pages de blog.
Qu'il est bon de monter la route, elle est en bonne pente, fait terrasses balcon au dessus des villages.
On discute papote et retrouve Marie Christine en belle forme.
Les jolies sont belles, délicates et gracieuses.
Les uns plus terriens, l'humour sur le cœur aux allures de prince vaillant.
C'est facile d’être bien, suffit de suivre les pas .
un premier panneau nous a averti que des mantes religieuses bien grosses passent dans l’imaginaire du lieu.
Mais celui là est bien plus concret. Au sol un passage sanglier est matérialisé par des bandes jaunes.
C'est ludique et prudent.
Cantagal gravé par l'artiste , le chant du coq marque le grès.
Pour ceux qui cherche un lieu étrange voici le lien:
Le goudron est laissé plus bas, c'est le béton qui tien la piste,
Le chemin prend de la liberté, limite sauvage, on sent une impression d'étrange.
Le pays décore l'image d'automne, collines villages, monts et vallées s'étendent sous les nuages de beau temps.
On grimpe sans forcer.
L'étrange est là. Les libellules tournent dans le ciel,
les arbres boules demandent de s'approcher pour comprendre.
Coquillages et cuillères , on touche caresse, et yeute les reflets. On y est partout!
c'est un interlude surprenant pour une rando, et s'imagine bien passer du bon temps ici.
Une petite vidéo pour voir
https://www.youtube.com/watch?v=tMgZWGOU-Ig
Toujours en piste, le groupe s'allonge, papotes à deux obligent.
C'est le plaisir des pistes, on marche contre épaules, et c'est complices que l'on parle.
Les têtes s'inclinent avec écoute, et discutent dans la réflexions de l'autre.
J'aime se dandinement des pensés, qui aide pour avancer sa vie.
Je raconte nos derniers préparatifs alpagas , mes aventures de sélection .
Brigitte doit parler de moi, de nous, et d'eux, Rivage et Régal.
Les couples, pas trop mixtes, avance bon pas, bon mots, les yeux ne voit pas la suite.
-" Hola, on se dirige vers le Pas de l'Azé, au bout du la vallée là haut " je pointe de mes paroles fortes.
Les sportif en avant, Brigitte sonne à la faim, derrière .
Trouver le coin qui inspire le repos , devient notre pensé commune.
-" maintenant ou en haut, reprendre la côte le ventre lourd, c'est épuisant" se questionne t'on.
Mais la gentille insiste, le ventre se creuse avec la monté qui semble bien plus difficile.
Et puis, on quitte la piste, un sentier indique le Pas de l'Azé, il est charmant.
Comme des ânes, on monte, marche et grimpe sans dire.
La calade du Pas nous porte en haut en peines régulière.
Le repas sera donc en haut, fini la pente, l'épreuve du jour est passée.
Au lieu de rejoindre le GR, je pose le groupe.
Facile de suivre les balises, mais la vue va nous échapper.
Marinou sort les amandes pour éviter que Brigitte ne gargouille , elle patientera sans bruit.
On bifurque donc pour suivre la bordure du causse, une sente marque le passage des lapins.
La vallée s'ouvre entre les arbres, le vent nous vient droit d'en face on s'interpelle du bon, du choix fait.
Et puis c'est le spot parfait. un arbre, un rocher, un muret de pierre tout en balcon.
Michel note sans détour, assit c'est le top.
La belle en faim retrouve le rire.
lolo congratuler, le repas se pose en raz rocher, chacun sa place sans vent, sous la lumière.
C'est bon, généreux, l'apéro chante les promesses de bonnes choses qui sortent des sacs.
Vient la méditation, le pays se rapproche, la pierre nous donne l'aplomb
Les montagnes vont jusqu'au bleu sombre, les feuilles, les arbres, colorent de chaud le vent qui se croit froid.
L'automne me charme de doux
Pendant ce temps, elles rêves, ils soufflent, abandonné au soleil.
C'est un rituel indissociable de nos randos.
La sente lapin suit encore la bordure du causse.
puis c'est des points verts pastel qui nous guident, les chasseurs postent le long des falaises.
On se régale de suivre ce sentier mi sauvage mais....Les points verts disparaissent.
on décide de rejoindre la piste, la forêt se referme sur nous, c'est un moment bartasse.
Km 5,5 , on retrouve la piste, on se dirige vers Pioch Négre,
là plusieurs sentiers commencent et se croisent.
Le notre je le connais bien, entre les falaises il passe sans rien dire.
C'est somptueux cet automne. On se souvient d'y il y a quelques années, en 2016.
Mireille devant la carte doutait du passage .
à lire ici http://rando-lolo.eklablog.com/une-pointe-du-larzac-au-dessus-de-salces-a126044650
C'est l'avantage du blog, il garde la mémoire de chaque dimanche.
En limites du Larzac, face Sud Est, les feuilles qui tombent les ocres de Provence.
-"On commence le joli de la marche, pleine vue sur les Haut Languedoc." j'admire et rêve éveillé.
Combien de marches, de randos serpentent devant nous, cachées secrètes, ou bien, bien trop connues.
combien de vies me faudra t'il pour espérer un jour en avoir fait suffisamment, et partir ailleurs.
J'enchaine les panoramas, croyant capturer le pays en entier, c'est illusoire, mais bien beau.
Venez découvrir cette bordure, de toute part la tête tourne et trouve la liberté de s’émerveiller.
On se laisse aller, tranquille, les pas en vertige facile.
Petits sommes nous, grandiose de partout, le sentiment de paix remonte des versants.
La marche devient exploration d'un monde libre, ouvert et beau.
on finit bientôt, encore des passages sensibles, le col des Vents est tous proche.
Le dernier balcon , on y pose nos impressions.
-" J'enlace un arbre pour garder les émotions de se sentier" sourit Pascal
devant nous on devine la piste du retour sur le versant.
ça nous semble bien, paisible, la rando va descendre jusqu'à l'arrivée.
Passé le col , la piste nous repose, les discutions repartent en couple ou trios.
C'est facile mais Lolo est là.
-"alors voila, au lieu de suivre le chemin de pays balisé, j'ai tracé un sentier qui n'existe plus"
à voir si on le trouve.
le début n'est pas évident du tout, Brigitte craint d’être entrainé dans les fourrés
Ensuite c'est presque mieux, une sente lapin suit , des trouées rares offrent la vue de la vallée.
Maixent en pisteur on descend fouetté gentiment, on aime bien , l'impression de sauvage.
Le sauvage à toujours une fin, voici la piste que l'on trouve.
bien joli temps, le jour avance, les ombres tirent le sombre et le soleil s’attarde dans les près.
Les érables jouent les boules d'or étincelant de richesses les vallons.
C'est le jeu, observer ces arbres qui étalent la splendeur pour y trouver la fierté de passer , vivant et attentif.
Je pense que c'est le bien être d'un automne. La saison du recul de l'été.
Activé , bousculé par les longues journée ensoleillées, les feuilles nous donnent le temps du beau, du tendre.
Nos pensées peuvent ralentir, se poser et prendre le plaisir de l'instant.
C'est comme une seconde fleuraison, les couleurs reviennent toutes plus surprenantes.
J'use et abuse des photos, mais comment arrêter de cliquer.
On avance dans un tableau de maitre, ou chaque détail impressionne.
On arrive aux Salces, fini les images , on se trouvent démuni .
Comme l'enfant qui laisse échapper l'oiseau qu'il cajolait , que faire maintenant ?
On va repartir sur Millau, se séparer, oublier tout ça ?
Le village nous garde encore, il est magique cet hameau.
L'épicerie fait aussi table boissons.
Sous la voute de la petite pièce, le quart du groupe discute produit savoureux.
Nous autres on attend sur la rue, écoute les boulistes tirer ou pointer .
-" On boit à ma santé " rigole Pascal pour son anniversaire.
C'est long, c'est cool, le temps de faire un choix, sortir les euros.
J'adore, ils et elles adorent, ce moment qui traine sans bouger.
La vendeuse patiente , échange et conseille, elles prend son temps aussi.
On se pose en table rustique, les tablettes sortent des sacs,
bière et chocolat c'est bon.
le temps passe autour de nous , fait des cercles lents
farandole de souvenirs, d'impressions, de sentiments paisibles.
La danse fini par nous envouter , on a notre du.
On peu enfin se séparer, remplit du maximum de joies.
un dimanche passé bien gentil.
à bientôt ami e s .
bizs
Lolo
1 commentaire -
Par llollo le 9 Novembre 2021 à 23:15
coucou rou,
Dimanche 7 novembre 2021, un peu improvisé notre rando démarre de Lunas.
La semaine passe bien occupée,
on prépare le terrain pour accueillir les alpagas. Les ami e s viennent, aident et nous soutiennent.
C'est une ambiance magnifique, facile, glorifiante, un élan d'entraide qui efface mes doutes .
Je suis soutenu, porté, encouragé, boosté, projeté, comme sur un petit nuage du paradis.
et c'est Pascal qui attrape la ficelle de mon ballon, pour qu'il redescende avant le WE.
-"Dimanche tu prévois une rando? il fera beau au sud, on pourrait retrouver nos ami e s héraultais"
Vite le vendredi matin j'épluche la carte IGN, j'en garde plusieurs coins qui ont une belle pomme.
Et je tris en fonction des ami e s .
On aura des choses à se dire, des émotions à partager, et surtout une nouvelle aventure à poursuivre.
Alors voila je lance le rendez vous à Lunas, 10h45 base nautique.
"dommage, on ne viendra pas, tu as prévenu trop tard" mail une amie avec regrets
On se retrouvera une prochaine fois.
13 km pour 310 m de dénivelé.
Pour se retrouvé c'est toute une histoire,
La journée commence en exceptions, Patrice, nouveau se présente,
Et Patricia vient faire sa première rando à lolo, accompagnée d’Étienne et Rouky.
Ils vont découvrir le groupe, l'ambiance autrement que par le blog.
On a laissé le gris sur Millau, la vallée de l'Orb profite du soleil légendaire du sud.
Le parking fait fête, c'est la piste de nos retrouvailles,
Ils sont là, en partie, les gens de lumières méditerranéen.
Depuis Crapodine on ne s'est pas revu. Le we de juin 2021 reste entier contre nous.
http://rando-lolo.eklablog.com/l-histoire-de-crapodine-au-cirque-de-tournemir-a211006288
on s'enlace, ou pas suivant la covid, mais les cœurs se boum-boum, les uns avec les unes .
C'est chaud, doux, et violant de joies.
-"Je propose de faire le tour en contre sens, la visite du village en dernier" je calcul pour raccourcir la marche si certains se fatiguent
-"tu fais comme tu dis, nous on suit" me cajole Francine
Les présentations faites la marche se lance comme en colo, sur deux lignes.
je suis dans les paroles, les blablas qui fond plaisirs, si bien que je ne photo pas encore
On attaque par la calade, une grimpe qui souffle certain.
Marinou rassure Patou,
-" hola garde ton rytme, ne cherche pas à rattraper les premiers, ils nous attendront, prend ton temps"
Francine écoute l'histoire de ces gens des ardennes qui viennent marcher avec nous.
Mireille cherche sur la carte,
-" Où passe la rando, je n'ai pas regarder le mail de lolo"
La piste est atteinte, la première côte est passée , nous voila chaud.
maintenant c'est 3 km de tranquille, promenons nous dans les bois tant que ...
C'est la balade des perdus, entre celui qui cueille des chataignes,
Celles qui mangent des arbouses, les premiers attentif aux Mas charmants ,
les derniers ne se voient plus , on en oublie leur têtes.
Par moment la piste est laissée pour un sentier tapis feuillus.
Avec Daniel on papote formation, réussite, et projet futur.
Je ne suis pas peu fier, et il me félicite gentiment.
C'est un air facile qui court entre nous, jusqu'aux chasseurs.
Chasse en cours signale le panneau, ils sont oranges fluo, attendent les cochons.
On sympathise vite, et passe rassuré .
Un petit panneau donne la tombe rupestre ( du latin rupes=roche)
Je m'y avance les autres sont tous partis que je pense. Inutile de leur faire faire demi tour.
-" ha tu cherches aussi la tombe, rupestre, cela veut dire quoi" me questionne Odile qui était la dernière de la marche.
Elle me parle de cette piste qui vient de Joncel, jolie , vraiment agréable quelle connait bien.
on rejoint la route qui vient de Joncel, peut on y descendre?
-" Une belle abbaye nous y attend" proposent certaines.
Alors on va sur la pente bitume, et Marinou perd sont podo.
-" hola non je ne retourne pas dans les bois chercher ce petit truc de plastique" bougonne Maixent
Cet incident va marquer notre journée. Elle sera celle qui perd et retrouve.
Car pendant le temps de bougonnerie que l'on encourage l'ami à évacuer.
Le petit truc fait surface dans le repli du pantalon de Marinou.
On visite le village avec gout, c'est des ruelles, passages anciens
l'abbaye est fermée , mais le charme est là.
On est tranquille, cool , reposé, pour reprendre la marche qui monte.
Sur les gradins on pose repas. Le seul bord de chemin sous le vent, au soleil de novembre.
Piquenique champêtre, qui surprend nos ami e s du nord.
Ha Patou , désolé tu es encore sur la photo, mais je pense que tu seras la seule à t'y voir.
Mais il me faut bien noté que tu la faites la rando à lolo .
depuis ce temps ou je t'ai commenté que tu y viendrais, toi dans les Ardennes, et nous ici.
Les blogs sont magiques, on leur donne nos rêves et ils les concrétisent
Le repas s'étale, bien mieux que le partage ou de l'échange, c'est une table d'hôte
Les délice circulent en cercle, passe et repasse jusqu'à disparaitre
Étienne pouck la bouteille de rouge, et des Ahs tendent les timbales .
tout va bien , jusqu'à Mireille!
-" Zut, j'ai oublié la housse photo sur la place du village"
En brave seigneur, Michel court la pente , il appel très vite qu'il tient l'objet.
Et puis, passe un temps, on sort les gâteaux le café, et toujours pas de Michel.
-"Hé pour remonter j'ai marché ..." souffle t'il en arrivant.
Deuxième perte du jour retrouvé.
On médite entre filles, sublime, sous la lumière chaude, à coté des papotes en berceuse,
avec une paix facile et si gentille.
La marche reprend, on passe le col entre les causses de labencou et le causse froid.
c'est le retour au village qui commence.
Les monts nous entourent la marche est facile, ce n'est que du bonheur pour la digestion.
Rouky fait le lien , et va entre nous.
On rêve de Carroux, des monts de Lacaune et de Ginestou..
Ces montagnes sont particulières entre le sud et la rudesse,
Elles me fascinent
ensuite c'est la grande forêt. on y croise un panier de champignons.
La famille qui le porte semble ravit de la cueillette .
Le groupe part en vrille. C'est beau facile, la tête avance vite.
Senteur de mousse, de champipi, certain entre dans le bois,
Et les autres papotent les yeux dans le vague, et n'y regarde rien.
Je surveille la file qui s'étire d'un bout à l'autre des longues lignes droites de la piste.
J'en zap quelques uns, pense qu'ils devinent les derniers pour les suivre.
Vient un carrefour, Chantal s’interroge, " où sont'ils? "
On retourne un peut , personne.
J'attends, et fini par retourner en courant.
Les cueilleurs arrivent enfin, ils étaient bien a nous suivre,
mais des bâton perdu contre un arbre les ont contraint à faire demis tour.
Encore une histoire de perte. j'espère que c'est la dernière.
On accélère pour rattraper la tête perdu de groupe.
Livré à elle même, sans carte ni indication on pense qu'elle n'ira pas loin.
on se retrouve aux chasseurs. Le groupe est figé, on discute entre nous l'histoire des bâtons,
et papote chasse avec les fluos.
Brigitte attends plus en avant avec un fluo solitaire. elle semble impatiente de marcher.
L'homme propose de faire un BANG en l'air pour nous réveiller.
-"ho non si vous tirez ils vont s’éparpiller comme un vol de perdrix " dénonce t'elle.
Leur temps tire à sa fin, ils rentrent les chiens, la battue ne tuera plus ce jour.
on les laisse et reprend la marche qui descend au village.
on retrouve la belle calade, les majestueux semblent en grande discutions interrogatives.
On y va doucement, la marche développe la pensé quand on y prend le temps.
J'accompagne Patrice, qui m'explique sa façon d’être on se rejoint par bien des points .
Un trou laisse entrevoir la vallée, je photo en impression, les lumières me colorent les yeux de tendre.
Le château de Lunas, la visite du village commence.
-" En face, au bout on tourne sur la route du Val de Nice et on trouveras les santons." propose Odile
Le soleil flash les bâtiments, le ciel s'assombrit l'ambiance prend du caractère.
Dans la rue froide, on yeute le versant ensoleillé ,
Les bonhommes de pierre habitent un jardin original.
les jumelles passent d'un regard à l'autre, il faut le temps de tous voir.
Et le temps c'est du glagla avec le vent qui bize froid.
Un petit moment rude qui nous fait sourire.
Puis c'est St Georges qui nous occupe,
La source en gros robinet, flanqué dans un ruisseau sec.
Il y a ceux qui voit la source et les autre qui restent en haut.
La route est froide l'ombre est partout. il ne faut pas tarder.
et puis la chapelle de St Georges. V , VI, siècle, avec un arc outrepassé.
on fini la visite par le bord de l'Orb, près du cimetière de grand monument indique les noms de famille.
On en trouve un en commun avec Maixent. Laures .
on traverse par la passerelle, et perd encore.
Installé vers le lac, soleil au plus bas, on attend les derniers.
Ils sont perdus, là à quelques centaines de mètres. ils n'ont pas traversé.
Les douceurs sucrés sortent des sacs, la fouace est coupé par un expert .
Tranches fines régulières accompagnent tous les chocolats.
c'est notre façon de se dire encore et encore des jours aussi bon ensemble.
La quiétude et partout entre nous, satisfait du jour de la marche du village et des autres.
L'image de fin, avec les signes du jour, couleur d'automne, soleil d'été, gens du sud au nord,
tout se perd qui se retrouve, avec pour dernier le premier d'avant .
On s'est brassé , mélangé si bien, si facile qu'il est impossible de savoir qui a le plus souffert,
qui a le moins forcé, la certitude est que chacun de nous étions présent pour tous les autres.
Une belle journée de retrouvaille
un long temps à la lolo , simple et delicat
Merci à tous
bravo à certaine
bizs
lolo
2 commentaires -
Par llollo le 31 Octobre 2021 à 19:16
coucou rou ,
Nous voila parti pour une nouvelle saison,
Le dimanche 24 octobre 2021,
L'été vient de passer, aussi vite qu'il a été
intense et prenant de tous les instants.
Plein de choses nous arrivent, et l'on part la voiture pleine .
Le projet alpagas est lancé en juillet, on visite des élevages, fait un petit tour de France,
Rencontre des gens merveilleux, et fini par trouver deux Loulous tout doux.
On réserve deux Alpagas dans un élevage en Mayenne, bien loin de chez nous.
Ils sont adorables, parfaits. A nous de tout préparer pour les recevoir.
C'est une aventure inconnue dans laquelle on s'engage,
Alors en septembre on part dans la Drôme suivre un stage d'éducation.
Il s'agit de s'éduquer pour bien mener les bêtes en randonnée.
J'écrirai des heures, et des heures, sur le caractère, la sensibilité, et les craintes de ces animaux.
Passionné je suis , amoureux je deviens en vivant le rêve d’accompagner nos alpagas .
Et donc ce dimanche, 10 h la rue sourit à nouveau.
-" je n'ai pas eu la tête libre pour prévoir la rando, c'est Brigitte qui l'a lancé" je pose en excuses.
-" heureusement qu'elle est là, sinon la saison de rando, trainerait encore de marcher" rigole certain.
Un tour sur le Sauveterre, vite tracé, en terre connue, comme pour un départ de la source.
14 km pour 680 m de dénivelé. un parcours moyen, manière de se remettre en train.
Les gens arrivent comme par magie, on se pensait peu pour commencer la saison,
et voila les ami e s, qui semblent sortie d'une longue léthargie.
On se retrouve enfin, après une longue absence, et même très longue pour certain.
De la route de Mostuejoul, au Massegros, on prend la piste des Vors. Un beau chemin sous les sylvestres.
-"Holà, stop, Chantal essaie de nous rejoindre, " je cris à coté du téléphone.
Une de plus, les deux premiers km se fond au ralenti, Franck nouveau doit se demander comment est organisé la marche.
On marche en ligne, comme des militaires en cavale, deux à deux, dans un désordre de paix.
Je parle d'alpagas, Brigitte de moi et des tests réussis pour une formation de guide.
Les ami e s , donnent leur vie tranquille de l'été, et certaines déposent leur fardeau de moments difficiles.
Le groupe s'équilibre, je vois le poids d'ami e s se soulager, comme porté par les ailes bienveillantes du soutient.
Un temps de recul sur les évènements, beau ou sombre, se cré. Le doux enveloppe le rustre, et l'instant commence de briller.
Chantal arrive essoufflée, la marche commence enfin.
On quitte la piste, pour traverser le ravin de St Marcelin,
Les vautours cherchent ascenseur des airs, on rigole de croire qu'ils nous guettent.
Ils passent tout prés, les grandes ailes fond parasol à nos têtes.
Les histoires spéléos de ce ravin circulent entre nous.
Le sentier tracé à l'origine par les découvreurs "Du Lacas" comme on dit entre nous, nous dégourdit le dos.
Un grand chaos, une petite entrée, c'est l'aven qui commence.
On parle du réseau, de nos histoires, et de notre ami Maixent.
Pour découvrir un peu du Lacas voici des liens.
https://millau2013.ffspeleo.fr/pdf/Lacas.pdf
Cette première rando de la saison 9, nous fait du bien, on s'approche de proche ami e s
par la terre qui les a vu grandir.
C'est l'histoire du pays qui nous porte et nous entoure en cette automne dorée.
Minutes bartas, il en faut une, ça grimpe et sa gifle, on adore.
On rejoins les Paillasses, un village d'abris sous roche, bien connu des guides touristiques.
Le repas se pose au soleil entre les nuages.
On fait salon, l'apéro reprend sa ronde, les cacahouètes graissent les dents,
nos habitudes sortent des sacs naturellement, comme si on ne s'était pas arrêté de marcher cet été.
C'est bon de se sentir les mêmes.
La marche reprend, sans méditation, et bien vite on est au dessus du Tarn.
La vue est profonde, longue, et vertigineuse. Le Causse Méjean s'étire en face.
-"tu vois, pour une fois, on descend pour la digestion", j'avais promis à Maguelone.
Tranquille nos ventres travaillent, les jambes au repos. On dévale la pente jusqu'à St Marcelin.
C'est un sentier grandiose, une belle descente dans le vide.
c'est un retour pour moi, depuis le temps que je n'y suis plus venu.
La région est si vaste, que l'on ne peu pas passer de partout chaque année.
Alors il est des lieux qui attendent le jour propice, l'occasion qui fait la visite.
Aussi quand j'y viens j'aime prendre le temps du passé qui regarde le présent,
écouter les choses sans bruits, et sentir ces moments pour les prochains jours au loin.
St Marelin, village troglodyte, avec son château collé au roc.
Bien des histoires viennent d'ici.
On se pose pour boire à la fontaine ,
La chapelle se restaure petit à petit . une association les amis de St Marcelin œuvre ici.
https://mostuejouls.fr/associations/les-amis-de-saint-marcellin/
toujours des passionnés.
Là on double ou croise des promeneurs, c'est un site visité au soleil. Une randonnée type des gorges,
qui se fait en partant d'en bas, au bord du Tarn.
Nous autre on vient d'en haut, et intrigue certain visiteurs.
alors on discute sentier, sourit des bonjours, et lance des "bonnes marches".
Après le village, voici le cirque de St Marcelin.
Face au Cinglegros. Le gros piton de roche seule qui marque le virage du Tarn à la Sablière.
On ira bientôt lui grimper le dos.
Une pose avant la grimpette
Méditation sur le vertige, seul, au soleil,
Les uns siestent un instant, et puis on monte le ravin.
Les érables sont d'ors ou de sang, l'ombre glisse du nord, le versant d'Est garde la lumière.
La monte est soufflante, rude,elle éprouve le groupe en file étirée.
Le Sauveterre porte bien sont nom , de terre sauvage.
Le sentier suis un très vieux chemin, qui serpente la pente, à la façon des anciens qui cultivaient ces terres.
Des murets barrent le ravin, micro terrasses à la terre riche, redevenu forêt, elles sont perdu pour les regards sportif.
C'est une grimpe dans le temps, les pas tournent les virages en pierres, les têtes pointent le sommet invisible.
Enfin en haut, on retrouve la piste des Vors. et les promeneurs de St Marcelin.
Ils font la même boucle que nous mais en sens inverse.
Alors on se dit bonsoir , ils redescendent vers le Tarn, et nous on va vers les voitures plein Nord Est.
-"Une question! Vous êtes garé où ? pour rester sur le causse." me demandent t'ils.
On sourit ensemble en regardant la carte, les chemins ne manquent pas par ici.
Les Vors, un coin particulier, longue vue avant la forêt du causse.
J'aime y passer, comme on franchit un col, la peine avant,
le spectacle sur le fait et la paix qui nous accompagne après.
C'est cela, la paix qui vient d'ici et file dans les cœurs jusqu'au retour.
venez vivre ici un instant, au proche des murs anciens ,
maison rustre de pierre, qui semblent dormir depuis des siècles.
L'esprit moderne perd la tête, le corps frisonne d'imaginer les gens passer les hivers,
mais l'âme retrouve la paix .
Pour finir, on prend un sentier qui trace dans le sable , les arbres sont bonzaïs, ils ne dépassent pas les trois mètres.
On file en train éloigné, faisant de grande boucle, on s'appelle d'un bout à l'autre.
Nos voix raisonnent entre filles et bonhommes.
Comme un train heureux, l'express tchou tchou les rires , qui sortent de la forêt en nuage bonheur.
Le retour fait l'entrainement, même si certaine paresse en arrière pour des photos.
L'arrivée au voiture surprend beaucoup, se croyant perdu dans le bois, loin de tout.
Le jour rafraichit, l'ombre est partout, le soleil reste dans nos yeux.
entre nous se cercle le groupe pour des aux revoir gentils
débordant de promesses que l'on espère réalisables.
La saison est lancée, un groupe vient de marcher le dimanche,
Que les suivants vous trouve présent ou complice,
je pense à vous tous ,
heureux de vous attendre,
prenez soin de vous,
bizs
Lolo.
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