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Par llollo le 14 Novembre 2024 à 10:30
Humm,Humm,
dimanche 10 novembre 2024,
soleil d'automne au dessus du brouillard.
10 heure la rue frisonne, les unes et uns papotent Tichodrome ...
quel est, cet étrange zozieau? ; oiseaux/tichodrome.echelette
-" Nicolas m'a donné l'envie d'aller à la recherche de ce petit oiseau, du coté du Pompidou" je raconte.
Les jumelles dans le sac on y croit presque.
Mais qu'importe si on ne le croise pas, le soleil et les falaises seront bien nous satisfaire.
Deux voitures remplies , on roule pour la Salvage.
une trace facile de 14 km avec un détour dans Pierrefiche. mais je mets une zone flou autour de Lamayou.
On est passé par un vieux sentier que je déconseille.
L'ami à vélo nous attend au départ. Il force notre étonnement et l'admiration de certain.
venir à vélo, c'est bien mais rentrer en fin de rando à bicyclette c'est dingue pour moi.
-" tu as prévu pour la nuit ? " je m’inquiète
-"ho oui, un phare et une lampe qui doivent marcher je pense." dit-il tranquille
On quitte la piste du Pompidou pour un sentier ravin. Où sommes nous?
Dans un monde étrange aux champignons soucoupes.
C'est un charmant sentier mousses et feuilles de Hêtres. Une descente facile avant la grimpe.
le Pompidou au soleil devant les gorges de la Dourbie . C'est la récompense.
Une maison au bout du Causse.
je remarque des Vulcains sur les orties. Timides ils ne se laissent pas approcher.
J'attends, je m'avances, ils s'envolent.
J’explique leurs vies : zoom-sur-une-espece-le-vulcain
Le groupe devine les grands exploits de ses quelques fractions de grammes de vie.
je passionne le groupe quand un beau vient se posé là en silence !
Il en impose au soleil si bien que ce silence prend toute ma place.
Une , deux images, puis une autre, pour être sûr de la netteté. Il est la star sympathique qui se laisse approcher.
Une belle rencontre.
Commence ici le sentier des corniches. je sort les jumelles.
Une pose technique, utilisation, mise au point. Et nous voilà fin prêt pour l'observation.
-" Oui! Mais! il est midi passé, on pense à manger?" s’interroge Brigitte.
-" Plus avant on trouveras une belle terrasse repas" je promet
Au soleil, la pause occupe la terrasse. Apéro jumelles, on scrute les rochers ensoleillés .
Aucun oiseau coloré ne fait le spectacle.
Sur la terrasse belle vue on grignote, et déguste le bon temps.
Pin'tou, chips, pour finir en desserts maison.
-" j'ai porté la poire-chocolat, mais pas en glace ! En version liquide transparent" je salive déjà.
La blanche avec un morceau de noir accompagnée d'une tuile de Marie Christine, c'est tout le délice qu'on aime.
On reprend la marche sans sieste , boosté comme des joyeux.
Ici on peut faire une descente vers le trou du soleil...
Entre les falaises un passage forte pente sur les feuilles nous guide vers le trou.
Le printemps s'accroche à la pente. Campanule fleurit encore.
Le trou du soleil bourdonne. Des butineurs explorent le rocher, abeilles, guêpes et frelons semblent bien occupés.
C'est étrange se comportement, mais ils sont de partout.
On ne s’attarde pas.
encore des fleurs qui résistent. Novembre est doux cette année.
en vue de Pierrefiche, notre prochaine étape.
On oublie l'oiseau carmin, ce n'est pas notre jour de le rencontrer.
Je regarde le Larzac longer les Gorges de la Dourbie avec bonheur.
La liberté, l'espace est ici remplit, de vie et de lumière.
On se perd un peu. J'oublie un virage, la piste nous porte trop en avant.
Avec Fabienne on fait un point carte. Un sentier proche se dirige vers la Mare de fonsèque.
Joli sentier qui coupe droit jusqu'à la lavogne.
Halte là.
-" j'aimerais revoir le puits romain du village" je demande
Il faut tourner dans le village pour le trouver.
le-puits-romain-de-pierrefiche-du-larzac
C'est un village du cru, maisons patrimoines, rues campagnardes, et jardin enclos.
Au carrefour de la séparation on se promet retrouvaille aux voitures.
Deux suivent la route pour une fin paisible.
Le Gros du groupe suit lolo sans savoir la suite.
-" un sentier contourne la ferme de Lamayou en théorie" j'espère qu'il est praticable... sinon on demi-tour et rentre par la ferme
Se sera l'occasion de parler fromage de chèvres.
Un peu d'histoire des fermes d'ici:
sur-le-larzac-linstallation-paysanne-par-la-non-propriete
retour par la vallée qui semble facile.
Une bonne piste suit la doline fertile.
Puis le sentier se perd. la piste va à la ferme.
On tende de suivre l'emplacement du sentier. Une vielle clôture abandonnée c'est couchée dans le passage.
Ce n'est pas trop bartas, mais quand même un peu.
-" 525 m à faire en ligne droite " j’annonce du GPS
400, 312, 109, 125, les chiffres se suivent
-" holà, comment 125 après 109, on recule ou tu dis au pif" sourit un attentif.
-" 10 mètres, après je ne sais pas si se sera mieux " je précise comme je peux.
Devant un ravin on bifurque vers la route. L'aventure fouets et gifles de branches se termine.
On retrouve la route puis une piste pour rentrer directement pensent certaines.
Mais !
-" Ha non je ne vais pas avec les ânes" frissonnent les belles.
-" tu n'en as pas assez aujourd'hui " rigole un brave
Il nous faut quitter la piste pour un sentier dans la pâture des longues oreilles.
Je pousse le portillon tranquille, moi j'aime bien les ânes.
C'est une rencontre attentive. On reste en retrait sans geste rapide, voix calme, ils nous suivent lentement.
On se quitte à la Salvage. On leur a fait compagnie quelques minutes .
Une belle journée découverte.
Sans l'objectif prévu, le groupe revient comblé, remplit de mieux.
C'est comme cela que je conçois la vie, tendre vers un but sachant qu'il n'est qu'un prétexte à avancer.
Sans crainte ou regret de ne pas arriver comme prévu ,
nous voici ensemble aux voitures.
L'ami enfourche sa monture roulante,
Courage à lui pour les 15 km de pédales.
Nous autres on s’avachie sur les sièges confortables des berlines.
Après les ânes nous voilà bovin repus.
je commence la rumination du bonheur avalé ce jour.
En voici quelques brassés en mots faciles.
Qu'ils vous nourrissent l'esprit d'images lumineuses et douces .
belle vie à vous,
biz
lolo
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Par llollo le 4 Novembre 2024 à 15:42
coucou rou,
Dimanche 3 novembre 2024,
Je cherche le passé, compte le nombre de saisons.
12 c'est beau ! comme un département qui nous porte amoureux depuis toujours semble t'il.
Voici la nouvelle saison des rando à lolo.
La douzième qui commence avec retard. On est en novembre, elles-ils attendent depuis septembre pour certain.
Je les laisse sans nouvelles, sans mail, alors au hasard de nos rencontres :
-" C'est quand qu'on reprend les marches, tu penses à nous le dire?"
-"cette fin d'été je suis bien pris avec les sorties Zalpagas, on verra fin octobre au mieux"
Et puis j'ai réservé fin septembre un WE pierres sèches et fossiles pour les ami e s de la formation Merlet.
Deux jours prévus qui s'étalent jusqu'au Mardi. Une belle retrouvaille, pour nous toustes.
C'est le We de mon renouveau, je ressens le plaisir de préparer, d'anticiper la fête, l'envie de recevoir.
C'est bon ce sentiment de faire facilement pour les autres. Sans devoir forcer son mental à réfléchir dans la fatigue.
je vois comme il est facile de vivre quand la tête nous accompagne avec l'énergie du banal, de l'évidence.
Mi-octobre encore un WE BP 22, anniversaire de la trentenaire. Emotions, sensations, magies du groupe.
Des plus beaux jours à vivre, j'en perd la mémoire, mais j'en garde un soleil dans le ventre, une douceur contre le cœur.
La rando rose des BP 22 va rester dans nos folies partagées.
Mon chemin résonne de pas utiles, importants, marquants, pour les gens que je croise.
Et j'entends leurs voix vrais, constructive, qui me grandissent.
Je vais de mieux en mieux, je le blog pour ma mémoire...
Mais revenons à notre nouvelle rando
10 h matin dimanche la rue papote, bizs les belles, serre les braves.
Je compte, 8, puis 10, 11 en fait... les voitures sont remplit, sans trop savoir qui va avec qui.
Personne sur les trotoires, on roule vers le Caylar.
14 km annoncé, on en fera plus de 17 d'aprés le GPS.
Lien carte IGN caylar couvertoirade
Temps de printemps, on va dans l'Hérault. On retrouve Daniel,
Le groupe se déforme, une part pour une tomate, un arrive planté là :
-" je me gare où" interroge Pascal.
Certains tardent pour lacer chaussures, enfin les autres prennent racines autour de leurs discutions retrouvailles.
On est parti ! 30 mètres de fait, arrêt!
-"tu veux monter au rocher ? j'aimerais l'éviter" propose un brave.
Ok 2 groupes se séparent, 15 ou 16 montent, 2 filent en bas.
J'ai du mal avec les chiffres, pour compter les têtes qui grimpent le sentier.
du haut de Roc Castel je retrouve le compte.
-" lolo c'est Emilie . on vous attends à l'arbre!"
Ce début de rando rebondit comme un bonheur.
Emilie... 5 ans qu'elle n'est pas venue. Je redescends la chercher, elle grimpe, on se loupe.
J'adore, le film de l'histoire, à croire que rien n'est fait pour que la rando se fasse.
Mais on est là pour marcher ensemble, le groupe attends heureux d'être plus nombreux.
Un bel accueil est fait aux nouvelles, commence notre marche.
Du moins je le pense.
On tourne à droite, ellesils descendent au parking! Un Rattrapeur est lancé, Daniel se propose.
-" En théorie on passe par là" j'indique avec ma certitude légendaire.
2-3 passages délicats et on est dans la forêt.
la théorie des deux trois passages qui donnent l'aventure, surprennent certain
Jean Yves me maudit avec le sourire., Marinou reste trop concentré pour juger.
L'impression de chercher "on ne sait quoi!" s'affiche sur bien des visages.
Lolo nous fait sa rando.
-"Vous êtes où?, nous on est sur le GR" téléphone Pascal, du groupe d'en bas.
pour les rejoindre, il nous faut faire le tour de la bute.
-" tu dis à droite! et tu tournes à gauche" remarque Maixent.
Je lui précise que j'ai la droite à gauche, depuis des années.
On avance vite.... vitesse 2 alpagas, pour rattraper nos 2 amis du groupe du bas.
Mais on n'est pas sur le GR, notre sentier est parallèle, en fait on les double.
-"on s’arrête un moment pour attendre les amis qui devaient en théorie être devant nous". j'explique au groupe.
Personne ne s’inquiète, peu comprennent.
Puis on demi-tour 1 ou deux fois, le sentier bifurque, la tête de la file ne prend pas le bon.
J'aime ces retournements, les premiers se voient prendre la fin.
Et puis ça marche, en indiens d’Amériques, le groupe file en rando pour un temps.
C'est midi passé, on avance le repas attendra.
-" mais on a faim " sonne Brigitte
On avance, je promets la pause à la crête... on franchit le sommet sans arrêt.
on avance-on avance, le sentier semble sans faim à satisfaire.
-"je stop là " gargouille la belle.
Dans un espace de landes le repas en cercle s'improvise.
On est toutesettous, un bon nombre réunit autour de rien. Où, pas grand chose, n'a d'importance.
On laisse passer le temps autour comme un souffle de beau temps.
Les douceurs tournent en rond, on picorent sans bouger.
Puis c'est la méditation ou la sieste, ou parole en l'air, le nez vers le ciel bleu.
Un partage qui ne coute rien, et nous apporte bien plus.
L'instant de chacun pour lui, contre les autres, sans arme, sans bouger, dans la chaleur commune.
Réveil lent, on se redresse doucement, la marche reprend.
la Couvertoirde et son moulin nous attendent.
Un joli coin du Larzac, on y arrivent comme les bâtisseurs des lieux.
Sans voiture, allons y faire les touristes.
A la porte, les groupes sont fait.
Un pour le dolmen, l'autre pour le village, le reste pour le repos lavogne.
J’espère retrouver tout le monde pour rentrer.
je commence la visite du village au moulin. Et je perds bon nombre de mon groupe.
Qu'importe on marche la colline et traverse les ruelles.
La magie nous fait rassembler en même temps à la Lavogne.
C'est l'organisation 'ruche'. Il n'y a pas de chef dictateur, juste chacun qui fait ce qu'il faut sans diriger les autres.
On retourne par le GR.
-" En théorie on passe par des Baumes " je discute avec Jean Pierre
Le coin des baumes, pour un retour aventure.
On s'écarte du Gr, cherche et trouve la première.
-"Mais non c'est pas celle-là que je me souviens." réfléchit l'ami
Plus haut, il nous montre l'autre, la grande...
L'arbre prend la place du centre, la voute porte des trous de partout.
Un bel endroit pour des magrets, ou de l'initiation spéléo.
On rêve un instant loin du tumulte médiatique, l'essentiel nous entoure.
Une ancienne maison riche est proche. l'encadrement des portes et fenêtres semble venir d'un château.
On retrouve le sentier sans se perdre ou presque.
On va dire bonsoir au gens de la Mouise je propose à certain.
Une maison dans le temps d'avant, celui de la lute du Larzac.
Mur de pierre et de livres en étagère, chaleur du poile à bois,
visages burinés, clairs, et sourires directs, ils nous invitent à entrer sans se déranger.
On est bien chez eux, comme un espace ralentit où on a tout le temps de rester.
-" ha mais il y en a encore d'autre dehors, dites leurs de rentrer" sourit notre hôte.
Derrière lui le mur étale des vies en images multiples; dessins, tableaux, photos, gravures.
Combien d'artistes, d'étrangers, de voyageurs, défenceurs, ou d'ami e s sont entrées ici?
Une fin digne, comme une grande rando à lolo.
Elle nous guide avec délice.
Les jeunes nous ont quittées plus vite,
je reçois leur message bonheur de la journée.
C'est une belle reprise de nos marche du dimanche.
La saison commence comme si rien ne s'était arrêté.
J'aime cette continuité qui reprend vit avec chacun-ne de vous.
à bientôt
bizs
lolo
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