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Chartreuse Aveyronaise
coucou, rou,
dimanche 17 mars 2024
Encore un tour proche de st affrique,
J'aime ses avants causses, avec la bordure du Larzac en horizon
Et ces terres riches, de fossiles ou de blé.
l'eau y coule comme sur le Lévézou, découpant les champs par des vallons humides.
Il est un coin étrange que depuis mon enfance je trouve captivant, envoutant,
sans savoir vraiment pourquoi. Un ruisseau sort de Grottes qui ont fait un cirque.
Les hommes y on trouvé l'eau, l'abri, la terre fertile, l’énergie la passion, le fromage....
St jean st Paul c'est construit, une des plus grande cave à fromages en a fait sa richesse,
Un passionné de plantes, le curé des fleurs choisit ce lieu pour travailler sa passion.
Ma grand mère pieuse et communiste, aimait la vallée de l'annou et l'abbaye de Nonenque.
Le ruisseau de st jean st paul après le cirque coule dans cette vallée idéale.
De l'eau, des champs, du soleil, et un calme improbable.....
espace-botanique-hippolyte-coste-st-jean-d-alcas-et-st-paul-des-fonts
La trace faite 13 km, je vous conseil le raccourcis en vert, pour éviter les zones difficiles.
Lien pour la carte IGN
https://www.geoportail touries fait
Le Vialaret, la montagne aux nautiles, comme on l'appelait en famille.
C'est un coin à fossiles de ma jeunesse...
Et depuis peu les archéologues ont découvert l'histoire ancienne d' ici.
Un lieu de culte guerriers celtes de la première heures. Les Tourniés sont désormais célèbre dans l'histoire de ce peuple.
Tout ceci vaut bien un tour, si en plus je rajoute un ravin sauvage
l'aventure commence...
Après la ferme du Vialaret un chêne passe sa vie. Il sèche de branche en branche.
Mais il garde encore son histoire qui s'écrit dans le ciel.
Je parle ammonite, il regarde en l'air.
Petit groupe ce jour, deux belles, trois guerriers, on va vers le site des Touriés...
Le site est recouvert, remis en culture, mais le lieu inspire.
Une avancée sur la vallée domine le pays.
Lien vers le site des fouilles archéologique
sanctuaire des touriés saint jean saint paul
https://aveyron.archeologie-en-video
C'est la fin ou le début, un poste d'observation, de contrôle, .....
La vue sur la vallée de l"Annou notre terrain de marche.
On est pris par l'envie, le gout, le plaisir d'aller tranquille dans le calme.
Cette vallée n'a pas changé depuis le 12 ém siècle.
On fait un crochet par la Terre de fer dans les argiles,
la zone à Jamésonie, comme disent les paléontologues.
Des couches calcaires et marnes du Carixien basale, où ici sortent des Pyrites.
Jeu de gosses, que de ramasser ces cristaux de fer.
Je parle nautiles, mer et oxygène,
Brigitte demande l'heure.... et c'est la pause
le repas se fait devant le cirque, celui de st jean st paul.
Un soleil sans vent, on cherche l'ombre. Ce mois de Mars se prend pour Juin...
Pas de méditation, je suis en pèlerinage, je retrouve ma jeunesse, mes yeux de 15 ans,
Ils, elles mangent assis, je marche le sandwich à la main... Mes yeux reflètent le sol, et je trouve, une Uptonia Jamésonie.
Il est bon ce temps des souvenirs. Se sera la deuxième de ma collection.
Pour la première voir le lien de Massergues.
http://rando-lolo.eklablog.com/au-depart-de-massergues
Il est heureux le passionné qui étoffe ses trouvailles alors qu'il pensait ne plus pouvoir chercher.
direction la Bâtisse, sur la piste des bois et des champs
le printemps s'affiche en bleu et vert
La doucette, me fait me retourner en plein champ
comment ne pas perdre la tête , quand on est là,
Comme les amants de st jean, dans le chant se pose la belle vie.
Simple, douce, immobile, la salade du soir se ramasse à genoux.
Elle, ils coupent, j'allonge la photo de l'avant Causse, et ses étendues.
On avance façon alpagas, on broute au couteau, et remplit la panse plastique.
C'est un temps glane qui fait du bien à l'âme. Alors allons y doucement jusqu'à la Bâtisse
La Bâtisse, une ferme magnifique, mais c'est la vue de la lavogne qui nous attire.
Une harmonie ancestrale, avec dans le près les brebis qui broutent.
On se dit la rando d'une autre époque.
Les chiens aboient, remuent la queue, et viennent prendre une caresse.
En paix, le temps, ici, grandit, beau comme le chêne.
On cherche Le sentier pour rejoindre la chartreuse.
une bonne pente, mais j'ai choisi de rallonger pour rejoindre une piste.
-"Non il ne va pas prendre se passage" pense Michel que je plaisante.
La jonction des deux pistes est à l'abandon, les eaux des ravins ont emporté les passages du chemin.
La broussaille reprend ses droits buis qui cherchent la lumière.
Commence la zone rouge sur la carte.
deux passages de ravines assouplissent les genoux.
Dégringole, grimpe, on souffle le bon air frai.
-" et bien pour les passages à Lolo faut être dingo" pense tout haut le beau.
Je promet l'abbaye bientôt une fois rejoin la grande piste.
Les eaux de Nonenque s'entendent et se voient...
j’annonce que l'on traverse ici sur un pont,
mais plus en amont y aura t'il un autre pont....
Pour l'instant c'est La chartreuse qui nous envoute.
labbaye-de-nonenque-abbaye-feminine
Veux de silence, on respecte, on ne couvre pas le son du ruisseau.
Les yeux parlent pour nous.
On remonte la vallée silencieuse, c'est ressourçant.
Les dernières pluie on fermé le sentier,
le ruisseau semble bien en eaux pour être traversé.
on garde espoirs, le coin est trop beau pour décourager
et puis on est ok pour se mouiller les jambes.
ce ne sera pas la première fois...
On sourit d'une aventure dans la Lergue... en décembre 2019 :
http://rando-lolo.eklablog.com/de-pegairolles-d-escalette-au-dela-du-mas-pater
miracle on va marcher sur l'eau...
La jetée d'irrigation est à pic.
commence l'aventure verte, un petit affluant nous attend. Le ravin sauvage
Grand spectacle intimiste.
un petit recoin qui émerveille autant. Une remonté d'un autre temps.
Il nous en faut peu pour être comblé.
Nos sac à bonheur sont minuscules, si léger qu'on les porte partout par tous les temps sans aucune peine.
Un semblant de cascade, la couleur eaux, le temps s'arrête ailleurs pour couler ici.
C'est un rien qui rempli un sac.
Aventure lente, les mètres font des kilomètres de découvertes.
j'adore les visages ami e s, qui inventent de nouvelles joies.
Le sol penche les arbres aussi, c'est la lumière qui donne la verticalité.
Le mental s'abandonne au plaisir. Le corps bancale de ci de là,
On joue les simples du spectacle.
Ils nous manquent l'esprit sauvage de nos ancêtres pour avoir l’aisance qu'il convient.
400 m de rêve et on s'arrête là.
Le bout de l'aventure fait cascade.
La pause pour digérer les émotions présentes.
On gargouille quelques certitudes, du genre bonheur qui fait des bulles de rien.
on laisse la lourdeur de l'âme se reposer et rêver de liberté.
On écoute le murmure des arbres qui ronflent avec le vent.
Le temps perle avec les gouttes du ruisseau, un chant facile, clair, silencieux,
qu’il passe sans déranger..
On reste, pour combien de rêves ?
Puis c'est le retour vers l'annou,
L'aventure en sens inverse. on en redemande
forêt verte, les eaux gazeuses, les micro algues dégaze l'oxygène.
Encore des riens qui nous enivrent.
L'ombre du chef pétille comme un champagne.
Le tableau de fin, le vialaret, Petite ferme.
Une image qui résume le jour
Printemps superbe, forêt, vieux pays de mon enfance
bercé de temps d'insouciances
qu'il m'est doux de partager sans retenu.
Prenez y tout le bonheur qu'on veut.
il en restera bien assez pour remplir mon sacs ridicules.
biz
Lolo
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