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sur la plage imaginée ..
coucou rou ,
la pluie endimanche la France ,
la neige suivra les gouttes
le temps va passer dans l’ombre grise du froid .
ce 27 janvier le groupe pense possible l’espoir ..
c’est un jour de rêve ,
le seul que je traîne dans mes yeux .
De rando en dimanche je la devine parfois,
la chante souvent d’un cri heureux ,
Qui , depuis 3 ans , fait rire Brigitte chaque fois
-‘Un jour il faudra aller La voir de près , pour lolo , la mer ‘....”
Le littorale semble épargné par la mouille ..
La Méditerranée miroir de ciel bleu
on se risque de partir plus tôt ..sous les gouttes
9 h , les bizs sèchent les joues ,
les yeux parlent de bleu
Les 8 se retrouvent dans le doux moment de la folie ..
j’aime sortir par la petite porte , sur la rue qui sourit
voir les amies belles , les amis bon .
Qui même sous la pluie vous parlent de lumières ..
Et si je doute un peu de la rando
bien vite ils me donnent toutes leurs envies de marcher ..
nous voilà parti à Palavas ..faire un brin de plage sauvage ..
avec la visite de Maguelone ..
Une marche d’interrogation ..pour le choix du parking , les horaires de la passerelle ,
et surtout la baignade promise par Didier ..
-“....Didier ne veut pas le dire à Lolo sous prétexte qu'il sait ce qu'il fait !
Bon d'accord il est très fort Lolo....Mais quand même ...
.sur la carte, au 2/3 de la première ligne droite ....Il n'y a plus de chemin !!!....vous prenez la tenue de plongée et les palmes ?!.
...faudrait peut-être. A moins qu'il fasse suivre son bout d'échelle comme la dernière fois, mais pour faire un pont !!! ..””me mail Marie France
on pense bien à eux .. bientôt ami e s
Dans le vent de dune , on retrouve Patricia ..sur le parkingLes belles , mèches en pinceau sur les yeux
on se dit superbement accompagné ..
en fait leur sourires , c’est aux bleus qu’elles le fond ,
comme nous si joyeux d’être loin de la grisaille d’hiver ..
Tous ces bleus qui flottent entre les nuages ou volent sur la mer
c’est avec cette fougue , leur beauté , notre gentillesse ,
que se trouve Patricia ..quelques mois sont passés , alors on se touche des mains
se frotte les épaules ..et se dit bien des émotions qui font boum dans la cœur ..
il est presque 11 h , les gens rentrent manger ..la plage nous est libérée , comme par obligation ..
La marche démarre ...marche folie , dans le sable mou , à toute allure
-“ 14 km prévu, mais bon on est partit de plus loin ...et puis 10 mètres de dénivelé !! rigolade “ je me moque
-“ holà vous démarrer trop vite ..profitons du moment , , des vagues , du sel , du sable “ médite Monique ..
mais la nouvelle Patricia , semble glisser sur la plage ..elle est d’ici , ravi de nous voir , et remplit d’énergie ..
bien vite seul , ou presque , on avance sur les galets abandonnés .., le groupe à contre vent ,
le goût du sel sur les lèvres
le roulis des vagues dans les oreilles ,
et nos paroles qui forcent le ton
un rien nous arrête , quatre bout de bois , qui ne tenaient plus guerre ..
semblent attendre des jeunes pour jouer en paix ..
On se proche pour discuter , contempler le bruit , accepter le froid du vent ..
la lumière est partout , jusque dans les ombres
le bleu se respire , se voit , s’entend , ..
comment ne pas se laisser être heureux ..
on pense aussi voir des flamants , roses , sur l’étant on en aperçoit de loin ..
je cherche aussi notre chemin du retour ..là dans l’eau !sur la plage des artistes ont donné du temps ..galet après galet ils ont écrit une histoire tout en symbole ..
l’équilibre , le soleil , la baleine ,
juste pour se sentir présent , et nous laisser inventer ces gens qui marquent le sable..
C’est comme une rencontre , un échange , que l’on accepte doucement ..
nos esprits sont comme neufs , propres , ils regardent sans broncher ,
et imaginent tout simplement du bon ..notre monde s’élargit jusqu’au étang
on trace la plage ..
et puis forcement j’y laisse la miennedans le mouillé on quitte les chaussettes avec marie Christine ..
c’est délicieux , les orteils libres en marche dans le froid ..
il faut bien choisir ses pas , des chardons secs sortent les épines , comme des vives .
une histoire d’épines commence là sans qu’on sans doute ..
il suffit d’un arbre pour prendre le temps ..
la marche ralentit ..pascal interroge l’appétit de Brigitte ..
et Maixent se demande comment être à l’abri de l’air courant ..
Monique compte les vagues ,
Fabienne promène maya entre les bleus
Marinou scrute les galets rond
et les jambes de Marie Christine se jouent dans son pantalon parachute ..
notre vie est bleu , bouillonnante d’écume ,et puis vient l’arbre ..
une émotion , je me suis trouvé sur cette arbre ..
décoré en noël , il est écrit de belle lettres , ..adressées à celui qui ressent
je les ai toutes bien reçu ..
et tous on s’y retrouve ..l’esprit de notre marche ..
le besoin de s’y poser , et de donner sa vision des gens qui l’ont inventé
des buissons sont vus ..l’abri repas approche
au soleil sans vent on trouve la chaleur ..le plaisir de la merpendant la sieste , on médite face au sud ..vent de bruit , rouleaux de vagues ,lumière de chaud , sable de glace pour certaine ..on est accompagné par tous les éléments ..et rendre dans le monde intense du réel ..
km 8 ....on quitte la plage , pour les joncs ..direction l’étang ..
on suit une piste ..qui doit nous ramener vers Maguelone ..en théorie..elle suis le canal du Rhône ..
une platitude droite nous attend ..
7 km tout droit ..à trouver le temps ..
alors j’écarte , regarde sur les étangs , les oiseaux que l’on ne connaît pas
immobile dans le vent ils nous intrigue de leur agilité ..
on trouve l’espoir de rester sec ...Didier c’est trompé ..la piste suit bien le canal
mais elle est très longue ..le vent nous pousse de l’avant
l’air traîne l’humide de loin ..l’arc en ciel se pose un moment sur nous
il faut de la volonté sympathique pour marcher aussi droit si loin , en gardant la curiosité .
première passerelle ..maya rampe ..on attend
les suivantes iront mieuxon devine les roses ..le bec dans l’eau ..à se nourrir ..ce n’est pas le moment des parades
encore en avance ..les oiseaux posé sur la piste , s’envole à notre passage
un ballet gentil , sans aucun tire dangereux ..
Maguelone arrive ..
une bonne halte qui sera appréciée
on accompagne les retardataires qui traîne des douleurs ..
l’effort est d’autant plus grand quant on souffre ..
alors on parle tranquille , laisse avancer , le rythme se fait dans la compassion ..
et l’émerveillement ..comme de simple cabanes
les couleurs de l’eau , le contraste de l’ouest ..qui annonce la pluie ..
et puis on visite la cathédrale de Maguelone ..
massive , impressionnante ..
et on rentre au voiture ...fourbu
les dix mètre de dénivelé ...waouh ..trop dure pour nos jambes de montagnard ..
les 16 heures passent ..les bleus s’intensifient ..la mer ..je me la garde en image ..comme un trait de bleu bien chaud ..
on rentre par la plage la route est bien trop fréquenté ..
dans le sens des gens ..on rentre avec le décor
un calme , des douleurs ..
-“ depuis un moment , j’ai comme une aiguille au gros orteil ..sans doute un truc articulaire ..” je grimace
-“ lolo tu as peu être vraiment une aiguille ..” sourit Maixent
et le soir au lit je trouve une belle épine qui me plantait l’orteil ..
un grand jour de plat , entre joies et bonheurs ..nous y voila en presque bout
on se rapproche de Patricia afin de la quitter ..
encore des mains qui frottent les épaules avec tendresse ,
des sourires qui bizs avec promesse de se revoir ..
et les cœur qui boument de reconnaissance
on s’en dit des mots qui touchent , qui prouvent
qui dévoilent nos sentiments du moment
né se jour de mer bleu ..
nous d’Aveyron ..on rentre mais avant on s’arrête goûter ..chez Sylvie
et bien il me faut écrire cette halte ..
dans le froid tout le jour
débuter la nuit au chaud de cette maison
savouré le thé , café gâteau , chocolat ..
sucrerie , et douceur de parole ..
Que de réconfort trouvé chez vous Sylvie et Régis
les chauffeurs y trouvent le repos nécessaire pour affronter la tempête du Larzac
et nous , unanimes nous voila dans le temps plaisir de revivre ce beau jour ..
grand merci ..
j’ai vue la mer ,
bien goutté son air salé
et ressenti tout son bleu ..
-“ nous voila tranquille pour 3 ans ...” conclu Brigitte
on aura fait 19 km ..et 21 mètres de dénivelé ...quand même !
bizs
lolo
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Commentaires
Coucou Lolo...
Alors tu la bires ?
Je suis toute estrélissée par ta randonnée.
Je te vois tout hâpieu, afiroulé...
Où es tu allé campanéjer ? Je suis embabouchie...
Je vous vois tous tchourer et espépisser cet arbre magnifique plein de beaux messages.
Belle rando au soleil qui fait rêver les gens du nooooord...
Bizz FAUSTINE.