• Au dessus du pont des Fournets.

    coucou rou

     

    Tromperie du temps, ce dimanche 17 janvier.

    D’abord, le couvre feu à 18 h .

    Drôle de nom pour nous signifier de rentrer .

    expression moyenâgeuse qui me semble bien désuète au siècle électrique.

    Et puis le ciel gris humide qui devait être beau .

    Pourquoi sortir marcher au froid, pour se presser de rentrer ?

    Je n'ai pas La, ou les réponses .

    Car pour moi, pour nous la question même, ne vient pas ce matin.

    L’évidence prend toute la place,  le dimanche on se lèvent pour randonner.

    9 h 30 cette fois, le rendez vous est avancé, je bizs du coude les ami e s .

    Je papote la belle semaine passée. L'histoire du retour de ma mémoire.

    Je partage mon expérience surprenante, La tête qui retrouve l'usage facile des souvenirs.

    Fabuleux mes moments intérieurs où je sens la facilité de penser, de réfléchir au passé .

    Une lumière éclaire à nouveau ma bibliothèque.

    Fini le sombre, le noir, les recoins cachés.

    Les rideaux sont arrachés, fenêtres ouvertes, ma vie est bien rangée en volume colorés.

    Le burn out s'efface petit à petit, et je découvre pas à pas les possibilités merveilleuses de mon être.

    Je né maintenant, plus de 55 ans après, mon premier cri.

    C'est différant, conscient, et bien plus lent. Les sensations sont fortes puissantes, apaisantes.

    J'imagine le nourrisson qui ouvre les yeux, entend ses parents, et reçoit la douceur de maman.

    Submergé, sans comprendre il appel la vie.

    Je ne cri plus, gazouille encore un peu pour rire, mais de plus en plus je remercie la vie.

    C'est pas encore gagner, les docteurs m'ont averti, phase de mieux suit une phase de rien.

    Et inversement , jusqu'à .....? Qu'importe je sais que j'avance de mieux en mieux.

     

    Les ami e s brillent mes paroles, heureux pour moi, leurs sourires partage l'espoir.

    Ce jour devient magique, l'enthousiasme recouvre le temps maussade d'un soleil éblouissant.

    Mais fini les mots pour rien, voici la rando...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

    13 km pour 550 m de dénivelé.

    Départ au carrefour de St Véran. On y retrouve la R5 de Bruno.

    Un message de J. Yves complète le groupe. Même si il ne vient pas,

    ses mots vont nous accompagner.

    Maixent donne des nouvelles du spéléo secouru, une cheville cassée.

    Luc et Fabienne parle de résistants.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

    -" Le papa de Luc a passé un moi ou plus, entre ces rochers pour surveiller le pont pendant la guerre".

    nous évoque la Belle.

    -"alors, peut être que l'on verra l'abri des résistants, j'ai prévu de marcher sur tout les sentiers du coin" je fais curieux.

    J'aime cette façon spontané et sincère avec laquelle la marche s'organise.

    Chacun peut mettre son grain d'aventure vers des domaines variés,

    la zone de rando prend du volume, sort de la simple carte, touche la surprise, s’enveloppe d'émotions

    et propose ainsi de multiples pauses complices.

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pause ! Cause toujours ..., nous fait comprendre Brigitte.

    -" Je suis venu marcher! il est où le sentier " cherche t'elle.

    Le traçou n'est pas engageant au niveau de la route, mais bien vite il devient évident en grimpe raide.

    En avant la bougonne pointe le bâton en pas régulier sans souffler.

    Je buffe trés vite, me voila le buffle de la rando. ralentit je marche, les jambes fourbues de la veille.

    Maixent entrevoit un mur..., sans doute l'abri, mais la tête de rando est déjà bien plus haute.

    Tanpis, on reviendra .

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

    Je laisse ma compagne marcher vers le haut, et je photo .

    Les maquisards, surveillaient la route, en attendant venir pour faire sauter le pont au cas ou!

    Personne n'est venu, le pont saute encore la rivière.

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

    Le sentier monte vite, nous bien moins rapide.

    Les machines à fond, on fume du gosier comme une chaudière en pression.

    Sous les arbres, dans l'ombre, le froid, contre les buis trempés qui s'essuient sur le jean, les gants et manche.

    L'humide glacé, l'onglé pour certaine, le pelage serpillière pour Lasko,

    bien de nous se demandent où l'on va!

    Je ne sais rien,n'en dis pas plus,  j'ai simplement lancé une idée. Aller au bout du sentier qui s’arrête net sur la carte.

    Cela sous entant bien des choses, comme un demi tour probable.

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Raide on y est, les pauses ne suffisent plus à retrouver le souffle pour certain.

    Je garde espoir qu'il m'attende en haut.

    Mes cuisses se déchirent doucement mais sûrement.

    J’emboîte le pas des derniers, et parle de l'ami. Jean Yves j'évoque tes douleurs au dessus de st Véran.

    En lisant ces lignes tu souriras des miennes ce jour.

    Et puis c'est plat! Un cercle construit de quelques mètres. le sol brûlé sous les mousses,

    je pense à Papi Joseph . Les  bûcherons charbonniers travaillaient ici.

    Une loge charbonnière, voilà où arrive le sentier.

    Dans le versant sombre où le bois pousse dure, trop dense pour être utilisé directement en bûche sans qu'il pète en escarbilles.

    Caché des champs, terrasses, et culture, pour protéger les jeunes belles des hommes sales venus d'outres Alpes.

    Je raconte les rires de Mamie Adrienne quand elle me disait l'histoire de la belle bergère

    allant dans la forêt interdite retrouver le bel italien. Notre famille a des goût d'interdit. j'adore.

     

    Le dernier arrive, et me promet des coups de bâtons. Ha oui, c'est tout il faut redescendre?

     

     

     

     

     

     

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    Un moment de discutions s'engage sur la loge. Des traces, animales ou pas, difficile à dire.

    Mais il semble que des passages grimpent encore.

    Le sentier de notre rando passe pas loin au dessus pour un oiseau.

    Pour ne pas raccourcir la marche de sa presque totalité, on décide de redescendre.

    Ça glisse comme un bob sur la glace., c'est piste noire en pente, et parfois pas plus large qu'un pied taille XXS.

    Un grand froid envahie certain. Les bâtons rassurent à peine, comme ceux des skis pour un novice.

    Doucement, en glissades lente quand on contrôlent, le retour étire le groupe le long du kilomètre monté.

    Maixent propose d'aller vite, et de retourner chercher l'abri.Commence une course, de presque skieurs,

    on dévalent la piste entre les arbres, secouent les branches trempées, en se faufilant devant les goûtes.

    Derrière nous se referment les buis détrempés dans un bruissement de sangliers.

    La fougue s’arrête sur le pas de porte. Le vieil espace construit pose le temps.

    Bien sec, assez vaste, propre vide, sans ronce ou buisson, il semble quitté la veille .

    Fabienne nous rejoint, l'histoire des hommes est là.

    J'ai du mal pour la lire sur les pierres, alors j'invente , imagine ces compagnons d'arme vivre ici.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    On revient vers le groupe. Ils attendent calmement, la descente est passée, n'en parlons plus.

    Commence la recherche du chemin ancien. Le bois a pris la place, c'est un bain de mousses qui nous attend.

    Un beau moment, qui frotte doux, ou notre passage doit être choisi sans briser la décoration.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    1 km pour trouver la route. on devine les murets du chemin, passe sur des rochers, c'est sympa.

    pour ceux qui aiment la marche lente.

    En fond le versant de notre rando à st Véran. Les falaises en corniches  sourient au soleil.

    Elles nous rappellent notre grimpette.

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La route, comme au départ à 1,5 km des voitures, c'est étrange.

    J'ai les cuisses remplies de pas lourd, le GPS donne presque 3 km de fait,

    et on est si proche des véhicules que la tête croit commencer la marche.

    On regarde avec souvenirs le village perché, la pente raide, et la Dourbie.

    Le Poujol nous attend au virage, on pense au sentier repéré dimanche dernier que l'on va faire maintenant..

    C'est nouveau pour nous, de suivre une envie d'un dimanche au suivant.

    Souvent on remarque un intérêt pour d'autre rando, et le temps passe et s'éloigne au loin avant que l'on fasse.

     

     

     

     

     

     

     

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    Juste au dessus du Poujol les sac sont posés ouvert.

    Brigitte parle soupe depuis la route. Le coin est choisi sur les critères à Michel

    Balcon, vue, au calme d'un air tranquille, et au soleil.

    Un souper sur l'herbe est servi. Pas de feu aujourd'hui, il nous manquera.

    Le cercle tend les mains pour serrer la tasse chaude,

    je regarde les ami e s ,

    boir' la soupe épaisse

    sans faire des grands flchss

    et puis y a comme une magie,

    qui vient des ventres froids.

    le feu prend dans les regard

    perce les cœurs fatigués,

    tel un cupidon caché.

    faut vous dire, lecteur,

    Que cette soupe,

    ce n'est pas rien , lecteur,

    c'n'est pas rien. Un bol d'amour.

    Repas revigorant. Suivent les gâteaux café, et les sacs se referment.

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le sentier balisé trail monte facile. Mais!

    Les cœur perforés, les jambes ruinés, et les ventres aux travail qui demandent une sieste

    On n'est pas trop au top .

    doucement on avance sous les chênes pubescents ou pas.

    Ils sont agressifs, petits teigneux, aux branches crochues en hiver.

    Mais ils nous laissent la vue, sans feuilles ou presque, les yeux vont au loin.

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cette fois on grimpe pour aller au plus haut.

    Le paysage est tranquille, il dort pour l'hiver, J'aime ce calme avant les couleurs de printemps.

    La monté passe longue, régulière, mon souffle garde la paix, les muscles à l'économie.

    Je photo souvent  .

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

    à mis pente, souriront certain, je montre où notre sentier du matin nous a grimpé.

    Juste sous les falaises .Ils nous semblent intéressant de fureter un jour par là bas.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voilà de quoi m’époustoufler. Parti de la route, on grimpe aux pieds des falaises de gauche,

    On redescend à la route , pour monter ici. 

    Et en fin de rando on rejoindra la route par la dernière crête toujours à gauche.

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je laisse sac et houlette, pour suivre l'ami spéléo. On croit avoir deviné un abri.

    Le groupe poursuit sa monté, pour nous commence la grimpe de l'enfer vert.

    Quatre pattes sous les buis, escalade de branche, d'arbre et de mousses verticale.

    La folie de chercher l'inconnu me donne des forces de je ne sais où.

    Mais quand même les cuisses hurlent au fou. Je fais le sourd,

    sachant que je ne tiendrai pas longtemps ainsi .

     

    L'abri est invisible, sans doute fantomatique. Une photo depuis les rochers et on retourne au sentier

    en descendant l'enfer.

    On rit facile, je couine des cuisses souvent, plus de force magique, je pâtis de notre folie.

    C'est bien, complice, je retrouve notre jeunesse de copains spéléos, la raideur en plus.

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voilà, au bout du bâton les rochers du fantôme d'abri.

    Les autres attendent sur le causse au soleil.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ça change tout, le causse. Soleil et presque plat.

    La piste amène aux Privats. on y va en fil de paroles.

    Des histoires de pierres, de safran, et de chacun.

    Une autre façon de marcher, style philosophique, les pas sont sûr, les idées peuvent détourner les yeux du chemins.

    Reposant et pour moi ressourçant, après l'escapade aux enfers.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Aux Privats on suit les panneaux du Moulin de Corp

    les quilles du Rajol sont bien belles d'ici.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au bord du Larzac, la dernière vue au soleil, Pascal pose en rouge,

    L'ami roule son tabac immobile pour un moment.

    On est bien , tranquille, la rando est quazi finie, reste moins de 3 km .

    Les belles descendent déjà, on ne les entend plus. c'est le temps de chacun.

    Libre d'aller comme on veut.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le sentier superbe demande de revenir, il donne une impression d'histoire.

    Les restes du savoir ancien sont cachés tout au long.

    une découverte ludique.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    le moulin se présente enfin. nos belles s'impatientent là.

    La source des Patates, comme on l’appelle entre nous.

    L'eau vient de cet aven, en grand mystère encore.

    Mais un jour, les spéléos futur trouveront les galeries.

    On rêve, y croit, et peut être ......

     

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Magnifique ce site.

     

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les derniers du groupe passent le pont, les voitures sont proches. chacun sont temps ...

     

     

     

     

     

    Au dessus du pont des Fournets.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour finir, de l'eau bouillonne au  bord de la Dourbie.

    C'est la source souterraine des Fournets, encore des aventures à dire.

    J'arrive en plusieurs morceau, la tête tranquille, les jambes en miettes, 

    le cœur souvenir, le souffle épuisé dort dans le sac.

    je ne regarderais plus ces versant avec des yeux blasés ,

    mais avec des sentiments d'amitiés complice et farceur.

    Qu'il est bon de repeindre le pays avec des souvenirs passionnants,

    de le décrasser du morose ,

    Marchons, blaguons ensemble sans crainte ou comparaison,

    simplement en paix , libre de voir.

     

     

    bizs

    Lolo

     

     

     

     

     

     

     

     

    « Autour de St VeranSt Sauveur du Larzac du Nord au Sud »

  • Commentaires

    1
    Jean-Luc
    Jeudi 21 Janvier 2021 à 10:57

    Merci encore Lolo pour tes commentaires magnifiques qui nous font vivre l'instant... Ce moulin m'inspire et je crois que peut-être j'irai promener mes pinceaux... Bravo et Bisous à tous !!!

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