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Par llollo le 1 Juin 2024 à 09:57
coucou rou,
vendredi 24 mai 2024
-"pourquoi pas le Rougier, du côté de Montlaur" propose François.
Je viens de lui demander une idée de balade en faisant le marcher de Millau.
Le dimanche 26 mai, on va donc à Montlaur.
10 h soleil, l'été s'avance enfin.
c'est un temps parfait, calme, juste tiède sous le soleil, les ombres fraiches.
Un petit groupe de 6 équitables, trois uns, trois unes.
Nos deux voiture se gare sur le parking de la salle des fêtes...
C'est une rando officielle, des guides touristiques. Balisée en jaune.
Je met un lien pour télécharger le GPX pour ceux qui ne connaisse pas géoportail.
tourisme-aveyron./montlaur/au-bord-du-cours-d-eau_trace GPX
Le parking touche une belle aire de plein air..
Pour la mise en marche, on prend les couleurs naturelles du village.
Debru est passé par ici, un héron, ou cigogne, nous toise du haut de ses boulons.
Puis on visite le village, pas lent, regards vifs,
les pierres parlent en silences avec leurs couleurs et leurs formes.
Grès rouge d'ici, grès clairs d'ailleurs, le contraste nous émeus, comme le grand oiseau.
C'est le pays des statues menhirs...
liens : 2022_duo_statues_menhirs.pdf
Monlaur, c'est aussi le village des canaux et béals dont le pont canal ....
On arrive au pont par la calade de bombe cul.
les compères....tienne le panneau des histoires d'enfances.
Si vous voulez vous plonger dans les jeux des anciens mômes de l'école venez lire ici.
On se croit dans la guerre des boutons, ou en Provence, chez Pagnol.
Ce jour c'est facile d'y croire, la lumière nous en chauffe les souvenirs.
Voici le canal qui entre dans le pont....
Allons voir le Rougier, bien vert ce printemps..
voici un lien pour en savoir plus, avec un Quizz pour tester vos connaissances.
Un peu de route plus tard on approche du bord du Dourdou.
-"Pierre, m'a recommandé ce sentier, on va se plaire je pense" en clic photo de la campagne.
Au fil du béal, on écoute les grenouilles... elles sautent devant nous dans le petit canal.
On dérange c'est certain, aussi nous voila comme un mime qui ralentit le spectacle
On cherche de les voir, ces sauteuses rapides. Bien vertes, elles se confondent dans les reflets.
C'est le charme qui nous est offert, relief, couleurs, verdures, vie, bruits, chants, odeur de pluie,
contrastes de lumières, senteur d’harmonie... on est trop bien.
béal caché, Dourdou paisible, on avance pour ne pas reculer, mais si lentement que j'ai un doute.
La cueillette d'orties, en fait reculer certaines. La soupe sera bonne ce soir.
Marinou table sur la salade de houblon.
La cueillette de respouncou, façon Mireille commence.
Il y a quelque temps Mireille nous a initié au houblon et tamier.
on laisse le Dourdou pour le petit ruisseau...
Le petit village de Briols, on rentre dans le Rougier pentu.Bonne piste, la marche ici est facile.
la couleur du Rougier vert, je clic le tableau que je vois.
La campagne des hommes qui aiment la terre.
On grimpe, c'est un grand mot pour la pente douce que l'on avance.
Mais les étendues du pays s'offrent aussi facilement qu'en montant en haut d'un phare.
D'un côté les collines de Montégut, qui cache la vallée de la Sorgue
De l'autre les mont de Lacaune. La Montagne Noire...
nous voici au point sur la carte, statue du Mas d'Azaïs, Une Dame.
Le chemin garde les dernières pluies, on clopine le passage.
Les chaussures changent de couleurs,pour l'instant les shorts sont épargnés.
Une Ophrys bécasse nous croise plus loin.
Une petite vallée entre les collines, image typique du jour, c'est l'équilibre entre le vertige et le plat.
Entre le vert et le rouge, le cultivé et le sauvage, l'humain et la terre, entre nous et les anciens sculpteur de menhir.
Un espace préservé, qui passe un temps d'un autre temps, celui du respect et de la continuité.
On retourne sur Montlaur par la crête devant le château de Montégut.
Il nous faut y retourner voir ce château légendaire..
Et puis c'est le bouquet de fête.
Les Mamans sont à l’honneur aujourd'hui.
Comme chaque année depuis.... ola plus de trente ans, il me viens l'envie de confectionner un bouquet pour Dédette.
D'habitude je le fais seul, mais cette année le groupe participe...
Chacun son envie, son gout artistique, cueille de ci de là les plantes communes.
Des Graminées au chèvrefeuille, délicatesses et senteurs.
Le bouquet se construit en bord de piste, qui nous rentre aux voitures.
L'Ascalaphe soufré attend la nuit, il pose facile pour le mot de la fin.
animateur-nature.com/Fiches-ascalaphe-soufre.php
On arrive fleuri à Montlaur,
une belle journée si facile qu'on en oublie la complexité du monde.
Venez voir ici comment la campagne respire le bon.
Ressourcé, paisible, on rentre heureux...
bonne fête maman
bizs
lolo
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Par llollo le 24 Mai 2024 à 09:30
Coucou rou,
dimanche 19 mai 2024
Enfin un bon soleil, on y croit malgré les doutes de certains.
Faut dire, question Météo, ce printemps n'est pas clair.
Et Monsieur Météo semble de moins en moins sérieux.
Difficile de lui faire confiance quand il change d'avis comme on tourne la tête.
Pluies, vent, orages, nuages, pour finir en éclaircies, ses prévisions font girouette de l'ignorance.
Un secteur lui semble stable, le village de Nant, Le Nant(e) de la Dourbie.
Aussi je trace un tour nouveau pour nous.
10 heures la rue sonne, le sacré cœur cloche les dix coups.
-" On peut commencer par la grimpe au Roc Nantais, et manger là haut" pense l'ami
pour le GPS 15 km pour 450 m de dénivelé
Le brave rentre son vélo dans mon coffre.
-" Ho c'est rien, ça ce fait bien par la vallée de venir ici à vélo", nous dit Serge
Maguelone est perdue, le GPS de l'auto l'a poussée à St Sauveur...
On rattrape la belle par téléphone... on attend tranquille
J'aime les départs qui n'ont pas d'horaires qui claquent.
Les notre tirent un temps qui s'étirent suffisamment pour lier tout le monde.
on attaque par les jardin et la grimpe au Roc. Le reste sera tranquille.
grand bleu, beau vert,on est heureux du temps qu'on reçoit.
-"on commence par les jardins, on fera les rues au retour" j'annonce sans grande attention.
Béal, jardin et recoin bucolique,
la mise en marche est parfaite.
Chacun papote en dehors du lieu tout en prenant l'esprit du village.
Calme, tranquille, on se ressource.
le Roc attend haut dans le ciel d'été.
Va commencer la rando, style effort.
la montée souffle dans l'ombre.
Une est derrière, loin de nos voix, j'attends sur le vieux mur.
La marche est comme un escalier brulant. Je ne suis pas habitué à l'air chaud.
Je bois, souffle, resouffle, mais il me semble la pente plus raide que mes années.
J'accompagne l'amie dernière, au pas raisonnable, de celui qui porte une belle vie.
Le Roc à porté de marche, on décide d'y manger.
La grimpe sur les racines de pins est passée. Il ne reste que du facile.
La place est prise. on laisse la vue à d'autre piqueniqueur.
Un clic, un vent frai, et on repart
Sur un coin de balcon on pose repas.
l'ami vide son sac du pot de cerises qu'il porte depuis Millau.
C'est les cerises à Vélo.
Par pure compassion, on décide de les manger toutes.
Il faut le soulager de ses efforts.
La reprise de la marche est tranquille,
la corniche du Roc demande du lent.
de balcons en terrasses la visite prend le regard au plus loin du paysage.
un régal de vue
cheveux aux vents on se laisse décoiffer par le printemps de cette année humide
Puis on laisse la bordure pour descendre sur le causse Bégon.
direction Cantobre.
-" On tournera bien avant d'arrivé en vue du village" je consigne au premier.
Avec Marinou on marche fleurs. clic, ou plantnet, on regarde la diversité avec passion.
On remarque les albinos, une anémone tardive, et bien sûr les mouches splendides.
encore des fleurs...toujours des fleurs,
les mêmes fleurs,
qui tous les ans me font vibrer
pour la première fois.
On arrive au dessus du camping.
Un beau sentier y mène.
Varié, le vallon passe du soleil à l'ombre, du rocher à la forêt de Hêtres.
Le charme des lieux me coupe l'esprit.
La photo du lin marque le début un moment entier.
Je ne photo plus. je suis entier dans la descente lente avec les ami e s dans le sous bois.
Un chemin dortoir pour les chevreuils.
On avance de couche en couche...C'est intime de passer au milieux de leur chambre à couché.
le camping nous reçoit agréablement.
On y pose un gouter chocolat cake,
La balade qui nous reste sera tranquille pense t'on.
On remonte la Dourbie par un sentier charmant.
Ombre, sous bois, chant des eaux, des oiseaux, nous bercent de bonnes sensations.
Un jeune piéton se repose avant de se mettre à 4 pattes. La jument est au soin de son poulain.
Le retour par le bord de la rivière est ressourçant.
Comme un long fleuve paisible il me semble que ce jour coule depuis longtemps.
On arrive au village, tourne les ruelles, en sens qui n'avance pas.
à croire qu'on se perd entre les maisons, on découvre un vide maison.
Il y a un tel bric et brac devant la porte, dans la cave, qu'on y trouve l'objet qui nous attend.
Encore du temps qui reste entre nous..
Celui qui nous donne l'envie de poursuivre dans l'aventure.
j'aime la facilité du groupe
la façon que vous avez de profiter, de partager, et d'oublier de se presser.
J'ai l'impression de vivre avec des alpagas.
Arrivé aux voiture Serge reprend son vélo... la vallée à bicyclette l'attend!
à bientôt
biz
lolo
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Par llollo le 9 Mai 2024 à 09:46
coucou rou
dimanche 5 Mai 2024,
suite à la pluie, le soleil est promis.
c'est un jour de trêve pour les cieux.
Une ouverture de beau temps entre les jours tristes.
Facile tranquille, on peut aller comme on veut.
Aussi je choisi les Papillons, voir s'ils sont en fleur?
La rue s'anime, le Sacré Cœur sonne la messe. 10 heures!
-" Hola, Fabienne, Luc, vous voilà, on va pouvoir discuter du prochain WE chez vous" on les interpelle avec Brigitte.
-"Maguelone nous retrouve au départ", nous dit son message.
Un bon groupe se crée, même avec quelques absents.
-"il n'y a pas notre porteur de vin, ni celui de la carte, aussi j'ai remplacé le muscat par le rouge." je souri
12 km pour 380 m de dénivelé.
Lien carte geoportail : geoportail.gouv.frst georges de luzençon
un tour découverte, butte témoin, chapelle romane, fleurs d'avant Causse, vallée du Tarn et ses pyramides.
Orchis Papillons rare, enfin petite visite de St Georges.
Je n'indique pas sur la carte la station des fleurs papillons pour des raisons évidentes de protection.
Vous pouvez me contacter si vous êtes intéressé par ces fleurs.
à la gare de St Georges, attend Serge.
-"je commençais de douter de St Georges, comme vous ne veniez pas." nous surprit-il à 10 h 30
Faut dire qu'on aime prendre le temps.
Arrive Maguelone, belle et solaire, le parking porte plus de voix que de véhicules.
La station du train parle et papote comme un départ de grand voyage.
Chacun demande, propose, écoute, anime et mime la joie d'être là.
-"HAAaaaaLLER, on y va! direction la butte de Luzençon" je brise l'attente du train.
Partis pour observer les fleurs papillon, c'est un jeune Vulcain qui nous reçoit dans le village.
Il sèche ses ailles sur le mur. A notre merci, vulnérable, il ne peut faire que des sauts de puces.
On lui dit merci, pour le symbole qu'on voit avec sa rencontre.
on grimpe la butte comme le 26 novembre 2023...
Voir ici: les-creneaux-de-combe-laurence
je retourne pour l'image que j'aime.
les Sphinx qui soutiennent le Larzac. mon imagination ne perd pas la mémoire.
Le vais mieux, même si des symptôme s'accrochent encore, je vois bien ceux qui ont lâchés prise.
La mémoire et de cela, qui restent ou pas en fonction des situations.
Je pense à l'ami qui re-lutte avec ses démons de tristesses depuis quelques temps.
Aujourd'hui je veux exprimer mon plaisir retrouvé, pour lui qui lit se blog.
Ces pages de randonnées écrivent ma vie des dimanches,
facile ou pas de les taper, elles m'ont portées du noir à l'espoir,
du regarder briller un soleil à pouvoir se faire briller, jusqu'à transmettre la lumière.
Mais je m'égare... reprenons l'histoire!
Arrêt à l'oliveraie de la source.
De l'automne 2023, nous voici en été, soif, chaud, la pente fait suée.
-"je ne sais pas si les orchidées seront fleuries" je découche mes pensées.
les manches raccourcissent, les joues rougisses.
devant nous, le grand vert et le soleil enfin après ces jours de mouille.
Le coin laisse libre l'imagination bonheur.
Couleur, espace, temps, et les histoires de nos pas, pas pressés, sont à nos pieds.
la petite faune se montre dans les herbes, crachat de Coucou,
thym bourdonnant, et viorne Machaon.
Encore un signe, ce papillon est rare qu'il se pose si bas, il affectionne les arbres, les hauteurs.
Son vol de vautour, lui donne bien des possibles.
Est-il venu me dire que le jour tiendra sa promesse?
On arrive à la chapelle, perchée.
Mireille bip un message, pour nous rejoindre.
Du haut de la butte on est témoin du passage de sa voiture sur la route de Craissaguet.
Il est juste l'heure de Brigitte, Manger ici ne nous dit rien avec l'antenne diffuseuse d'ondes.
-" je n'ai pas envie de sonner le repas" nous dit la belle
On redescend donc de Luzençon, pour retrouver Mireille à Craissaguet.
Un sentier PR un peu abandonné nous fait sortir le sécateur.
Ronces et pruneliers clôtures le chemin.
Un chti sécateur, Qui coupe, qui coupe,
des mains et des doigts, qui tirent, qui poussent,
les tiges à épines, qui piquent, je coupe.
pour un passage plus libre, plus doux...
-"HOLA, bonjour, je viens de Craissaguet, c'est magnifique" arrive Mireille
Avec elle la leçon bota peut commencer.
Mais avant il nous faut se remplir les panses. Pause verdure-saucisse, Rouge et chips.
Un coin de champ bercé de tant de chants d'oiseaux, offre lumière et musique zen.
Comment retenir la tête, pour ne pas tomber dans un rêve.
une pointe de rouge dans le verre, dans la main la saucisse fermière.
Les braves qui radotent un exploit, les belles qui papotent une histoire.
c'est le temps qui ne donne rien, qui attend que l'on soit bien.
-"on ne va pas reprendre la marche par une grimpe sur la digestion" s'inquiète Maguelone.
Non pas, une descente botanique nous attend.
Militaire albinos, Pourpre petite, Céphalentaire, et bien sûr Bézègues superbes.
La salade se ramasse en bord de chemin.... comme les bon livres...
/livres/Giraud-Fleurs-et-arbres-en-bord-de-chemin/
le dernier de la collection que je consulte.
le groupe n'est plus, c'est la marche plan plan du dimanche digestion.
Belle piste de la vallée du Tarn, paisible, chacun ralentit au mieux de ses envies.
Mireille me refait le cour botanique de printemps, Brigitte pose aux pyramides.
une curiosité qu'on aime bien... les pyramides.
je pense faire un parcours par ici pour faire découvrir au client Des zalpagas .
-"Pour remonter sur l'avant causse, on va prendre un sentier que je ne connais pas" je propose .
Manière pour moi de faire un repérage en vue de créer une boucle alpagas.
Le bleu du Bugle de Genève me stops.
On remonte sur l'avant Causse de Cressaguet. direction les Papillons.
on voit devant la butte de Luzençon grimpée ce matin.
St Georges s'étale au soleil, ces toits de tuiles canal, rougissent comme un prend l'air.
Tour de Berger? étrange dans le bois,
le chemin asphodèle nous accueille, Ce coin sent les belle fleurs.
Puis c'est la pelouse trèfles rouge, une Ornithogale cherche y sa place.
Les signes sont avec nous.
On est venu voir les ailles des Orchis, je suis certain qu'elles sont posées tout près.
Une première commence de naitre, une autre fait battre ses ailles, une autre fait touffe.
Cette année la floraison va être magnifique.
Il est tôt encore beaucoup sortent juste le bouton.
Mais le spectacle nous met à genoux.
On avance avec prudence, il ne faut pas écraser une pouse.
de Belle images qui se souviendrons de ces jolies fleurs rares.
Pour finir une étrange : une hybride? d'Ophrys mouche des Causses, endémique des Causses,et d'une jaune?
à côté d'une Papillon bizarre.
Il y a semble t-il une autre variété.
On rejoint la route de linas, et marche avec l'admiration dans les yeux.
Sous le pont, des jeunes construisent un radeau.
Une palette, des bidons, ils projettent la descente du Cernon jusqu'au Tarn.
Vif, actif, plein de vigueur, les yeux qui pétillent d'idée, le cœur qui chante l'aventure.
chacun joue son rôle comme un jeune acteur spontané.
On regarde la scène de ce vieux film des boutons.
Arrive la visite du village, petite rue, église, jardin et nouvelle zone d'activité.
La pause à la gare commence sans fin.
On est bien ensemble.
l'ami doit reprendre son vélo, il attend attaché.
-"on te regarde partir, et on rentre nous aussi" on lui souffle bien assit sur le trottoir.
Difficile de se relevé pour se séparer.
Un beau jour
grand dimanche
un de plus à notre collection intemporelle.
à bientôt
biz
lolo
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Par llollo le 1 Mai 2024 à 14:51
coucou rou
dimanche 28 avril 2024
jour qui mouille, fines gouttes dans la rue, combien oseront la marche trempette?
Bip Marinou, elle ne vient pas.
-"je prends le guignolet pour l'apéro et se réchauffer" je dis à Brigitte.
-"Il y a Chantal qui nous attend à Massebiau" fait-elle.
A bien, au moins trois, nous sommes un groupe.
Arrivent Anne et Michel, le groupe prend corps et vin. On est prêt pour un jour qui se croyait triste.
Direction Massebiau tout proche de Millau.
Quand il pleut partout autant rester chez nous.
En fait le GPS annonce 18 km pour 600 m de dénivelé
geoportail.gouv.fr/carte massebiau-clapade
Une boucle qui fait le tour du ravin de Gazel, sans monter sur le Causse.
Avec le vent du sud plein de gouttes, les versants Nord vont nous donner l'abri.
Et puis des abris on en rencontrera pour manger ou se sécher.
Clapade Vieux et son four troglodyte, l'abri rose, celui du Mazet.
-" Hola Serge, tu es venu à vélo, avec cette mouille!" se dit-on en bonjour.
Chantal nous parle de ronds de fers, de charbonnier, dans les pentes sans savoir où.
Michel d'ail et d'ours, sur le chemin.
Anne écoute les oiseaux,
Brigitte et moi demandons de la salade pour nos sandwichs.
Notre bonne humeur semble faire taire la pluie.
C'est cool un départ au sec, facile, et paisible pour se dire les nouvelles
On passe devant le Mona, et trouve le recoin des ours... ail ail aille...
Je ne donne pas le coin exacte pour éviter les abus, ici les cueilleurs sont soigneux.
Ramasser juste un peu pour soi, en utilisant le même sentier, sans aller écraser le tapis.
Trois feuilles par sandwich, c'est bon, il ne manque plus que de la bézègue.
le vent a fait tomber les arbres, Cet Hiver laisse des traces.
Sacré vend de fou que l'on subit cette année, sans être super violent
il est quand même surprenant avec des bourrasques fortes.
Les champignons broutent la souche.
Sur le sentier, rare sont les vues ouvertes.
Une en face du Boffi laisse entrevoir les couleurs de la vallée,
C'est le printemps qui tapisse les murs,
tous les oiseaux nous attendent,
-"j'ai merlin " propose Anne
la gorge de la Dourbie chante, on va connaitre les auteurs de la musique sauvage.
-" Merlin comme l'enchanteur" précise t'elle.
Une application pour reconnaitre les oiseaux musiciens.
On se pose, silence, Commence la détection avec le Pouillot compte écu,
celui qui tic, tic, tic compte les sous.
et puis c'est la fauvette noire, et les autres...
la variété est surprenante,
On est trop bien au centre de l'opéra sauvage.
Il n'y a pas de loge de balcon ni de parterre, ou de poulailler pour choisir ses places.
Juste un Paradis, debout au cœur de la scène.
On s'y tient en ligne immobile, devant l'écran qui dénonce les artistes.
C'est magique l'enchanteur des bois.
Puis c'est l'aqueduc de l'ancienne conduite d'eau de Millau.
On forme une autre ligne qui tremble un peu de la hauteur.
-"le sentier contourne l'obstacle pour ceux qui n'osent pas" je rassure.
Notre aventure poursuit son chemin,
le terrain mouillé, les buissons serpillières rincées, les racines savonnées, les pierres polies.....
-" on marche comment? où peut-on poser les pieds" me demande t-on.
On se donne le temps d'y penser, en cueillant des Bézègues.
Commence le ravin de Laumet, on entre en forêt profonde.
Les verts font palette variée, je photo comme un peintre.
Même sans soleil, la lumière charme les ombres, douces elles s’effacent presque.
La brume blanchie le ciel, comme un drap propre,
S'ouvre l'armoire des anciens, pour une belle rencontre en famille.
C'est intime, vrai, et brillant, tout cet étalage de beautés simples qui revient chaque année.
les oiseaux se taisent, la pluie reprend, entre les mousses qui ruissellent.
Serge parapluie, Chantal cape, et moi, chapeau perle les gouttes.
Le sentier suit le ravin, en faux plat montant pour nous.
-" Bientôt c'est la grimpe raide du jour " je coule dans la pluie.
Pas facile de savoir les gouttes de pluie, ou les eaux des arbres, les deux mouillent autant.
Midi, Brigitte doit sonner ! Mais elle semble un peu rouillé... elle demande du sec.
Les traces des anciens sont mousses ou pierres, murets, terrasses, on les découvre trempées.
L'abri est à Clapade Vieux! Une bonne grimpe jusque là !
Aussi en silence chacun souffle la pente.
J'annonce la distance à faire pour y arriver :
-" 255 m"; "150"; " allez 25 m" ...... "HA, Zut, 360 métres" , je me suis trompé de repère.
Aussi on se pose en fleurs.
Mélitte, asphodèle, elles pleurent pour nous.
J'aime ses gens qui marchent en grimpe humide, sans craindre les imprévus.
Le temps de midi passe en nage sous les cape de pluie.
la seule vue du ravin, en dehors des arbres, il pleut un peu moins.
-"il me semble reconnaitre, on est près de Clapade Vieux, haaaaaAAAAH TCHOUM!" j'éternue avec fracas.
Il y a un bel écho dans le ravin.
Enfin, Clapade Vieux, ruinée, mais avec la Baume du four à pain.
c'est idéale, devant le four on pose l'apéro.
Il manque du bois sec pour un feu, on mange en grotte pour la première fois en rando.
à la lampe frontale sur une stalagmite, s'organise la pause.
Chacun son caillou éclairé, on forme le cercle des chips.
La salade sauvage parfume le jambon-beurre, le rouge réchauffe les tripes,
-"j'ai du café et de la poire" pour une fois j'ai eu le temps de le faire.
Brigitte coupe le cake, Anne propose le chocolat.
Tout est bien au sec, mais il manque un feu pour mes chaussettes.
reprise de marche dans la brume qui coule
un autre abri est juste là, sans bois sec.
la première orchidée de la journée... sans doute un militaire.
je pinetche dans les chaussures.
encore un arbre couché qui nous fait sauter, ou ramper.
La rando a des allures de malheurs, alors qu'il n'en est rien.
Les photos trompent le spectateur, les acteurs sont bons, tranquilles et heureux .
On avance comme des saltimbanques en transhumances.
Content de nos derniers arrêts, fier du moment, et enthousiaste de nos prochaines découvertes.
On sort de la forêt pour une trace en sous falaises.
On retrouve les gorges de la Dourbie juste pour tourner vers le ravin de Gazel.
-" on va suivre en terrain dégagé pour aller au font du ravin " j'annonce
La pluie s'éteint, Serge ferme le parapluie
Sans chaleur avec les eaux du ciel, les planeurs restent en falaises.
Les vautours sont posés.
On observe les Fauves accrochés aux rochers
Les brumes coiffent les versants, c'est léger, silencieux, pour un temps
Un cri lève nos têtes, l'alerte est donnée, des intrus arrivent.
Un, deux, majestueux déploient les ailes pour se poser plus loin.
Luc appelle Brigitte pour un WE Cévennes, et elle, elle ramasse des bézègues.
C'est une femme! elles sont multitâches.
De petits voiles transparents décolle de ci de là, dévoilant la pudeur des gorges de la rivière.
C'est doux, une dentelle de verts, délicatement fleurit.
Il est magnifique de randonnée entre les pluies.
Pour un jour triste, je photo bien, de belles images.
L'abri rose arrive à temps, le ciel remouille.
J'invite à la pause passe-pluie.
C'est un lieu entretenu par les caussenards. la chambre longue, présente un sol sec.
La couleur redonne le moral par temps gris.
Bois sec, briquet qui ne marche plus, on se dit foutu pour un feu qui sèche.
L'heureuse Anne sort les allumettes d'outre mer....
-" elles viennent de loin " nous informe t-elle
têtes bleues, tiges bougies elles sont tout temps.
S'organise une séance chauffe à la flamme. un bonheur de jour triste.
Les orteils nus, je foule le sable rose en attendant que mes chaussures fument.
On teint ici le temps d’après repas. Celui qui traine en ronds éternels, jusqu'à faire un cercle de joie.
On est dans le rose chaud, on écoute nos pensées plaisirs, et regarde fumer la mouille de nos pantalons.
-" surveille tes chaussettes, qu'elles ne fondent pas" me sourit-on.
Une fois sec, on repart comme au départ.
La brume prend la place de la pluie, le sentier avec la falaise devient film fantôme.
Au cœur du scenario, plein nuages on y va.
Tout chaud tout flammes, on est au top pour la suite de la rando tout temps.
On commence le contour du ravin de Gazel, un long tour à mis-pente.
On passe sous Clapade, sans monter à la grotte, il ne pleut guerre, la bataille du sec semble gagnée.
Nous voila en rando découverte attentif et cueilleur.
Les Bézègues sont belles.
C'est un parcourt tranquille où je photo les couleurs des fleurs.
Le sentier dans les ombre vertes touche le ruisseau du Gazel.
Canalisé par les hommes, il ne reste qu'un alignement de formes vertes mousses.
Oh fond du ravin l'abri du Mazet, est un bijou.... Avec une entré, son escalier et la chambre avec vue.
le sommier ne sera pas trop mou, aucun doute !
De là commence le sentier des charbonniers....
Enfin une pulmonaire en fleur... j'en discutais avec les belles.
La source, un chaudron, une ouverture, curiosité à voir, j'approche!
je trempe un pieds sans savoir.
Les feuilles cachent la flaque devant le réservoir.
Chantal, sans le vouloir y mouille l'autre pied.
On Rigole de notre trempe.
-" je pense reconnaitre le sentier avec les cercle de fer" nous dit-elle
Effectivement on suit un chemin charrette.
On est sur le chemin des charbonniers, bien construit,
Les rouleaux de fer restent là. Déplacé sous peu, les arbres d’appuis sont bien jeunes.
Arrivé à la charbonnière, un emplacement circulaire aplani, le chemin devient sentier de forêt.
Une station d'aristoloche Me fait parler de papillons
Cette plante est l'hôte de papillons rares.
on quitte le ravin et retrouve les gorges de la Dourbie.
On va passer un moment sur le Causse, histoire de voir le temps qu'il y fait.
Chacun son style contre la pluie cape ou parapluie.
Il faut dire que la mouille revient en force.
-" je n'ose plus fermer le parapluie, elle revient à chaque que je le plis" croit Serge.
Sur le Causse, le Midi souffle même à 16 heures.
Sur le Larzac c'est le vent du sud qui arrose les orchidées.
On arrive en pointe du Causse, prêt pour la descente.... raide VTT
Mais sans le vent ouff
En fait le tracé de la rando est bien. On vient de voir le temps qu'on a évité.
Un choix est fait. On reste sur le sentier du haut.
Par le tracé dessus falaise on passe en face du Mona.
Un brin de muguet pompe la brume. Je photo flou, j'ai un pied qui trempe.lol.
On laisse les gorges en arrière.
Il nous reste juste à descendre, et on arrive trempé.
La vue de la vallée de la Dourbie est calme comme un jour sans fête.
Un triste ciel, qui couvre un printemps glorieux cette année.
C'est un jour sublime que l'on vient de vivre,
du triste on ne devine que le ciel,
sans lever les yeux on a découvert un monde luxuriant,
vivant et généreux.
Les sacs chargés de salades, les têtes humbles,
le corps fier et fourbu,
le groupe qui ruisselle encore des sourires et des joies,
on trace avec prudence et lenteur
jusqu'aux voitures.
La fin est pentue, glissante, risquée.
On est heureux. c'est tout simplement cela.
biz
Lolo
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Par llollo le 29 Avril 2024 à 16:15
coucou rou,
Magret des dious, qué soleil,
le dimanche 21 avril 2024 c'est notre fête.
Aucune organisation. Qui fait quoi? qui porte quoi?
Personne ne sait, toutes et tous font comme elles ou ils veulent.
Boisons, salé, sucré, surprise, ou qu'importe. on verra bien.
Pas de rando ce jour, juste une balade, les Loulous, et vous autres.
Rendez vous à st Rome du Tarn sur notre terrain semi sauvage, en liberté.
Pour ceux qui aimeraient camper pas cher voir notre annonce 5 étoiles:
le camping sauvage & camping-chez-habitant/saint-rome-de-tarn-aveyron
On est présent depuis la veille.
Le Samedi, fut le jour de la Tonte. Rivage et Skippy se sont fait coiffés par Yaoanna.
en fin de journée avec leur coupe d'été, on arrive sur le terrain.
Je passe la nuit avec eux, dans la Cave, eux couchés au sol, moi couché sur la mezzanine.
Le matin 10 heures les premiers visiteurs arrivent.
Les alpagas devinent l'agitation.
Tous minces et sveltes, les pattes pas plus larges que les oreilles,
ils écoutent et regardent les mouvements.
les présentation sont faite en douceur. On va les balader en colliers.
Sans licol, ils restent plus libres, et doivent être volontaire, et prendre plaisir à nous accompagner.
Je les laisse approcher de nous, la curiosité est notre point de rencontre.
C'est une face, de leur façon d'être, qui permet d'entamer la discussion pour faire leur éducation.
Un peu plus proche les friandises se donnent à la main.
On ne touche pas encore, un grand respect est nécessaire, pour grandir la confiance.
J'adore montrer cette éducation, qui semble au ralenti, en perte de temps sans résultat immédiat.
On prend sur soi, se retient, se frustre croit-on en première réflexion.
Et puis c'est le tour de magie, le nuage de l'enchanteur qui nous fait voir autre chose.
Les animaux sont attentifs, paisibles, répondent aux consignes.
Si facilement qu'on les pense dressés depuis des années.
Imaginer comment éduquer deux alpagas à interagir avec des inconnus en quelques minutes.
Qu'ils soient curieux d'approcher les gens et accepter de les suivre content.
En fait il me faut juste éduquer les personnes. Si elles parlent alpagas, les loulous comprendront.
Les mots alpagas se disent avec le corps, lentement en grâce et harmonie.
Légère, douce, la longe lui tient le cou surpuissant.
Ils peuvent tirer très fort, faire un trop spontanément,
Ou stopper, si net qu'ils semblent fixés au sol.
Mais c'est la balade alpagas, ils suivent le guide, petit pas à petit.
Bien agréable d'être en troupeau paisible qui avance tranquille, et broute quand on veut.
Les ami e s apprécient la métamorphose, devenir pour un moment, celui qui suit,
qui veut bien, qui broute du temps pour être heureux.
J'explique les consignes, les mots humains en langue alpaga.
La tension, la répétition sans émotion, et la récompense pour chaque action.
On ne juge plus, on attend, on constate, et on s’interroge pour se changer.
C'est complexe de se retourner l'esprit pour oublier notre propre éducation.
Mais c'est si simple et naturel de redevenir attentif. Il faut juste se taire.
Et pour regagner la bienveillance, on arrête de faire. On laisse faire. Ce n'est pas bien fatiguant.
La balade devient un moment d'apprentissage collectif, en tout sens.
Les bêtes suivent les autres qui apprennent des uns, une ou deux choses de la vie...
L'inverse, ou le mélange de la phrase reste d’actualité.
Pose finich de la balade.. le tour du terrain...
les Magrets sont en place façon René.
Une fente dans le dos, la viande retournée dans la graisse, ce sont de vrais tournedos.
Cette année encore on garde le jus gras, pour y frire les tranches d'Ananas.
Les plats vont donc servir de friteuse une fois la viande cuite.
l’atelier Patates et en train, recette NewZélandaise...
Un campeur voyageur nous en a fais la dégustation:
Fendre la patate, la fourrer d'ail, et filet d'huile dans le papier d’alu.
Un qui fend, un qui fourr..., une qui file, un demi qui emballe, le dernier à la forge.
Les patates ont beau résister, rouler, ou recracher l'ail, elles finiront au feu.
Le club des cinq relève le défis.
Pendant se temps de lute, le nombre des oisifs, visite le paradis.
Brigitte, déesse des lieux, promène les belles et braves gens, entre les surprises du terrain.
L'histoire leur est conté, depuis la friche, la forêt pire que vierge, et les murs remontés à la pierres.
La maison, la cave étrange, les terrasses, le bain de lune (à revenir en pleine lune), le salon palette,
le guéridon bistros, la cabane au fond de la laïsse. et j'en passe... chacun illustre une aventure.
Comme celles des bassins qui ont vue heureux 18 personnes.
Et puis elles rêve, Brigitte! Que son jeune compagnon continue les travaux pour occuper sa retraite.
La sienne, ou la sienne je ne sait pas.
Mais les idées sont planté de ci de là par la belle déesse. Un salon troglodyte, une terrasse couverte,
Un entrepôt, et que savoir encore....
l'apéro commence enfin Brigitte vient de finir le tour de notre paradis.
-" Hé bien tu as du travail pour tout faire" me rigole Chantal en revenant de la visite.
La magie de l'organisation en ruche fait sont effet.
La table se couvre de tout, de choses, de liquide, de déco, et d'autre.
Chacun donne sa place, prépare celle de l'autre, et sourit de l'ensemble.
Sans jugement, ou prévision sur un trop de plats salés, ou un manque de fin sucrés.
Les parts se font petites, multiples, et variées.
Trop, bien largement copieux l'apéro fait repas.
Hé puis c'est le repas, Les assiettes tournent une fois remplis.
Patate, ananas frit dans la graisse de canard, et magret découpé tout chaud.
-" je pense à astérix chez les Helvètes, la recette des tripes frits dans la graisse d'urus" je rigole en servant les tranches.
la table est entouré de bonnes têtes, façon banquet d'aventure.
Le nez au dessus du gras sucré, le silence prend le temps du plat de résistance.
Un bon repas,
où s'installe la paix
dans le paradis
des gens qui aiment
ceux qui viennent
pour un jour, une fois,
des fois pour aider,
et sourire à la vie.
J'aime ma vie, passée avec nous.
Que celle qui vient nous assemble encore.
Bizs
Lolo
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Par llollo le 19 Avril 2024 à 20:20
Coucou rou
Dimanche 14 avril 2024,
10 heures, c'est le printemps qui colore la rue.
Douce lumière, les belles fleurissent les unes avec les autres.
Arrivent, Cécile, Anne, Fabienne, Marinou, Brigitte, Marie Christine, et, et Maguelone...
Que d'histoires avons nous à rattraper avec Elle.
Les trois bons, Michel, Maixent, et moi, l'entourons de questions sourires.
C'est agréable, c'est bien, les retrouvailles.
-"Une amie cavalière nous attend à st jean d'Alcapiés" nous dit Fabienne.
Les voitures sont pleines, direction st jean....
voici des images anciennes qui pour certaine racontent de belles histoires comme celle des paniers de Roquefort.
https://www.occitan-aveyron.fr/st-jean-d-alcapies
12.5 km pour 300 m de dénivelé
Je me suis inspiré d'un tracé trail.
Au Parking, nous attend Ester, belle nouvelle, qui connait bien les chemins d'ici.
Mais aussi notre Véloman, Serge qui est venu de Millau en basse consommation carbone.
-" on peut rentrer ton vélo dans le coffre de voiture comme tu n'as pas d'antivol" propose Maixent.
S’organise la transformation du véhicule en commerciale.
Le parking nous tient pour un temps certain, qui passe sans compter.
Les Papotes se dispersent entre l'ombre et la lumière,
les chaussures de certaines sont lentes à lacer, le sac d'autre se vide ou se remplis .... je ne sais pas trop.
Je cale le GPS sur la trace, personne ne veut être près à partir.
J'aime ce temps clair, limpide, ou il est évident qu'on est là pour être ensemble.
La marche, elles, ils y pensent sûrement, mais ce n'est pas le moment de bousculer l'harmonie des gens.
Je fais le trouble avec...
-" HAller....Hé, On y Va...."
Je ne photo pas le départ, en bord de route, ensuiste, c'est papote retrouvaille, alors j'oublie.
On sort d'un petit sentier vert tendre, Clic,
On traverse la Moulinerie... et la moitié du groupe perd la tête.
C'est la visite d'un jardin artistique qui les occupe.
Nous autres en avant, on avance, on avance bien... jusqu'à un carrefour.
Et on attend, attend, et reattend, rantantan, si bien que je tente un demi tour en courant.
Retour à la Moulinerie, j'entends les voix des douces qui sont charmé dans un jardin.
Je tombe aussi dans le charme, visite ce jardin envoutant décri avec passion par son jardinier.
Qu'importe le groupe qui prend racine plus loin, je photo vite fait...
-"hé alors, il se passe quoi? quelqu’un est bléssé? " nous accueille la troupe enraciné au carrefour.
-" Ha oui vous avez vue le jardin.... et vous y êtes entré. Le propriétaire aime à le faire voir" Précise Ester.
on cherche le sentier de la dragonnière, un panneau l'indique ... mais
-" on est sortie de la trace" j'arrête la descente.
-"si , si , c'est ce sentier qui rejoint la piste verte" fait Ester, qui connait bien le secteur.
Ok mais je n'ai pas tracé celui là, on va voir si un autre existe.
On remonte, et trouve un sentier avec un cairn, une petite grimpe,
Assez facile, Brigitte ne sonne pas midi. Il est décider de manger en haut.
Histoire de descendre les ventres pleins.
Le coin est idéal, ombre, vue, herbes, de quoi faire une belle sieste. Michel sait dénicher la pause grignote.
Le repas se passe en paix, instructif, avec des infos nutritions, sucre et acide, jeune alternatif,
Je croix que j'ai oublié un accent, on ne parle pas de militants, mais de temps sans manger.
Les desserts sont trop copieux, qu'on ne fait que les entamer.
-"Je textote à nos ami e s de Versols qu'on passera les voir pour finir le gouter" pianote Brigitte
Mais, encore un mais ! Il n'y a pas que nous qui mangeons ici.
Un, Deux, trois, et ...stop. Les Tiques attaquent.
La sieste est compromise. on reprend la marche... sans ronfler.
C'est la marche dare dare, sans sieste.
Les acariens nous on fait peur faut croire.
On arrive à la piste verte, qui est bien blanche au soleil de 14 h.
Difficile de continuer...
-" dans ce prés il y a un ruisseau" nous indique la cavalière. Qui y passe pour rafraichir ses montures.
Pour faire comme les chevaux, on déchausse pour tremper les orteils.
-" Qui veut? elle est bonne cette eau fraiche" j'encourage à la trempette
Les belles dandinent au ralenti. Une partie du groupe est resté sur la piste.
Tout le groupe n'est pas Fada. Avec ces chaleurs il faut savoir se rafraichir.
La sieste prend le vert. Un champ le long du ruisselet, offre la température parfaite.
Le spéléologue remonte le courant.... il sent la dragonnière quelque part par ici.
L'ami revient de son escapade..
-" venez voir un phénomène Karstique mignon" propose t'il.
Sans succès Les dormeurs ne veulent pas se réveiller.
Juste les 2 bons l'accompagnent.
Avec Michel, on le suit, persuadé qu'il à trouvé la Dragonnière de la carte.
Un ruisseau vient de la montagne, un cirque de falaises dans l'ombre,
Un secteur humide vert et magique, on est dans la légende.
Un autre temps passe ici. les anciens ont contenu les eaux. Barrage et bordures de berges,sont faite de gros blocs.
La mousse prend ses droits, la pierre se cache sous le vert. L'eau fait le tempo, roule et cristalline les notes.
Un oiseau chante l'alerte, on fait silence.
on déguste les pas comme un plaisir ancestrale en équilibre au dessus du temps.
le souffle du dragon est frais, gouleyant, avec une gorge étrange.
La lumière se reflète, sur une roche orangée.
je photo un, deux, trois, secondes, autant de gouttes, d'un tableau impressionniste.
On retrouve le groupe en sommeil.
Il est 15 h
lolo réveil,
il est 15 h
j'ai bien sommeil...
Le ventre lourd, la piste chaude,
je ne suis pas pour, tuer la pause.
Mais, toujours mais, il faut y aller...
on reprend la piste et je pose fleurs pour rafraichir à l'ombre.
La bordure de la voie attend celui qui aime trainer façon escargot.
je fais des révisions plantes fleurs, avec l'amie
on quitte la piste, pour retrouver les balises trail.
sur la route de St Jean, une pyramide m'appelle
-" ho j'y passe tous les jours" nous dis notre cavalière.
Commence la grimpe au village,
Une bonne pente, tranquille régulère.
Les forts du mollet piste en avant, nous laissant hors de vue.
le chien dans le dos j'accompagne les belles qui aiment le rythme plan plan..
Toutou n'en peu plus, aussi dans le sac il ne bouge pas.
on grimpe ensemble ....
Le groupe se reforme pour rentrer au village
L'église au cœur, sera notre prochain arrêt.
Très belle église, dans le style peint.
"Deux Saint-Jeantaises, Andrée et Aurélia Bouteiller, respectivement mère et fille, s’investissent pour entretenir l’église et lui permettre d’accueillir dignement les visiteurs." Info du Midilibre.
Merci à elles.
On revient aux voitures...
Un premier au revoir, pour Ester et Maguelone.
C'est un parking chaud, plein d'émotions, de joies, et de plaisirs sincères.
On est bien entendu triste d'ouvrir l'espace entre nous,
mais on ne le déchire pas.
Il reste ce fil sensible et bien solide d'une vérité qui sent bon la liberté, et la paix.
Il nous suffit d'en tisser un peu pour retrouver toute la chaleur de nos rencontres,
et la quiétude du temps passé ensemble.
On file enfin chez nos ami e s Versolé.
le gouté Versols
-" ha c'est gênant de vous recevoir sans avoir rien préparé " se gène la belle.
Mais on est comme ça, on arrive plein de gâteaux, et tu nous offres la rivière.
C'est une magnifique façon de finir la rando,
Bière, fauteuils, ombre, fleurs bleues, et l'eau qui passe.
On coule dans la paresse avec un bonheur reptilien.
Ne plus penser aux hommes, ceux qui tirent ou bombent les autres.
notre temps est ici, sous le pont de Versols.
Gentils amis, douces amies que l'on est beaux et belles avec vous.
je vous dis
à bientôt pour les magrets
bizs
lolo
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Par llollo le 11 Avril 2024 à 12:17
coucou rou
dimanche 31 mars 2024
jour d'orage, de pluie promise, qui ne sera pas encore une fois.
Monsieur météo n'est plus le Roi des prévisions...
Mais plutôt un triste troubadour qui semble avoir perdu toute sa science.
Espérons qu'il retrouve bien vite la clairvoyance dont on a besoin.
Organiser, prévoir des circuits sans être confiant du temps, c'est pierreux.
Pluies, orages attendues, j'opte pour un abri-midi, un tour pas loin, un abandon possible.
10 h matin sans courage, grand vent d'ouest, combien vont défier Mon Seigneur Météo France ?
-" Marie Christine est en bas, je descends " je dis à Brigitte.
Trois, nous voilà un petit groupe. On papote gentil des absents, des magrets, et on attend qui?
Le chauffeur du jour arrive en surprise... nous serons cinq.
En voiture pour Roquefort:
16 km pour 650 m de dénivelé
Lien Carte IGN Géoportail : geoportail Roquefort roucangel
Sur le parking, on est bien. Le temps est bon.
Le vent passe haut, le ciel file un coton gris qui efface les ombres.
Je présente la marche :
-" un abri-midi, un pendulaire, une carrière, des fleurs sans les champs, et une marche qui grimpe"
Roucangel, je ne connais pas vraiment. On y est passé tout prés, plusieurs fois, sans s'en approcher.
Le départ est facile.
30 mn de marche descente, je me retourne pour voir d'où l'on vient.
Roquefort le village est accrocher au Combalou.
Pour les origines voici un lien :
-"Dans la pente, avant l'abri, on doit trouver des Bézègues" Salive l'ami.
j'annonce aux belles la grimpe qui se présente:
-"On monte directe en suivant un ravin affluant du Soulzon"
Directe, c'est tout droit! Un truc à vous dresser le cœur.
Pente au moins à 45%, petits pas, éboulis presque stable, on n'est pas en haut!!!
Mais la grimpe raide commence avec la glane. Bézégueurs nous sommes.
Super la salade pour soulager les cœurs.
Brigitte se coiffe de son nouveau sac à laitues bleues.
Le vent n'est pas de la partie, les sourires ont tout le souffle qu'ils ont besoin.
La montée prend son temps joyeux comme un soleil vert.
Les Salades, aromates donnent l'équilibre. On trouve les rosasses appétissantes, magnifiques cette année de pluies.
Le thym aussi se feuille de belle verdure charnue.
On va moins vite qu'un alpaga, c'est peu dire.
J'aime ce temps qui passe sans peine, malgré le direct grimpette.
Oh pire on fait 180 m de dénivelé en 220 m de distance.... je vous laisse calculer!
Hé pourtant c'est un plaisir de monter tranquille.
La façon Bézègeurs, nous porte en haut de la montagne.
la grimpe se finie pour le matin, on est plus haut que notre point de départ.
j'observe le sentier du ravin, et la vallée traversée. la voiture est au village.
Direction l'abri de midi, celui de la saucisse Corse.
On suit un sentier belle vue. Une longue vue unique qui plane sur le pays.
les amélanchier, cerisier de la sainte Lucie, éclatent de fleurs parfumées. le printemps sent bon.
L'abri est vu, ils cherchent le sentier de l'abri de rocquequatre.
on s'avance un peu pour suivre à rebours le pied des falaises...
une grimpe droite est à faire.
Rapadou jusqu'aux falaises, mais avec pause salade, ça change tout.
De belles salades sont de partout. on finit de remplir le sac, et puis stop la cueillette.
Le passage sous falaise est grandiose. chacun son style.
La vue fait fenêtre ouverte sur le pays vert.
il nous faut se mettre à l'abri du vent.
L'air passe vite par bourrasques. On se replit au font de l'abri.
-"ce n'est pas un jour à faire une grillade" rigole l'ami.
le foyer de la saucisse corse est toujours en place.
voir ici l'histoire: au-proche-de-l-antenne-de-roquesquatre
le repas est frugal, sans apéro ni vin.
Le temps d'avoir froid on mange rapide.
Pas de méditation, mais on se couche dans l'escalade pour reprendre la marche.
on prend un raccourcit maixent, qui nous hisse sur le plateau.
On sort des bosquets le ciel sombre promet la pluie.
-" tant qu'il y a du vent, on restera sec" je pense fort.
le pendulaire se devine sur la crête au loin.
Les pluies de l'année ont du bon. la floraison des Anémones est bien gaillardes.
Couleurs, densité, je me régale de les voir ainsi.
Direction le chaos de Roucangel femmes en avant.
Avec Maixent on reste à la traine, la vue, les fleurs, ouvre la discussion lente pas à pas.
Les belles tracent la trace, bille en tête, papotes actives rapides.
Les choses de la vie de ville vont plus vite que celles du causse.
Entre les rocs les Hépatiques sont étranges, elles multiplient les pétales, jusqu'à 10.
Les fille sont en avant, une petite diaclase nous charme avec l'ami.
On descend les passage des anciens, une terrasse, puis deux, pour arriver au dessus du vide.
Entre les buis qui ont pris la place des cultures, des pelotes témoignent.
Un gros emplumé a trouvé là le coin tranquille pour digérer et observer.
Une drave faux-aizoon attend au soleil. enfin sans soleil aujourd'hui.
Le vent la terre la boule...le rocher est là depuis des millier ou million d'année.
Il marque que la pierre recouvrée le coin avant les hommes.
Un beau spectacle, face au reste du pays.
-"regardez, je viens de trouver le gouter" nous montre Marinou.
Un paquet oublié de petits écoliers vient de faire des heureux.
la vallée du Cernon coule en bas. on revoit nos connaissances géographique de la région.
Le Larzac, la Bastide Pradine,
l'aplomb de la pierre est parfait.
On suit des sentes découvertes, le sol de printemps du causse est adorable
Anémones de Costes et narcisses à feuilles de jonc.
les belles voient la piste qui vient et s'y projettent.
Un point carte, pour s'assurer du bon trajet. Si on peu éviter un demi tour c'est bien.
le soleil semble percé au loin. le temps s'arrange, La marche s'ouvre au beau.
Pas pressé de rentrer on rallonge la trace. On va avancer sur la crête, j'aime bien les crêtes.
Au dessus des villages, des rivières, et des champs, on se prend pour les enfants de la création.
Libre de regarder le beau, heureux de défier le vent, on jouent à la découverte du monde.
retour sur la bordure du causse,on vise un pylône pour rejoindre le sentier balisé.
Encore en aventure pâturage, c'est le temps de papotes gentilles.
Facile en pente douce les yeux se régalent du loin et des proches, la marche est plaisir tranquille.
-"dans la descente, si on trouve, on tentera d'aller voir la carrière " je propose
c'est la carrière du tunnel de Tournemire.
Un lieu étrange, suspendu dans le falaise, une exploitation abandonnée de roche passe le temps ici.
Pour construire la voute en pierre du tunnel les gens du rail ont trouvé là, la bonne roche.
1,7 km de voute faite.
on descend par le sentier du tunnel. Belle vue en hiver, printemps.
La marche sent le retour tranquille.
on profite des coins de mousses et d'un sentier versant.
Une pause petit écolier s'impose au soleil qui nous touche.
On les déguste avec des pensées gourmandes pour ceux qui les ont perdus.
Je ramasse 5 kg de fossiles, peut être plus, mon sac devient limite lourd.
En vue de Roquefort le corps dit assez. Il nous reste une grimpe pour finir.
Dur dur les grimpes finale. Mais on aime bien aussi pour le sentiment d'en avoir assez.
La tête aussi doit arrivé bien pleine et vidé à la fois.
Attention Debru . Un sanglier en métal recyclé, hurle en silence.
On se pose contre lui pour finir.
On ramasse de l'alliaire pour la soupe du soir, et des farceuns .
Les cinq montent en voiture....
la marche devient souvenirs lent.
A la façon de belles images douces que l'on regarde
comme un feu qui flambe dans la cheminée du cantou,
Un regard sans fin qui apaise et rassure.
C'est un jour ainsi
rassurant, paisible, heureux, facile.
bizs
Lolo
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Par llollo le 27 Mars 2024 à 12:43
coucou, rou,
dimanche 17 mars 2024
Encore un tour proche de st affrique,
J'aime ses avants causses, avec la bordure du Larzac en horizon
Et ces terres riches, de fossiles ou de blé.
l'eau y coule comme sur le Lévézou, découpant les champs par des vallons humides.
Il est un coin étrange que depuis mon enfance je trouve captivant, envoutant,
sans savoir vraiment pourquoi. Un ruisseau sort de Grottes qui ont fait un cirque.
Les hommes y on trouvé l'eau, l'abri, la terre fertile, l’énergie la passion, le fromage....
St jean st Paul c'est construit, une des plus grande cave à fromages en a fait sa richesse,
Un passionné de plantes, le curé des fleurs choisit ce lieu pour travailler sa passion.
Ma grand mère pieuse et communiste, aimait la vallée de l'annou et l'abbaye de Nonenque.
Le ruisseau de st jean st paul après le cirque coule dans cette vallée idéale.
De l'eau, des champs, du soleil, et un calme improbable.....
espace-botanique-hippolyte-coste-st-jean-d-alcas-et-st-paul-des-fonts
La trace faite 13 km, je vous conseil le raccourcis en vert, pour éviter les zones difficiles.
Lien pour la carte IGN
https://www.geoportail touries fait
Le Vialaret, la montagne aux nautiles, comme on l'appelait en famille.
C'est un coin à fossiles de ma jeunesse...
Et depuis peu les archéologues ont découvert l'histoire ancienne d' ici.
Un lieu de culte guerriers celtes de la première heures. Les Tourniés sont désormais célèbre dans l'histoire de ce peuple.
Tout ceci vaut bien un tour, si en plus je rajoute un ravin sauvage
l'aventure commence...
Après la ferme du Vialaret un chêne passe sa vie. Il sèche de branche en branche.
Mais il garde encore son histoire qui s'écrit dans le ciel.
Je parle ammonite, il regarde en l'air.
Petit groupe ce jour, deux belles, trois guerriers, on va vers le site des Touriés...
Le site est recouvert, remis en culture, mais le lieu inspire.
Une avancée sur la vallée domine le pays.
Lien vers le site des fouilles archéologique
sanctuaire des touriés saint jean saint paul
https://aveyron.archeologie-en-video
C'est la fin ou le début, un poste d'observation, de contrôle, .....
La vue sur la vallée de l"Annou notre terrain de marche.
On est pris par l'envie, le gout, le plaisir d'aller tranquille dans le calme.
Cette vallée n'a pas changé depuis le 12 ém siècle.
On fait un crochet par la Terre de fer dans les argiles,
la zone à Jamésonie, comme disent les paléontologues.
Des couches calcaires et marnes du Carixien basale, où ici sortent des Pyrites.
Jeu de gosses, que de ramasser ces cristaux de fer.
Je parle nautiles, mer et oxygène,
Brigitte demande l'heure.... et c'est la pause
le repas se fait devant le cirque, celui de st jean st paul.
Un soleil sans vent, on cherche l'ombre. Ce mois de Mars se prend pour Juin...
Pas de méditation, je suis en pèlerinage, je retrouve ma jeunesse, mes yeux de 15 ans,
Ils, elles mangent assis, je marche le sandwich à la main... Mes yeux reflètent le sol, et je trouve, une Uptonia Jamésonie.
Il est bon ce temps des souvenirs. Se sera la deuxième de ma collection.
Pour la première voir le lien de Massergues.
http://rando-lolo.eklablog.com/au-depart-de-massergues
Il est heureux le passionné qui étoffe ses trouvailles alors qu'il pensait ne plus pouvoir chercher.
direction la Bâtisse, sur la piste des bois et des champs
le printemps s'affiche en bleu et vert
La doucette, me fait me retourner en plein champ
comment ne pas perdre la tête , quand on est là,
Comme les amants de st jean, dans le chant se pose la belle vie.
Simple, douce, immobile, la salade du soir se ramasse à genoux.
Elle, ils coupent, j'allonge la photo de l'avant Causse, et ses étendues.
On avance façon alpagas, on broute au couteau, et remplit la panse plastique.
C'est un temps glane qui fait du bien à l'âme. Alors allons y doucement jusqu'à la Bâtisse
La Bâtisse, une ferme magnifique, mais c'est la vue de la lavogne qui nous attire.
Une harmonie ancestrale, avec dans le près les brebis qui broutent.
On se dit la rando d'une autre époque.
Les chiens aboient, remuent la queue, et viennent prendre une caresse.
En paix, le temps, ici, grandit, beau comme le chêne.
On cherche Le sentier pour rejoindre la chartreuse.
une bonne pente, mais j'ai choisi de rallonger pour rejoindre une piste.
-"Non il ne va pas prendre se passage" pense Michel que je plaisante.
La jonction des deux pistes est à l'abandon, les eaux des ravins ont emporté les passages du chemin.
La broussaille reprend ses droits buis qui cherchent la lumière.
Commence la zone rouge sur la carte.
deux passages de ravines assouplissent les genoux.
Dégringole, grimpe, on souffle le bon air frai.
-" et bien pour les passages à Lolo faut être dingo" pense tout haut le beau.
Je promet l'abbaye bientôt une fois rejoin la grande piste.
Les eaux de Nonenque s'entendent et se voient...
j’annonce que l'on traverse ici sur un pont,
mais plus en amont y aura t'il un autre pont....
Pour l'instant c'est La chartreuse qui nous envoute.
labbaye-de-nonenque-abbaye-feminine
Veux de silence, on respecte, on ne couvre pas le son du ruisseau.
Les yeux parlent pour nous.
On remonte la vallée silencieuse, c'est ressourçant.
Les dernières pluie on fermé le sentier,
le ruisseau semble bien en eaux pour être traversé.
on garde espoirs, le coin est trop beau pour décourager
et puis on est ok pour se mouiller les jambes.
ce ne sera pas la première fois...
On sourit d'une aventure dans la Lergue... en décembre 2019 :
http://rando-lolo.eklablog.com/de-pegairolles-d-escalette-au-dela-du-mas-pater
miracle on va marcher sur l'eau...
La jetée d'irrigation est à pic.
commence l'aventure verte, un petit affluant nous attend. Le ravin sauvage
Grand spectacle intimiste.
un petit recoin qui émerveille autant. Une remonté d'un autre temps.
Il nous en faut peu pour être comblé.
Nos sac à bonheur sont minuscules, si léger qu'on les porte partout par tous les temps sans aucune peine.
Un semblant de cascade, la couleur eaux, le temps s'arrête ailleurs pour couler ici.
C'est un rien qui rempli un sac.
Aventure lente, les mètres font des kilomètres de découvertes.
j'adore les visages ami e s, qui inventent de nouvelles joies.
Le sol penche les arbres aussi, c'est la lumière qui donne la verticalité.
Le mental s'abandonne au plaisir. Le corps bancale de ci de là,
On joue les simples du spectacle.
Ils nous manquent l'esprit sauvage de nos ancêtres pour avoir l’aisance qu'il convient.
400 m de rêve et on s'arrête là.
Le bout de l'aventure fait cascade.
La pause pour digérer les émotions présentes.
On gargouille quelques certitudes, du genre bonheur qui fait des bulles de rien.
on laisse la lourdeur de l'âme se reposer et rêver de liberté.
On écoute le murmure des arbres qui ronflent avec le vent.
Le temps perle avec les gouttes du ruisseau, un chant facile, clair, silencieux,
qu’il passe sans déranger..
On reste, pour combien de rêves ?
Puis c'est le retour vers l'annou,
L'aventure en sens inverse. on en redemande
forêt verte, les eaux gazeuses, les micro algues dégaze l'oxygène.
Encore des riens qui nous enivrent.
L'ombre du chef pétille comme un champagne.
Le tableau de fin, le vialaret, Petite ferme.
Une image qui résume le jour
Printemps superbe, forêt, vieux pays de mon enfance
bercé de temps d'insouciances
qu'il m'est doux de partager sans retenu.
Prenez y tout le bonheur qu'on veut.
il en restera bien assez pour remplir mon sacs ridicules.
biz
Lolo
La petite Uptonia nettoyée, astiquée,
dégagée des mousses et lichens vient de trouver sa nouvelle place.
Aux cotés de celle trouvée à Masergues
http://rando-lolo.eklablog.com/au-depart-de-massergues-a215080737
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Par llollo le 16 Mars 2024 à 10:29
Coucou roux,
Dimanche 10 mars 2024
-" S'il pleut trouves nous des abris, pas trop loin de Millau" réfléchit Brigitte.
La prévision météo change et varie comme une mayonnaise qui prend.
Ciel bleu, puis nuage vent, enfin limite tempête du sud...
ça s'épaissit d'autant que les eaux tombent.
Un samedi déluge sur les Cévennes, à quelle sauce on va manger dimanche?
Alors prudence, allons sur des bons chemins entre des rochers qui fond chaos et abris sous roche.
Proche de la Roque sainte Marguerite plusieurs secteurs propose de beau chaos.
On est en hiver encore, sans touriste, je choisi le plus célèbre.
Je ne donne pas de carte ni de trace puisque c'est un coin privé.
Désolé.
J'annonce 8 km pour 470 m de dénivelé... en fait on en fera 13,5 km pour la même pente.
Le calme me réveil.
Toute la nuit le volet grondait après le vent, cette dispute a fini par m'endormir. je ne sais comment.
Sans doute la fatigue plus lourde que le bruit.
8 heures, lumière, silence, le soleil ouvre la chambre sur un beau matin.
On n'y croit pas, nous, les 6 de l'aventure.
-"rendez vous à la Roque" on se dit en voiture
Les rivières en crues, le Tarn et la Dourbie, sont les témoins de la tempête passée.
Petite crue, ici, dans le Gard ce fut dramatique.
/gard/fait-du-soir-retour-en-images-sur-les-crues-qui-ont-touche-le-gard-et-fait-des-victimes-
le lendemain de crue, la Dourbie vague les eaux boueuses.
On commence la marche avec la pêche, d'autant que Serge est là avec son vélo.
Il nous surprend toujours, ce marcheur- pédaleur.
-"Il fait beau, les km prévus sont peux nombreux, on y va tranquille, pour ramasser des asperges." je propose
évidemment c'est Brigitte qui voit la première asperge tout en étant la dernière de la marche.
Moi je photo, la grimpe est soleil, le temps frai, la lumière semble naitre aujourd'hui.
La Terre est propre, brillante comme un sou neuf, dirait mamie.
j'adore les lendemains de pluies au soleil, et je vois le village en lumière bleu.
La grimpe ronronne aux sons des vagues boueuses.
On profite de la vue, je découche tous les vêtements d'un coup, pour ne garder que le teeshirt.
La chaleur vient de la lumière, tout ce qu'elle touche devient doux et tiède.
Le ciel se voile, beau temps ou trempe futur?
les optimistes pensent gouttes, il fait trop beau pour que ça dure.
-" on verra bien mais pour moi c'est de la convection, les nuages de beau temps ne vont pas tarder" je promets
Le chaos pointe ses quilles en bordure du Causse.
En bas dans la vallée, L'espérelle est bien ocre jaune, le Larzac se lessive.
On remarque la différence de couleur entre les eaux souterraines et la rivière qui charrie la terre de l’Aigoual.
-"et bien à Millau vous allez avoir de l'eau trouble pour boire" sourit l'ami de Verrière.
La lumière perce les buis dévorés, les mousses ne sont plus dans l'ombre
La porte du Chaos se quille à la forme que chacun imagine.
Les premières anémones sortent les poils
La visite commence, un point large vue sur la bordure du Causse.
Pins Sylvestres qui fond pelouse entre les quilles. j'aime bien ces arbres endémique des Causses.
Par secteur ils reforment une forêt, et retrouvent leur place d'avant les hommes.
Mais je suis partagé par le sentiment d'invasion de l'espace, et celui de création d'un sol de vies diversifiées.
Il y a une, ou deux générations, ces versants étaient bien plus minéral.
Les images de Martel sont d'un autre temps.
-"Je gargouille depuis les amandes pois-chiches" glou-glot mon ventre...
Il n'est pas encore l'heure de Brigitte, cependant j'ai l'estomac en mouvement.
Aussi je demande la Pause.
Ici, là, ou là bas, chacun propose, personne ne décide.
-"Un abri repas n'est pas loin" se souvient l'ami.
Il nous promet terrasse, soleil, table au sec.
Sympa l'abri, mais dans l'ombre et la table prend l'eau.
La voute goutte la pluie d'hier.
Alors c'est va et viens, j'adore. Sans réfléchir si on allonge ou raccourcit la marche,
on cherche le beau recoin.
Le tableau nous plait. Pause grignote sur le sentier.
Pleine chaleur lumineuse, on se laisse engourdir les ventres comblés.
Certains siestent, d'autres racontent, et nous méditons.
Il est beau ce temps en paix.
Reprise de la marche, c'est la visite du Chaos que l'on connait mal.
un abri sous une arche nous fait visite. Le coin est idéal.
On arrive sur une porte célèbre...
Une quille domine
le centre du Chaos, des quilles et des Sylvestres.
On découvre des passages mignons
à la cime d'une terrasse on regarde l'étendue des lieux à la croisée des Causses.
Le printemps se réveil après la tempête
Un sentier difficile nous traine dans des recoins étranges.
Canole et joli camp qui mérite l'attention. on se pose dans un espace de campement ancien.
On s'imagine jeunes scouts en vacance dans les bois. chacun sa cabane.
Ou alors explorateur du Causse, scientifique du Karts en campement de travail.
Ils s'installent, je conte une légende de rêve entendue à la Blaquière.
L'histoire du rêveur qui suit son rêve et se perd devant celui qui ne veux pas suivre le sien.
Un des deux rêves se réalise, ou plutôt les deux quand on y croit.
Le sentier difficile ne l'est pas autant qu'il est charmant.
Monte descend, tourne et retourne les découvertes intimistes brouillent la boussole.
sur la place des géants on ne sait plus où on est.
Confiance on continue le sentier
Tour de boule, boules de morilles c'est magique.
La visite du Chaos se termine.
on sort du site conquit. C'est le bon jour d'être là.
On trouve notre trace de retour par le ravin des Bouxés.
l'abri typique, se cache presque. l'ami nous appel,
-" il y a un toit à refaire pour remplir la citerne" rêve t'il.
table et fauteuils bois sec et citerne tout y est.
Commence la descente du ravin, sentier et bonzail font le paysage, j'adore.
le ciel se couvre, l'ombre prend le retour.
on arrive au sentier du Riou sec, un délice de fleurs de printemps
la porte de fin, Les buis en mousse franchit la Roque nous attend.
Une belle marche, qui nous laisse lourd.
Comme à la fin d'un labeur nourricier,
fait en commun pour le bien de chacun.
Avec la sensation d'un avenir serin, et confiant.
Qu'il et bon ce sentiment ancien qui nous manque tant de nos jours.
Merci amies, amis,
un dimanche de plus à vous suivre au plus près de l'espoir.
Bizs
lolo
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Par llollo le 8 Mars 2024 à 18:43
coucou roux:
Gouttes que gouttes, les toits ruissellent l'eau de nuit.
La rue pleure le temps sans mouvement d'air.
10 heures elles sont là, il aussi.
Sous le porche les bonjours pétillent comme un soleil dans l’œil.
-"bourrrg, ce matin je ne pensais pas venir" avoue la belle.
-"ce n'est pas un jour à penser, faut juste suivre" on lui sourit.
Je présente les objectifs, sans y croire.
Ramasser des asperges, si on les voit, des bézègues si elle pointent, trouver un abri repas
Faire une grimpette, et ne pas trop glisser en descente. enfin passer un maximum d'heures dehors.
Et Michel, le vin, doivent-ils venir...ce n'est pas Madelaine, mais:
Ce jour on attend Michel,
mais il pleut sur mon capel,
il pleut encore cett' fin de semaine,
et n'arrive pas Michel et son vin.
ce jour on attend le vin
trois dimanches sans le pintou
c'est du froid dans nos veines,
et rien pour le coup de mou.
Michel, c'est notre source de vin
bon rouge sans tache
bel homme grand sage
même qu'il est trop cool pour nous
comme dit le cousin charlou.
-" je ne viens pas marcher, mais je vous porte mon vin" nous salut le brave.
Le temps n'est vraiment pas top, on ne peut pas le convaincre de nous suivre.
Mais il est là pour un bonjour du dimanche, et sa bouteille, elle, va nous accompagner. lol
Cinq, une voiture on part aux Douzes
Lien geoportail. carte Asperges et Peyre
Une petite marche pour une longue cueillette.
Ou une longue marche à petits pas, si court que vous aurez désespéré d'avancer.
Moins de 9 km pour 400 m de dénivelé, en 6 heures.
On raccourci en suivant les points bleus, pour éviter la descente glissante du ravin.
le ravin des asperges, que l'on connait bien.
Revoir les-asperges-des-douzes 2023
L'an passé on y a fait belle cueillette, dans les arsins.
-"Arsins, je sais depuis le Millavois, que ce sont des bois brulés" décrit Brigitte.
Mais cette année on est bien en avance, d'un bon mois, y en aura t-il?
Elles cherchent, il cherche, les coureurs d'asperges.
Le meilleur coin c'est les rochers.
Les premières pointes cachées, seule les plus affutés du regard peuvent les débusquer.
Brigitte , Maixent sont redoutables, nous autre on reste les yeux écarquillés sans voir.
Je clic le paysage, photo les couleurs sans ombre.
Sur la crête c'est les bézègues qui se montrent. Elle sont moins discrète que l'asperge.
étalé en soleil vert sur le sol, je vois enfin la salade de l'histoire.
Je ne cueille toujours pas, je photo.
La vue que j'aime. Cette crête est sublime.
Jour sans ombre, mais avec les couleurs douces, la pluie fine qui ne tache pas l'image.
c'est froid mais c'est beau.
Caille-caille, les chaussures, j'aurai du venir en botte.
On est au ralenti, les doigts mouillés tout raides,
nos petits sacs primeurs se remplissent lentement.
Les genévriers d'argent nous interpellent!
Étrange couleur de feuillage pour ces repousses de bois brulé.
Le balcon terrasse des Douzes.
Le Tarn fait belle vallée.
Les jardinières du balcon, perles d'eaux, et soleil de jonc.
clic des gouttes d'eaux, qui trempent mes chaussettes.
j'aurais du venir en bottes.
clic photo cueillette d'une belle. l'arbre est ombre noire de tous les côtés.
La bézègue est là...
Je me relève et se retourne, qu'il est beau de prendre le temps, même sous l'humide.
les pieds qui spongent froid, les chaussures épongent les herbes, le pantalon serpillère.
Sale temps pour faire les sols....
Mais quel bonheur d'être là.
Fini la crête, les couteaux se rentrent, encore un regard au pays viaduc.
On se dirige sur le flan le bout de ravin.
une Asperge fait la stars, les asphodèles retrouvent leurs places, et l'arsin fait le beau.
La vie trouve la place
Sur le sentier de Navas, on retrouve le trou qui se creuse.
Des amis spéléos ont commencés l'histoire de ce trou souffleur.
Il me semble que j'ai perdu quelques orteils.
Vite une pause au sec que je puisse les retrouver en soufflant dessus.
-"j'ai faim, la caselle est encore lointe" mâchouille Brigitte.
Le midi passé, on est tous dedans, et le <fiouque> dehors.
C'est un repas survie!
Brigitte donne de nos nouvelles, j'ai les orteils dans les gants, mes chaussures sèchent avec les chaussettes.
Une sera bien trop grillée, de chaussette, le talon qui fond, le synthétique disparait devant les flammes.
Acrobatie pour les gants, j'arrive à reprendre de la chaleur.
Avec les bottes je n'aurai pas grillé une chaussette.
C'est un temps sublime ce cercle de pierres sèches,
On y reste tous en ronds sans mesurer le temps.
Le vin gonfle nos veines, merci Michel.
On se sent montagnard, pas bronzé, sans faire du ski.
Des vrai d'ici, de la pierre calcaire, dans la caselle du laboureur.
On se fait joies, d'autant que tombe la pluie.
Le feu sous la lause ne craint pas la crise.
-"je peux vous dire que j'ai le point chaud " informe l'ami :
Démonstration de point chaud façon spéléo...
D’abord l'encapement, s'enfiler dans les étroitures de la cape.
Puis allumer le feu;
la micro flamme d'alcool, qui se place sous le pétarel,
Et c'est les 25° garantis qui sauve une vie.
Je peaufine, avant de partir, la cuisson des gants sur la pierre chaude loin des flammes dévoreuses de nylon.
On refait le plein de bois dans la caselle pour les suivants survivants.
Le <fiouque> se meurt, il m'a redonné vie, surtout au niveau des pieds.
Chemin faisant je pense à un tableau, allez savoir pourquoi?
re-cueillement païen, quand une belle bézègue se présente, nos belles se penchent.
Les doigts raides froid tiennent le couteau on ne sait comment.
On rempli le sac à Michel. il n'en sait rien...
on espère le voir se soir cher lui pour lui porter la salade.
clic beauté sous la pluie, la caselle secours, au cas ou la première était en ruine.
je clic la papote, on se dirige vers Peyre, facile sur la piste.
On descend le sentier de pays, un beau cade, et je photo Bridget qui voit la vallée
Les collines des dinosaures sont posées en face.
Ce sentier donne bien des vues sympathiques
Le viaduc tient les nuages,la pluie va t'elle se taire?
Il semble que oui, la douceur arrive.
Le ciel se relève, il fait sec, Peyre on arrive.
La salade dans les mur,s on fini la cueillette avec des nombrils et de la doucette.
Le mur de l'église sous falaise. une petite visite..
Prendre le temps, jusqu'au beau temps.
Les perles de verre, gouttes de verre, me rappelle mes photo du matin.
les dinos de la rue, ne grondent pas, ils sont trop petit pour ça.
On avance en tournant, se retourne souvent.
Le village nous en dit tant qu'il faut être patient pour l'entendre.
photo du coin, les chênes verts je les aime bien.
On décide de rentrer par la crête et la route, une bonne piste nous évitera la pente glissante du ravin.
fin de jour, Non!
On rentre assez tôt, 16 h c'est bien.
le bilan est positif, les objectifs atteints sans rendement, j'adore.
Les salades variées vont nous souvenirs ces bons moments de froid.
On a tous dans la tête
cet air vivant, se plaisir de fête,
qui fait sourire et chanter
rire et danser,
sur la scène, dans le froid,
quand on s'aime, qu'on y croit,
comme des jeunes insouciants
qui oublient le savoir.
Je ne sais rien de rein
mais je sens que je m'aime encore.
Un dimanche encore
ou pour un rien
la fatigue se transforme en salade .
Bizs
lolo
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Par llollo le 26 Février 2024 à 16:27
coucou rou,
Dimanche 18 février 2024,
Un couvert nuageux, pour un circuit audacieux.
10 heures, matin triste, le ciel si lourd qu'il ne tient plus en l'air.
Les nuages sombres posés sur les causses,le viaduc planté dedans,
la ville n'ose même pas tousser de peur d'être ensevelie.
-"j'ai peur qu'on marche sans y voir une fois sur le Causse" je souffle doucement
-"on va prendre le temps avant d'y monter, des fois que ça se lève" projette l'ami
Lien pour la carte IGN cathédrale et viaduc fait
On part pour 16 km, mais je ne connais pas tous les sentiers.
Sur la carte en point rouge, c'est la zone où l'on ne trouve pas de sentier.
Aucun passage, des buis, des arbres denses, une forte pente, des rochers, on se perd dans le Bartas.
Le bartas c'est La jungle des Causses, qui occupe les pentes abandonnées des brebis.
Je vous déconseil le secteur...
Au départ je photo la vue touristique du Viaduc. Les pointes dans les nuages, le ciel semble s'alléger.
L'ami nous à rejoint à bicyclette, admiratif, on est heureux de le revoir.
Cette nuit les sauvages se sont baignés, une belle bauge creuse le chemin.
Visiblement c'est un coin tranquille. un GR peu passager en hiver.
On tourne le versant et St Georges de Luzençon se présente.
Ce chemin va bien pour commencer la marche, facile, en faible monté, il gonfle les cœurs doucement.
On arrive vers les Mares, la ferme que voilà.
La cathédrale nous attend, une quille multiple, la plus haute du coin.
on trace le sentier de pays, pour y passer au plus près.
En chemin on rencontre Rynchonelleas en famille, Elles roulent en blocs compacts.
Pour en savoir plus sur ces petits Brachiopodes du jurassique :
Une grimpe verte souffle le temps pas à pas.
Un monde étrange qui attend les mots.
mot d'un pas, puis la fin de phrase à l'autre pas,
je pas-pote avec Anne. La méditation fait le centre de notre discussion.
Doucement pause réponse, avance question, la pente se découpe sans peine.
Et quand les réponses manquent, c'est le printemps qui nous stop.
Au ras du sol dans la couverture de feuilles, les précoces sont en avances.
Méditation verte, les buis se meurent ou pas? qui sait?
De toute histoire, je retiens la mousse, qui fait fantôme des buissons.
Les chaussures chips les feuilles du sol, dans un rythme ralenti,
Le son s’aggrave, l'humide bouillonne nos faibles voix, dans la forêt profonde on grimpe le temps qu'il faut.
Sans pensées sombre, juste des nouvelles tristes avec des espoirs possibles, l'envie d'aller haut,
le besoin de rester ensemble, l'oubli des nuages, et la gargouille qui se réveille.
Sans être abattue, le causse s'ouvre a la lumière. il semble que les nuages ont eu peur de nous manger.
-"en définitive c'est un bon jour pour marcher sur le causse" on découvre.
Brigitte appelle à la faim. trouver le coin sans Michel ... dur dur.
On piste, avance tourne et cherche la zone sans vent.
Un brin de soleil, des crottes de fèdes, un semblant de vue, comme il n'est pas là pour nous trouver le coin repas idéal.
Alors pausons là.
Un heure plus tard, nous partons et paturons le Larzac.
Vent sur face, la surface est pelée comme un hiver.
J'aime ce temps sur cette terre, rude et bon à la fois.
Pâture mais sans limite Un Pass ursus et c'est l'occasion des lancés de cuisses belles.
On retrouve un circuit jaune pays, un point carte, et on devine que l'on va en sortir bientôt.
La bordure du causse fait le décors. J'adore la fin du Larzac, en petites vallées douces au dessus des avants Causses.
il semble que le groupe suive à vue, Chacun son temps.
je tourne les yeux pour les surveiller de loin.Je devine les deux dernières, à 500 m .
Elles vont nous voir tourner, je pense... Erreur elles avancent façon brebis.
la tête entre les pattes, les pensées qui n'observent rien ni personne, à part la brebis d'à côté.
Toutes les deux iront tout droit .... et se retrouvent seule.
les 2 belles qui filent droit appellent innocemment.
-"vous êtes où, on voit des maisons il faut y aller? " sonnent-elles au téléphone.
la vue me souffle, juste en bordure du cirque de St Geniez de Bertrand
Je laisse le groupe et part en quette des fileuses.
C'est un air de libre qui nous inspire.
Au loin les deux belle papotent en cherchant le chef.
Au proche le groupe avance ou pas, sans trop savoir ou aller.
Un brave parti pissou, arrose caché.
- Il est où ? qui ? le chef ?, non l'ami qui mouille!
Entre cela, un chef erre le sourire sous le chapeau, comme un berger qui se cache du troupeau.
Un moment de libre, du temps de perte, en plaisir pur.
En inversent les mots c'est claire que c'est bon.
Une fois regroupé, le groupe saute.
Un autre pass, pour une parcelle de chêne. Pente douce chênaie facile on avance sans réfléchir.
Il est bien beau ce sentier des bois. Je m'inspire pour un conte.
L'histoire de chênes, de fées, d'homme chasseurs, et d'un pitchou pubescent.
On sort du bois, par la piste on approche des grandes voiles.
Le viaduc donne ici un spectacle imaginaire.
On va grimper la colline de droite et redescendre.... rando à lolo
Tout ça pour un rocher!
Un bien beau poste d'observations.
Comme des gradins, du sable de doline, contre le rocher, j'invente le théâtre de la doline..
-"approchez, ami e s, je vais vous dire un conte de la forêt, l'histoire du chêne, des hommes et des fées".
les personnages s'animent, mais combien sont-ils dans Lolo ?
Les fées se jouent des hommes, brulent leurs moissons avec des chailles de silex,
dévastent les moulins avec les eaux de sources, et se cachent bien haut dans les chênes.
Le jeune pubescent ne supporte plus de participer à cette lute sans fin.
l'histoire continue avec des feuilles d'or, de cristal, ou bien trop parfumées.
pour finir, les fées éparpillées par la discorde, sans liens entre elles, disparaissent à jamais.
Je fais vivre chaque acteur, comme pour de vrai, de tout mon corps.
je suis habité par la féérie, les arbres, les villageois, le Causse et la vallée.
-" Une belle histoire, bien raconté " sourient les belles.
Même si Brigitte à voulu nouer le fils, de temps à autres.
Ensuite c'est zone rouge... la sente se perd trop vite sous un arbre le bartas imprévu.
-"pourtant sur openrunner il y a un sentier!" je me désole.
La descente tout shoot dans les buis denses commence.
Je sort le GPS, sans trace au sol.
Trois chutes en vrac, une glissade, au ralentit on descend.
Une fait le scarabée. Sur le dos elle ressemble plus à une tortue retournée qui gigote lentement.
On trouve la Baume enfin. Temps de ressourcement. Le lieu arrive comme une grange dans la tempête.
Une double entré créer par les anciens. Peut être pour une cave à fromages. On entre-sort fasciné par la construction.
le mur de blocs taillés en impose.
On s’échappe de là par un sentier entier. Débroussaillé, fini les sautes branches, et baisses têtes.
On s'approche des voiles. Le blok-blok des véhicules donne la pollution des hommes .
Nos oreilles ne se fâchent pas, les yeux sont heureux.
Millau ronronne au loin, on se sent grand, fier et bien entouré.
On va le toucher, ou presque.
-" là je sort l'appareil pour une photo " clic la belle.
La grande vue du viaduc ... on repense au 9 février 2020 : jour gris aussi
http://rando-lolo.eklablog.com/au-dessus-de-st-georges-de-luzencon-a182065244
regrimpette sur le causse, après le viaduc.
le soleil s'éloigne vers l'Ouest.
On bifurque, sort de la piste pour un sentier terrasse rochers.
Façon de finir au bord du vide.
Un regard sur la cathédrale, une jasse-habitation perdu dans la pente, on visite lentement.
on arrive presque au Mares. je me retourne pour l'image de la cathédrale.
elle reste entière et attend les prochains visiteurs.
On retrouve la piste tranquille du début. la fin du jour se peint dans le ciel.
Bien plus coloré et lumineux qu'au matin, on est heureux de marcher ce jour.
La piste penche tantôt comme il faut, tantôt pas comme on voudrait.
-"je vous avez pourtant dis, qu'il ne reste que de la descente, c'est quoi cette cote?" je buff encore une fois
La fatigue nous porte avec peine, les km le dénivelé, le bartas, monte-descend, on a bien donné.
Dans mon sac, 3 kg de Rynchonnelles ballote le dos,
on se dit qu'il est bon ce tour quand on en voit la fin.
encore un dimanche riche
libre, et surprenant
qui donne une jolie lumière à nos vies.
bizs
Lolo
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Par llollo le 15 Février 2024 à 14:50
coucou rou,
Dimanche 11 février 2024
Une idée, des envies
Si le printemps pointe son pif,
allons voir, belles et bellâtres
ses premières fleurs qui jaillissent,
tels des sourires, des rires de la vie,
dans l'amphithéâtre du sud lors de notre escapade.
Avec un temps de pauvre chien,
le ciel d'eau traine, se déchire et se vide sur l'Aveyron,
C'est dimanche il nous faut sortir pour notre bien,
Le ciel soleil n'est pas loin, une heure, des km, hé nous y serons.
-" Castelnau, c'est château ?" réfléchit la belle.
-" oui château nouveau" je précise.
Quittons l'hiver mouillée pour un printemps ensoleillé.
11.5 km pour 110 m de dénivelé
Lien carte Géoportail : Géoportail castelnau de guers 11.5 km
Castelnau de Guers, je ne connais pas, sur la carte le secteur semble très accueillant pour des marcheurs.
Alors nous voici au parking randonneurs, 18° dans les rares ombres.
La sortie des voitures nous fait comme un éveille.
Départ soleil et fleurs, Les soucis longe le cimetière, éclatant comme des soleils.
Et la salade porte haut nombres de croix blanches odorantes.
https://plantes-sauvages-comestibles.com/la-fausse-roquette-aussi-bonne-que-la-roquette/
Nos pulls et blousons font ridicule ici, un autre monde nous ouvre sa porte.
Avec la carte géologique je sais que l'on marche sur du Crétacé, la période des dépôts de Craie.
Mais aussi le début de l'histoire des Pyrénées et de La chaîne Pyrénéo-provençale.
Un peu plus loin du village je parle type de galets, sens de dépôt, et témoins de rivières qui coulent du sud vers le nord.
La chaîne de montagne occupée le golf du lion, La Corse et la Sardaigne en sont les restes.
Le printemps est arrivé, la belle saison...
Couleur et variations de la végétation et des chemins minérales.
12h sonne, recherche du coin calme on sort des balises pour suivre une des multiples traces.
Le vent vient de l'Ouest, et secoue le romarin.
On arrive à la fin du Crétacé, L'éocène rougeâtre nous surprend.
Ce secteur est limite sauvage, tout en restant accessible, libre et facile.
Un super paysage de randonneurs qui aiment s'orienter tout terrains.
Repas sous cailloux protecteur de la bise qui repasse sans languire.
le Cul en pente, on s'accroche avec les doigts de pieds.
On écoute les pins dans le vent, nous viennent le thym et le romarin jusqu'au nez.
Et on goute le vin de noix façon Brigitte. C'est doux , sucré, en contraste subtil avec les chips.
Le coin et décoré de globulaires étranges, .tela-botanica Globularia alypum L. pour nous Aveyronnais.
Petit arbuste au feuilles vert-bleu, et pompons bleus jolis.
Pour la digestion je propose un moment hors piste, à suivre une sente de bêtes.
Le choix est guidé par GPS, alors je vais droite en disant gauche, stop pour photo,
retourne vers un rocher à gauche, grimpe la pente qu'on va descendre.
Enfin, un jeu qui piste dans le vide, pour ceux qui me suivent.
Aussi le groupe s'éparpille, ralentit, et papote tranquille pour faire passer le repas doucement.
J'aime ces temps pour rien, où l'avance perd la raison, dans toutes les têtes sauf une.
Je deviens celui qu'on ne perd pas, qu'on n'écoute pas, comme la lumière jaune qu'on aime trouver dans le ciel.
Rose et blanc, les vignes sont belles de la terre à la fausse Roquette.
En regardant l'image, je me dis que j'aurais du ramasser une salade de fleurs.
Au tournant du chemin , la belle devient fée sur son étendoir.
http://jc34.eklablog.com/castelnau-de-guers-son-histoire-ses-legendes-a127385838
La légende me fait rêver
je parle d'une même histoire proche de chez nous dans les grottes de Sargel.
Je suis avec la fée charmante, le groupe s'évade par la piste jaune
Mais notre rando prend les chemins croix jaunes, souvent.
-"hola c'est pas par là" Fée t-elle.
On croise un gentil, le dialogue fait les bons mots.
-"Passez à la chapelle c'est pas loin, un endroit charmant" nous offre t-il
Un sentier perché offre des gradins, aussi l’audace pétille dans mes yeux.
C'est un chouette coin pour une pause conte et légende.
-"installez vous, je vais vous conter la légende des fadarelles de Sargel" je rassemble mes souvenirs.
Une première pour moi conter à l'improviste. un, deux ....je me lance.
Voici le texte adapté du livre de J.P. Serre :énigmes archéologiques de quelques grottes et avens de la région des grands-causses.
Je le poste pour ceux qui m'ont entendu, ils vont mieux comprendre l'histoire...Mes souvenirs sont comme un fromage à trous.
A une demi-lieue de st Rome de Cernon, se dresse une montagne pittoresque : Sargel. Sa forme caractéristique lui fait donner le nom de Tombeau des géants.
Ses flancs sont percés de nombreuses grottes, profondes étroites et mystérieuses… Ces grottes ont servi d’habitats à l’homme préhistorique, ainsi que de tombe pour ses morts. Puis un temple souterrain abrita les dévotions des gallo-romains. Le plateau de Sargel lui-même a vu les évolutions des hommes, un romain y construisit sa villa, et maintenant les paysans labours ses terres. Les légendes sont riches autour de cette bute. Les fées avaient élu domicile dans les grottes de Sargel. Certaine nuit de pleine lune on peut apercevoir sur les pentes de la butte, la blancheur éclatante du linge que les Fadarelles mettent à sécher. Car pour les fées il n’est de bonne lumière que celle de la lune.
Dans les bois de Sargel, il y a longtemps, on voyait courir des hommes extraordinaires qui ne se laisser pas approcher. On les appelait les Saoubatges (les sauvages)
Mais l’histoire de la corde et plus étrange encore : elle me vient de Pierre et Marie-Louise Cabanes habitant de Mèlac (petit hameau au pied de la butte de Sargel)
Il y a 150 ans, logent encore les fées dans les grottes de Sargel, tantôt bonnes fées, tantôt méchantes sorcières. Le père de son grand père, à monsieur Pierre cabanes il est maquignon (marchant de bétail). Il ne croit ni à dieu ni au diable, juste à l’argent ! bien sûr il ne croit pas non plus aux Fados (les fées).
Les fadarelles de Sargel l’apprennent et sont très mécontentes. Un jour sous les nuages noirs, il revient à pied de la foire de St Affrique. La bourse pleine fixée à sa ceinture qui tient aussi une paire de pistolets à 2 coups. Il suit le raccourci dans le ravin pour aller à Mélac
Un petit cheval noir à longue queue et longue crinière, passe par là trainant une belle corde fixée à son cou.
Cheval perdu, sera mieux dedans, se dit -il en saisissant l’extrémité de la longe. Quelques temps de marche après, une tension sur la corde le fait se retourner.
Plus de cheval, mais un gros bouc noir le regarde, le nœud de la corde autour des cornes. Bouc ou cheval, je t’emmène dit-il à haute voix.
Il dégage de sa ceinture un des pistolets et avance lentement, en assurant ses pas dans la nuit, tirant la bête. La corde soudain se relâche, il n’y a plus qu’un gros chat noir qui le regarde de ses yeux phosphorescents. Il lâche la corde et dit : Si tu es Diable approche, mon frère curé m’en parle toujours et je ne l’ai jamais vu !
Le chat bondit dans les fourrés et le silence devient oppressant. Il reste immobile quelques minutes, et sur ses gardes pointant le pistolet aux alentours, puis s’écria :
La corde est bonne, je la garde…. Il arrive à Mélac sans autre incident. Quant à la corde elle est sans doute dans la famille cabane, la corde des fadarelles semble inusable tant qu’on raconte son histoire au gens qui s’étonnent de voir une si jolie corde pendue dans la grange. Elle sert encore et encore…
Une histoire plus loin, Danse les belles,Ulky la blanche fait pompon.
Ce sentier charme la troupe.
On passe contre les couleurs d'ici, j'adore
la belle se baigne, pour une première rando c'est chaud
Nous voici à la chapelle st Nicolas.
Pause chocolat
lieu blanc lumineux dedans, avec l'ombre dehors.
Le chemin bruyère suit les balise jaunes, on adore
La surprise éocène, un tennis naturel. Mauvaise pente pour y jouer.
Cette terre complète le ciel comme un peintre le ferait.
Inspirant la surprise,je découvre qu'elle est inspirante cette marche tranquille.
Vigne que vignes, entre romarin et pin d’Alep,
la liberté se dessine.
Un iris sans soucis, mini tige maxi fleur. c'est le sud
Le soleil penche à peine, les couleurs chaudes arrivent.
Les hommes taillent dans la lumière avec des gestes réfléchis depuis la nuit des temps de vignerons.
Ils font un pays de lumière et de fleurs.
des fleurs perchées nous servent de porche finale du sentier.
on touche le goudron le soleil aux dents, le blanc à la tête.
Toute cette roquette nous enivre de miel,
le village peut être fier de son pays.
L'harmonie et le partage des lieus me laisse conquit.
on passe au village pour finir la marche.
Un homme arrose une fleur devant le château.
-"vous cherchez quelque chose?" glouglout-il
Il est calme, tranquille, souriant, avec une note d'humour en tenant son arrosoir.
On meuble la cour avec notre surprise, nos émotions plaisirs d'être là, et raconte la beauté qu'on a parcouru.
-" ha oui on est bien ici" nous laisse t-il en rentrant chez lui.
On rentre facile, l'autoroute est juste proche.
Pour venir c'est top, y revenir sera bien.
Un grand dimanche soleil et parfum.
Libre d'aller rêver d'un autre monde,
où la terre est offerte
les vignes ouverte
les fleurs qui bourdonnent
Sauvages et faciles
les sentes me fascinent,
les rencontres sourient
un soleil pétillant sur les papilles,
à bientôt
bizs
Lolo
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Par llollo le 6 Février 2024 à 17:20
coucou rou,
Dimanche 4 février 2024
brouillard du matin, la rue sans soleil ni ombre
dort dans une fumée humide sans odeur.
j'attends les belles, les braves et la vie qui bouge, parle et invente un bonheur soudain.
Celui qui prend les yeux gagne le cœur et tinte des idées jolies dans ma tête embrumé par le brouillard du matin.
10 h ils arrivent, elles viennent.
C'est le jour du Cancellophycus. voir ici l'histoire de ces traces Zoopkycos et cancellophycus
-"j'espère que ce dimanche on profitera du soleil que l'on a manqué à la Blaquèrerie." pause le guide
-" j'ai reçu la doc sur les cancello...ycus, mais j’avoue j'ai juste survolé, je m'y replongerai" souffle l'ami
les voitures se chargent, rendez vous à Cornus, le village de ma famille.
Lien carte géoportail: Geoportail cornus et larzac
13. k pour 290 m de dénivelé. Départ du parking de la salle des fêtes.
Un tracé entre chemin de pays et vadrouille respectueuse sur le Causse.
Le Larzac une terre à l'esprit libre.
Le brouillard nous accueil dans le village. Chef lieu de canton, il est fier de sa place
Aussi quand à Millau une belle fontaine Empire est installé, le maire du canton commande la même.
C'est l'esplanade de jeu de ma toute petite enfance. Sans souvenir je raconte les histoires de famille entendue.
Les gens sur les chaises le soir à papoter en été.
La maison minuscule des grands parents, à côté du "Château".
Un ami Spéléo peut me renseigner, il habite ici, un bel ami de mes parents.
Toc et Toc, il ouvre la porte
-" toi qui a les clés du passé, fait nous présent de la vie d'une autre-fois "
grand sourire, la voix douce au ralentie, mot par mot il pose le décors.
-" Hé oui, la toute petite, ( ses mains se rapprochent) , ha cette maison avec tes grands parents, elle c'est vendue!
C'est une cousine à moi qui l'a racheté, la maison qui touche " nous dessine t'il dans ses gestes heureux.
On parle grotte, balade, météo, il nous indique une traversée.... -" c'est sympa, tu verras, on rentre et on ressort plus loin"
On monte le village et suit le sentier du bois de la Fage. Une histoire d'hêtres et de bien hêtres.
C'est un versant exposé plein Est dans un redans du Causse, une mini reculée jurassique, ou coule Ladoux, rivière fraiche et douce.
Un coin où l'humide germe toute l'année. l'idéal pour les fayards, les Fagus sylvatica L.
-" c'est le coin à châtaigne, et à cèpes" je fais savamment.
Il est des chailles de silex dans la roche calcaire d'ici..
-" ce ne sont pas des cancellophycus, par hasard " place là le mot du jour, l'ami plaisantin.
Encore une histoire de vers jurassiques qui explique les bons cèpes sur du calcaire.
On perse le brouillard en arrivant sur le Causse
verte et bleu, la rando chauffe enfin.
A la tour d'aiguillon c'est l'heure, glogloute Brigitte.
Pour trouver où manger, facile, le temps est bleu, les rochers pointent haut la vue.
C’était un poste d'observation
voir ici quelques infos : https://www.millavois.com/2019/02/23/la-tour-des-aiguilhon-commune-de-cornus-causse-du-larzac/
Je grimpe face à la tour, je ne vois que la vallée qui blanchoie, et le ciel qui bleuoit
J'appelle à la faim, la vue va si loin, qu'il ne suffira pas du jour pour l’atteindre.
Le Larzac porte les Cévènes, au dessus des buis.
L'espace de pâturage semble inépuisable.
Allons croustiller le sel et le vin, avec quelques fruits de cette terre.
Sans un vent de révolte, ou même une bise de février, on se croit en été.
Les vestes tombent, les manches se relèvent pour la sieste ( une histoire de vitamine D),
T-short, sans maillots, on s'étale sur la pelouse sèche.
Il est bon que le corps sente la belle saison avant l'heure.
C'est le grand bonheur d'une rando d'hiver sur le Larzac.
Libre d'être bien, sauvage d'être fier de nos aventures.
J'initie une méditation, perché sur un rocher.
J'adore...
Commence l’errance sur le Larzac. Ils nous faut cela pour repartir et abandonner la béatitude de la sieste.
L'envie de découvrir ce pays, nous décide de bouger.
C'est lent, lourd, et oisif, le troupeau ne regarde rien, c'est comme un dortoirs à la verticale.
Je me dis que la reprise de la marche est à l'image du plaisir de la pause.
Une immence pyramide de petites joies, c'est attachée à nous.
Sur la crête longue vue l'énergie arrive.
Des lapias se voient, on n'ira pas les voir ce jour...La spèlèo sort de certaines têtes.
Les regards retrouvent l'envie de scruter.
Une dépression nous sort du sentier, étrange ce lieu.
une boule de lave est posée là, attend qui connait la pierre.
On furette, observe, des couches de cendres, du basalte ? on devine des indices de volcanisme.
il n'est pas pointé sur la carte géologique!
Un joli troupeau nous attend c'est sans doute des chevaux de La Fageole.
voir ici l’interview des propriétaires : /actualites/endurance/fizz-fageole .
Calme, magnifique, ils vont bien dans le décors.
Un phénomène karstique nous écarte encore du chemin.
On descend dans le monde magique des grandes mousses. j'adore.
enfin il n'y a pas le Larzac sans chaos ruiniforme. On commence la visite de celui de Le Patus.
Comprendre le pacage, la cour intérieure. On va le vivre.
Pour l'image voici l'érosion de la dolomie, on s'en régale.
Après un passage petits bartas, on saute les rochers et là c'est évident.
On entre sur cour, murée par les barres rocheuses, les enclos se suivent.
Entre les vagues immobiles de roches, on découvre les Patus.
-"Allez, on saute la prochaine " je motive la troupe.
-" c'est aussi un lieu pour les Orchidées, mais il faut venir en juin" se souviennent certaines.
En juin 2021 on y était voir ici: http://rando-lolo.eklablog.com/de-la-tour-d-aiguillon-au-cirque-de-st-baulize-a207939136
je photo face au soleil sur la roche qui se dissout . le monde change, de pierre en sable, reste le beau.
De vague en vague on ne surf pas, mais clopine et clopant, font le bon temps.
On se rappelle de notre passage un hiver de froid...
en décembre 2017, on grelotait dans la neige ici ....c'est fou le temps ..
Voir ici http://rando-lolo.eklablog.com/les-aiguillons-par-la-face-nord-a134665802
-" On grimpe cette vague et on fera 'pause caillasses'" j'invente .
-"'Pose caillasses'? on porte des cailloux maintenant ?" réfléchit un autre.
Se présente le coin caillasses ...
-"Je vous propose une pause pour boire et voir ou on va aller" je glougloute.
Nous voici comme des Gullivers, des géants devant les Lilliputiens qui sont les miniatures des Grand chaos Caussenards.
( Montpellier le vieux, Nîmes le vieux, le Rajal del Gorp),
En cherchant on trouvera la miniporte de Mycène.
Preuve en image : la porte de Mycène
On fait un détour à l'abri de Louradou qu nous a sauvé en 2017, un feu, du sec, et la vie souffle chaud.
Un poil plus loin, ils sont à poils...
Élégant, racés, ce sont au sûr des Houyhnhnms , ne cherchez pas, encore un peuple des voyages de Gulliver.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Houyhnhnm
On retrouve le GR, et bientôt on quittera ce pays de voyages.
La fin du Larzac, Une autre aventure nous prend.
Le cœur de la terre brille de calcites.
On va marcher sous la terre.... on cherche les entrées, sans trouver.....
Heureusement Marinou m'interpelle :
-" Hé Lolo, en allant pissou, j'ai trouvé un entré, mais bien petite"
Tous au trou.... les Spéléos s'activent.... les autres papotent le cul posé sur la pente.
l'ami spéléo m'a parlé d'un film reportage sur les explorateurs de réseau...
Aujourd'hui l'ami allume, et nous fait la visite de la grotte traversante blanche.
-"Attention, j'envoie les Watts, suivez moi ça va en jeter" clic t-il sur la lampe
Les 5 font la traversé , mini gour, étroiture tous est blanc.
Ils sortent motivés pour faire rentrer les papoteurs.
Certaines belles courages se couchent pour l'aventure.
Des concrétions jusqu'au soleil il y a tout un monde.
Et l'on passe sous les c.ls des blagueurs.
A l'entré je photo un cancellophycus et c'est visite avec les stars.
Cécile sous terre preuve à l'appui.
enfin Photo de la sortie, où il faut se faufiler comme son ombre.
Les jeux d'ombres ça, j'aime.
-" Prenez les sac on va voir la cave bâtarde." je relance l'aventure
Dans les premières salles des mignons troglodytes dorment pour l'hiver.
Il y a quelques chauves souris, que l'on évite, et que je ne flache pas.
La cave est facile, l'ami cherche le gong mangé.
-" il est à l'entré " on entend.
J'annonce les 4 km restant.
Mais c'est faut le retour en fait moins sans doute.
On poursuit la descente dans le bois de chênes.
Je clopine un peu, les belles s'envolent comme de jolies feuilles dans le vent du retour.
Les Km ouvrent trop vite les portes de Cornus
Aussi on y tourne, sans rond
c'est pour moi l’occasion de voir les ruelles oubliées.
Par exemple Ladoux qui cascade
Le soleil nous laisse, l'heure des voitures vient.
une belle journée va s'endormir dans les souvenirs bonheurs.
Découvertes, rencontres, plaisirs, farniente, aventures, voyages, imaginations,explorations,
contemplations, éducation buissonnière, dans le calme et la bienveillance...
que d'émotions qui nous construisent pour la vie..
Un régal de jour
biz
Lolo
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Par llollo le 30 Janvier 2024 à 13:30
coucou rou ,
Dimanche 28 janvier 2024,
Grand bleu sur Millau, j'ai programmé une rando au sud sur la Larzac.
Mauvais choix, pour une fois
Les nuages arrivent du Sud, on sera dans le gris.
10 h la rue accepte la perspective.
-"Mais c'est bien, il ne va pas pleuvoir, de toute façon on se plaira de marcher" rassure l'ami
C'est une rando piste et Causse, avec des sauts de clôtures bien tendues pour les loups.
En hiver les Patous ne sont pas sur le causse, les troupeaux sont dans les bergeries.
On reste libre en respectant les enclos.
On démarre de la piste de l'aven de la Peur.
15.5 km pour 190 m de dénivelé : lien Géoportail canole et aven
Au départ de la marche, bien vite on bifurque à gauche.
En bordure du champ, 'un point bas', comme cherchent les spéléos, on y descend.
Une canole verte nous guide à la grotte d'argile.
Monde étrange, typique du calcaire, j'adore.
-"je cherche un coin pour méditer avec les alpagas, dans le noir" j’approuve l'endroit.
facile d’accès, Ok, mais le sol est bien argileux humide. Glissant, qui tache en marron.
On visite sans se colorer.
J'imagine guider des gens ici, en été, pour y trouver la fraicheur et le maquillage.
Puis on reprend la piste du Cun, enfin celle de droite ( deux pistes cohabitent, séparées par une clôture)
Je ne photo pas notre marche, c'est d'un gris dépressif.
Par conte voici l'aven des 3 gorges, ou de la peur.
La photo trompe, bien plus qu'une trompe, l'entrée n'est pas horizontale.
J'ai placé l'objectif au dessus du vide, imaginez un puis de plus de 100 m.
L'aven est clôturé, là aussi il faut respecter le grillage, ne pas le coucher de trop pour passer, et le relever ensuite.
Il protège les brebis de la chute.
On reprend la piste dans le gris, aussi on parle Kangourou.
C'est le mot à placer dans nos phrases. Le petit jeu du flamant rose revient.
-"on n'a pas sauter la clôture comme des kangouroux" on se regarde avec Marinou
Serge nous parle d'un slip kankourou.... dans la vent.
J’arrête le groupe pour s’échapper de la piste en prenant un vieux chemin
Devenu sentier il garde ses murets de contention du troupeaux.
Une petite lavogne se cache dans les buis.
On comprend qu'on remonte le temps à la recherche du patrimoine de pierres.
patrimoine matériel, une sente est construite, les murets font enclos.
On imagine un temps joyeux avec les brebis et le berger. un espace sans clôture, libre de paitre.
l'enclos nous parque un moment plaisir.
en prenant de la hauteur, sous le ciel lourd sans ombre, on mesure le sombre qui couvre le Causse.
Le vent fait froid sur les faces, les nuages frottent les arbres comme pour les effacer.
tous proche du GR on retrouve un abri déjà vue un Noël 2020.
http://rando-lolo.eklablog.com/de-la-blaquererie-a-la-salveta-du-larzac
Sur le Gr un blaireau nous à devancé. On passe au CUN.
Direction la Salveta, le Gr fait buissière mais la pyrale les a bien éclaircis , les buis.
Pour le repas on trouve refuge en bout de près. Entre la terre et le sombre, on écoute le vent qui parle froid.
Immobile, on sirote la chaleur liquide qui brule les corps de l’intérieur.
On ne tardera pas, sans sieste, on se redresse après le café poire et chocolat.
Une belle draille témoigne des grandes circulations du Larzac.
C'est une terre qui vécue riche et enviée, porteuse d'une foule d'hommes aux travaux divers .
Commerces, transports, cultures, artisans, profitaient de ces lieux de passages obligés.
C'est aujourd'hui une terre délaissée aux rudes, en proie aux loups.
La Salveta nous accueille en silence, pas de chiens, pas d'âme.
La lavogne n'est pas pleine
les deux réservoirs attendent les gens.
pour la suite je vous propose d'ouvrir ce lien et de lancer la voie d'Armand Mestral
https://lyricstranslate.com/fr/armand-mestral-plaine-ma-plaine-lyrics.html
Ici le Gr est chemin taillé dans les nuages.
La brume nous frotte les bonnets.
Quel jour sombre, sans ombre visible.
J'adore se maque de contraste, le plat qui envahit l'image, sans source précise de lumière.
plaine, la plaine,
Belvezet caché sans peine,
le ciel nous tombe dans les mains,
la terre nous promet du pain.
Qu'importe le vent, le moment,
ensemble nous allons souvent,
des liens, nous tiennent,
comme une toile païenne.
une amitié éternelle,
qui rend beau tous les temps de rien.
On laisse la plaine pour rejoindre le GR .
Il n'y a pas de piste jonction, alors c'est libre dans les bartas.
L'objectif c'est la route de la blaquèrerie.
un moment sauvage
le chêne du causse semble ouvert à la discussion
ou bien veut-il nous conter l'histoire des femmes & hommes.
par la route de terre on arrive à La Blaquèrerie
une maison de 1728 ! une tour escalier, c'est un autre temps gris pierres.
direction les voitures, encore un chemin d'avant.
le vent au dos, il nous semble qu'il fait doux.
C'est cool, facile de revenir
Ce jour entre deux,
les pieds sur terre la tête qui boit les nuages.
Sans ombre ni lumière
on a su suivre les anciens,
se protéger du vent dans les buissières
retrouver leurs enclos, leurs eaux et les drailles des troupeaux.
avec en plus une approche spéléo,
fureter les canoles, les rochers et avens.
Du bonheur grand jour.
Qu'il est bon ce temps qui nous tient dehors...
petite surprise en arrivant
une roue dégonflée
Réfection, jugement, les braves s'agitent
sans être trop efficace !
Les belles cogitent,
La galette est mise, elle remplace la roue.
Notre route va au ralenti
on est ravi, le chauffeur berce nos souvenir.
Il est décidé du mot Cancellophycus pour le prochain jeu du flamant.
https://www.persee.fr/doc/geoly_0750-6635_1994_mon_129_1
à bientôt
bizs
Lolo
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Par llollo le 25 Janvier 2024 à 13:38
coucou rou,
dimanche 21 janvier 2024
-" je ne pense pas que l'on soit en nombre aujourd'hui " projette Brigitte.
-" tu as raison à part Marinou et Maixent personne ne s'est signalé" je constate.
Petit groupe, rando facile, à la rencontre de nos ami e s spéléo qui font réunion sur le 'Noir'.
Le programme semble calé.
10 h personne dans la rue.
J'attends Brigitte qui traine encore à l'apart.
-" Je gare ma voiture ou on la prend ? " interroge la première arrivée .
Puis une seconde, enfin le couple ami s nous sommes 6.
S'organise à ma surprise le covoiturage pour rejoindre Marinou et son homme au départ de la rando.
J'aime cette spontanéité surprenante. vient qui veut, qui peut.
Direction le carrefour des Patates .... juste avant Vessac.
16.5 km pour 183 m de dénivelé, d’après le GPS.
Lien de la carte sur géoportail : IGN de Vessac à Veyreau
A la croix de Louradou, attend l'ami cycliste.
Quand il partait ce bon matin
quand il partait le gel aux mains,
à bicyclette,
c'est pour grimper le Causse Noir
rouler tout le territoire
reboisé en forêts noires
bien tristounette.
c'est la route qui fait bosse
dans les rochers, sur le causse
à bicyclette
monte descend ell' ne sait plus
tout droit ou pas ell' est perdu
quand 'ell' n'est pas issu du cru
la gargoulette
c'est pour nous voir, nous retrouver
qu'il vient dur dur, nous rencontrer
à bicyclette
de nos voitur', on sort sans voix
la bouche bée, les mots sans poids
comment croire qu'il arriv' là
à bicyclette.
-" tu es venu à vélo, et tu repartira ce soir aussi à vélo" ? on comprend enfin l'enjeu.
-" ho c'est rien j'ai prévu la frontale" nous rassure t'il.
Sur la route de Vessac il y a un mausolée
on va visiter ce hameau caussenard typique.
Pierre du sol au plafond, sans poutre ni charpente
le bois rare, ou la peur d'incendie, la pierre rassure sur un pays sans eau.
Vessac le calme, le beau, le dur.
On suit le sentier de pays qui rejoint le GR. Facile, piste ancienne qui trace sans dénaturer la campagne.
Maixent compte les carrefours, on passe le serre du Crépou,et le Pouzaubert.
Une petite fléche Cadenas nous fait bifurquer sur un sentier dans les bois de sylvestres.
C'est autre chose que les pins noirs de l'homme. Ici le pin est sauvage, libre de pousser où il peut.
Droit, tortueux c'est le pays qui le façonne. Ce pin saumoné sent bon la mousse et la résine douce.
Le groupe parle, papote, observe pour certain, reconstruit le monde pour d'autre.
Il est bien fait par ici, le monde qui est le mien.
Auberge de cadenas. des souvenirs s'imaginent entre nous, Spéléo, repas, gite ..
Vient la monnaie, l'argent tout pouvoir, comme sujet caucasse. Excusez la faute on est sur le causse!
-"La June, G1, vous connaissez ?" interpelle la banquière de June. Une monnaie que chacun peut produire.
Une : https://monnaie-libre.fr/
Brigitte pose son bonnet entre les touffes assorties au pompon.
Photo style couleurs qui reviennent.
on arrive à Verseau par la draille. Le chemin des rochers.
C'est la ville du coin, église, mairie, et l'école du causse noir. une classe unique, des élèves de 2 ans à 11 ans.
Sonne 12 coups le clocher interroge Brigitte.
On tourne dans la ville pour trouver refuge et étaler pitance sans déranger les voisins.
La bise est là, et nous enlace dans chaque rue.
-"Brrr, Brrr, fait pas chaud au nez pour manger ici" Onomatopèsent certaines.
retourne et visite pour sortir des rues, on se fait haranguer par des fluos camouflages.
les chasseurs rentrent de la battue du matin.
-"vous êtes perdu?" sourient-ils
On échange les bonnes infos, pour l'après-midi on sera tranquille, ils vont chasser loin de notre rando.
Le vieux chemin de pierres nous sort de la ville ventée.
On doline pour le repas. Une doline construite par les anciens, aménagée pour y descendre des charrettes.
On suit la pente jusqu'au soleil, et on s'installe bien en dessous de la bise.
Repas conte mur chaud, les pieds au sec, les têtes allongées, on pause les choses bonnes.
Le temps ronfle presque.
-"on est bien, mais il faut penser au cycliste qui doit rentrer ce soir " je brise le silence.
Les sacs se font, les uns se déplie, les unes se dressent, charmant le groupe mouve comme disent les djeuns.
Vient le Villaret, petite ville, paisible.
Toit de lauzes, enclot, rue verte, c'est charmant.
C'est ici que l'on va faire la marche buissonnière.
Une belle buissière nous guide.
Avec la pyrale c'est devenu rare. Ce secteur du causse est encore épargné par le parasite.
On profite d'aller entre les buis verts, observe comme un nouveau né l’étrangeté du sentier.
On se ressource.
Au sortir de la buissière, on revient vers la Pinède.
-"on vas faire un tour dans les bois, voir si les hommes n'y sont pas " je rigole.
C'est une courbe qui nous montre bien des traces des hommes.
pierre couchée ou trou? la photo est confuse.
En détour du sentier, la tombe de l’antéchrist attend de resservir.
On va doucement, observe les rochers, les murs, les terrasses, les abris, les arbres cachent la vie des anciens.
On écoute, regarde la mémoire de la campagne d'ici, craquent nos pas sur la draille, chantent les piafs du jardiniers
l'habitat se devine sous les mousses, les cultures s'imaginent sur les plats des terrasses.
C'est une marche fantôme, inconsciente de nos soucis.
La boucle finie à la fontaine de Roussou. Un lieu magique, une source sur le Causse!
L'eau canalisée peut nourrir bêtes & hommes.
on retrouve une piste forestière, route du coin. Elle nous ramène presque à Veyreau.
On rejoint le GR 62A au gite de la Cadénède. Et c'est le retour vers Vessac.
On passe par la doline de l'aven de Guizotte. un petit trou qu'il ne faut pas tomber dedans.
Le Puis d'entrée est profond de 50 mètres. Un P50 comme on écrit en spéléo.
En vue de Vessac, on rejoint la route direction l'aven des Patates, au carrefour de Louradou.
C'est la conclusion de la rando.
L'ami enfourche son cycle et file contre le vent.
On croise les anciens spéléos papotes entre gens des avens.
Le soleil couche les ardeurs, les lacets tombent, les têtes flottent encore entre les bises qui s'attardent.
Une belle journée au delà des peines,
A bientôt
Bise
Lolo
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Par llollo le 13 Janvier 2024 à 13:01
coucou rou,
Dimanche 7 janvier 2024
Nouvel an, nouvelle marche,
une première rando de l'année sous le signe de la tranquillité.
Proche de Millau, un tour connu, des pistes ouvertes une classique comme on dit.
10 h 30 on se retrouve au cimetière de Compèyre.
Froid, petit vent de Sibérie, petit groupe, c'est un jour rigoureux.
Les bonnes Années se font la biz, les souhaits sont heureux de trembler les uns contre les unes.
-" On part vent de face, on reviendra avec le vent dans le dos, comme on fait le tour du Luzergue" je frotte entre mes gants.
14 km pour 400 m de dénivelé, en fait plus de 15 km d’après le GPS
Lien géoportail pour la carte IGN aux 3 châteaux
Direction le Village de Compèyre. Un brin de route au carrefour des vallées.
Un poste d'observation et de protection.
-"Là! un héron au bout du près" désigne l'ami
C'est le temps des champs pour ces grands oiseaux.
-"Ce n'est pas un flamant rose, au sûr" invente Brigitte
Il est décidé d'un mon du jour à placer avec bon escient.
-"aujourd'hui tu parle de flamant rose, la prochaine fois je propose kangourou" Michel nous donne le défit.
-"j'ai tracé un parcourt dans les ruelles et calades, histoire de visité le village" j'invite à monte-descend.
Joli tranquille dans un air calme, on se réchauffe entre les pierres.
Comme des flammes bien abritées par les pierres du foyer, on élance et virevolte la chaleur de nos âmes.
La rue des remparts est fermée pour travaux, alors nous voila contre les Caves et rochers.
On cherche le sentier des poireaux....
Le 7 avril 2019 on l'a découvert se sentier du poireau libre.
Voir Ici : http://rando-lolo.eklablog.com/de-compeyre-au-luzergue-a161767722
Un sentier Clapassou bien gentil qui offre les crudités de printemps.
On y voit la position en hauteur du village, et des poireaux qui commence de grossir librement.
-"Le poireau ce n'est pas là, un régime de flamant rose" sourit la belle
Au dessus de Soulacroup (j'adore ce nom) une grange regarde le ciel,
plus loin c'est un poulailler perché qui surveille la vallée.
Le Coq raisonne jusqu'aux falaises.
On est sur le sentier de clapassou
On se dirige vers Rivière sur Tarn, Peyrelades, un autre château se devine.
On est à mi-hauteur des Causses, une sorte de terrasse immense à l'abri des Vandales, peuple barbare.
Sur la piste des noyers, on approche de Lugagnac. Un château y dort dans les arbres.
De là on a la vue sur LA butte de Sueges. Posé sur les terres grises se bout de falaises a vu toute l'histoire des hommes.
Je vais y venir dimanche prochain avec les alpagas chercher des fossiles.
On parle grotte, traversée avec l'ami spéléo.
Lugagnac est loin derrière, Brigitte tilte qu'il est midi passé.
Vent sur les joues rouges, la faim se fait frileuse.
On quitte Clapassou au ravin de la bastide pour monter les terres noires.
Le sol de jeux de mon enfance, fossiles, glissades, et bouillasse un régale de gosses.
-" Ho regardez comme elle s'accroche" s'émerveillent nos yeux au dessus de la mousses
Un petit col, proche de la ferme de de Aldiguiés nous abrite du vent.
C'est la pause repas en vue de Cabrière, le château mystère.
Vin de noix façon Brigitte qui ne sait plus la recette.
On croustille les questions pour en savoir plus,
mais le paquet de chips est trop petit pour faire renaitre ses souvenirs.
On refera une tentative à la prochaine rando.
L'immobile repose les corps, mais le froid les pique de plus en plus.
Un soleil reste un instant entre deux nuages. Comme un signe de mieux.
Puis le nuage 3 tarde à venir et le 4 ne viendra pas.
Sous le gris depuis le départ, nous voila éclairé pour manger. C'est la magie de la marche...
On remarque forcément ce qui nous touche. Un simple rayon qui nous chauffe, et c'est le bonheur de l’exception.
J'adore ces moments intuitifs, quand le groupe sourit d'un éclat sur les joues.
C'est banal, indolore, impalpable au quotidien,
mais là ici maintenant, c'est chaud, doux, bienveillant, tellement gentil d'être bien, ensemble, pour le repas, que c'en devient magique.
On reprend la marche vers Cabrières, le vent au dos, ça va mieux.
Le ciel est beau, les nuages font juste de la décoration. Un brin de route coule doucement jusqu'au château.
Un château carte postale. qui garde enfermé tous ses mystères.
On pense à Didier qui nous contais l'histoire d'Emma Calvé.
Elle avait fait de ce lieu une école de chant. On imagine le parc chantant.
-"je verrais bien quelques flamants roses dans le parc pour mettre de la couleur" nous dit Brigitte
Encore une touche de nostalgie avec le combi-citroën. Direction Quiers, une ferme auberge perchée au pied du Luzergue.
Grimpette qui nous attend, on félicite la douce d'avoir placé ses 3 flamants roses.
Les kangourous seront pour une autre rando.
En vue de Quièrs, enfin moi je la vois, comme je sais où se trouve la ferme.
On va suivre la grimpe de la piste, passer sous le long près vert, à droite, puis dans le bois.
La ferme est au dessus des marcheurs entre le bois et le labour. il n'y a qu'une façade de visible.
J'aime les images de notre avenir de rando.
C'est le grimpette de la piste. soufflent les filles, enfin pas toutes.
Anne est bien devant qu'on ne la voit plus avancer.
On pause et se retrouve à Quiers. Une jument nous accueille sans timidité. Une belle approche.
Câlins, souffle chaud, léchouilles, on profite.
On descend la route de la ferme, direction de Compèyre.
nous voila voyageurs bas carbone.
La route sans moteur, sur ce style de voie, pleine vue dans la vallée, c'est vivre comme il se doit.
Aller au village tranquille, sans bruit ni fumée, avec tout le temps devant et la joie qui pousse derrière.
Pour finir c'est encore grand espace au soleil.
Je traine les pattes, laisse couler les ami e s dans le champ, avec leurs ombres pour compagnons.
La paix s'étire ici bien au delà du regard. Elle semble élastique à l'impossible, éternelle.
C'est possible chantait Tina Arena pour un amour impossible.
Je veux croire que c'est aussi possible pour une paix universelle.
bizs
Lolo
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Par llollo le 2 Janvier 2024 à 12:07
coucou
dimanche 10 décembre 2023
notre dernière sortie de l'an 23,
mais on ne le sait pas encore.
Rendez vous et réveillons vont occuper nos dimanches suivant.
Et c'est en 2024 que j'écris cette histoire,
un peu en retard, juste le temps de vous dire Bonne Année 2024.
Sans grand artifice, ni joli décoration informatiques, j'exprime mes vœux simplement.
Avec la sobriété de ce blog, image par image, comme un ralenti d'ins-temps bonheurs.
Je vous souhaite de retrouver comme nous chaque dimanche,
les réactions instinctives pour les temps heureux.
Prenez soin de vous, sans rejeter le monde.
Ne sachant pas où aller, ce début décembre je pioche dans le blog un mélange de boucles.
m
De Tiergues, passer à Crassous en allant au Caylus.
Carte IGN géoportail tiergues crassous
14 km pour 320 m de dénivelé.
Une marche simple,
Dans le jour qui se donne
les cœurs amis résonnent, une marche simple
comme un beau voyage
une marche simple,
le mental en vacance
nos voix font la dance, une marche simple,
les yeux qui avancent
se retournent pour rire
les joues se figent
sourient de la bonne vie
une marche simple, le dos porte les soucis
dans le sac de joies
remplit de douceurs
et de chaleur qui se boit
une marche simple
qui nous emporte, dans notre monde,
entre les hombres, plus être sombre,
pour que l'on donne, à lui qui sonne,
une chandelle, une allumette, la porte ouverte
pour nous dire son monde.
Bord de route, campagne, givre et soleil, tout est clair.
Un beau jour patiente, laisse le bruit aux voitures, le fer aux clôtures.
Le calme est là, étalé pour un peintre de nature, il suffit de regarder l'air du temps.
Tourner la tête lentement, et rentrer son esprit au fond du sac.
pourquoi perdre la tête à réfléchir trop vite ? Quand le jour nous attend.
On papote, d'une chose et d'autres qui nous rassemble. Ces deux monts nous regardent.
-"j'ai toujours le projet de vous y emmener faire le tour de ces volcans" je rêve entre nous.
-"Volcans tu dis ? " s’interpelle l'ami .
Alors on rêve ensemble
En quelques minutes nous voici à Thiergues.
Un hameau délaissé par la route depuis la déviation.
En premier c'est le calme qui nous tient, puis le charme des grandes bâtisses.
Agricole, demeure, château, maisons de caractères, habitations typiques tout est là.
Des portes au soleil nous grillent la tête.
Les vielles ferrures portent de belles planches, On apprécie le goût de refaire à l'identique avec l'ancien.
On prend le GR de crête qui va à Saint Affrique.
j'aime les crêtes, comme un trais entre deux mondes on suit la frontière en toute sécurité.
Le regard domine les vallées, le cœur peut marcher tranquille surtout en descente.
Glong-glon, sonne l'aubrac qui broute. Les autres surveillent la crête.
La rencontre est belle, sympathique, tout en douceur. On est dans leur Parc.
s
Le groupe ne se sent pas vache . Stratégie troupeau compact, pour en impressionner.
Les belles paissent et gong-gon paisiblement. Un regard, des cornes qui se tournent elles n'en font pas plus.
Ici la terre est en paix. On passe sans déranger.
Maintenant c'est Brigitte qui gong.
-" j'ai comme un creux qui pèse " nous dit elle.
-"Là devant le rocher de Caylus on y sera bien pour manger" propose Michel.
il reste 1 km facile.
On profite du sentier charmant, pour se poser au rocher.
Comme un château naturel il offre la domination sur la ville.
Longue pause, bon repas, dans un air calme et chaud avec la lumière des dieux.
comment ne pas perdre la tête,
percher sur un mont audacieux
d'où l'on voit si bien, le beau qui nous tient.
quand s'ouvre la vallée dans nos yeux.
moi qui l'aime tant
je le trouve le plus beau de l'instant
le pays qui saoul tout mon être.
Dingue, c'est le temps qu'il fait pour un moi de décembre.
Un Vulcain se réchauffe au soleil, migrateur, est il revenu du nord?
https://chenilles.net/vulcain/ lien pour en savoir plus...
On repart marcher, on descend de notre rocher terrasse, pour aller dans la vallée....
Dans la vallée de Nougayrolles
le calme est vert, les arbres sur les coteaux
dans la vallée de Nougayrolles
il y a peu d'eau dans les ruisseaux....
pourquoi ne faire que passer, pour aller voir ailleurs ?
Il y a un paradis qui reste ici.
On s’approche des abris avec notre âme de spéléo, même s'ils sont en grès.
On est dans un rêve qui pique froid dans l'ombre.
nous attend la pente qui monte à Crassous.
Un drôle de nom pour un hameau joli.
Nul bar ailleurs joue le mots depuis l'été. on passe sans bruit ou presque, le chien aboie
-" plus loin une source garde un sarcophage" j'invite à sortir de la trace prévu.
on s'attarde pour papoter encore.
Maintenant on retourne vers les voitures.
J'annonce les 4 derniers km.... les commentaires vont bon train sur la route.
Les avants Causses s'étalent jusqu’à l'horizon.
le GR est sympa...
On passe Au Dolmen ! Celui de Tiergues. célébré dans tous les guides touristiques.
élancé, élégant, il semble léger comme un jeu d'enfants.
Il porte pourtant tout le poids de l'histoire des hommes.
On arrive, devant les volcans, les voitures nous attendent.
Le jour se pose lentement et trainent les nuages qui vont rougir de beauté.
Il est beau le temps qui nous tient dehors.
encore un dimanche de bon qui nous voit rentrer heureux,
content d'être ensemble pour rien,
se dire merci, de rien,
renter chez nous sans rien,
il reste pourtant un rien
trois fois rien
qui est loin d'être rien
un petit rien qui veut dire beaucoup:
le temps reste à la paix jusqu'à la fin du jour.
Que l'année qui vient nous apporte cette paix
avec douceur et sincérité.
BONNE ANNÉE 2024
bizs
lolo
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Par llollo le 8 Décembre 2023 à 15:23
coucou rou,
Dimanche 3 décembre 2023
10 heures, la rue prend vie.
Les ami e s arrivent
une fenêtre s'ouvre, c'est la voisine:
-" bonne randonnée, aujourd'hui vous n'aurez pas la pluie"
elle sourit.
On va du côté de Roquefort, pour un tour sur l'avant Causse de Massergues.
geoportail lien Massergues pour la carte IGN
départ de l'air de piquenique de Massergues.
En point rouge la partie non ouverte de l'ancienne voie ferré .
Je vois dans ce passage un lien qui réunit la piste verte de Saint Affrique à st jean d'Alcapiès avec le GR 71C.
Je prévois d'aller y voir de près, histoire de discuter de l'ouverture du passage avec le parc.
Fait froid, il gèle, cependant le soleil semble réchauffer la nature,
le bleu ciel donne l'espoir d'une bonne journée,
l'air calme qui ne vente pas laisse libre court à chacun d'exprimer ses idées.
-" je me suis botté les Fe..es, ce matin pour sortir du lit, l'idée de manger dehors me glaçait le sang" tremblotte l'amie.
Passé le hameau on longe les champs .
Les avants causses, on en parle. origine formation, érosion qui y creuse encore de profonds sillons.
Tel ce ravin qui va rejoindre La Sorgue à Versols.
Sur le chemin, le témoin arrête les premiers.
Uptonia Jamésoni, le céphalopode qui m'en dit long.
Un joli spécimen, qui ne va pas rester là voué à disparaitre bien vite avec l'hiver et le gel.
Une preuve de la formation sous marine des Causses. Les ammonites étaient des animaux marins.
Nous sommes sur des calcaires du Pliensbachien Pour ceux qui aime la géologie :
https://asnat.fr/dossier-histoire/jurassique-histoire.php
La zone à Jamésoni comme disent les pros, marque le début de l'étage vers 190 MA. Époque de la mer franche.
Je reviendrais avec le PÈRE, pour sauver cette ammonite.
Pour l'instant on papote, marche et oubli de tourner. On se retrouve au bout du chemin,
à la cime d'un champ, contre le réservoir d'eau. Le Puech Chaurel
La vue tourne en boucle. avec la butte de Taulan, et le village de st jean d'Alcapiès.
La prairie est bonne, on coupe pour rejoindre notre route.
Une belle lavogne vous attend à Caussanuéjouls.
Posé comme une coupe sur la colline.
On trouve le tracé jaune, un sentier bord de champ. Sur un clapasse, un moule rouille loin de Roquefort.
Le patrimoine est présent partout. Direction Castel Crémat, le château tout neuf devant nous.
pour une petite histoire d'amour un château brule : https://genealogie-aveyron.fr/spip.php?article100#Lieux-dits-et-ecarts
Juste avant Bages on tourne dans la buissière.
Une petite grimpe qu'il doit être bon de faire en été.
Brigitte aurait du sonnée depuis 12 minutes.
-" on attend de voir le soleil pour se poser manger" on réfléchit en cœur.
Maixent nous trouve le coin de champ qui va bien.
Comme des lézards nous voilà long sur l'herbe sèche.
Le repas s'étale le temps se réchauffe sans bouger.
Même si certains n'y croyaient pas ils font la sieste dehors aujourd'hui.
Puis on repart, à la recherche du dolmen de Gaoudaret. on sort de la trace ( points orange sur la carte)
Un allé retour au GPS pour voir le dolmen.
Il s'effondre. dommage .
voici La Moulinerie, un mas sans doute important pour le château.
on descend à saint jean par un sentier vert. C’est assez magique.
Entre les vieux murs, la marche va bien. on arrive vite sur la voie verte. on regarde le village sans y aller.
Un volcan est mort au dessus du village.
je regarde la colline, on y reviendra .
Dernière image comme un espoir. Voici l'ancienne voie ferrè, sans passage.
Une trace de sauvagine passe sous les ronces.
On tente une percée, sécate, sécate, et resecate presque une heure pour avancer de 200 metres.
On abandonne et retrouve la route.
On rêve qu'un jour le parc ouvre cette voie qui relirait le GR.
Pour ce jour c'est tranquille qu'on arrive aux voitures.
On se dit bien des choses bonnes avant de rentrer.
Le coin est charmant, les sentiers biens agréables.
on reviendra sans doute explorer le secteur.
je vous dit à bientôt
bizs
lolo
Jeudi 7 décembre 2023,
avec Papa Jacky, 92 ans alerte on est retourné dégagé l'ammonite.
Il m'a présenté la succession des dépôts calcaire du jurassique inférieur.
Il a pu déterminer le passage entre sinémurien et pliensbachien.
voici quelques image du nettoyage de l'uptonia.
Avant collage, j'ai rectifié la bordure, et chassé l'humidité avec de l'alcool.
Puis c'est le collage des trois morceaux.
et commence la préparation du caillou pour lui donner une belle forme
marteau pointaux, qui tape, qui tape...
une couche de cire un coup de brosse et elle brille.
Protégé de la poussière elle peut prendre ça place.
sur la poutre de la cheminé elle présente bien.
Elle enrichit ma collection, Je n'avais pas encore de représentant de cette espèce.
bizs
lolo
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Par llollo le 27 Novembre 2023 à 15:29
coucou rou
dimanche 26 novembre 2023
jour d'hiver par excellence,
bleu, froid,
sol gelée, ciel lumineux, les plantes en dormance.
Une ancienne balade revient en mémoire de Brigitte.
-" Tu sais!, les murs en créneaux proches de Saint Georges de Luzençon, on pourrait y retourner" Imagine Brigitte.
Je réfléchi, trace et choisis un parcours varié,
J’annonce 12 km, on en fera presque 15.
Voici la trace faite, Départ de la gare de St Georges, puis monté à Luzençon,
Escapade plein sud à la combe de Laurence, enfin retour par Créssaguet et Linas.
Ascension d'une bute témoin, marche sur l'avant causse, et retour par la rivière.
lien carte IGN Géoportail les créneaux de luzençon
On sort du village, la vue me rappelle l'émotion de 2016 .
On discute entre nous de cette rando faite en février 2016 avec Véro qui nous a conté l’histoire des amandes.
à lire Ici: Un-petit-tour-en-vue-de-Luzençon
J'en garde les Sphinx qui soutiennent le Larzac.
j'aime cette image monumentale d'animaux légendaires, couchés,le dos à la vallée.
St Georges commence au Puech de Ménascle, le sphinx en milieu de photo.
Les chênes s'effeuillent, point de vent, point de vent.
Leurs pointes détachées, planent bien lentement.
Comme des feuilles d'or, elle brillent, elle tourne,
étincellent le ciel, étoiles en plein jour.
En photo c'est nul,
mais se poser sous le chêne qui tombe son or lentement en silence,
C'est toucher la richesse de l'instant en suivant du regard le vol des feuilles d'automne.
Il est rare ce temps de pluie d'arbre qui s'endorment.
à voir ici un autre dépouillage des arbres
On grimpe vers Luzençon souffle 2 zéro 2 pour certain adepte de marche afghane.
Que l'image vous trompe, la pente raide laisse la place aux champs cultivés.
ce matin donne, la bonne saison du, " marchons entre nous ".
On chauffe, on souffle papote la chanson.
entre nous, c'est le froid, le ciel bleu, entre nous,
l'hiver sec, immobil qu'on aime entre nous.
avancer aux bonnets, et gantés, dans le doux
être fou, le nez coule, le rouge sur les joues,
entre nous notre cœur bou-boume la chanson.
Reflets de clématite, on pose à la source.
Un bien bel endroit, la pierre offre l'eau, la pente les olives.
Une petite oliveraie reflète un soleil méditerranéen.
Vert-argent il brille le temps du sud.
-" Sur la colline une vierge, on y va " s'improvise le détour.
En fait de vierge, on y trouvera un sacré cœur.
Un monument inonde la foi sur la vallée du Cernon.
Une sorte d'antenne spirituelle.
On c'est écarté de Luzençon, On peut y voir une autre antenne qui diffuse des ondes modernes agressives.
on arrive vers la chapelle par la crête . Droit devant l'antenne des portables, jure au pays des grands Causses.
Mais avant on stop aux amandiers. des vieux troncs présente une croissance hélicoïdale.
Toujours dans le même sens. je n'en connais pas la raison ni le comment.
Il semblerait que des études faites sur les genévrier de Phénicie en conclut à une adaptation pour plus de résistance.
petit livre de géométrie végétale
Tous à la chapelle on discute apéro. 11h 30, Brigitte ne dit rien encore mais se pose la question.
Où manger? attendre ici que sonne faim, ou bien trouver un autre coin aussi majestueux.
On regarde la table d'orientation particulière.
et par la vue du village on refait son histoire
Causse, vallée, rivière et chemin de fer, le paysage s'explique avec le temps.
-" pourquoi pas? manger contre un mur à encoches pour amandiers. on y sera dans 1 heure" propose Michel
On descend de la butte de Luzençon. il y reste l'antenne pour hurler le progrès colonisateur.
on file plein sud à la façon des loups, l'un sur les traces de l'autre en bord de cultures.
Les champs poussent au soleil, on avance avec précaution.
On arrive aux créneaux, les alcôves construites pour les amandiers.
L'histoire de cette amandaie se trouve sur le net...:mur-encoches-d-amandaie-combe-laurance
Contre le mur on teste le chaud.
Il fait bon y être, le repas se partage facile.
le lieu ne parle pas, silencieux, calme, somme le temps de l'oubli.
Le pays est figé, les murs se ruines trop lentement pour qu'on les remarque.
Il reste la pâture, le sud, et les ronces.
Certains ronflent les rêves, les autres papotent cocote, norvégienne.
Des moyens solaires sont aussi discutés pour faire la cuisine...
-" C'est comment le site? la cuisine au soleil..." cherche l'amie.
-" mais non, c'est : Du soleil dans nos assiettes " rigole Chantal
On est comme les tubes autocuisants à mijoté la bonne humeur.
Il faut repartir, quitter les murs d'ici .
On retourne vers la butte de Luzençon, sans y grimper.
De Bel Asile on prend le GR qui passe à Linas.
On passe Craissaguet, et trouve des gratte-culs.
Pour la recette sans cuisson avec vitamine de la confiture de gratte-culs voir ici :
la recette vitamine pour l'hiver
C'est la pause confiture, je ramasse mes vitamines d'hiver. les autres occupent le chemin.
Commence la descente sur Linas, on quitte l'avant causse.
Le retour va vite, la piste facile offre une vue continue.
On fini bientôt la marche, des vénérable nous attendent.
Grand chênes en bord de rivière on s'attarde pour leur parler.
les ami e s enlacent le bouquet d'or, puis c'est l'eau paisible qui nous guide.
On arrive trop vite
le soleil d'hiver nous garde aux voitures un moment.
C'est un jour d'une belle marche
comme j'aime vivre entre nous,
le sentiment d'être sortie pour rien,
grandit en souvenir flou,
d'une chanson douce
qui nous fait du bien.
à bientôt
bizs
lolo
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Par llollo le 20 Novembre 2023 à 17:29
Coucou rou,
19 novembre 2023,
Le, la, je n'ai pas retenu comment écrire Covid.
Mais il, elle, m'a attrapé depuis 3 jours.
Je l'ai mis à bouillir sous la couette un jour et deux nuits.
Sans remuer la cuisson, délire ou méditation occupaient mon esprit brulant.
Adepte du lent, je ne pensais pas survivre un aussi long temps d'immobilité forcé.
Lentement c'est bien, mais le "sur place" dans la douleur: C'EST PAS JUSTE ! souffle l'enfant lolo.
Au deuxième jour je dis "que ma vie bouge, lève toi et marche" et il en fut ainsi.
Du lit à l'ordi, puis du lit à la cheminée, l'ordi devant la fenêtre,
mon espace s'ouvre, l’énergie m’interpelle, mes gestes se rappellent,
et je sort enfin, bras dessus, bras dessous, tout habillé de raide,
pour suivre au soleil, le sourire de Brigitte, les sourires de nos boules de laines.
et le temps d'une marche, oublier toute une heure, l'attaque du virus,
qui bouillonne aux poumons, qui avance, qui recule, pour qu'il finisse mordicus.
Le choix de notre marche du Weekend pose des critères de thérapies.
Pas trop de routes, du plat, de l'espace du soleil, du vert, beaucoup de vert,
et si le gris s'approche, c'est en champignons qu'on l'accepte.
Le causse noir est parfait pour se sentir libre de se croire perdu.
lien carte géoportail: géoportail, lolo sablas goussoune
Le départ est à la piste de Betpaume.
13 km pour moins de 150 m de dénivelé.
-"voilà on ne s'est pas garé à la bonne citerne! le point de départ est à 1 km, voiture ou marche à pied" je propose.
Trop tard pour reprendre les voitures, ce sera un "tout-choot" à la lolo.
Je branche le GPS, Raphaël m'assiste, il prend la balise en main ...et on fonce dans le vert.
Sous les Pins Noirs en couverture le groupe s'aligne content.
Un joli groupe de 12, ou 13, je ne sais plus tout à fait.
Deux nouvelles têtes trouvent bonnes places au chaud entre nous.
Je dorlote la mienne, dans le Scippis Manteau d’équitation Peau d’huilé , retaillé par Brigitte.
Le virus ne sortira pas vivant de là dessous.
C'est frustrant ce virus qui m'impose l'isolement du contact,
alors je présente mes sentiments sans modération.
Si bien que je ne photo pas bien ce jour.
Et puis qu'elle importance, sur le noir ici tout est vert.
Après la recherche du point de départ,
un km à tendre l'autre joue, puis l'autre, et encore celle là, à toutes les branchettes qui nous giflent.
On prend les pistes pour s'enfoncer au cœur du causse par le sentier de Bob Galzin.
On y atteint les Silvestres, les pins saumonés. En signe de sauvage, ils ont leur chair marquée comme celle des truites.
La forêt prend le ciel, trop petit on ne peu rien voir d’où l'on vient, où l'on va!
On quitte le domaine des pistes commence la boucle du Nord.
-"l'affiche nous dit respect de la propriété privé. A partir de là c'est l'aventure" je propose de manger à Goussoune.
Les grisets sortent. On cueille !
On fait ligne longue, et en tête je serpente pour suivre la trace qui va tout droit.
C'est un secteur rare, bien connu des spéléos du coin, on n'y voit rien,
ou alors tout se ressemble, le peu d’intérêt est trop caché pour y tomber dessus.
En plus il ne faut tomber, les trous sont profonds ici.
Pour un dimanche au soleil on n'y croisera personne. C'est des lieux qui fond peur aux égarés.
-" aujourd'hui on se laisse envahir par l'esprit fou." celui du spéléo qui cherche le GRAAL, je rêve ...
On commence la boucle facile la trace est bien faite direction Est . Goussoune nous reçoit pour 13 h
Un clairière au soleil, une belle canole, est une bonne sieste digestive. et pas d'image.
La marche repart dans le vert sans grande vue.
Tout au bout de la boucle on tente un sommet 857 m face au Sonnac.
Le paysage est branchu, on y devine les Gorges du Tarn, de la Jonte, le Sauveterre, le Méjan.
Le parcours de chasse à l'arc nous occupe un moment.
Poste de tir, couleur de difficulté, ombre et cible démesurée.
a partir de là on retourne vers les voitures.
-" 4 km, il reste 4 km à vol d'oiseau" j'annonce en regardant Garmin.
Les bon mots reviennent sur les 4 km lolo.
Sur le raisin d'ours, le Blob! il y en a plusieurs dans un secteur particulièrement humide.
un-etrange-organisme-que-lon-peut-rencontrer-en-foret-le-blob
Avant de rejoindre l'autre piste de Betpaume, j’arrête le groupe.
Une vue! sans doute la seule du jour...
Le vert du Causse Noir qui va jusqu'à Roc Altes.
Et puis les montagnes vielles des Cévènes.
on révise nos acquis. Mont Aigoual, Lozère, Lingas dans le désordre.
On coupe la piste de Betpaume, pour se paumer entre les Silvestre.
Une drôle de rando, on choisit les bartas, laisse le facile et tourne les têtes pour ne pas perdre une trace de lapin.
Avec le GPS c'est plus facile de suivre où on est. Le groupe me suit tout en étant perdu depuis le début de la journée.
Certain ont encore l'idée de la bonne direction à suivre, mais dans le concret peu savent où passer.
Confiance et bonheur, portent les pas et paroles en l'air. Que demander de plus?
Un rocher une envie, on y pause tous en rond.
Presque au ciel, j’incante les formules magnifiques, la vue inspire.
Genoux cailloux sans l'hibou.
Le rocher cache le loup,
prêt à hurler à la lune.
Et le soleil ne le voit pas.
C'est ma tête qui le sculpte.
Et la lune c'est moquée de moi.
Et comme le ciel est bleu, j'ai fier allure,
avec mes idées de fadas.
On c'est bien dit, quelle aventure,
pour inventer ce rocher là.
-" Je vois une vagues verte qui touche les montagnes, comme une mer qu'il ne faut pas fâcher,
demandons clémence et passage, en offrant respect et silence.
Que les traces de lapins ne nous perdent pas dans le labyrinthe des aiguilles.
Les voitures c'est par là ....sentier bartas!
Gifles revenues on rentre les joues rouges.
Reste 3 km d'oiseaux, le temps de s'en dire des noms faciles qui nous rassemblent.
On finit la boucle du Nord, de l'aventure, qui dure toujours.
On retrouve les pistes, jusqu'au Sablas.
Un aven bien équipé pour les sportifs.
Le soir n'est pas arrivé, qu'on rentre sur Millau. Marie Christine nous invite pour une part.
Chocolat terrasse, pour attendre le couché.
Un thé chinois, le ciel décors, on est bien.
Reste le temps, comme un nuage immobile qui passe du blanc à l'or pour éclairer la nuit.
Il est loin, le virus, perdu sur le Causse il broie du noir ...
et moi je retrouve la forme entre ami e s .
bonne semaine ,
belle forme
à bientôt
bizs
lolo
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Par llollo le 13 Novembre 2023 à 18:36
coucou roux,
Dimanche 12 novembre 2023,
C'est la saison des pluies,
novembre liquide
a pris la suite de la sècheresse.
On ne va pas s'en plaindre!
Mais, encore un mais, il y a souvent des mais dans les discutions entre ami e s.
-"Mais la pluie de nuit se serait bien " soupire l'ami.
10 h, un porche, les ami e s qui animent,
une rue qui ruisselle, les yeux qui s'interpellent,
c'est un rire qui parle, c'est la pluie, la blague,
c'est l'espoir, la folie, partir ensemble là bas.
voir les canaux et ruisseaux, ce sont les eaux de Nant.
Je trace une boucle sans prétention, facile, ouverte, pour marcher sans soucis.
Nant de la vallée de la Dourbies. à dire Nan(te), non pas Nan..... qui ne veut rien dire.
Un village charnière entre Causses, vallées, ruisseaux, sources, et montagnes à châtaignes.
Un village qui baigne entre les caniveaux des jardins ou des moulins.
départ de Nant(e)
presque 16 km pour 340 m de dénivelé.
10 h 30, je photo le ciel bleu au soleil. L'averse a suivi les voitures jusqu'à la Cavalerie.
On arrive avec l'espoir d'un beau jour de marche.
C'est bon de se voir là, dehors, un jour qui annonçait la mouille et le triste.
Le vent d'Ouest rafale les nuages, une tempête passe au nord.
-" c'est ravigotant cette lumière vive, on doit être dans un jour aux quatre saisons" commente certain.
Par un porche on atteint le béal qui alimente les jardins. Une averse au soleil nous fait sourire.
Certains se coquillent dans le poncho, histoire de partir sec.
C'est magique dans nos têtes, l'eau rapide mais calme suit la bonne pente, calculée par les moines.
Les planques donne accès aux propriétés, les portes aux jardins.
Une organisation qu tient les siècles suspendus dans le temps présent.
On chemine une discutions paisible, que les mots admirent le beau temps du ciel et celui des bénédictins.
Couleurs d'automnes lumineux, que les gouttes brillent . Je photo un rêve
Au moulin on trouve la route de la source du Dourzon.
Le ruisseau qui est sans doute à l'origine du village. Il sort du Causse du Larzac pas loin.
Jamais à sec, sa source assure la bonne eau d'été.
Une colline se présente sur la gauche, la butte de Saint Alban.
Une légende s'accroche à ses pentes. en voici une version...
on contourne cette chapelle, de st Alban.
On ne montera pas à l'oratoire, aujourd'hui c'est marche facile.
on laisse le Roc Nantais au ciel bleu.
commence un sentier GR bien agréable.
on longe et serpente les flancs de la butte.
-" Là! un éboulis de falaise, mais pas de falaise" je questionne notre petit groupe.
C'est un rien, qui veut dire, imagine ..., pour un géologue.
La falaise a du exister, et maintenant il n'en reste que le témoignage sur la butte.
Je fais une petite leçon d'histoire d'érosion.
On parle aussi des Cancellophycus. Sorte de coups de brosse rotative à la surface des strates.
GR d'automne en perle de pluie. les colliers de ronces brillent au soleil.
Facile, la piste verte s’égraine de frênes en châtaigner.
Et oui encore une bizarrerie, des châtaignes sur le calcaire. La géologie passe par là.
On arrive vers Le Liquier, par une belle calade.
Brigitte sonne presque, elle teinte une faim qui gargouille.
-" tu as un sacré challenge à relever, Michel, trouver un coin sans vent, au soleil avec de la vue, et sec ! "
Michel nous écarte du GR sur une pelouse sèche on pose les sacs.
longue vue sur le lingas, contre un bosquet, sans vent le soleil sur l'épaule, l coin repas est parfait
Pour un jour à ne pas mettre un pied dehors, on se plait d'avoir tout le corps au soleil.
Comme quoi faut se faire violence le matin, pour retrouver la folie de la passion de sortir.
s'il y a un dieu des marcheurs, au sûr il est avec nous ce jour.
On y fait les offrandes de circonstances, en dégustant chips, vin, et délices.
le chocolat fond avec le café de Marie, et la terre nous porte allongés, le nez au ciel.
Maixent laisse échapper deux ronflements, je médite les paroles lentes des autres.
Les champignons poussent en silence, pour les ramasser il faut attendre d'y croire.
13 h 32 on repart....
-" là 3 rosés des près" Michel commence la cueillette
La marche reprend au printemps, le vert, le soleil de midi, on imagine.
Une lavogne verte, couverte de lentille d'eau . étrange.
on se retourne en automne.Au loin la butte de st Alban montre l'oratoire.
on grimpe vers le Fraysinet Bas.
Avant le hameau on fait connaissance avec les ânes du coin. les gens sont charmants, on visite les trois rues du village.
Les chiens aboient, et nous l'on passe . Sur la route qui descend, le talus cache des traces.
-" tu verras un virage élargie, sur le talus il y a des empreintes de dinosaures" m'a dit Jacquy
La visite commence, le nez sur le sol.
La première se voit bien, un pas est plus caché.
plus de 150 millions d'années qu'ils ont marché.
Hola grisets en descendant le sentier . La cueillette reprend.
On passe le ruisseau au sec avec acrobatie.
On commence la vallée du retour.
Calme, paisible, le chemin prend la pente il va nous offrir de belle vues.
Nant brille au soleil, encore une bonne heure de marche.
on se rapproche avec bonheur, le tableau nous plait
La butte de st Alban se montre entière, on aura bien marché.
on arrive par le vieux pont de Nant.
La boucle se ferme, sans avoir lancé les 4 km .
on va prendre le temps du village
église romane, ruelles, jardins, et béal.
Le temps 's'assombrit, la pluie revient.
on arrive aux voitures pour mettre les essuie-glaces.
Un beau jour au top juste le temps de la marche.
Une belle boucle à refaire au printemps.
Notre petit groupe en folie gentille qui fait du bien.
encore un dimanche de Mer...d... qu'il est si bon de vivre.
Que cette histoire vous ressource autant que nous.
bizs
lolo
2 commentaires -
Par llollo le 2 Novembre 2023 à 14:35
coucou rou,
Dimanche 29 octobre 2023,
deuxième sortie de cette saison,
encore en rodage je choisi une marche tranquille avec des intérêts faciles.
un peu d'histoire, une touche artistique, de la géologie karstique, et de l'aventure naturaliste.
Au proche de Saint Affrique, un petit causse oublié attend les curieux.
Les Costes Gozon, un hameau de légendes dragonniers.
un parcourt de 12 km d'après openrunner, 13,8 pour le GPS Garmin.
carte géoportail IGN Costes Gozon
On se gare au carrefour de Sans Corps.
Étrange nom! il viendrait de Saint Corps.
-"On prend le premier chemin pour rejoindre la trace prévue" je regarde se causse cultivé comme une plaine.
les couleurs, la terre ne semble pas du sud, ni du pays des brebis.
faut vous dire, lecteur
que les grand causses
sentent la garrigue,
touch'nt la montagne,
rudes comm' le chaud,
dures comm' le froid,
ils sont doux,
comm' l'agneau.
Entre champs et labours le petit groupe avance vers la bordure de ce causse cultivé.
L'horizon des Montagnes Noires au Sud Ouest nous indique que l'on est perché au dessus du Rougier.
Un vallon se présente devant nous, les arbres cachent la pente inculte.
-" c'est le ravin qui mène à la Dragonnière" je lance le mystère.
joli sentier qui commence humide en sous bois.
Un ruisseau canalisé vient d'une petite falaise.
Là une gueule ouverte montre ses dents sombres.
C'est ici que le chevalier aurait entrainé ses chiens à combattre dans un souterrain.
Allons voir ce lieu d'apprentissage à la chasse au dragon.
Un lit, de ruisseau, bien sec malgré les pluies de l'automne.
Du sable des galets de quartz, étrange dans le calcaire!
En fait ce causse penche et le Trias, (des grès de galets de quartz) sous-jacent en occupe les sommets.
Au contact Grès - calcaire, les sables et galets sont entrainés dans les pertes, et ressortent par les grottes.
Avec les concrétions la calcite recolle les galets pour former de nouveau grès non pas compacté mais juste lié.
C'est toute une histoire de pierres qui roulent qui s'écrit dans le ruisseau souterrain.
On reprend le sentier direction le village archéologique.
-"Et bonjour ; on est de Millau, vous venez d'où?, c'est rare de croiser des marcheurs sur les avants causses" je souri avec curiosité.
On échange notre plaisir de vagabonder avec le groupe de Luc la Primaube. Visages heureux, sourires faciles, bons mots polis,
la passion de marcher s'exprime lentement en prenant le temps de contempler l'autre pour mieux l'entendre.
c'est la pause des deux files indiennes qui se croise sans bouger.
On est au bord du causse, la vallée qui coule vers le Dourdou et son rougier donne faim.
La vue s'offre comme un plateau de fruits, la pente présente des gradins bien orientés.
l'air sent le soleil qui pointe, on froisse la lavande pour s'assoir.
C'est bon, bien beau pour nous autres, simple croustilleurs de choses douces.
C'est la pause délice, en spectateurs d'un jour calme et tranquille.
On reprend l'histoire. Petite grimpette sur le causse et on arrive devant le dolmen.
C'est un lieu marqué par l'occupation humaine depuis le nuit des temps de l'homme.
on avance , une bête de fer ne nous voit pas. on passe par le village.
c'est impressionnant de sauter les murs des maisons, imaginer la vie des anciens-anciens.
Il reste des poids de pressoir, d'avant les moulins.
On tourne, invente les bruis de la rue, redonne des paroles entre ces murs endormis par les chants d'oiseaux.
les trois belles papotent au pressoir abandonné. Le monde se refait souriant et paisible.
-" Attend j'en fais une avec personne" clic l'ami photographe.
Sans tache les tombes sont silencieuses.
nous voici sur le site du Sabel , des infos ici: histoire et musée des Costes Gozon
On marche à l'envers de la rando balisé
-"ici se termine le sentier pour nous, la suite c'est route et pistes" j'annonce
L'ami prie la bête ,
On s’enrichit du lieu. juste comme on les aime, libre accessible, dans la simplicité d'origine.
Un lieu touristique qui vous respecte, et s'offre sans rien vouloir, puisqu'il n'a pas de prix.
à nous de le respecter sans pollution puisqu'il est naturel.
Piste 1 km, on route le temps de voir la girafe inox.
Un champ d’œuvres d'arts ferronnières bien connues dans la région.
André Debru soude et modèle le vieux fer pour dessiner les animaux qu'il a dans la tête.
Une impression 3 D de son imaginaire attend les curieux.
-" comment ! , mettre ma voiture à la casse !, sous prétexte qu'elle est trop vielle pour être réparer" nous raconte Idéfix.
Maitre Debru trouve son ultime usage.
Lolo prend le guide par la main, le zoo ne bouge pas, il rouille en silence.
-" c'est le rhino qui me plait le plus, il a une image vivante" exprime Michel
Puis c'est le drame..... L'amie passionnée de cheval, s’approche de la jument,
Comme pour de vrai, elle l’apprivoise, lui caresse le museau, lui parle, pour enfin la monter.
Bien sûr la statue ne bouge pas. Par contre l'amie est touchante, on la regarde avec le cœur.
Comme le film qui murmure au oreilles des chevaux.
De la voiture sort un couple choqué, qui voit le non respect de l’œuvre .
-"respectez les œuvres, on ne monte pas sur les statues"....
Paroles vives, limite insultes, la colère s'étale sans question ou demande, légitime contre un scandale monstrueux.
On laisse crier, surprit par un tel vacarme. Les 2 personnes souffrent de notre attitude c'est sur. alors n'en rajoutons pas
Ils n'ont pas su voir la tendresse de la belle, et n'ont pas respecté sa passion.
Quand à monter sur les statues, bien des artistes invitent le contact public œuvre-d'art.
La route effacera ces paroles brutales, on traverse le village des Costes Gozon en admiration.
Certain de nous avance jusqu'à la bouffie, une autre grotte.
Ici le ruisseau coule. l'eau chante une mélodie de petits dragons.
on s'aventure au dessus du ruisseau, l'un trempe la chaussette, l'une escalade et les deux lumineux voit les monstres.
dragonnes jaunes, ou orange, petites ou plus imposantes, et puis un inconnu pour moi.
Les hypothèses font paroles dans l'air humide.
salamandre triton? un mélange des deux? c'est possible ?
En fait ce sont des tritons marbrés en phase terrestre.... c'est nouveau pour moi.
ce triton passe par différentes phases aquatiques et terrestres changeant de forme.
J'aime voir en marchant et apprendre en échange de connaissances.
On retrouve la sortie, laisse les monstres dans le noir des profondeurs, et les perles nous font penser à des nids .
on imagine la photo d'un triton contre les œufs. Mais il faudrait en prendre un, le déplacer, le stresser juste pour l'image!
On sort sans déranger.
on retrouve le groupe qui attend dans le vent, et avance la route jusqu'à Sans Corps.
Les dépressions des champs nous arrête, on scrute les pertes, note les zones de Grès.
Entre nous
c'est les champs qui parlent, qui pleurent
c'est le causs' qui écrit nos bonheurs.
les ruisseaux qui sont fous.
entre nous,
on comprend les eaux qui coulent creusent et entres en terre.
pour passer au travers du calcaire
et enfin déposer sa richesse sur le Rougier.
On arrive au parking facile,
assit on refait le tour à l'envers des souvenirs.
C'est une belle marche variée riche et curieuse.
bizs
lolo
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Par llollo le 16 Octobre 2023 à 15:09
coucou rou,
Dimanche 15 octobre 2023...
l'automne est arrivée,
la belle saison,
L'été s'en est allé
jusqu'à l'horizon,
il traine un temps trop beau
qui garde les eaux
loin des plateaux.
Les champs poussières,
les grands arbres s'épuisent
et les humains ruminent.
Les guerres se défoncent
aux portes de l'humanité.
Comment est-il revenu,
le vent de haine,
le ciel de peur,
les lumières sombres
les ombres sans vérité.
comment est-il là
le temps des loups.
qui regardent vers nous.
sommes nous un de cela?
S'échapper, avec la liberté qui est la mienne,
Aller écouter les causses pour la paix qui y règne.
Le pays nous attend depuis juin , impatient.
Alors, commençons une nouvelle saison de nos marches.
Je lance un mail, avec l'idée d'une nouveauté ;Le Campestre!
Qui connait ce causse, parmi les grands du sud?
Le correcteur de ce blog l'ignore, il marque le nom d'une vague rouge.
Il est petit, en marge, ignoré, sans ville ou village, juste des hameaux.
et encore peu nombreux : quatre ou cinq.
Je trace un tour de deux hameaux, Homs et Campestre.
lien Geopartail pour la carte IGN
J’annonce la possibilité de raccourcir par le GR 70 pour faire une boucle de 10 km.
C'est le début de saison, après cet été chaud et planplan, la reprise se veut douce et paisible.
-"Je ne pense pas que l'on soit nombreux, ce dimanche"
constate Brigitte en lisant les messages de son téléphone .
Souvent pour la première sortie, c'est simple, tranquille sans prétention.
Mais cette année !! Holà le groupe est long, bon, tout excité.
Un brassage de gens qui colorent le causse. J'aime toutes ces taches de vies joyeuses.
On annonce, brode, conte, décortique, épluche, façonne, gargouille, hume, inspire, joue,
kaléidoscope, liste, montre, note, observe, présente, questionne,refait, suit, temporise, uniforme,
visualise, xérographie, ysopet, l'alphabet des dernières nouvelles de nos vies.
Des instants en limite raison-passion. j'adore.
Cercle, file, ou suite de trios-duos ? Les taches prennent le temps.
Je fais le guide qui sait, celui qui raconte les choses qui ne parle pas.
Le plus jeune s'y croit, Raphaël se pense à l'école :
-"on fait l'école extérieur, ou plutôt buissonnière"
On rigole des Alpagas, ils ne sont pas avec nous, et pourtant on avance bien lentement.
La lumière brille et pointille des étoiles sur les yeux,
l'air chante les sourires aux coins des lèvres,
la terre porte la paix des gens bienveillants,
je photo l'ambiance de la rando à lolo.
On est sur le traçou limite Gard-Aveyron. Ne pas perdre la piste bonne,
des chevaux sont passés partout, faisant des traces et retraces.
La vue arrête souvent ceux qui aiment.
-" c'est toutes la chaine de la Séranne à l'horizon" désigne François.
Facile presque plat le sentier charme le groupe de la tête à la queue.
-"voilà qu'on parle latin" rigole Michel. On déambule dans les connaissances de chacun.
Expliquer les Clapas qui nous entourent, se questionner sur la Pounch d'Agast ( point de vue)
pour sécher avec le Puech Dan Dan, au nord de Millau.
Le net connait tout... voici :le terme ande est un préfixe augmentatif (grand)
Deux fois ande (dan dan) c'est très grand! comme le sommet le plus haut autour de Millau.
12 h 10, personne ne sonne, et pourtant on pose l'apéro.
Sans doute qu'il se devine un moment important. Le coin est sympa, petits rochers dossiers.
Touffes d'herbes coussins, et vue de la forêt.
C'est la pause vide sac, le partage est évident.
Trop loin des autres les unes et uns, se lèvent, distribuent les mets, en tournant lentement dans le désordre.
Je me régale.
Les délices passent et disparaissent avec bonheurs.
Un repas commun fait de toutes les particularités de chacune, chacun.
puis c'est la méditation, réelle ou sieste. Après 2,5 km de rando il faut se reposer.
C'est un jour de ressourcement, savoir oublier les raisonnements, calculs et objectif.
Inspirer la vie facile, et souffler lentement les contrariétés.
On repart plein, lourd et content, direction Nord-Ouest vers Sauclière.
Une descente dans les bois, entre pins et hêtres, ou le charme est d’être à poils.
C'est une escapade en sous bois lumière, qui plait.
On fait une pause moment de vie : je parle lierre, arbre et abeille
Cécile nous conte la grimpe d'arbres corde et hamac pour atteindre les cimes.
Une expérience faite avec " à la croisée des arbres" https://www.alacroiseedesarbres.fr/.
Une autre vision du causse. Cette rando montre un pays varié.
J'attends Cécile pour qu'elle, jolie tache, mon image.
-"je noterais dans un carnet de voyage, ce que je fais ! aujourd'hui je suis une jolie tache".
Dit-elle pour la page du 15 octobre.
à la sortie du bois, c'est le chaos mignon.
trois quilles, deux arches, une poule.
-"ça mérite la pause, le coin nous parle écoutons-le" s’assoit François.
A oui comme ça, on s'arrête juste pour profiter du lieu, je comprends trop bien.
Certain rêvent bien vite, d'autres photos et inventent les noms des choses.
-"le trou de la poule" photo Marie
C'est bien de rester là, j'entends. Si bien qu'il m'est difficile de relancer le groupe.
Toutes petites dizaines de minutes trainent avec nous .
Elles sont si bonnes qu'elles semblent éternelles.... On se laisse y croire...
-" allé on redémarre..?" je murmure.
Le chef se lève le groupe suit....
Nous voilà proche des Homs, le Causse s'ouvre aux pâtures.
Le plus jeune devant fait le pisteur.
Le hameau attend les marcheurs. Parking, point d'eau, tables et bancs sont entretenues.
Ici c'est la question! on rentre au plus court, ou, on continue vers Campestre?
à l'image de cette cardabelle, un grand soleil nous tient ensemble.
Et pourtant on décide de se séparer pour le plaisir de chacune, chacun.
Un groupe qui rentre par le GR 70 fier de finir ensemble.
Les autres via Campestre pour tenter un sprint de fin .
Que dire sur notre style de décision, débonnaire, primaire avec une gentillesse de roman rose.
c'est un désordre apparent qui sourit, plaisante, en respectant le bonheur du moment.
j'ai un grand plaisir de vivre ce débat qui nous sépare.
Je suis avec le groupe du sprint... et stop! on attends les bâtons oubliés aux maisons.
L'amie est repartie les chercher. Alors pour arriver avant les autres c'est compromis.
C'est la leçon du jour, ne pas atteindre les objectifs, et prendre plaisirs.
Les bâtons revenus, on franchit une porte que j'imagine.
Entre deux Sylvestre, le Campestre nous montre la voie du village, un clocher.
Causse qui va du loin, et vient à nous, on y passe sans peine depuis que les Homs sont bâtit.
Le vent du nord couche les branches,
de l'Ouest espère la pluie
de l'Est porte le soleil.
et le vent du sud gonfle les têtes.
Une terre qui s'aime si l'on est abeille qui récolte le nectar sauvage.
Belle marche, douce image, pour une reprise des randos.
Comment faire mieux ou aussi bien à la prochaine?
Le groupe est magique,
la terre fantastique,
le ciel merveilleux,
et moi! moi, je me crois somptueux.
Merci! et confiance...
On se revoit bientôt sans calcul, raisonnement ou objectif,
pour Inspirer la vie facile, et souffler lentement les contrariétés.
biz
Lolo
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