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Par llollo le 16 Octobre 2023 à 17:22
Hum hum,
C'est une saison forte, un an de formation, je suis diplômé en descendre 2022.
Je retrouve Millau enfin le 10 decembre.
épuisé, lessivé, mais gonflé au max pour finalisé mon projet.
Janvier 2023 je crée mon entreprise guide animateur avec des "Zalpagas".
Cette saison de marche je retrouve le groupe ami qui me soutient depuis longtemps.
C'est l’espoir de plaire, l'aboutissement du rêve, le temps du concret. Construire les prestations alpagas.
Nos randonnées sont les jours de rencontre de bilan et de suivit de la création des Zalpagas.
tout commence le 11 décembre 2022....
http://rando-lolo.eklablog.com/la-bastide-pradine-marque-mon-retour-a213546695
La Bastide Pradine : 12 km pour 320 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/ruiseaux-du-bourg-en-hiver-a213612271
18 décembre 12 km pour 300 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/pas-de-l-escalette-a-camprouch-a213668761
8 janvier 2023 10 km pour 215 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/de-revens-aux-corniches-a213696191
15 janvier 2023 14 km pour 350 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/roc-de-serviere-bis-a213773363
le 5 février 2023: 13 km pour 200 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/du-rosier-a-eglazine-a213791211
12 février 2023: 10 km pour 520 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/de-st-pons-aux-bazaltes-a213815953
19 février 2023 ; 15 km pour 480 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/retour-au-cougouille-a213865283
5 mars 2023 ; 17 km pour 350 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/du-viaduc-a-peyre-et-dinosaures-a213902667
12 mars 2023 ; 16.5 km pour 400 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/du-salagou-au-liausson-a213924613
19 mars 2023; 15 km pour 480 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/magrets-a-l-acroroc-a213975867
25 mars 2023 ; pas de randos
http://rando-lolo.eklablog.com/les-asperges-des-douzes-a213984831
2 avril 2023 ; 17 km pour 500 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/du-caylar-au-cros-par-les-sentiers-de-traverses-a214015673
9 avril 2023 ; 17 km pour 170 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/au-dela-des-rives-a214054711
16 avril 2023 ; 12 km pour 250 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/le-tour-du-begon-a214095265
23 avril 2023 ; 18 km pour 308 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/de-poujols-a-pegairolles-crete-pr-a214168325
7 mai 2023 ; 19 km pour 650 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/pivoine-et-roc-merigou-a214190619
14 mai 2023 ; 13 km pour 270 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/de-la-malene-a-hauterives-a214265065
28 mai 2023 ; 13 km pour 550 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/de-st-saturnin-de-lucian-au-canyon-du-diable-a214295647
4 juin 2023 ; 12 km pour 480 m de dénivelé
http://rando-lolo.eklablog.com/brevet-du-randonneur-au-viala-du-pas-de-jaux-a214339199
11 juin 2023 ; 22 km pour 500 m de dénivelé
courte saison avec 19 sorties, pour un total de 277.5 km et 6943 m de dénivelé
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Par llollo le 22 Juin 2023 à 10:45
coucou rou,
-"bon anniversaire Lolo" me bise Marinou
dimanche 11 juin 2023,
c'est le temps de ma vie
qui pose son fil
loin des blessures.
c'est le temps de ma vie
qui garde l'envie
de l'aventure.
soixante printemps,
un enfant de 30 ans,
que je considère
comme mon frère.
C'est le temps de la vie
ou l'on s’éloigne .
Il file sa jeunesse
dans l'air des iles
avec sa compagne.
j'aime ma paresse
qui m'offre le temps
de sentir le vent
des souvenirs.
Allons prendre le temps,
d'écrire ensemble,
une marche plaisir,
qui donne envie.
car le temps de la vie,
c'est beau et c'est vif,
depuis l'origine....
quoi qu'il advienne.
Rendez vous 8 heures du matin
petit déjeuner offert aux participants du brevet.
-"c'est pour quel parcours" sourit l’organisatrice.
22 km pour nous cinq.
La salle des fête du Viala du Pas de Jaux résonne de tous les accents.
Il sont venus de partout comme chaque année,
Les amoureux des pas de marche...
ont des gueules bien souriantes.
On tarde notre départ comme pour allonger le café chaleureux.
1,2,3 morceaux de fouace et c'est parti... allons aux cirques.
le début est routier, ou champêtre, l'allure fille comme le vent.
-"avec ce pas on fini la première boucle avant midi" je souri sur la route de la Vialette.
en bord du Causse l'émotion nous prend en découvrant le cirque de st Paul des Fonts.
Font pour sources, il y a en trois à l'origine de ce cirque.
le village nous attend dans son écrin vert.
C'est rare en juin de voir la campagne aussi luxuriante.
On descend le chemin de la cave de St Paul qui est bien colorée,
on laisse se petit monde avec admiration enchanter notre marche.
je pose photo, et parle grotte avec Didier.
Pour clôturer notre saison de marche, on est cinq.
C'est comme une rando intimiste,
une réunion ou les absents gardent leurs places.
Passé le village on attaque la remontée sur le causse, la grosse difficulté du parcours.
c'est le temps du vrai, le souffle force l'allure à ralentir.
On n'est plus tout jeune. Mais on c'est bien entrainé.
Maixent tire devant, on souffle en rythme bien en arrière.
Ce n'est pas la foule des grands brevets.
Point de file à l'indienne de gens qui se suivent.
On est seul pour la côte.
Plein Causse, le soleil commence de chauffer, un air salutaire me frise la couette de cheuveux.
On s’éloigne du cirque vitesse moyenne.
Les grands espaces brillent d'argent des cheveux d'anges.
C'est bleu, c'est vert, c'est beau, c'est plat mais ça monte....
Le Cardoncelle nous dit bon appétit de ses trois fleurs.
On a bien fait la première boucle pour midi.
à elle seule elle représente une de nos rando du dimanche.
Le Viala nous reçoit devant la tour fortifiée pour le repas.
On se trouve en groupe piquenique sympathique.
Mais petit groupe. renseignement pris, un peu plus de 350 inscrits.
Pourquoi si peu ?
Certain invoque la concurrence de ce dimanche ou d'autres marches sont proposées toutes proches.
Il est 14 h l'autre cirque nous attend.
On repart en groupe vers le cirque de Tournemire.
Le contrôle, au bord du cirque.
c'est le spectacle de l’après midi.
J'aime les limites du Larzac, j'y trouve le pays qui me porte.
on va au centre du lieu, pour un moment évasion.
je plonge en méditation vertige le temps au soleil.
Sous mon chapeau trop petit,
j'ai les bras qui rôtissent immobiles.
Enfin c'est le retour, on longe la bordure du cirque
la vue peut sentir le roquefort,en vue du Combalou
Arrivée au viala, on reçoit notre brevet 2023.
La visite de la tour fortifiée nous est offerte.
Du toit on y découvre le village paisible.
C'est la fin du tour,
la fin de saison,
je vais ranger tous ces dimanches dans le blog.
pour passer l'été .
On se dit à bientôt,
cette automne .
je suis comme vide pour conclure cette saison.
Trop de choses évolues autour de moi
que je n'ose dire merci de peur d'oublier quelqu'une, quelqu’un.
que je n'ose écrire les choses de peur de lasser,
alors je laisse ce vide de mots.... qui veut dire beaucoup d'émotions.
Bel été à vous.
bis
Lolo
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Par llollo le 8 Juin 2023 à 17:28
coucou rou,
Le 4 juin 2023
c'est presque la dernière rando de la saison.
Un saison courte, amputé de l'automne 2022.
Ces 6 mois sont passés comme une rivière pleine,
Un courant continu, sans être trop rapide, il reste soutenu et porte facile les projets jusqu'au port.
Mes projets de vie, et projets professionnels se trouvent bien équipé pour commencer la croisière de cet été.
Le temps, est, ce qu'il peut. Orage pluie, soleil, chaleur, incertain d'heures en heures.
Pas facile de voir, prévoir, et projeter un avenir en extérieur.
Mais il donne l'eau, l'humide, et les verts.
Nous voici dans un moi de Juin qui montre un printemps tendre et opulent.
Avec les risques de sècheresse promis, c'est bien. Comme si la nature faisait un bras d'honneur sur nos croyances.
Alors pour fuir les orages de l'Aubrac, on se dirige au sud, dans le rougier.
Allons voir les terres du sud encore verte tendre.
Départ de St Saturnin de Lucian
Avec la monté au 2 Vierges 12 km pour 480 m de dénivelé
Arriverons nous à tout monter sous le soleil ?
Le village est en travaux, les rues défoncées, des voitures de partout.
On prend la calade, et nous voilà dans la rando senteur.
Un jasmin habille le mur d'une robe blanche parfumée.
Les narines se réveillent avec un appétit de gourmand .
Comme au petit déjeuné de l'enfance heureuse en vacance chez Papi-Mamie.
Sentir sera notre nature du jour.
La piste nous monte au dessus des vignes vertes.
J'adore ces parcelles tendres, vives qui s'étalent dans la plaine.
On subit les premier effets du soleil chaud. Le souffle semble être resté dans l'ombre.
Pas fou le corps.
-"Quand le dernier jour oublie de compter les heures c'est l'heure de l'envol".... écrit le Poète Yves Rey.
On comprend que l'on est sur le sentier des Poètes
pour en savoir plus ; Livret-du-Sentier-du-Vin-des-Poetes--2-.pdf
Notre envol nous montre le rocher des 2 vierges.
Le rougier se devine en contre bas.
-"notre terrain d'aventures, tout le rouge, puis on grimpera " j'imagine
Certain de nous connaissent bien, d'autre un peu, et enfin les plus chanceux découvrent pour la première fois.
Ces ruffes font un effet magique.
Encore sur les terres bleues du Trias on descend les temps géologiques avec envie.
Les couleurs font tableau. Et on vie dedans.
les senteur de thym, chèvrefeuille jouent les papillons surprises.
Surprise des Ruffes, la terre gratte, accroche, comme un sable dur de grains plats.
le rouge et les verts s'attachent à nous unir dans le bonheur.
Immortelles, comme des soleils, les fleurs parfument nos têtes, d'un semblant de curry.
C'est bon, c'est doux, il est midi passé, Brigitte parle d'apèro.
On déambule sur les crêtes, j'aime bien les crête pour avancer vers les bulles.
-" au bord de l'eau, à l'ombre, avec de la vue, au calme" impose la belle
Dans ce désert, même après les pluies, l'eau risque d'être rare, et l'ombre de midi bien petite.
On trouve le ruisseau, il court sur le sable parfois, et sous le sable de temps à autre.
Les arbres font touffes ...
Arrive la mare aux têtards. Ils sont nombreux immobiles au soleil.
Un arbre plus haut fait ombre pour le petit groupe.
Michel s'étale sous le sien, d'arbre à ombre, chemise ouverte.
Le coin repas est approuvé.
Comme dans une oasis on profite de la fraicheur.
Moment délices.
-" allez méditer longtemps, nous on sieste pour un moment" m'impose t'on.
Instant tranquille.
Reprise ventre lourd, jambes molles, apprentissage du terrain.
Grimpe et glissade, on s'amuse .
on tourne les ravins, cherche à se perdre pour mieux se trouver heureux.
Brigitte fait le guide sans peur, qui n’hésite pas à m'appeler.
-" lolo attends moi, je gliiiissse."
On se donne des conseils de postures, debout ou sur les fesses.
Les terres sont écrites, on cherche le canyon... suivons les lettres.
Un bon repère le petit temple on rentre dans le canyon.
Une bonne grimpe plus tard on est au dessus.
La chaleur peine certain. On se questionne pour monter au rocher des 2 vierges.
Vagues pourpres, courbes rouges, taches vertes, lignes claires, je m’enivre de cette terre.
Ou alors c'est le coup de bambou qui me frappe la tête. Comme on dit ici.
La suite est sans image.....
Nous voilà bien plus tard au col du grand serre en phase de requin-cage.
On se requinque après les émotions de la grimpe.
Un coup de chaud fait tourner une tête, le groupe adopte la marche entre ombre.
Pose ombre, marche ou crève au soleil.
Pas à pas on amène l'ami à se surpasser sans pouvoir nous dépasser.
Pas d'image de ces moments chaleureux, on est tous dedans.
Je n'ai pas l'esprit à prendre du recul pour les photos.
La pose sur ce banc donne bien le corps du groupe réuni ensemble.
On décide de rentrer tranquille .. on ne monte pas voir les vierges.
la piste et bonne, un grand air de face, l'orage qui gronde lointain, la plaine vignes verte,
C'est facile d'aller.
c'est le temps des papotes particulières. Chacun son blageur ou blagueuse.
Nos vie se commentent en descendant, comme le fil du temps découle d'une bobine qui roule la pente des aventures.
on arrive chez les Poètes. le sentier nous guide de citation en promesses au village.
toutes et tous devant, et moi derrière, j'image ma pensé du jour
Qu'il est tendre vert se printemps de juin.
On arrive heureux, l'ombre des maisons nous fait du bien.
On tarde un peu pour investir les voitures.
et puis je ne vous ai pas dit ... un gouter nous attend chez Sylvie et Régis.
Enfin une rando gouter.
En terrasse, entre les moustiques, on sirote l'eau fraiche comme un élixir de vie.
Grandes gorgés lentement dégustées, on vide les bouteilles glacées.
Enfin on s'attaque à la bière, et au sirop avec le gâteau maison.
C'est cool, sa pique un peu, alors on se badigeonne de citronnelle.
On tient la place entre ami e s, c'est si bon les grands moments.
On se dit au revoir à la façon des gens qui ne se quittent pas.
Encore un mot, toujours une idée, pourquoi pas une envie,
pour regarder le bonheur qui nous tourne autour.
Un regard, les yeux qui rient, on se quitte enfin.
Merci à nos hôtes, qui nous ont donné l'eau, la meilleure qui soit.
biz à toutes et tous...
rendez vous dimanche 11 juin pour le Brevet du randonneur du Bartas.
https://www.lobartas2.com/index.php/brevet-du-randonneur-caussenard/
Lolo
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Par llollo le 2 Juin 2023 à 17:58
coucou rou,
28 mai 2023,
-"Mais c'est qui ce numéro?" répète Brigitte pour la troisième fois.
numéro inconnu, un Michel, cherche à nous joindre!
Inconnu pas sûr, confondu au sûr.
Il nous dit Kine, Brigitte pense ânes.....
A les pensées bêtes de Brigitte nous égarent.
Mais oui Kine, avec Michel...
On se retrouve au parking plage de la Malène.
La rando sera très Michels.
Les M fond corps, pour s'annoncer, michou, mitch-mitch
Un petit tour de 13 km pour 550 m de dénivelé, pour s'entrainer au brevet du Bartas.
-"je ne vois pas de sentier qui coupe la route du plateau" m’interroge Michel le cycliste.
Il connait bien cette cote, nous en donne toutes les pentes en %age.
On s'inquiète du départ, retarde le moment, il traine certain.
J'en profite pour connaitre les nouveau nouvelle.
Bruno sportif, et .... curieuse.
Chaud dessus, on va grimper direct.
Lourd soleil, un pond et le bitume se transforme en pierre sous nos pieds.
Je pense faire le bon choix, dur dur mais à l'ombre.
En fait ..... l'ombre reste en bas.
c'est un sentier religieux, on passe par des chapelles de plein air .
De là, au soleil on va suer notre eau au souffle des pas.
Qu'il est bon d'attendre les lents, derniers ou premier,
la marche prend le temps de ne pas y rester pour toujours.
On se gare même dans un virage dans le peu d'ombre que nous laisse les rochers.
Vélos passent bonjour se donne, Un véhicule et c'est : "GAREZ-VOUS", (des pressés du dimanche).
Des voitures et revoilà des bonjours sourires...
On boit avec Michel, attend un Michel, et Michel s'avance repérer le sentier.
J'explique à la belle l'esprit découverte, repérage de la rando ce jour.
L'image de pèlerin que l'on est.
impossible de voler comme les faux, je me trouve un vrai C.. d'avoir cru être à l'ombre jusqu'au plateau.
Une bonne pente, avec des passages de pierriers,
Le moindre pas trop lourd vous fait perdre la hauteur gagnée.
On joue au souffle régulier, les pieds légers, où personne ne parle.
de peur de perdre la folie qui nous porte.
J'aime ces moments rudes, quand je les vois en photo les autres jours.
Courageux oseront certain, j'écris plutôt, fous sans rage on atteint le CAUSSE.
Folles les herbes donnent le sens du petit air qui bouge ici.
Le temps rigole gentil, Brigitte sonne Michel de trouver la pause repas.
Parfait,
C'est une vallée sèche ou coulent les verts.
Trèfle et cheveux, jouent de rose et d'argent.
L'air y va doux de l'herbe à la lumière.
le bruit est mort, s'écoute les piafs et le temps.
On papotes, chips, et glouglou, un bon moment pour rester en dégustation.
Les desserts sucrent les pensées monotones si bien, qu'elles s'évanouissent dans les nuages.
Ils silencent depuis, certains doivent ronfler leur bonheur dans un autre rêve, comment faire?
Le groupe étalé, caché dans l'herbe, doit t'il marcher?
-" Je ne veux rien brisé, mais il faut repartir" je murmure comme un cri de d'injustice.
nous laissons la vallée du causse vivre en paix.
au bout de la piste le vertige.
Limite du Causse Mèjean, le Tarn gronde un peu ce jour.
Commence ici une dance avec les buis.
Tourne et retourne, pour avancer à vue sans chemin.
J'adore chercher la trace sauvage qui vient où l'on va.
J'en change souvent, pour éviter le 4 pattes qui griffe.
Alors avance recule, droite, gauche, surplace, et arrêt.
Le genre de marche qui démoralise le randonneur de Compostelle.
On suit la bordure, plus ou moins facilement...
Gorges grandes ouvertes, la rivière me parle histoire.
Les ruines du château d'hauterives se devinent à peine comme des rochers.
Le village attend en bas. batelier, pond, route touristique, spéléologie, maison, terrasses,
racontent des histoires de femmes et d'hommes .
-" Retournez vous, gardez cette image du Causse, on va le quitter " je clic un bonheur.
On trouve le GR qui descend par le feu.
La pierre est blanche comme à l'origine, les troncs noirs comme la fin.
Et la terre revient verte comme la vie.
le ciel tonne, l'orage annoncé crie "j'arrive".
La descente émotions se savoure. On passe de la vie à la survie.
contraste et douceur, réel et fantômes,
chacun fait le chemin facile, ça descend en boucle longue dans un décors de sagas magiques.
Les couleurs sont des fées à pétales, ou des belles sportives.
On laisse le château ruminer le temps, et arrive à Hauterives le haut.
Hameau de pierres. du sol au toit, pierres posées ajustées en vagues silencieuses.
Avant le bas, le groupe s'attend pour un goûter terrasse.
Je promet la pluie en bas, alors pause en haut.
Jolie terrasse bonne vue, l'eau y coule calme, le temps passe les virages sans déraper.
La fouace fond, le chocolat croque, les gens se relâchent.
on est près a repartir quand...
L'un se tortille, les yeux crispé de douleurs.
-"Crampe, c'est rien " arrive t'il à expliquer.
La pause va reprendre.
Hauterives le bas... encore des vagues de pierres, et la chenille des premiers arrivés
Les gouttes tombent sans trop, l'orage repart sans être venu.
On est bien, il reste le tranquille, le nouveau GR du Tarn
https://www.cevennes-gorges-du-tarn.com/randonnee-grande-riviere-tarn
-" voila on rentre par le sentier que nous parlaient Marinou et Maixent." je pose en facile.
Nouvelle ambiance, des tableaux flous, des forêts vertes qui serpentent les rochers,
Des km moites, qui sentent l'ail, et les ours.
Finir par la plage c'est top pour ceux qui aiment le froid
un plongeon dans l'écume ça fait du bien pour laver la sueur, parrait-il
Le coin fumeur semble plus raisonnable.
En fait c'est bien de rester là, avant de finir.
Comment se dire a dieux, quand on y croit plus?
Une drache, de belle gouttes, un bar terrasse et de la bière de Lozère ça le fais aussi.
On s'invite à la table du bar pour un semblant de fin de marche en gouter, comme on se rappelle de certaines randos.
On évoque un passé radieux, déguste un présent délicieux, et propose le futur bien portant.
C'est bon de marcher le dimanche
pour s’arrêter ensemble à revivre les bons moments.
Ils sont riches, uniques, précieux
et pourtant si nombreux ces moments,
que l'on cherche les moins bons sans les trouver.
Ne cherchons plus le mal quand il fait bon.
Trouvons le bon quant il fait mal.
à l'image de ce jour qui fut si bien.
Pensons au brevet du 11 juin au Viala du Pas de Jaux.
Bizs
Lolo
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Par llollo le 19 Mai 2023 à 19:57
coucou rou ,
dimanche 14 mai 2023,
Dans la semaine je reçois un message .
-"Recoucou
Est ce que tu vas refaire ta belle balades aux pivoines"
Oui les pivoines je n'y pensai plus, comme idée balade c'est bien.
Mais ne sera t'il pas trop tard, pour les voir en fleurs. Allé dimanche on y va, véra qué véra!
En plus en s'organisant un peu il est possible de faire une sortie tranquille pour ceux qui craignent de trop grimper.
Je prévois 2 boucles, un départ de Vissec à 10 h pour y revenir piqueniqué.
Comme cela le matin on marche les sacs légers.
Ensuite la boucle du Roc pour ceux qui veulent en remettre un coup.
Au total, presque 13 km pour 270 m de dénivelé.
C'est un jour pour nous, on se retrouve au parking de la pelouse, une belle aire de repos.
Les questions tournent, les réponses survolent les têtes sans atterrir aux oreilles.
On est trop heureux de se voir, chacun parle et demande tout en écoutant les autres.
Et le chef cherche l'attention sans troubler la fête.
Pas facile de guider un groupe en liberté joyeuse.
Et surtout lancer la marche sans une ligne de départ.
-" Pour les pivoines c'est un peu tard, celles du cimetière sont en fin " j'informe dans le vent.
On avance en ligne dans la lit de la Vis à sec, les derniers ferment leurs coffres.
-" pour le thym on compte 3 écoles, avant, pendant ou après le floraison pour la cueillette " explique Michel.
En tout cas cette année il est magnifique.
Avec Francine on profite des arbres. Du grand au petit chêne.
Le printemps fait orgie de verts dans ces gorges, en contraste avec les étés brulant.
-"En voila Une ! sur la ruilhe" j'invite à la grimpe.
Pause pivoine, enfin, au soleil nous voila devant la belle des pierres.
C'est un grand moment pour nous, elle est seule, mais nous sommes, nous autres, comme jamais.
Des ami e s ainsi qu'une nouvelle nous accompagnent pour la première fois ici.
J'aime les jours de rencontres et de partages unique.
Je fais le petit speech de la floraison cailloux, l’histoire du gel, du soleil et de la saison brulante.
Le temps qui est compté par la plante pour grainer avant de bruler.
Un regard sur les gorges, un dernier pour la pivoine, et on retourne au village par les sentiers.
La descente profite à chacun pour trouver la paix qui lui convient.
Tranquille la marche est facile, reposante, et ouvre l'esprit à la réfection contemplative.
Je retrouve mon plaisir photo macro, cétoine, Zygène, et rose papillon.
Le premier églantier de l'année en fleurs,
poussé par le vent,
dans une ronde odorante,
la corolle se laisse emporter par le temps
de l'ombre à la lumière,
les couleurs transparentes,
s'agitent, s'ouvre, se ferme,
les pétales sont ses ailes,
elle papillonne au soleil.
à table, on mange à table !
Sur la pelouse de Vissec les tables sont des dolmens.
Un repas gourmand, généreux qui fini par un concours sucré...
-" voici mes sablés fait par Patricia" j'offre sans gène.
Aussi je note ici la recette demander avec envie :
500 g farine; 250 g beurre coupé petit petit, 200 g sucre poudre; 1 sachet de levure;
Mélanger le tout pour obtenir un sable sec .
Ajouter un zeste de citron avec le jus, 3 œufs entier, pour faire une patte pas trop collante.
tenir au frigo le temps de façonner les sablés.
prendre une boule de patte ( une cuillère à soupe) et l’aplatir dans une assiette avec un fond de sucre.
poser les sablés sur une plaque de four avec papier sulfurisé.
Cuir 20 à 30 mn couleur juste bruni, encore un peu mou. Ils durcissent en refroidissant.
enfin croquez les froid!
Patricia gagne le concours...
Le groupe va se séparer, certain ne feront pas la marche du Roc.
On reprend la rando sur le causse, un autre genre de pelouse... attention aux fleurs!
c'est l'Orchis singe qui nous arrête en premier. L'anthyllide des montagnes nous appel bien vite, et la globulaire donne des touches de bleu.
Un régal la pelouse sèche des causses au printemps fleurit.
voici le lieux des panoramas. Une marche à Lolo.
Le Roc est tout à droite, on prend la piste de gauche.
-" j'ai pensé qu'il vaut mieux en faire le tour avant d'atteindre le rocher" je souris espiègle.
à croire qu'il n'y a pas assez de place, les plantes se mélangent. thym et coronille,
et une petite euphorbe semble cuite à point.
le ciel se charge, il est annoncé des orages, droit devant le Roc attend, on ne va pas y grimper directement.
La pelouse nous charme, on suit la piste pour écraser personne.
Les associations sont superbes, comme , si le causse est façonné par un jardinier foufou.
Une autre singe, où l'on voit bien que la sommité et en train de faner.
Cette orchidée fleurit à l'envers, d'abord le haut ensuite le bas.... comme dans la pub.
-" on fait le tour du Roc pour être là, devant les trois vallées; la Vis, la Virenque, le Ruisseau de Sorbes" , j'avoue.
C'est la fin Est du Larzac, devant le Campestre, et à droite le Blandas.
On regarde à gauche avec Michel la crête rocheuses .... j'aime les crête en rando.
on avance pour atteindre le Roc. La vue nous porte au loin.
je cueille des idées de randos futures,
Et je revis les randos passées. au loin le pic d'Anjeau avec le Rocher de la Tùde
la pente est douce le Roc Mérigou tout proche.
un coup de zoum est je me projette dans le futur, on y retournera sur l'Anjeau.
le Roc attend, le temps s'arrête, clic montagne, regards prairie colorées.
On n'escalade pas le rocher, juste un petit tour. l'abri est peint.
les Euphorbes explosent dans le thym comme les artifices dans la nuit.
Même l'herbe joue au hérisson.
On laisse le Roc Mérigou, et commence la crête vers le serre Pelé.
Un libre jardin sauvage en folies.
Les buis sont morts de la Pyrale, mais les mottes jaillissent colorées, mélangées.
Je fais dans le détail, l'ensemble se ressent plus qu'il ne s'observe.
On s'étonne des associations de couleurs, et une petite plante va fleurir, style chardon ? a suivre peu être que plus loin on en trouvera.
sur le serre Pelé, on voit la crête de st Michel ...
L'ami se rappel de notre passage tout shoot sous les buissons.
a lire ici : http://rando-lolo.eklablog.com/de-st-michel-d-alajou-au-roc-midigou-a203821878
J'aime l'espace qui est le notre.
En descendant du Pelé, je découvre la pousse de la Vipérine...
En premier des plantes couchées m'interpelle, je n'ai jamais porté attention aux rosettes.
Mais là, c'est particulier, la plante semble se développer couchée pour ensuite se redresser. Quelle est elle?
on ne voit pas encore de fleurs.
plus avant, mieux exposé sans doute les premières Vipérines éclatent leur bleu magique.
Plus de doute on assiste à la croissance de ses plantes.
je continue avec mes plantes mystère, pourquoi Mireille n'est pas avec nous.
les jaunes sont tellement lumineuse que l'appareil soleil l'image.
un regard pour la crête de st Michel, là aussi on y retournera.
le retour reste fleurit, facile, même avec les pieds qui chauffe un peu.
pause fouace, histoire de refroidir les dauilles. Les ardennais comprendront.
Ciel beau, il pleut sur le Caylar ( à 15 km), on n'y est pas....
On repart tranquille, doucement, fier comme les Orchis Mascula, il reste tant à voir... Le causse porte ses cheveux d'anges.
J'aime ce noms qui brille au soleil ou dans l'ombre.
Et entre deux cailloux, le petit chardon fleurit me regarde.
Le Lin lui fait nain dans le vent. Pas plus haut qu'un criquet il s'accroche à la vie.
Comme un message on fini avec l'image du Pic d'Anjeau.
Ils m'appellent, lui est le Roc Blanc.
un grand jour avec ces deux rando variées.
Une dans les gorges sèches, l'autre ici sur le causse sec.
Une immensité que l'on a partagé avec générosité et gourmandise.
Il reste la liberté de voir,
la joie d'aller,
et le bonheur d'y laisser un grand plaisir.
Venez découvrir vos sentiments perdus,
ils errent par ici et vous attendent.
Bien accompagné comme ce jour avec les ami e s qui aiment facilement le rien,
vous y trouverez un tout inattendu.
bizs
Lolo
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Par llollo le 13 Mai 2023 à 19:31
coucou rou
dimanche 7 mai 2023 on y retourne.
On en parle de temps à autres, surtout quand je vois la croix de Poujols.
De cette crête qui coule jusqu'à la croix. On l'a découverte en 2019
http://rando-lolo.eklablog.com/poujols-a-pegayroles-de-cretes-en-vallee-a175517448
c'était en novembre
"-Refaire une balade c'est bien aussi, surtout si on change de saison" me dit Brigitte
Beau temps du sud annoncé, alors rendez vous à Poujols.
19 km GPS, pour 650 m de dénivelé.
les voitures au cimetière, on retrouve J Claude, notre ami Gardois
Chantal vient pour la première fois, elle découvre le groupe du jour.
Tout commence à Poujols, les fontaines nous charment d'antan.
Le petit village chante l'eau offerte à ceux qui en veulent.
Les Cruches plastiques attendent pour la tourné du soir.
-" L'hortet ce doit être le jardinet, à st Rome de Tarn ils désignent les jardins, par les Horts"
on étudie le village.
On papote avec une fenêtre ouverte. Le brave nous souhaite bonne marche et propose l'apéro à notre retour.
en sortant du hameau cap sur la Croix.
On traine sur le chemin des vignes, commence le sentier de fleurs.
le glaïeul solitaire penche toujours un peu.
C'est le temps des nouvelles, des souvenirs, et des découvertes lentes.
La Limodore semble acclamer le printemps, le bleu est partout du sol au plafond.
Pas de vent, il est bon ce jour si différent de celui de novembre.
La croix est atteinte facile.
les belles discutent, je regarde la crête qui nous attend. entre la vallée de Laurou et celle de L'Escalette.
C'est un lieu ouvert, qui regarde toutes les vallées du coin.
Au pied de la croix que fait cette petite rose... elle m'intrigue seul dans l'ombre.
En fait c'est une Erine des alpes, plante montagnarde qui nous montre la grande diversité des lieux.
Elle s’agrippe aux rochers comme on le fait pour grimper la crête.
Je profite des haltes brève pour lancer une approche botanique entre le Cytise et la Coronille.
Question de feuilles.
on en conclu 1, 2 , 3 Cytise.
Les feuilles de Coronille ont plus de trois folioles.
En quelques souffle on s'éloigne de la croix, la crête nous ravi dans la lumière.
j'aime ces vues qui descendent à nos pieds.
Brigitte sonne à la faim de grimper....il reste encore une bonne monté de la crête.
je propose le repas avant la prochaine pente.
Pause grignotte, à mi-pente. Des tables de pierres sans chaises sont sous nos séants.
on repart boosté mais lourd du ventre.
Jean Pierre joue des bâtons, Pascal tache en dernier sur la ligne de crête.
Panorama qui nous plait , on a le temps.
le sentier est limite sauvage, les buissons reprennent l'espace.
On adore ce traçou de sentier, qui frotte et gratte les os comme une aventure de pionniers.
Encore un saut de rocher, et le plateau nous reçoit
Un grand bol de bleu haut le ciel, et nous en sommes juste dessous.
Le sommet du monde n'est pas là, mais nous y sommes, fier et juste.
Une bâtisse en pierres sèches attend qu'on lui refasse un toit.
Un parc à vaches, une piste et nous voilà en bordure du causse vert.
Hautes herbes, argiles et source on trace un traçou de sentier.
Encore les buissons qui se disputent le sentier.
On cherche et trouve l'abri hameau, et plus loin une grotte dans les bartasses.
J'oublie l'abri du Suquet, mais on voit la grotte. Chantal insiste.
-"Mais si ça passe par dessus le chaos"...
J Claude suit au téléphone et compte à rebours les mètres qui nous séparent du point grotte.
Les 4 fadas s'engouffrent entre les blocs, les autres papotent dans l'ombre.
On s'éloigne, ceux de l'ombre ne bougent pas.
On se fait gifler, ils ne bougent pas.
on nous griffe, il ne bouge pas
les ronces me dépassent pour retrouver le chemin.
Les trois à l'ombre sont restés là bas tranquilles.
On finit nous quatre par sortir des épines, alors on les appel.
-"Tip, Tip, allo, on est plus loin vous pouvez venir."
En suivant le sentier, sans encombre ils sortent de l'ombre est nous retrouvent.
Commence la descente sur Pégairolles, le sentier en pousse gratte toujours un peu.
Mais les fleurs bleues sont trop douces.
le bleu de cette année est profond, aphillante et lin se partagent les bordures.
j'adore cette descente, la vue, tête penché en avant, avance facile.
Révision cytise ou Coronille ... 1 2 3 cytise
on arrive à Pégairolles d'Escalette, un bonne pause fouace, devant la mairie .
ouf on réfléchit. de l'eau du sucre, du chocolat on est bien.
Au choix de continuer le PR du bas ou celui du Haut.
le retour s'improvise, on choisit le PR qui passe en hauteur.
Histoire de ce couper le souffle. et ça marche, on avance à la buffe pour grimper entre branches.
Reste 5 km
on passe dans l'ombre, pour la grimpe c'est bien.
On devine le passage au soleil du PR du bas.
On se dit qu'on est ben tranquille ici, mais...
-" ENCORE UN MATIN, UN MATIN POUR RIEN...." hurlent les buissons devant nous!!!
-" Des jeunes qui passent l'aprem loin du monde pour être en paix" disent les belles.
La radio à fond , Goldman résonne au dessus des vignes.
Point de jeunes, mais une boite de chasseurs.
C'est elle qui chante le roc, et soudainement elle se met à grogner.
comme une horde affolée elle vocifère des hurlement de bêtes.
"-un effaroucheur à 2 temps..." lit l'amie sur la bote infernale.
On s'éloigne sans crainte, espérant que ce système soit efficace pour sauver le vin.
Au dessus des vignes, on avance vers la croix.
Une autre boite grogne plus loin.
On rentre fatigué, certain traine les bâtons, ou les pattes.
-"super balade je ne l'ai pas sentis passée" ose Brigitte avec un grand sourire
arrivée à la fontaine..
La fenêtre ouverte a perdu son brave, il est trop tard pour l’apéro.
Pourtant 19 h 30 c'est la bonne heure.
on rentre fourbu, les pieds chaud, la tête saoul,
et le corps marqué par les buissons câlins.
Un grand dimanche qui laisse des traces futiles en surface,
et marque le cœur de souvenirs profonds .
1,2,3, Cytise....
bizs
Lolo
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Par llollo le 1 Mai 2023 à 09:03
coucou rou,
dimanche 23 Avril 2023.
Il est des temps qui me résignent.
La carte météo couverte de nuages avec averses, et pluies.
Que faire ? où aller marcher?
Qu'importe le lieu, on va se mouiller !
Autant sortir pour faire une marche facile.
J'ai dans les projets balades, un tour du Bégon ....
Un petit causse par bien connu, au dessus de la Dourbies.
L'idée nous en est venue pendant notre sortie à Revens.
voir Ici : http://rando-lolo.eklablog.com/de-revens-aux-corniches-a213696191
Allons chercher la Fromagère du causse bégon....
18 km pour 308 m de dénivelé.... en points oranges les modifications faites par la pluie.
Il est prévu d'aller aux pointes de ce causse.
La vue du Parking du col de la pierre planté.
notre ami François nous parle de Menhirs. d'une sortie qu'il a faite par ici, mais où exactement?
avec internet je trouve ceci :
https://www.nantaveyron.fr/dolmenique-causse-begon.html
Qui donne envie de revenir voir les trésors du coin.
On est passé tout proche de merveilles.
en premier on suit le PR, joli sentier entre les pins et le causse.
De belles vue traversent les branches .
Passé la premiere pointe on se dirige vers la route, et on arrive à une petite ferme.
Typique du causse, ici tout semble réduit.
On adore surtout le soleil qui semble être là pour la journée.
aussi fort qu'l est, le manches courtes on ne pense pas prendre la pluie aujourd'hui.
Une pierre dressé, un menhir ? L'ami ne sait plus....
On cherche on tourne...mais on n'est pas doué pour trouver.
Par contre un brave jeune chien nous trouve...style australien...
je pense qu'on est dans l'alignement du sommet du Pal, et voilà un menhir...
Brigitte sonne la faim.
on cherche la vue qui plait sous les chênes.
Ils semble discuter avec leurs branches en mouvement si lent que l'on ne voit rien.
on se pose en cercle, Pompounette nous attend.
-" ha vous voilà enfin...." semble t'elle me dire chaque année..
Méditation devant le printemps qui nous réveille, on prend le bonjour du printemps....
Vous aussi prenez le bonjour du big Bazar https://www.youtube.com/watch?v=Qbk9iDL6txE
On repart et passe au tombeau du géant....
La ferme de Balmarelesse, notre compagnon connait les lieux, passe voir le cheval et boit un coup.
Personne pour nous renseigner. C'est toujours délicat quand un chien nous suit tout content.
Il fait le km avec nous et après ? on ne peut pas l'abandonner.
Le téléphone est écrit sur son collier.... on avisera ensuite.
On est sur la piste au dessus de la ferme, un brave nettoie la chênaie.
-" bonjour, c'est votre chien" ? on lui demande.
Ho oui, il nous raconte les escapades du jeune... jusqu’à Millau.
On discute un moment parle causse et limites, et nous offre courage et respect.
On laisse le fugueur, et poursuit notre chemin grande vue...
Le temps se couvre, le ciel descend, nous aussi ....jusque là ça va.
Direction la pointe du bois du Prieur... avec une prière on peut y être avant le pluie.
Mais les prières d’athée ne font rien de bon.
Les premières gouttes nous touchent froides, certains sortent les coquilles.
On abandonne la pointe à la pluie, la grimpe ralentit notre course. elle est perdu au sûr.
On parle du soleil d'antan, de ce matin, qui nous a bien plu pour manger au chaud.
C'est un jour que j'aime, le temps qui évolue au pire, mais qui nous laisse le plaisir de sortir.
Entre les gouttes le soleil, c'est étrange les photos sont sèches.
Alors qu'on se rince.
Sourires sous la pluie, on est devant le Trévesel . L'aven noir est en face. on le devine .
C'est un moment plaisir, être où l'on avait dit. voir le causse noir d'en face.
Je ne sait comment écrire cela, on réalise en quelque sorte un rêve commun.
Petit rêve qui semble facile et banal, mais c'est comme un grand, puisqu'on le réalise ensemble.
ça mouille vraiment..... on arrive vers l'aven du Suqual.
Voici le trou.... on passe au plus vite...et non.... on pose pour trouver à raccourcir la rando..
On regarde la carte.... et oubli Jean Pierre.
On pose encore pour l'attendre..
Drôle de façon de raccourcir le temps sous la pluie.
Une petite combe nous économise le temps perdu, ( en point orange sur la carte)
Charmant coin surprenant pour un causse, verdure, hêtres et sol épais.
Des murets tiennent la terre depuis la nuit des siècles passés.
On retrouve la piste de la fromagère...
-" la grotte doit être juste en bas, on y fera une pose goûter au sec" je promet.
La vue se mouille, les lunettes perlent, et Pascal .... -" J'ai glissé chef..." pense t'il en tombant.
Un rocher penché et c'est la joue qui se déchire.
Ok la fromagère va prendre des aires d'infirmerie.
La salle est bien venue. Une pose humide au calme
les douceurs se partagent pendant que je nettoie la plaie... le pansement prend le joue droite.
On repart, la pluie fine s'installe, on marche en Bretagne ...
On va raccourcir pour marcher que sur des bonnes pistes.
Le temps semble se détendre, la lumière revient timide
On arrive au soleil,
Heureux, chanceux, d'être venu ensemble marcher sur le Bégon .
C'est un causse qui charme.
En une rando le tour est fait,
mais il laisse un gout de "reviens-y"
Comme on dit par ici.
On y reviendra, pour réaliser
un rêve en commun.
J'aime ces petits rêves de rien
qui donnes à chacun
des moment qui font du bien..
bizs
Lolo
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Par llollo le 26 Avril 2023 à 14:55
coucou rou,
16 Avril 2023, encore un dimanche rando,
J'aime cette routine, qui nous trace des chemins heureux.
"On devrait être remboursé par la Sécu" se dit-on entre nous.
Il nous est si bon de partir ensemble sous le temps qu'il fait .
Aujourd'hui c'est vent du nord....
Bigre qu'il est fort cet air qui envole tout.
Presque 11 h les voitures arrivent aux Rives. Un village du bord du Larzac, ou plutôt du Guilhomard.
ou bien de l'Escandorgue.
12 km pour 250 m de dénivelé
Une trace Promenades et Randonnée de la haute vallée de la Lergue. adapté pour un départ des Rives
https://www.visugpx.com/ROF1iHXOK4
le grand vent nous pousse depuis le départ.
14 on avance, sans trop s'entendre....
terre verte, ciel bleu, têtes espoirs je raconte les avancées de mon projet : Zalpagas
Mes premiers clients ont réservé. des grand parents et leurs petits enfants.
Je parle, cause, et papote sans fin, tout frétillant de les satisfaire.
le PR et proche des terres grises.
Un petit passage dans ses terres ... histoire de parler fossiles.
aucune trouvaille.mais une pose sans vent c'est bon.
Les Sièges, un hameau qui demande la pause.
On s'approche une maison nous plait.
bien placée, comme assise devant le village elle est forte de ses contrefort.
on arrive, les Sièges nous surprend, c'est charmant calme et apaisant au font de la vallée.
Imaginer une rivière sur le causse c'est déjà un rêve fou, mais en plus la verdure c'est dingue.
revoilà le causse qu'on connait...
On suit le PR, une piste rapide. Brigitte demande le repas..
-" là devant une butte chaotique, on devrait y être à l'abri entre de jolis rochers"
On avance sur la lande, j'adore, un traçou de sentier marque les passage à suivre.
Devant une colline.
-" Je pense qu'il y a là l'abri des Grésal " nous promet Maixent.
Le cercle repas se niche entre
Orchis Mâle http://www.elisajeanluc.fr/orchidees_nature/orchis/orchis_mascula.htm, et renoncule à feuilles de graminée.
La saison des belles plantes commence
On reprend la marche bien lentement avec Mireille
Muscaris? on doute . pour le géranium , c'est sûr à savoir lequel.
La marche est accordéon, personne ne s’accorde, et le groupe s'allonge .
Ils cherchent l'abri, je photo un champ d’asphodèles en attendant les autres qui trainent.
Le groupe papote sur le Causse de l'escandorgue.
J'aime l'espace terre qui ne change pas depuis des siècles.
Visite de la demeure ....
un futur coin Magret? pourquoi pas tout y est.
-" pour la suite je propose de suivre la piste de loin" j'improvise
on s'écarte donc de la piste pour visiter les chaos.
chaos tu nous tiens, on y passe d'un à l'autre comme dans un film d'aventure.
-" Maixent... là devant un rocher troué on y va! " je lance
tous au rocher troué se dit on..
La pierre me parle, dissolution ou éruption
dolomie et bombe volcanique qui vient de proche. Tombée il y a quelques million d'année.
En vus de l'objectif on cherche l'angle de prise .
Photo du trou...., rephoto,
Pour enfin bien posé.
On se régale de chercher, d'attendre, et d'avancer sans gagner le temps.
On en perd la notion pour garder la sensation de bonheur .
D'ailleurs deux comparses nous quittent, Pascal et Didier sont sur la piste , Pourquoi?
Ils nous ont perdu, on allait trop vite!
on les retrouve sur la piste... que d'histoires.
La suite nous ravis, Mireille nous conte "le charme de l’hêtre c'est d'être à poil".
Photo pour illustrer ses propos qui peuvent porter à rire.
c'est la pause glouglou toutou.
Une plante nous regarde... http://www.elisajeanluc.fr/orchidees_nature/himantoglossum/hi_robertianum.htm
peu être....
La suite du PR est magique pour moi,
tout ce mélange, le cause du guilhomard avec ses Hêtre en feuille ou pas,
le sentier est plaisant
le sol de forêt porte l'anémone haute.
Il est vrai qu'elle grandit pour lancer ses graines.
la marche se croustille comme un apéro entre ami e s.
Les feuilles chips les pas, noyant les chaussures.
On s'invente des mots pour le plaisir de vivre cela, comme des enfants qui rient.
Je vois mon ombre de berger sur le sol, un fantôme me guide.
La magie vie ici,
les ombres de lumière et la lumière du ciel invente le décors de nos rêves.
on pose encore, c'est dur de marcher ...
On croise un groupe de sportifs, qui vont trop vite pour parler.
Juste la dernière me souffle trois infos qui nous font peur.
-" hooooofffffff, houfffff, c'est dur les côtes, depuis ce matin 20 km de fait avec 1250 m de dénivelé... il nous en reste 15 km "..
Tous ces chiffres qui font compétitions, me laisse perplexe, dans ce cadre magique.
Il est 5 heures... on se réveil...
-" halleeeeeeeez-hé , on y va" je chante aux rêveurs.
On reprend la marche et arrive à la Lergues.
La fin est une grimpette qui nous souffle les bons mots.
J'accompagne Véro en tête du groupe.
C'est le temps de la rétrospection de ma vie.
les dernières années qui sont comme les premières d'une autre vie.
Un bon jour se tour des Rives
comme échoué au soleil
on rentre épuisé et heureux
Ouvrir les yeux sur un monde nouveau.
aventurier d'un jour,
on rentre apaisé, charmé
Bizs
Lolo
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Par llollo le 13 Avril 2023 à 17:57
coucou rou,
Le 9 Avril 2023, notre groupe va au sud
Les 11 du jour, 6 uns, 5 unes
se retrouvent au Caylar.
le village du bout du Larzac.
J'avais parler lors de notre rando au Roc de Servières,
-" De l'autre côté du Caylar il y a de coins à voir" ...
Allons au Cros, en passant pas les vieux chemins.
14 km d'après la carte, 17 pour le GPS, avec 170 m de dénivelé
C'est un tracé à conserver. Typique du Larzac d'ici. on commence par l'exploration de la butte du village.
Puis au nord c'est l'aventure des drailles à brebis.
Au Cros se sont les détours des enclos.
La fin c'est le repos de la piste.... voila ma théorie en regardant la carte.
le jour est beau, soleil, grand bleu, air de vacance, petit village de bord de petite autoroute.
L'autoroute jolie, celle qu'on aime, qui traverse les plus belles campagnes de la région...
Le Caylar, devenu l'aire du début ou de la fin du Larzac, reste un village de montagne posé en bord de mer.
C'est son paradoxe, l'air du midi y passe souvent.
Mais les hivers de montagne bataillent chaque année, et gardent leur territoire.
Pour commencer on visite le trop vieux village abandonné depuis.
C'était le temps de la dolomie. Cette roche fut taillée pour y incruster les maisons.
Comme si pour se protéger, les habitants cherchaient à rentrer dans la butte.
le point de vue de la croix
C'est une bonne partie du dénivelé du jour...
Là le groupe s'évade! Le contrôle disparait, un vent qui ne souffle pas, doit secouer les esprits.
Peut être les rites de Pâques, je ne sais pas, mais une chose est certaine on devient cloche.
Je lance le départ de la rando aventure, Personne entend.
Il est seul ce Personne qui cherche à rassembler le groupe.
Et comme personne ne l'écoute cette personne qui se dit Personne ne voit personne qui montre sa personne.
Certain reste en place d'autres avancent sans savoir, je tourne le panorama sans voir tout le monde...
les vamps sourient de l'aventure qui ne commence pas.
Mireille sort de son rôle voilé pour me montrer la Drave faux-aizoon (oui, avec 2 o à aizoon, quel nom bizarre !)
petite crucifère jaune formant des coussins sur les rochers.Le groupe flâne, l'écoute est distraite, Il y en avait qui redescendaient....
Je ne suis pas dans mon âme de guide, je le devine bien. Qu'importe la rando sera plus chaotique.
On fini quand même par se réunir, et le sentier de derrière l'église commence par des sauts.
On arrive dans la zone d’exploitation de la dolomie.
Là c'est de la magie qui vie ici. Au sûr les nuits par ici sont irréelles.
Le coin est charmant, la roche montre à qui regarde, les marques des hommes.
Ils ont taillés des angles partout.
Passage ludique en chaos, c'est la suite pour quitter la butte du Caylar.
On se régale, et va trop vite malgré les regards qui trainent.
On y reviendra, on laisse des sentiers qui font envies.
Commence les drailles du Causses, la Potentille de printemps nous donne le bonjour.
J'observe les murets, imagine les troupeaux guidés par les pierres et le chant des bêtes qui s'évade dans les landes.
Une histoire nous est contée en cheminant sur le Causse.
Ce chemin devenu sentier perdu, garde le charme de la liberté en paix.
On trouble un peu les lieux avec notre excitation qui n'est pas encore calmée.
On pose après La Mouisse.
attention je vérifie de ne pas oublier les 2 s.
Un bout de clair et le cercle repas se forme.
Pas de méditation je sieste aujourd'hui.
Je photo le levé de sieste, C'est calme, tranquille, comme un lendemain de fête.
-" en théorie on est tout près de la Baume de Limounesque.
On reprend la marche et rencontre facile , mademoiselle citron, visiblement ce papillon vient juste de sortir de la chrysalide.
Mireille remarque la plante mystère (fleurs violettes à éperon) :
-" Je ne me rappelle plus son nom" me dit elle.
Par mail Mireille me donnes des infos :
C'est la Corydale solide (tu m'étonnes que je ne me rappelais plus son nom !!!), une vivace tuberculeuse (c'est donc son tubercule qui la fait perdurer d'une année à l'autre), et c'est une proche cousine du fumeterre (ah, oui, c'est vrai, y'a de la ressemblance...)
En s'écartant du sentier on trouve la Baume .
La baume de limounesque
passe son temps depuis longtemps.
Loin des hommes,
dans les ombres.
le muret cassé,
par les années,
l'enclos ouvert
aux foll's-herbes,
la terre nue,
trop mal battue,
par des bêtes,
qui se creusent,
la nuit, le jour
un terrier d'amour.
La baume de limounesque
passe son temps depuis longtemps.
on contourne la butte de favet, devant la vue de la crête de St Michel.
On l'a faite à chaque fois après de grave évènement . voir ici :http://rando-lolo.eklablog.com/de-st-michel-d-alajou-au-roc-midigou-a203821878
Cette crête veut dire beaucoup pour moi. (Me vient la chanson de France Gall)
Je ne vais pas en écrire une autre, je viens de m'inspirer de Sarah à la baume...
Je vous laisse imaginer la votre.....
La Potentille frémit, on pose sous le nuage, la musique ne trouve pas la bonne note.
J'ai ramassé des pierre qui sonnent, avec l'idée de faire un lithophone....
Le calcaire qui raisonne ne fait pas note entre mes doigts.
Je tape sur les cailloux
à croire que je fais joujoue.
Un tic, un touc
mais rien qui joue.
Par contre les belles font la danse, le vent du matin redevient maitre de leurs esprits.
On se dirige vers une lavogne, un panorama se dévoile d’où l'on vient.
La bute du milieu c'est celle du Caylar, le petit truc à droite c'est le Roc de Servières.
De la lavogne on se dirige vers le Cros. Le sentier va couper le GR.
Une fois le GR traversé, commence le vieux sentier à murets. J'adore
Il va droit comme j'aime, un coup à droite un à gauche, et inversement.
Il tourne les champs comme je tourne les buissons quand je fais du tout shoot.
Les gens qui m'ont suivis ainsi en savent quelques choses.
-" mais on va ou ?..." qu'ils pensent.
Enfin une Anémone, elle nous manquait.
Le sentier charmant pour aller au Cros passe maintenant entre les enclos.
C'est de toutes petites surfaces aplanie aménagées entre les rochers.
Ils servaient aussi pour parquer d'autre animaux, comme des cochons.
Le village se voit. L'eau nous manque, se jour d'été nous surprend. On a soif.
le point d'eau est sympa au centre des maisons.
On suit des gens qui promènent poussette, le chien court devant le bambin.
La visite du village prend le temps d'une bonne pose fouace.
On repart en prenant des chemins oubliés.
Un petit sentier d'aujourd'hui qui d’antan était le chemin des jardins et enclos.
La lumière trouble le temps qui passe en verdure.
Un printemps vert sur le Causse c'est à chaque fois une renaissance pour nous.
On s'émeut de l'ambiance généreuse de prairie, de sol riche, de l'eau qui nourrit les plantes.
Sur cette terre qui ne tient rien, ou la roche nue prend le dessus sur les landes,
ou l'eau s'infiltre en profondeur, les étés sèchent dés le printemps la moindre végétation.
Point de rivière, de ruisseau, point de filet d'eau, de zone humide, non rien de tout cela....
L'eau n'est visible que par les hommes.
Depuis des siècles, les lavognes étanchent la soif des bêtes, et les citernes celle des gens.
Bon c'est vrait depuis peu il y a des robinets.
on rentre
On retrouve le PR qui vient du Cros vers le Caylar, c'est notre retour.
au caylar, le taureau attend, et géranium brille.
Mireille me mail ceci:
"Enfin on termine avec un incontournable du printemps,
qui se signale au regard par la brillance de son feuillage,
tellement bien que les botanistes l'ont dénommé Geranium luisant ! (Geranium lucidum L.)"
Une marche qui nous porte au village...
C'est autour de l'ARBRE DU CAYLAR que se fait notre conclusion.
https://lestetardsarboricoles.fr/wordpress/2021/01/25/lorme-sculpte-du-larzac/
Une belle marche, qui m'a rincée le corps.
J'en garde la trace pour la refaire, elle est vraiment bien.
Une grande journée d'évasion, avec un brin de folie gentille.
La liberté tranquille ou la paix n'a rien à dire. c'est comme un silence de mer calme.
On a bien secoué se silence par moment,
mais on a aussi prolongé l'ambiance qui ronronne dans les cœurs chanceux.
A l'image de nos bouilles d'endormis sur le retour en voiture.
à bientôt
bizs
Lolo
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Par llollo le 4 Avril 2023 à 14:17
coucou rou,
C'est à onze que l'on va aux Douzes
Dimanche 2 avril 2023,
Depuis 2007 l'année de St Rome pour nous.
à chaque fois que je passe aux Douzes, sur la route de la vallée du Tarn,
Je regarde une Crête, magique, facile, mignonne, qui semble se reposer depuis des millier d'année.
Des chênes, des rochers balcons ou terrasses, un brin de falaise, une sorte de sentier, et des asperges.
Un jour on montera cette crête, pour voir ce qui l'entoure.
L'an passé un incendie est parti de là. des centaines d'hectares dévasté, une ferme touchée, un drame.
En passant dernièrement je remarque les collines jaunes.
Allons voir cette étrangeté, avec sacs et couteaux pour les asperges et les Bézègues.
12 km d'après la carte, 17 pour le GPS, avec 500 m de dénivelé
Le tour est particulier, à l'Ouest j'ai pointé le haut d'une pyramide de Compregnac.
A l'Est une vision de la vallée de Térondels.
Au centre le ravin de Méjanels que je connais un peu pour ses asperges.
-" Après l'incendie, les terres brulées donnent plus de blé qu'un meilleur avril, nous a chanté Breel". je fredonne.
-"Et pour les Bézègues? " demande J Pierre !
J'y croix, c'est une roche calcaire, des pentes sèches, la laitue bleue doit s'y plaire.https://garrigue-gourmande.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1068&Itemid=102
Mais je garde la surprise pour les versants jaunes.
Quelques jours avant, en passant en voiture, on les a vu, Brigitte et moi, les millier de fleurs qui naissent des cendres.
-"Pour les asperges suivez moi, j'ai l’œil" propose Brigitte
Aucun n'y croit trop, on suit la belle sans savoir ou regarder.
Les jaunes sont là, minuscules, tige de 10 cm, corole de 1 cm.
c'est la parfaite réduction de leurs grandes sœurs les jonquilles.
Et bien vite....
-"Là, une asperges, haute tige charnue" se présente.
La cueillette commence.
C'est spéciale, on marche sous les arbres morts,
sur la terre fertile, foisonne la vie végétale comme un nouvel espoir.
Les couleurs sont petites mais si nombreuses qu'elles envahissent tous les recoins.
Chaque rocher joue les balcons, ou jardinière.
Les Orphys araignées attendent le mâle.
J'imagine la scène, une tromperie pour la bonne cause.
voir sur ce blog la relation avec l'abeille
La marche débute doucement, bien vite J Pierre voit la première Bézègue.
Les sacs de glane s'ouvrent, les têtes se penchent, le couteau cherche la racine.
La promesse d'une bonne salade du soir est tenue.
Les squelettes noirs impressionnent nos cœurs, comme le témoignage d'une apocalypse.
Le silence pèse comme la fin tragique des hurlements de tous les arbres.
A limage des fleurs qui redonnent vie, on avance braillant des étonnements de joies.
Comptant les asperges trouvées, s’émerveillant devant les plus belles salades.
On se promène dans un jardin potager opulent, les yeux remplis de recettes.
Vitesse Alpagas, on grimpe vers la crête.
Le groupe s'étire chacun cueille à son rythme.
La crête ! c'est ... bouleversant.
une bonne pente qui roule doucement, les versants jaunes pétales.
Cette terre de contrastes du vert au noir chapeauté par le vide, invite à l'admiration.
La vue vient du Tarn et va au loin. Le groupe est perdu devant derrière les rochers.
Jean Pierre traine la marche. La vallée du Cernon s'ouvre au loin.
C'est la paix qui s'affiche ici.
On prend le temps, la douce pente se savoure comme un grand cru.
Le sol est riche, les fleurs multiplient les têtes sur une tige.
La botte d'asperge ne tient plus entre les mains. Il y en a de partout
Je photo les tortueux qui dessinent dans l'air, les calligraphies d'un drame.
C'est aussi la conquête, celle des Asphodèle.
Elle sorte de partout, des fissures, des rochers, de la terre à nue.
Venez voir leurs floraison dans quelques jours.
On monte au centre. un point sublime du méandre.
Du Viaduc à Compregnac, la courbe du Tarn promène le regard qui tourne en boucle.
La butte de Luzençon coiffe la colline en face, comme un bonnet pointu.
Au bout de la crête on se regroupe, je profite de la piste pour retrouver Marie Hélène.
Elle nous parle de son escapade au cercle polaire, des températures trop tempérées du grand nord.
On s’arrête pour faire notre courbe repas.S'en suit celle de la méditation.
-"Regardez la butte de Luzençon au soleil, sur la droite". je me trompe
on reprend la marche lourdement, heureusement que l'on descend.
Direction la pyramide.
Là aussi c'est grandiose.
Un éperon qui avance sur le Tarn, surplombe le sud, comme un vieil observatoire.
Le groupe en terrasse étudie le paysage, des bords du Larzac aux buttes de Sargel et Roquefort.
Nous voilà à L'Ouest. Ébahie, au point de retour de notre rando.
-"c'est une trace que je vais garder en favoris jusque là elle est parfaite" je note avec Michel.
-" Hé l'héronnière " demande Fabienne.
Les bras et bâtons se tendent, en rive gauche, les arbres blanchis par les fientes.
Le retour commence par une grimpe qui souffle les gâteaux et chocolats du repas.
On se rebooste, et les mot s'inventent. Histoire de ralentir la pente.
Ceux qui ramassent les Bézègues, Les Bézègueurs, comme on c’était dit avec Jean Yves.
http://rando-lolo.eklablog.com/de-massebiau-au-serre-de-cocut-a161923328
Hé pourquoi pas les Aspergueurs pour les chercheur d'asperges.
He puis c'est Maixent qui nous retarde.
-"Tu connais J.P. de l'Alpina, il est venu par là et m'a donné les coordonnées d'un trou qu'il a trouvé" me demande t'il
On tâtonne pour entrer les chiffres sur le GPS sans savoir le détour qu'il nous faut faire pour y aller.
Le sort est avec nous, on rejoint le PR qui monte le ravin de Méjanels, avance de quelques minutes et l'ami pose son sac.
Pile sur notre trace le trou est caché par une pierre plate.
Petit trou, a savoir s'il peut devenir un grand aven?
-" si , si il souffle, les feuilles mortes bougent". confirme Maixent.
On sourit, plaisante, mais on sait aussi que bien des avens on été découvert à partir d'un tel orifice.
Mireille découvre juste à coté l'ouverture minuscule qui semble ventiler.
Affaire à suivre.
Dans la pente dort une Caselle. On s'approche émerveillé par le travaille de la pierre sèche.
Elle est dans un lit de mini jonquille, hors des temps, rescapé du feu.
On aime ces constructions lointaines, ou les hommes avaient le temps.
Puis d'une Caselle à l'autre on profite du versant jaune.
Pour ceux qui veulent voir une jeune caselle, Comme elles étaient juste après leur construction.
La pierre fraiche, sans patine, voici une vidéo de passionnés.
https://www.youtube.com/watch?v=Y-20zRYBDWk
On approche de la vallée des granges.
Dans un près la belle ne sert plus que pour les photos.
-" à partir d'ici on ne fait que descendre, ou presque" je souri
-"C'est le presque qui nous fera souffler" rigole certain.
La vallée de Terondels nous offre le plaisir du retour. On devine des gens qui sont sur les empreintes de dinosaures.
Il y a trois dimanche on y était.
Puis après une grimpette non prévu, celle du "presque", on est en haut de la conduite de gaz.
180 ° de panorama pur plaisir.
Il semble que l'on entre dans le décors.
on retourne dans notre ravin, avec la crête de ce matin en vue.
Un sentier petit, joli joli, joli
facile pour mon père, facile pour ma mère
Un sentier petit, joli joli, joli
un jour ou l'autre il faudra bien
qu'on y revienne.
La fin de la marche traine si bien que la faim nous attrape pour le gouter.
On sourit, on est bien, façon Bourvil on croque la vie comme la fouace.
Pose sans vent, la vue devant le sucré dedans.
-" les voitures sont juste en dessous, et on s'en éloigne, c'est normal Lolo" s'inquiètent certaines.
Normal c'est une rando lolo.
On prend le ravin pour raccourcir, pas forcément le plus judicieux.
Un peu de bartasse qui glisse avec l'eau du ruisseau.
On croise Salamandre qui se cache en lenteur.
Dernière cueillette, de quoi remplir le sac de salade .
et on arrive dans le charme du début.
Une journée glane si facile qu'on est épuisé,
Opération oxygéne pour désinfecter la glissade bartasse du jeune.
Lolo fait le berger de service. Avec ma veste australienne huilée j'ai le look.
une journée Marsincades comme on dit ici,
un tracé à revenir,
une zone brulée pleine d'espoirs,
Des points où la vue surprend le regard, éveil les sentiments d’harmonies et de paix.
Un patrimoine riche,
et les araignées qui imitent les reines pour séduire le faux bourdon.
Pas le vrai bourdon, le terrestre, mais celui qui fait bizzzzzz dans nos têtes .
Oui me voilà la tête amoureuse de ces fleurs, de ce jour
de ces moments simples qui sentent bon la salade fraiche.
On se promet de penser à toutes et tous pendant nos régalades d'asperges.
à bientôt
bizzzzz
Lolo
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Par llollo le 1 Avril 2023 à 10:50
coucou roux.
Samedi 25 mars 2023,
les magrets sont au menu du jour
en jouant à cache pluie avec le temps, la date c'est mise à flotter au dernier moment.
Dimanche, devient samedi.
Le lieu lui ne change pas, sur le Larzac chez nos ami e s Sabine et Mickaël.
Comme le 15 mai 2022 c'est à l'Acroroc des Infruts qu'on se retrouve.
https://www.acrorocdesinfruts.com/
On vient fêter le piquenique. Manger dehors comme lors de nos randos.
Cette idée nous tient ensemble, de l'automne au printemps se poser ensemble en extérieur pour un repas partage.
Sans trop savoir ce que l'on mangera.
Manger dehors en hiver, au froid ou enfumé par le feu, dans le vent, entre les gouttes, sous le soleil, ou sur le sommet du jour.
On ne sait jamais dans quelle conditions se passera le repas.
On essaie de choisir un lieu bien coté (sur notre échelle de Michel) et puis on partage le moment pour qu'il soit bon.
Voila 10 ans de dimanches partagé qui se fête ici à l'Acroroc.
Personne, 10 h 40, les garçons (comme les appel Brigitte) retrouvent les lieux.
L'esplanade d'accueil est délicieuse. Bien verte, la pelouse prend des allures de salades sauvages.
Rivage et Skippy se rappellent sans doute de leur présentation de l'an dernier.
Ils ont bien évolué, devenus plus confiants, plus proche de nous ils sont très calmes.
Longe sur le dos ils restent avec nous et attendent les convives.
C'est cool de les laisser ainsi, sachant que le risque qu'ils partent est minime, Aucun danger alentour.
Ils ont maintenant le reflex de nous accompagner.
Et puis ils sont sous la surveillance de L'Oeil de l'Acroroc.
Je fais ces images en patientant, ils sont beau, je suis heureux, il fait beau.
Midi a sonné, les ami e s arrivent, on s'installe si bien que le groupe semble créer une farandole de paix.
Les alpagas aux piquets continus leur dégustation de la pelouse.
Et notre spectacle vivant s'improvise sans répétition.
L'organisation libre invente les rôles, reines, ouvrières, bourdons, et nymphes chacun choisir ses personnages.
J'adore celui qui décide, celles qui font, veillent ou sommeil face au soleil.
Toute tous on s'étonnent des choses qui arrivent, sucrées salées, ou qu'on ne sait pas.
J'en perd l' idée de me poser en retrait pour faire des photos souvenirs.
Je suis dans la dance, porter par un, guidé de l'une, au soin de l'ensemble.
Qu'importe les images, c'est le souvenir de l'émotion qui va rester.
Pour l'après repas je test un petit moment d'éducation. de chacun.
Comment approcher les alpagas en utilisant leurs propre codes.
Un grand cercle est fait autour d'eux. Ils broutent aux piquets.
Tranquilles, au calme ils acceptent l'encerclement.
Puis chacun choisi l'animal qu'il veut approcher sans le déranger.
Lentement, en parlant doucement, bras serrés, avance celle ou celui qui ose.
Les réactions sont charmantes, entre le Loulou qui ignore, ou l'autre qui lève un regard direct.
Mais surtout les douces voix qui approchent en paix avec des styles très innocents.
On joue à celui qui vient au plus proche.
-"maintenant qu'ils vous savent calme et respectueux, on va former une ligne pour qu'il passent entre vous". J'invite à suivre l'exercice.
Je n'ai jamais fais cela avec les alpagas. C'est une première.
Et en quelques minutes les voila qu'on les fait passer en slalom entre les gens.
Tout près, Skippy pose le museau sur chacun chacune avant d'avancer. Rivage l'imite c'est touchant.
Enfin c'est la balade, chiens devant ( il y en a 4) et le groupe autour des loulous.
C'est le temps des paroles, des histoires, et de notre histoire.
Les randos, le projets alpagas, et nos vies en cours.
C'est le temps que j'aime, celui qui passe moins vite que le bonheur d'écouter.
J'entends la paix, le plaisir, la tranquillité, la simplicité, de se raconter les hauts et bas .
Les pas sont camélidés, silencieux, gracieux, et juste. Ils imposent un rythme de sagesse.
Les regards sont alpagas, curieux, attentif, et bienveillant, sans malice ou intérêt.
Ils inventent un espace de paradis.
Le soleil nous fait ombre de caravane, on s'arrête au point d'eau du Causse: la lavogne.
Malgré le peu d'eau skippy se trempe dans les algues....
-"et bien tu vas avoir du travail pour trier la laine" sourient certains .
Demi Skippy au soleil, j'attends qu'il émerge.
La balade se poursuit nos retrouvailles aussi.
Une belle journée bien facile
le bonheur plein le cœur,
le tête qui plane,
Sur le Causse ohoh du Larzac lalilala
sur le causse j'ai pu entendre des échos
Sur le Causse ohoh du Larzac lalilala
sur le causse des sons de joie prés des points d'eau
Merci, à ...
merci pour ....
C'est un tout qui nous accompagne depuis 10 ans
Il change, évolue, mais reste unique..
à bientôt ...
Bizs
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Par llollo le 25 Mars 2023 à 22:38
coucou rou,
19 mars 2023, un dimanche d'évasion,
La grisaille sur Millau, une bonne pluie océanique tombe intermittente sur les Causses.
-" Ne regarde pas trop la météo sinon tu ne sorts pas ton sac à dos" morale de Maixent.
10 h crachin dans la rue, nous 5 on s'échappe au Sud.
- " Brigitte n'est pas avec moi, elle a une obligation, alors pour le repas on fait comme on veut" j'indique
Un petit groupe ce jour, mais on retrouvera Marie Christine.
Direction le Salagou, le parking du Plot.
15 km pour 480 m de dénivelé
C'est la copie d'une rando faite en novembre 2017
La presqu’ile nous avait charmée, cette fois je programme son ascension.
Du parking, on observe la bute qui attend notre passage.
La lumière est aussi paisible que l'air. Les canards se promènent.
Sans doute des poules d'eau, plumage sombre et pas d’écusson frontal blanc de la Foulque.
Elles sont proche de la berge.
La marche commence au printemps.
Ici les fleurs sont ouvertes, les petits iris perlent encore de la dernière pluie.
Les Ruffs sont belles, propres et libres. La grimpe débute avec bonheur.
Jean Pierre découvre pour la première fois le Salagou.
Il nous fait la primeur de ses émotions.
Pascal aime le ciel, et nous autre on profite .
C'est le temps des images, des reflets magiques, des couleurs d'ici, du ciel splendide.
La grimpe ne va pas vite, il est trop bon de regarder.
Tapis de couleur, murmure de pollinisateurs, et variété que j'ignore.
Le sommet est surprenant, une coulé de lave c'est refroidie ici. On marche sur des orgues basaltiques.
La mousse les formes, le gris, sa glisse un peu.
On est à l'ombre d'un passé mouvementé, d'éruptions volcaniques.
La salsepareille porte ses fruits pointus. On marche sur le sentier comme pavé de belle intentions.
Le ciel est dans l'eau,
je rêve d'un autre monde.
Ou la terre serait sans hommes,
juste des femmes et quelques bon,
Pas plus haut que trois pommes,
des jeunes qui nous donnent,
l'espoir d'un autre monde....
Michel voici notre coin repas....
Sommet de la presqu'ile. Venez-y c'est .....
Et dire qu'il pleut sur Millau.
nuance de bleu, du ciel au marine, touches des blancs, du coton au au gris perle,
la terre des verts, des rouges et des ombres,
On déguste le pain et le vin de nos créations délicieuses.
concours de desserts, lokoums, macarons, et biscuits orientales.
On traine comme les nuages.
devant le Liausson se montre bien haut.
-" la suite de la rando c'est d'y monter pour en faire la bordure" je regarde
on reprend la marche face au lac
encore une image qui trompe.
Ceci n'est pas le ciel.... ils ne grimpent pas le sommet!
On descend au lac !
Aucun soucis pour nous, on est heureux d'en voir.
Le bord de l'eau est envahie de moustiques silencieux, des hordes qui forment un brouillard agressif.
On n'ose pas respirer, et pourtant les odeurs fleuries donnent envies.
Les abeilles jouent les acouphènes dans les arbres.
On traverse les vignes pour rejoindre la montagne, Les Orchis de Robert commencent.
On attaque le Liausson par le col de porte. Une bonne grimpe qui chauffe en hiver.
Le sommet arrive tranquille, la vue est bien claire ce jour côté sud
Au nord c'est le rougier,
Le Salagou, et les causses.
grand spectacle du plus loin au tout proche.
mi chemin sur la crête du Liausson
Petite visite de la grotte du Liausson
La rando descend le jour aussi, On avance facile vers le village
Maintenant on retrouve le rougier pour rejoindre le praking.
et pour finir trois gouttes qui affichent le bel arc.
Une belle marche entre le printemps et l'été.
ou les couleurs irréelles se côtoient et jouent dans les reflets qui retournent l'espace.
Comment ne pas perdre la tête,
autour du lac du Salagou,
car on aime les contrastes colorés
surtout s'ils ont un parfum du sud.
pourquoi ne pas perdre la tête,
et laisser le morose se perdre
loin de nous, loin des autres.
Un jour de paix, des moments de vrais,
et les ami e s vivant .
J'aime
bizs
lolo
.
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Par llollo le 17 Mars 2023 à 08:46
coucou rou,
12 Mars 2023, toujours un dimanche nuageux.
La pluie est venue, douce et paisible,
On espère tous que les sources vont grossir.
alors les nuages nous rendent heureux.
Ce jour on démare au proche de Millau, célèbre pour son Viaduc.
Allons le traverser, passer dans une pile.
un tour de 16.5 km pour 400 m de dénivelé
départ de l'air du viaduc, 10 h 30 le groupe s'équipe.
On cherche le beau du ciel, une tache de bleu entre les nuages.
S'il y en a assez pour repriser une culotte de gendarme, les éclaircis vont venir.
Sortis du parking, on entre dans le Midi, chênes verts thym et asperges.
Ce versant du Causse Rouge donne la limite du Sud de la France.
C'est la limite botanique du chêne vert.
La pile 1 semble percer la couette grise, Le bleu déchire les nuages.
Le temps se lève, le plateau de France s'étire au dessus du Tarn.
Les Causses nous regardent de loin. Et les chênes verts colorent de vie le pays.
On passe dans la pile, et, et .... le béton est fissuré.
-" Je suis bien content de n’être jamais passer en voiture sur ce pont" je m’inquiète.
Le sentier nous plait, il offre de belles vues, et j'adore les couleurs du jour.
on prend de la hauteur, en quittant le sentier de pays.
Le groupe fait le tracteur sur la piste des champ. le pays devant.
on passe au Dolmen. Il est joli transformé en abri et enclos.
Midi, Brigitte ne sonne pas encore.
Cette année elle sonne en retard souvent.
-" ha non je n'ai pas faim" sourit-elle.
avançons encore un peu....
Bip bip. le téléphone sonne lui
-" coucou c'est Papa, je serais au empreintes à partir de 14 h" me dit il.
C'est à la fromagère que l'on mangera.
Une mine, qui rencontre une grotte, pour devenir une cave.
Toute une histoire sans doute.
Par contre maintenant c'est un lieu qui empeste l'essence. Une autre histoire se joue ici.
D’où vient cette odeur? Après les pluies, l'eau y coule en petit ruisseau.
Visiblement aucun dépôt d'hydrocarbures. Serait se l'eau qui apporte ces odeurs .
Les bassins de l'autoroute ne sont pas loin.
Sur le chemin de la mine on grignote.
on reprend la marche vers Peyre, le plus beau village de France.
Le spécialiste des empreintes nous attend juste après.
On grimpe au dessus du village par le sentier de pays.
Sans faire de visite on quitte le village.
On commence le vallon de Thérondels, un joli coin tranquille.
Des champs, la prairie a remplacé les céréales, des arbres, les truffières ont prises la place des vergers.
Elles restent les témoins du passé, les granges qui ont donnés leur nom au lieu dit.
On papote, parle et discute bien fort, alors que dans l'arbre elles s'affairent en continu.
L’amandier est fleuri, les butineuses bourdonnent sans relâche.
-" Là chute! écoutez ! " je stop les filles.
Le chant de printemps résonne sur nos têtes, et coule dans la vallée.
il se murmure une mélodie sucrée autour d'une nurserie colorée.
Un soleil, de l'eau des insectes et les fleurs copulent sans retenue. Promesse d'amandes.
2
Nous y voila, sur le site des empreintes. Il y a un moi, Papa, dit Jacquy, est venu se dégourdir de l'hiver.
92 printemps c'est lourd! à chaque hiver le froid le maintient inactif, et les printemps sont raides.
Cette année encore il a la chance de belles journées, pour visiter ses anciens sites.
Une belle trouvaille il a fait. De nouvelles empreintes attendaient depuis 180 million d'années qu'il gratte les bancs calcaire.
Il est là, tout jeune inventeur de se site, nous donne les explications clairement au rythme alpagas.
Tranquille, lentement et surement.
Plus de 60 empreintes sont visibles, des prédateurs, en bord de mer qui longent les cotes.
On a tous devant les yeux le film de ses paroles qui nous captive .
Merci pour ta passion qui nous fait vivre de tels moments. Cherche encore longtemps on te suivra.
On revient de la plage des dinos, et commence le retour de la rando.
On prend le PR, joli sentier grandes vues, le viaduc décore la vallée.
Commence la grimpe vers Soulobre, on prend le temps de pauses photos.
Le groupe est allongé, en dernier avec J Pierre et Brigitte on souffle immobile.
C'est un sentier charmant en cette saison. Pas trop chaud, et décoré.
Un tailleur d'arbre est passé sculpter les chênes verts façon pépinière.
C'est superbe, même si personnellement je préfère les formes naturelles pour des arbres sauvages.
Au passage on visite une galerie de mine, droite et profonde. L'ami égratigne le cuir de la tête.
Le pansement flotte pour rien.
Un peu avant la source de Soulobre, une terrasse garde le travail de l'homme.
Un mur en voute pour recueillir le peu d'eau qui suinte du rocher.
Plus avant c'est une Caselle carrée qui intrigue.
On arrive à la source, en bout de ravin. C'est un temps d'accomplissement, la boucle se finie.
La rando va vers le point de départ, et donc de séparation.
On n'a pas fini de se dire le monde, de se retrouver, et de partager.
Alors on traine, façon balade famille du dimanche.
De Soulobre le viaduc devient voilier des causses en course.
C'est une belle fin, un beau commencement des projets de prochaines randos.
Le jour est encore bien haut, les 17 km ou presque sont trop vite passé.
Je sens le raide qui commence, les courbatures qui se préparent.
Comme une plainte du corps après un bon repas.
Tout proche de Millau ils restent des trésors de liberté.
Allons marcher chez nous.
Bizs
Lolo
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Par llollo le 8 Mars 2023 à 11:44
coucou rou,
5 Mars 2023, dimanche lumière,
Le volet s'enroule vers le haut,
elle pousse le nez sous la couette,
le bonnet sur les oreilles,
à la fenêtre il fait beau,
il est 8 heures
Brigitte s'éveille.
elle a sommeil.
Les garçons attendent givré,
la laine gelée dans le près,
Faut les mener chez Colette,
qu'ils passent la journée chez elle.
il est 8 heures
le jour se lève
comme un rêve.
Pas le temps pour un bon café
On file charger les alpagas,
les décharger dans l'autr près,
On sera prêt pour le Larzac.
il est 10 heures,
la rue s'éveille.
Fin prêt pour la rando on retrouve le groupe pour la rando
-"belle journée qui commence, on part refaire un tour sur le Larzac. le Cougouille" je fais en bonjour.
-"Ha sans doute le point haut du Larzac" interroge Michel.
Nos paroles se confrontent un moment oui-non ?
En fait non, le sommet du Larzac est le serre de la Lavande
17 km pour 350 m de dénivelé, avec un passage en orange pour éviter une zone bartasse.
Sur le parking du départ le froid nous fait bouger.
Une bise passe en continue sur le sol gelé.
à l'ombre on se prépare rapide.
-"ALLEZ, on y va, le vent dans le dos ne se sentira plus " j'invite les incrédules ..
je me rate sur le sens de la marche, les premiers sont appelés au demi-tour.
Nous voilà parti en liberté. pour 2 km de piste.
La maison du violoneux, un coin de légende au soleil.
Pour s'en approcher il faut respecter la clôture.
Le vent ne sent presque plus, la chaleur vient du ciel, le GR est bien marchant,
Les 12 du groupe sont chaud sourires.
un peu plus loin c'est un enclos qui nous parc sur place. Lieu-dit La carbonnière sur la carte
Sans doute un site de charbon de bois. Mais au sûr un enclos à bétail avec l'abri du berger.
Km 3.5 on laisse le GR descendre vers Saint Eulalie, pour prendre à droite direction le Cougouille.
Les deux jumeaux nous regardent marquant notre horizon.
C'est une marche tous horizons. Le Larzac est façonné pour ça.
Petite pause en ombres du Causse, espace et lumière. C'est la grimpe du jour qui commence.
Courte monté un semblant raide. Brigitte sera soufflé par Cécile.
-"Ben d'you, je souffle plus que toi" s'étonne la belle
-"avec Jean Yves, on s'entrainent en semaine et ça fait son effet" avoue Cécile.
Le sommet du Cougouille, de 912 m d’après laltitude.fr
Et là c'est l'horizon d'une reculée jurassique, qui fait sourire Brigitte.
-"Reculer de quoi?" questionne le groupe
La vallée du Cernon représente cette reculée. en voici une explication :
https://decibelles-data.media.tourinsoft.eu/upload/320001668-d1.pdf
L'autre sommet nous attend, mais il fait faim.
On charge Michel de dégoter le coin sans vent pour se poser.
Une belle pause, au soleil de printemps, la liberté autour de soi.
Une brume bleue traine au loin, comme si l'été nous entouré.
Les montagnes d'ailleurs sont voilées mais le plateau lui, reste ouvert aux regards.
Je désigne la suite de la marche, montre les horizons qui seront les nôtres.
Le sentiment d'aller, aux lointains pluriels, grandit l'estime de chacun.
C'est un jour qui montre notre parcours, comme une suite d'étapes d'un horizon à l'autre.
-"Allez-Hé, le sommet nous attend" appel le guide.
La digestion alourdi les jambes, ou c'est la sieste qui continue debout...
Qu'importe on avance , les deux tiers de la rando reste à faire.
au sommet du deuxième puech, on oit la suite de la marche.
rejoindre la ligne d'arbres qui longe le près vert.
Une descente entre les touffes de buis nous attend.
Facile on retrouve le GR qui vient de St Eulalie. et au Caubel des chevaux pâturent.
Fabienne les appelle, ils boudent l'invitation. Ou du moins on pense ça.
En fait ils testent nos mouvements, et petit à petit sans montrer l’intérêt ils se rapprochent.
Les minutes passent, on a tout le temps.... Les voilà blasés qui arrivent.
Et puis c'est la tendresse qui parle. Caresses, léchouilles, et poutous.
ils ont adopté Fabienne.
Puis c'est la pose à la lavogne. toujours en service,
les aménagements de l'homme pour faire de l'élevage en terre sèche, nous fascine.
L'ombre du berger n'est pas loin, même si notre monde marche sur la tête,
il reste le causse, ses brebis, et les caussenards. et les 4P avec Zaz de fondamente
https://www.youtube.com/watch?v=qp7t5ZW9fm4
on traverse la route et commence la rando hors piste.
Un régal on devient bêtes de pâtures, qui regardent la terre jusqu'à qu'elle touche le ciel.
on se dirige vers la Clédelle, sans doute la petite Clède, la passe pitchoune.
On trouve les rochers du lieu, avec entre comme des canoles.
Pause gouter, au centre du causse.
Je parle d'Anèmone à J Pierre, et là voila qui sort.
Sans tige, pressé de fleurir au plus vite.
On arrive à la Clédelle ruines de la ferme. Tout est authentique ici. La lavogne est taillée dans la dolomie.
Une sieste sous le noisetier, un tour des ruines chacun goute le temps à ça sauce.
Les bâtiments sont construis sur des canoles, les caves contre le rocher, la citerne dans la canole.
C'est un patrimoine remarquable.
Voila l'objectif de la rando est atteint. On rentre tranquille par une piste facile.
Le soir se pose, la terre trouve sa couleur de labour.
Le causse nous aime, il change, se réinvente à chaque fois.
Le groupe fait guirlande au couchant,
les gens heureux rentre chez eux.
C'est une belle marche Lazarcienne.
une boucle aux limites du regard libre d'aller,
à faire tranquille pour respirer tout l'espace en paix.
On arrive fourbus, dans l'ombre froide du soir.
En cadeau, voici le soleil sur le viaduc de millau...
Image volée en voiture sur notre retour.
biz
Lolo
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Par llollo le 21 Février 2023 à 10:18
Coucou rou,
dimanche 19 février 2023,
Le soleil de printemps persiste et nous fait croire à la fin des saisons.
Heureusement que les nuits gèlent encore pour ralentir les plantes.
Vive les eaux de mars,
un chemin qui chemine, une herbe qui aspire,
le vert qui se gonfle, la vie qui ronfle,
sous la couette de l'hiver, un œil entrouvert.
une goutte, trois gouttes,
et des milliers d'autre, pour nourrir les pauvres.
Pauvres arbres, pauvre bêtes, pauvre de nous même.
Sans les eaux de mars, les sources restent basses,
Le Tarn ralentit, silence en Dourbie,
les ruisseaux sans bruit, la vie coule en survie.
Une goutte, trois gouttes,
et des millier d'autre, c'est l'espoir de nous autre,
pour le mois de mars, des eaux qui bartasses,
sous les branches, dans la mousse,
sur l'aiguille d'aubépine, ou la tige de buis.
Pour ramper sur la terre, comme un ver de terre.
J'ai fait, joué,
à la goutte de l'eau, comme un ruisseau,
j'ai ramper sur la mousse, pour trouver la rescousse.
le chemin qui chemine,
sans nous, perdu, bien loin de tout....
Pas de carte cette fois, le sentier est perdu.
On aura fait 15 km pour 480 m de dénivelé tout de même.
10 h 30 on grimpe vers Capluc. On est parti du pont de Rosier, comme la semaine dernière.
Pour éviter la piste béton , le sentier de crête nous prend lentement.
Enfin pas si lentement, les sportifs devant donnent un pas sûr et soutenu.
J'accompagne Céline, jeune nouvelle, qui vient voir notre façon de marcher.
Volontaire, surprenante elle a le style montagnard.
On est bien contant de profiter du soleil,
on s'en plaint pour le manque d'eau, mais c'est plus agréable que le brouillard de Millau ce matin là.
Les belles font touche d'humanisme, pour mes images.
Après la grimpette au soleil, c'est le cheminement de mousses.
Versant nord, royaume de l'ombre, le sol est au vert.
Cool, j'ai choisi le sens de la marche pour être certain de rentrer par une piste tranquille.
On se dirige vers l’ermitage de St Pons, ensuite ce sera bien moins cool.
On alterne entre la lumière et les serpentins.
un couple de jeunes nous suivent. On fait l'accordéon avec eux.
je pose photo, ils nous rattrapent, on marche on les perd.
C'est aussi un moment de discutions, chacun papote et la campagne résonne de nos histoires de ville.
On pose à l'eau, et les lotois arrivent. Le couple vient du Lot.
on se présente, et partage nos gout pour la nature avec des sentiment assez chauvins.
C'est amusant, et complice.
jusque là tout va bien, le sentier est ludique, un peu technique, mais c'est un classique.
Avec un passage en grotte.
L’ermitage, ou plutôt la place forte du coin. voir ici des infos
http://fontdayres.over-blog.com/article-l-ermitage-st-pons-101298176.html
On passe la chapelle, la grande aiguille nous attend.
C'est là que nos Lotois nous laisse. ils grimpent sur les corniches pour revenir à Capluc.
"La pointe de lumière" du Causse Méjan.
On décide de rejindre le Cinglegros, en restant sous les falaises.
les sentiers ne sont plus entretenus, à part par la sauvagine.
Sautes arbres morts, et taillis qui giflent.
La randos sauvage commence. Brigitte rappelle qu'il est midi trépassé.
La faim attend le soleil, le sentier n'offre pas d'espace suffisant pour se poser.
On fini par trouver un coin, recroquevillé le repas réconforte.
un bonne pause suit, et puis on repart, chantal en avant...
On avance, on avance, et Chantal n'est pas là.
Holà, hélo, on l'entant dans les pins du ravin, en haut des falaises...
Alors pause, le coin est sympa, on attend qu'elle redescende
On est bien loin de Capluc, et un peu plus proche du Cinglegros.
Mais le sentier use le moral, pas facile de l'inventer, chaque guide a sa version.
Les vautours semblent tranquilles, ils frôlent la cime des chênes, se posent et redécollent.
La chaleur les portent comme ils veulent.
Je ne fait pas de photo, je suis pris par la recherche des traces du sentier.
Pas facile de monte descend, dans la piérrade, sans trop savoir ou aller.
On arrive au Poêlon, plus de 30 ans que je n'y suis venu .
Brigitte se rappelle d'une photo faite sous sa cascade
Alors le bisou sous le poêlon demande les ami e s .
l'image de Marinou
voici celles de 1991
En ce temps là j'étais comme maintenant bouc et moustachu.
elle est belle, la belle au T-shirt mouillé. Les mains à la tête pour atténuer les impactes des gouttes.
On ne repassera pas sous les gouttes, dommage.
Et c'est juste après que je ne photo plus.
On perd le sentier, Maixent va en haut, je prend le bas...
Mauvais choix! Je laisse le groupe de femme dans la pammpa
Et je rampe, rampe et rampe encore. Je suis trop descendu pour remonter, je sais que le sentier n'est pas loin.
150 m de ramping à suivre une trace de rongeur, pas plus haute qu'une pomme.
Sous les aiguilles d’aubépines et les tiges de buis.
J'atteinds enfin le sentier balisé, et revient vers le groupe. ils avancent à ma rencontre.
On a fini la galère, .
on arrive à la Sablière...
Le retour est régulier. Les jambes donnent dans l'automatisme.
Les bazaltes nous voit passé la tête basse, à discuter du jour.
On n'aura pas profité du calme des lieux, à regarder nos pieds plutôt que le pays.
Parler bien plus que d'écouter le silence,
Mais les 15 km du GPS restent bien marqués en souvenirs intenses.
Des grands moments de doutes, incertitudes,
mais avec la persévérance d'aller.
On a su prendre le temps du repos, des choix, et des difficultés .
Je retiens cela
des gens contents d'arriver.
bizs
Lolo
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Par llollo le 13 Février 2023 à 13:14
coucou rou
12 Février 2023
dimanche anniversaire
de la belle bergère
de nos alpagas.
-" J'ai les bougies, mais je sais plus si c'est un 4 ou 5 " me murmure Mirelle
10 heure la rue nous retrouve fin prêt en attendant Brigitte.
Je compte les têtes, divise en voitures, et j'annonce le départ.
Rendez vous au pont du Rosier.
Une bonne boucle de 10 km pour 520 m de dénivelé
Du bord du Tarn au bout du Monde.
J'aime cette idée, du point bas au plus haut. quand on peut le faire.
-" on doit passer en limite de la zone brulée" S’interroge certain.
En Aout 2022 un grand incendie à ravagé 1360 hectares.
Vue d'en bas, rien n'y paré. Les rochers du bout du monde nous surplombe de très haut.
On démarre par un vieux chemin en calade.
Je me souviens de l'histoire de la vieille dame d'Eglazine.
Encore valide elle descendait au Rosier pour vendre quelques produits, (fromages).
Et remontait à Eglazine par ce chemin.
elle avait connue les gorges du Tarn du temps des Bateliers
la route n'existait pas, les villages communiquaient avec les barques.
Voir ici des images https://www.gorgesdutarn.com/histoire-bateliers-gorges-du-tarn/
On grimpe dans ses pas, le soleil sur le dos, La vallée se dégèle.
Et nous on découche. De -4 du matin on est à + 20 et plus dans la lumière.
Souffle l'ami, qui ne veut pas marcher aujourd'hui.
Mal de tête, le morale avec les chaussettes restées dans le lave linge, il n'a pas le goût d'avancer.
le groupe s'allonge, les premiers semblent irrattrapables, lui dernier fait son calvaire façon escargot qui fonce.
Et moi je photo les collines du causse Noir. sombre encore, l'une semble dormir toute allongée la trompe au sol.
Je rêve du réveil de se vieux pachyderme.
Ouff, la grimpe fait la pose, on retrouve le sentier GR qui vient de Liaucous.
Maintenant c'est plus cool, l'ami reprend l'allure.
Les rochers d'Eglazine sont en vue.
Quand on grimpe limaçon, le temps ne nous attend pas.
Même en marchant longues jambes en avant on ne rattrape pas le temps qui cour.
-" Brigitte va avoir faim dans quelques minutes" rigole l'ami
Il faut faire un choix. il reste encore une bonne grimpe.
Allons nous écouter Brigitte et grimper le ventre plein?
Ou alors forcer la belle à grimper le ventre vide?
Ho la belle sonne,
-"Manger à Eglazine se serait bien"
Eglazine, petit hameau bien sympa,
La troupe décide d'éviter de monter après le repas.
Alors les ventres vides commence la grimpe.
Les talons portent les estomacs pas à pas.
je promet une belle table.
La belle dandine avec le sourire.
oui ça grimpe ! surtout que Maixent bifurque sur un raccourci.
-" hola dés qu'l y a un coin on s’arrête pour la pause repas" on lance aux leadeurs.
et sans y croire on arrive au champignon.
Le rocher taillé bien connu du secteur.
C'est un bon coin à champignons.
les rochers du coin fond tables d’hôte.
on montent donc sur les tables pour faire banquet.
La fin du repas raisonne dans la vallée.
le gâteau mousse porte les bougies, Mireille s’évertue de ne pas renverser le plat.
Brigitte y souffle un mot surprise de la confection.
C'est rien, un rire, des blagues, et du soleil.
Juste de quoi faire un peu de bruit au dessus des vautours qui se réveillent.
Bonne Anniversaire Brigitte.
On est au dessus des falaises, les grands fauves attendent le chaud pour s'élancer.
De si de là posé sur les rochers ils nous ignorent.
Avec Marie on se pose là, devant la croisé des Causses.
Les autres papotent, Maixent sieste dans leurs pieds.
La méditation commence facile, l'air est frais, la lumière chaude, le pays immobile.
On reprend la marche en trainant les patte entre les rochers.
-" Rochetons un moment tant qu'on peut" Je propose
Personne ne comprend vraiment, à part l'ami en tête.
C'est bien de reprendre la marche façon vague à l'âme.
Trois pas, un arrêt, un demi-tour, des bon mots, un sourire, un silence,
des cris, une questions, dix réponses identiques.
Deux pas, un duo, des solos, un rêve qui se dit, le temps qui nous oublie.
Un pas, un repas qui se promène, bien rangé dans les panses.
On va, sans aller, la suite nous attend trop loin.
D'un rocher, on voit le Noir.
La zone brulée, en 2022. On va en traverser un petite partie.
juste un peu, pour ne pas y rester trop longtemps broyer du noir.
La trace quitte le PR, on cherche un peu.
Les pisteurs en avant, le groupe suit Lolo sans trop comprendre.
-" on cherche les témoins d'une vie passée" j'annonce
Des murets, un chemin construit entre les rocs. et c'est Mirelle qui nous attend à l'abri.
La porte est d'époque...
-" Mais quelle époque? on dis toujours de l'époque!! " philosophe Michel
On est au temps de la porte sans gong de métal.
Un point carte, des essais de sentiers, impossible de trouver la suite de la trace.
Le brulé semble avoir effacé toute trace.
Et puis c'est un pas d'escalade qui est tenté. Hélène qui ne voulait pas escalader passe en première.
L'aventure continue, grimpe de ci de là ....
Les arbres ne bougent plus, leurs branches cristallisent, leurs doigts n'ont plus de feuilles.
Ils sont là tortueux, charbonneux comme les hombres d'un squelette trop vieux.
Et si dans le ciel ils griffent encore le bleu, ils ne fond plus de merveille avec leur sèves .
le soleil ne les fait plus chanter, la terre ne les fait plus vibrer, leur lumière est éteinte.
Les hommes les ont consumés,l'an passé, une grande sécheresse, et trois étincelles.
On grimpe La Zone.
En arrière la bâtisse du raccourcie. on en vient qu'azi tout droit.
On suit les Pins à la trace, comme les dinosaures.
Il ne reste de certains que des empreintes.
Le terrain est sombre mais clairsemé. C'est un paradoxe triste, celui des lieux de désolation.
Les pierres ressortent blanches.
La maison a brulée, les poutres attendent les ouvriers .
Et nous on va. La piste du bout du monde commence.
la piste finie en sentier, qui plonge en trace de cabri.
On perd 3 membres du groupe. Ils bifurquent sur le PR.
-" Oui Lolo, on descend tranquille, on vous attend à Liaucous" téléphone le plus grand.
Du haut du bout du monde, le bonheur vous claque d'en bas,
Au loin, la vue s'échappe et n'en revient pas.
On ne nous apprend pas,à s'émouvoir de tout.
On tourne le bout, et commence la descente. en deux grandes étapes.
D’abord rejoindre Liaucous, et puis retourner au Rosier.
On avance au dessus des corniches somptueux panorama.
La plongé débute. Marche et marche que l'on ne comptera pas.
-"Au fort Libéria, on en a compter plus de mille en courant pour les monter" Se rappel Marie
Maintenant doucement on descend.
J'accompagne Anne, et j'écoute son année 2022. elle vient de profond, de difficile, de sombre.
On partage nos expériences, nos savoirs, le sens de nos vie.
La descente est longue, limite pénible pour les genoux, alors le temps est ralenti.
les mot vont aussi lentement que les pas, j'adore ils sont bien posé, les mots, réfléchis et honnête.
Les actions, les images qu'ils donnent sont vrais malgré le décalage avec la vie actuelle.
Du sombre vient une nouvelle lumière.
On voit enfin Liaucous, l'escalier terrible se termine, l'histoire que me conte Anne aussi.
à l'image de cette photo d'espoir, la vie reprend sont cour bonheur.
Anne, va, montre nous le chemin.
Liaucous, le village de la via férata.
Une bonne pause gouter en commun.
Retour au Rosier. Une bonne pente, douce et tranquille.
Le soleil lèche les falaises. Encore un grand soir qui se rallonge.
il reste quelles marche à descendre pour atteindre les voitures.
Les douleurs vont se réveiller pour finir la marche.
Mais qu'importe, le jour est bon, il dure, et l'on fait partie du décors.
Une belle rando émotion,
un soleil complice,
des am i es vrais,
des mots qui chauffent l'âme,
des sourires qui ouvrent les cœurs,
quelques rires qui chantent les douleurs
le triste qui passe sans bruit
il me reste l'envie
de revenir.
-"et bien pour quelqu’un qui ne voulait pas marcher, je me suis régalé" conclu le brave
Biz
Lolo
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Par llollo le 7 Février 2023 à 09:42
coucou rou,
le 5 février 2023, un jour cadeau qui s'annonce.
Le matin je suis comme en enfance, le jour de Noël.
Vite 8 h en voiture pour déplacer nos alpagas.
On les pause chez Colette pour la journée. Elle à de l'herbe bien verte sur son terrain.
Alors nos tondeuses écologiques se régalent.
Ciel clair, grand bleu, rosé encore du levé de soleil. C'est beau, il fait bon, ils sont gentils.
Hop en voiture, hop dans le près... et l'on retourne à l’appartement se préparer.
-"Ils seront 4 me dit Sylvie, je lui dis OK" textote Brigitte.
Oui comme cadeau, je vais revoir les amies et ami du sud.
Mais aussi connaître Jean Claude. Il a osé !
-"bonjour, je lis avec intérêt toutes vos balades, et j'aimerai venir marcher avec vous." Un petit mot de contact par le blog.
Un coup de fil, qui n'en fini pas, c'est comme cela avec les passionnés, et le rendez vous est donné.
Au Mas Vieil, sortie Le Caylar de l'autoroute du Larzac.
Un tour de 13 km moins de 200 m de dénivelé. C'est une trace que l'on à faite en octobre 2017.
http://rando-lolo.eklablog.com/du-roc-de-serviere-a-la-pesade-a132433982
Elle m'a laisser un gout de liberté délicieux, qui revient encore chaque fois que je vois le Roc.
Ce jour, est un retour pour certain, une découverte pour les autres.
Nouveau, Jean Claude prend le centre du groupe. En désordre tournent les accolades, les bizs,
et les sourires.
En flèches oranges, nos aventures tout shoot.
Presque 11 heures, Sylvie à faim, ou pas, mais demande un jolie coin au chaud pour manger.
faut dire,
faut dire que le vent du nord,
quand il vous prend de face,
ce n'ai pas le meilleur temps
pour déjeuner dehors.
Faut dire qu'on ne nous apprend pas
à ce régaler dans le froid.
-"ho non on ne va pas s’arrêter déjà" rigolent les Hommes.
Je promet, un coin chaud plus loin,
"ALLEZ----Hé, sans regret on avance" Le groupe est beau.
soleil, humour, bonheur, et papote intimiste, j'adore.
Je suis un peu trop content, limite planant, comme au dessus d'une mer de nuages.
C'est l’effet de ma vie du moment. Après les tempêtes, le repos, le rêve, l'action, je suis dans l'accomplissement.
Et c'est super de le partager avec les ami e s.
On change par rapport à la trace prévue. je vise le Roc, au lieu de le garder pour le retour.
-"on trouvera sans doute un chouette coin pour le repas sous le Roc" je regarde Sylvie.
Si proche de l'autoroute, et c'est le calme des rochers que l'on entend.
Commence un brin d'aventure, Fabienne piste avec Lasko, et moi je me fait moussé auprès de Anne.
Elle a adopté notre façon de marcher,
S’arrêter sans aucune raison, le plus souvent possible,
et tourner les yeux vers celui qui rêve.
Jean Pierre se dit -"c'est repartit on y va sans que je sache où"
François respire le paysage pour la première fois.
Francine souffle, et buffe, emmitouflé dans l’écharpe.
-"tu vas te Rébiscouler avec ce grand air" lui promette les Millavoises.
Jean Claude découvre, et contrôle avec son téléphone.
Lasko est à 4 pattes, alors nous aussi par moment.
La marche va être en remise en forme. Je me régale, l'aventure est dans toutes les têtes.
Michel, adore marcher ainsi sans trace obligatoire, juste des axes donnés.
Une grande confiance, des choix partagés, une entraide évidente, et le temps qui nous oublie.
Libre ensemble de conquérir ce qu'on peut.
Sourire de Francine, photo J Claude, et le soleil du causse. En 2017 c'était ciel gris.
C'est beau de refaire les randos. Revenir sur les secteurs déjà vus.
Le Roc nous attend.
Le contre jour laisse l'espace d'où l'on vient. La tête du groupe grimpe le Roc, nous on traine.
On mulote entre les buis, sur la pente à l'abri du vent.
J'accompagne Kine, longtemps qu'on c'est vu, on discute repas de retrouvaille.
Le Roc de Servière colonisé par la troupe.
J'y vois J Pierre sans son vertige..ou alors il le cache bien.
Le bleu nous accroche, la lumière nous câline, les rochers nous charment, mais le vent nous baffe froid.
L'ami nous attend avec la toutoune Lasko un peu plus bas.
aussi on ne tarde pas, les baffes du vents du nord, ça vous retourne la tête.
Et Francine qui se Rébiscoulait un peu d'une mauvaise bronchite. Elle doit faire attention au courant d'air.
Pose repas, 9,5 sur l'échelle Michel. Le coin est bien noté. juste un bémol pour la tache des bassins d'autoroutes.
Discutable ils sont bien remplis, et paraissent en lacs bleus.
Par contre pas de bruit de voitures,
avec le vent du nord,
écoutez les tenir,
les rochers de mon pays.
Lumière chaleur, paysage espace, sentiments libres, plaisirs généreux,
le bonheur est vivant entre nous, il s'allonge respire lentement, rigole et s'esclaffe en sourire.
Il déguste les délices, portés par certains, partage l'envie des autres.
Je donne les nouvelles de Marie Hélène...qui prépare son voyage vers les aurores boréales.
à bientôt amie.
On reprend la marche en dehors de la trace.
La toutoune sent une piste, d'on ne sait quoi.
-"Lasko, LASKO, LASKO, ..." s'entend dans la lande... la belle se fait la malle.
-"comme elle ne veut pas revenir, on n'a qu'à la suivre", c'est une autre façon qu'elle vienne à nous. Philosophe Pascal!
On commence notre marche sur la piste de Lasko... jusqu'au menhir.
Un point téléphone, la direction est trouvée, suivre à droite Lolo!
Un cèdre perdu, penche de haut.
Des arbres on en voit! Arrivé près de Combefère, il faut passer la colline.
En 2017 on était passé par des falaises. aujourd'hui j'invente le ravin.
C'est bartasse au début, le groupe devient tortue. il carapace les extrémités, et laisse partir le lièvre Lolo.
Je ne suit pas De La Fontaine, en bon gens qu'il se doit j’attends les carapatés qui lutent avec les arbres.
C'est ensemble qu'on arrive au magique.
Les hêtres sont là, au dessus des mousses. Majestueux, c'est eux qui leur donnent l'ombre.
Les buis sont habillés de laines vertes crochetées avec talent.
Une petite monté bien trop facile, droite gauche, de face de profil, tête penché en avant,
ou genoux au sol, les feuilles shipsent nos pas, les paroles s'adoucissent, les lumières scintillent
du sol au plafond.
La queue-le-le, file si vite que le temps s'arrête. les têtes ne tournent pas assez pour se rappeler de tout.
Qu'importe, la magie nous garde ici. On en oublie le reste de la journée, le Roc, le reste...
On passe tranquille le temps qu'il faut.
Et puis c'est remise en forme allongé.
Avant de trouver la route et reprendre la trace bleu.
et bien vite on divague. Un chemin creux nous tend le beau, alors vague ailleurs.
devant, voila les hêtres, ou l'hêtre? plusieurs troncs soudés, 2, 3, 5 on ne sait pas comment compter.
C'est la pause qui repose l'important de la vie.
-"en méditant au Roc, après le repas, j'ai ressenti un bien être profond, un bonheur évident qui entoure ma vie" j'avoue à Francine.
-"c'est que tu reviens de loin" ....
On se conte nos histoires de conte. le houx, le roitelet, la nature...
Voilà, comme promis on arrive au bout de la boucle.... toute une aventure, on traverse le passage des feuilles et on rentre.
Un vieux tronc porte les marques d'un Pic Noir. Mais aussi un cœur d'amoureux.
J'imagine plus haut leur lit d'amour...
La chambre est au 2 vents, Nord ou Sud, mais le matelas et la couette sont au top.
Feuilles à mémoire de formes, duvet de Hêtre, humidité zéro.
On s'enfeuille, on se détend direct. L'expérience demande de l'audace, éviter de penser au petites bêtes.
Un jour on y viendra dormir.
La pause goûter, et on repart vers le Roc. Dans ce sens c'est mieux, le vent dans le dos se fait gentil.
Marche à vue, le Roc devant...
François en tête, les 14 jouent les écoliers en rands.
Libre facile, le retour se pense rapide. J’annonce les 4 derniers Km.
La troupe donne le sourire, 4 Km ....
on connait le refrain! chantent certaines. 4 Km qui durent-dur
je regarde qu'on en a fait au moins 2
Devant le Roc Pascal annonce les 300 derniers mètres. Hola, Hola, il confond le lieux du repas avec l'arrivée.
Juste une grimpette et on voit les voitures.
La plaine est là. Chacun son chemin pour rentrer.
C'est la dispersion en petits groupes... encore du libre dans les esprits
Le soleil se couche, limite colline, pour un instant le rose adoucit le causse.
Comme seul au monde on ressent chacun son moment de bien.
Encore un instant...
Entre ciel et causse, dans le rose du jour, la marche s'étire sans fin.
Un grand jour, une longue liberté,
des facettes différentes, des temps sans temps, et quelques douleurs.
Comment finir sans rien brisé.
C'est pas évident de ce quitter.
Des promesses, des mercis, des bizs et des étreintes,
des mains nouées, Tout nous attache.
Une belle randonnée, un joli secteur, qui garde bien des mystères.
on y reviendra.
Pour l'heure, c'est un jour à la Lolo qui se termine.
Merci J Claude, pour ton accueil simple et sincère.
On espère te revoir bientôt.
à toutes et tous,
Bizs
Lolo
3 commentaires -
Par llollo le 30 Janvier 2023 à 16:48
coucou rou,
Dimanche 22 janvier 2023,
nous sommes dans l'hiver enfin, le froid tient le pavé.
pourquoi partir loin, la neige est venue de loin.
Alors ce jour je programme un tour proche bien connu.
En bordure de falaises pour rester à l'abri du vent du nord.
un petit tour en espérant toucher la neige.
8 km pour 480 m de dénivelé
10 heures, c'est un matin particulier,
le groupe s'étoffe, d'une belle nouvelle, et de connaissances qui reviennent.
J'aime ces bonjours qui englobent chacun dans la bonne impression.
Les sourires, des "vous" rapides qui deviennent "tu" amis.
Les 14 du jour trainent devant les voiture, la rue papote de vielles histoires d'enfants, de crèche, de visages.
On se retrouve au Mona, le village du ravin du même nom.
Les versants sont comme salés de neige.
Une bonne grimpette va nous chauffer doucement, lentement.
Les paroles donnent le temps aux cœurs de boumer comme il faut.
Une fois chaud, sa croustille sous les pas.
Un peu de blanc et on est contant.
-" ho lolo une photo, que ma fille me voit sur la neige " demande François
-"hé les filles, " clic Mireille. Son bonnet de noël donne l'ambiance.
C'est beau, magique, immobile comme endormi, le vert sous la couette blanche.
Alors là, Brigitte donne la mesure! De quoi? je ne sais pas,
simplement pour montrer les papotes qui freinent la marche.
Elle en oublie la faim.
Et puis aujourd'hui on attend tranquille, un de nous traine les pattes, la tête qui craint la suite.
Pourquoi? sans doute pour rien, il y a des jours ainsi, la petite peur vous accompagne et vous tire la main pour ne pas avancer.
Le groupe s'étire, la tête par en avant trouver la baume du repas, et s'occupera du feu.
Le corps progresse doucement profite des vues.
En arrière les jambes molles, font plus qu'elles ne veulent pour suivre la trace.
Bien entouré les derniers avancent
-"c'est beau tout de même, on a beau connaitre, c'est un plaisir de revenir" avoue la tête qui traine.
Le grand nous épate, malgré l’angoisse du jour, il avance, certes on ne va pas vite, mais il nous suit.
J'en profite pour des images insolites. on longe les falaise du ravin.
Maixent nous promet le feu à la Baume des amoureux.
Certain la connaisse sous le nom de celle de l'ours.
On arrive au chaud, la salle est préparé, le foyer crépite, les gens s'active dans les bosquets .
Coupe, ramasse du bois mouillé pour replacer le sec qui était dans l'abri.
Le soleil nous boude encore un peu, qu'importe, sa lumière perce les nuages au loin.
Il nous donne espoir de le rencontrer cette après-midi.
Le repas nous cercle devant les flammes, on y tourne en demi-rond.
Les places chaudes se partagent et s'échangent régulièrement.
C'est un repas, pas de dance.
C'est bon d'être en baume, enfumé par les flammes, au plus proche de chacun
assis, debout, dandinant, ou serrant la tasse brulante sur les genoux.
Les 14 sont réunis, chaleureux contre la roche qui offre le gîte.
A la façon des lointains ancêtres on se sent chez nous.
Notre mémoire ne donne pas les images, mais les sensations remontent, la joie, le plaisir, la sérénité.
Le plus fort sentiment qui nous lie, en fait, c'est celui d'une sécurité absolu.
On est "A L'ABRI" ! Et cela veut tout dire!
On reprend la marche, notre ami retrouve ses angoisses de progression.
Mais le pays est bon, nos sourires porteur, et sa volonté grandit.
On va chercher le sentier du Bofi, celui qui passe par le figuier et mirabal.
Pascal rigole, après le petit passage en "escalade" pour atteindre le figuier.
Michel explore le balcon supérieur en contorsion,
On redécouvre le Bofi, la plus belle baume du secteur.
Un lieu bien connu par les fous de falaises.
On poursuit le sentier, en direction de Mirabal, monte, crapahute, descend, c'est bien amusant.
Enfin Mirabal, la grotte de L'ALPINA.
certains sortent les lampes, et s'enfilent entre les blocs.
-" whoua, l'air chaud qui sort" j'entends.
Le reste du groupe s'avance sur le sentier.
La vue se donne de haut. Le Larzac salé me fait envie.
Le groupe se retrouve dans un angle, Luc arrive le pantalon en fenêtre ouverte.
Toute la jambe déchiré, alors Mireille secours, pose les agrafes avec des épingles à nourrisse .
La marche reprend, le groupe se perd entre les arbres, on n'entend pas le loup, et le renard chanter
Juste les buis qui nous frottent les mains ballantes.
on cherche le sentier qui nous descendra sur le chemin des Mines
-"Je le connais bien ce sentier, il débourdel avant le ravin" nous dit-il presque.
à la place de débourdel il précise qu'il descend raide...
Des lacets serrés, qu'il faut appréhender doucement...
Il rajoute que plus loin, le sentier des mines risque d'être bien spongieux.
Et plus loin comme dit:
Les joncs ont les pieds dans l'eau, nous aussi.
Certaines tentent un saute motte, avec sucés.
on passe devant plusieurs petites mines de lignite , à la recherche de galerie, et des traces de charbon.
On se plonge dans le temps des mineurs... dont voici un lien instructif
les mines de la dourbie et du larzac
Peut être les premiers congés maladies payés en 1619 !!
Notre région va de l'avant depuis longtemps...
Des écrit sur la porte, ce bâti porte l'histoire. Ernest Louis ....
On s'y pose un moment.
Un point carte au carrefour du sentier vers la route.
Brigitte choisi de descendre, les autre discute le bout de chemin qui longe.
On prend par la route, et sur le goudron on traine.
c'est le moment de se dire les dernières choses.
Mais surtout de se garder encore les uns aux unes.
Anne semble satisfaite, le groupe aussi bien.
Encore un dimanche qui va lentement et surement
à la façon d'un bon repas copieux,
le désert reste entre nous
comme un pièce montée
ou chacun à tirer le meilleur choux qu'il à dégusté.
merci à toutes, et aussi tous
merci à celui qui à craint avec un grand sourire.
Content d'arrivé, heureux de se retrouver bientôt
Bizs
lolo
Dimanche 22 janvier 2023
2 commentaires -
Par llollo le 18 Janvier 2023 à 08:51
coucou rou,
dimanche 15 janvier 2023,
l'hiver frappe enfin un coup, timide.
Ce n'est pas encore le gel, mais voici la pluie.
Fines drues, les gouttes sont parfaites pour remplir la terre.
Il lui en faut, pauvre terre qui sèche depuis si longtemps.
Aussi allons marcher sur le Causse entre les averses.
Qu'importe la mouille, si l'on peut manger au sec un moment.
Du côté de Nant, ( prononcé Nante par ici)
des éclaircies sont promises.
Sur le Causses de Revens nous irons en cœur.
encore un retour en terrain aimé.
en 2016 on y découvre une belle liberté en encourageant nos ami e s coureurs des templiers.
http://rando-lolo.eklablog.com/vers-revens-au-pied-de-cantobre-a127328578
14 km pour 350 m de dénivelé... une marche à vue hors balisage sur 6 km ...
j'adore, se croire un chasseur qui arpente son secteur favori de collines en vallées.
Sans se soucier des marques de randonnées. J'aime le droit d'aller où il n'est pas interdit.
On est 10 de l'Aveyron, deux voitures pleines au pied de l'église gardoise de Revens.
-" ha Didier est déjà là! " je souris notre ami de Lodève revient marcher avec nous.
3 gouttes qui mouillent, un semblant d'éclairci, les sourires sous les bonnets le groupe va tranquille.
je n'ai pas fait de repérage. Alors c'est la découverte.
2.5 km de marche cool le long du GR , aprés la Granarié ( sans e), on se heurte.
Une haute clôture nous arrête, sans doute celle du parc des Bison du Randal https://www.randals-bison.com/
Marie-Hélene, nouvelle recrue, vie un moment d'interrogation du groupe.
Il nous faut modifier le tracé prévu, sans savoir si l'on peut faire la rando imaginée.
C'est un moment facile ou le temps ne porte que l'essentiel.
Qu'importe le décors suffit qu'on y passe la journée ensemble. Alors on avance, fait demis tour, et chance, la clôture fait un angle.
-" devant vous notre terrain d'aventure " je montre en tendant les bras ouverts.
Espérons que l'on ne sera pas arrêté par d'autre barrière.
commence les km de errance. - " on contourne le champ par la gauche..." j’annonce .
Elles, ils partent bien à droite. Le code Lolo des directions est bien connu.
Les gens vont comme ils veulent, devant, en arrière, discutent au pas, c'est facile d'aller.
J'adore rester en arrière, leur laisser le sentiment d'être libre. Oublier le guide qui donne un rythme, le passage, la contrainte.
le temps passe vite entre les buis, la pluie nous force à encapuchonner les sacs,
On avance bien trop heureux, que Brigitte oublie de sonner.
Les km passent sans peine, la vallée du Trévesel se présente déjà.
On décide la pause casse croute à l'abri du vent en bordure du Causse.
La mouille s'arrête, nous aussi . c'est au top! Une haie de buis fait paravent.
Nous voila piqueniqueur façon escargot.
la même idée tournent entre nous, on se régale ensemble de manger dehors par se temps.
Les onze font ripaille des chips au chocolat-café . Jean Pierre partage une fouace,
Sur l'herbe trempée on se régale.
Les têtes saturées par le gout chocolat, la marche repart. on longe la vallée du Trevesel.
Direction le serre du Carla. Une petite avancée de terre dans le coin de l'aven Noir.
Voici le Trevesel, Maixent y cherche un grand abri,
On inventent de futures randos en allant à Trèves,
Fabienne parle de Roquarié, une amie y habite, Layolle, autre hameau où passer.
Oui ce coin inspire les marches.
Sur la digestion, c'est parfait, on limace lentement la colline, en rêvant de prochaines rando.
Au fond les pentes de l'Aigoual accrochent les stratus gorgés d'eau.
Là aussi de belles sorties sont possibles, sur le petit causse de Comérias.
Je parle , regarde, imagine, et me projette comme un Milan qui surveille son territoire.
Le Serre de Carla... je me doutais bien qu'il fallait y venir.
En position idéale, entre le Causse Noir, et le Causse Bégon.
En ligne devant, la vallée rejoint les gorges de la Dourbies.
nous sommes petits marcheurs qui savons aller au bout.
Alors se trouver devant autant d'espaces qui nous regardent nous donne des ailes.
-"tu t'y connais en rapaces" m'interroge Jean Pierre, en regardant des vautours tourner.
Sans plus, j'aime bien les Milans faciles à reconnaitre avec leurs queues incurvées.
Je panorama sans cesse. et puis j'oublie de faire les photos du bout de l'éperon.
je plane trop vite. On arrive à la marche instinctive.
j'explique qu'il y a sur la carte 2 croix qui situent des lieux que j'ai repéré sur une image satellite.
Le but : y aller à la biste...
l'ambiance du groupe sourit entre les arbres.
Pas vraiment des bartasses, juste une progression à l’instinct.
chacun son envie, de suivre de loin pour éviter les demis tours.
Ou bien en tête pour inventer les passages.
Et moi, un peut partout pour rediriger avec le GPS et mes problèmes de droite-gauche.
on arrive à la première croix, un enclot mal bâtit est là.
il définit un bel espace plan . la construction peu soignée laisse perplexe.
Un peu plus bas un autre enclos vaut bien un arrêt.
Construit comme un rempart au dessus de la vallée .
les vues satellites nous montrent des bijoux.
ensuite c'est la marche vers la deuxième croix .
un régal de vue, on y voit la bordure du Causse qui nous attend. (au dessus des grands pins verts)
-" c'est sans doute la doline de la glacière" informe le spéléo
Doline? sotch? c'est quoi en fait.
Peut être ici un effondrement. une grande salle souterraine, trop proche de la surface,
et un jour, le plafond s'effondre.
elle serait en lien avec l'aven Noir.
on y descend, c'est raide, surtout pour remonter.
il est 15 h et le soleil perce les stratus.
Pour finir la journée s'illumine enfin.
on se dirige vers le GR pour aller au dessus de l'aven Noir
Photo Lolo, au soleil,
fini la marche à la biste, ici on connait bien,
On avance en liberté tranquille.
-" ho là un balcon goutter " s'extasie Michel
on improvise une pause Chamonix , les gâteaux de notre enfance.
on devine les rochers de l'aven Noir, et les souvenirs arrivent.
Nos histoires de fadas donne la musique à nos sourires.
-" On a traversé le ruisseau givré et Lolo c'est baigné " .fait l'un...
-" et quand j'imitais les amis des lobbies" fait l'autre... à revoir ici:
http://rando-lolo.eklablog.com/de-cantobre-au-trevesel-a211564610
Marie- Hélène nous partage aussi ses aventures d'ici.
la grimpette à l'aven Noir, la traversé du Trèvesel..
On partage nos frissons
ensuite on repart en limite du Causse.
saute fil, et grande vue, un régal ce sentier.
On avance comme sur le retour.
un dernier regard sur la vallée, et on bifurque vers Revens.
La dernière grimpette nous regarde, histoire de finir usé, pour ne pas regretter d’arrêter de marcher.
On traine un peu sur le parking.
c'est pas facile de clore une journée pareille.
il s'est liée comme une grande écharpe autour de nos paroles.
Elle tient chaud aux cœurs, si légère, facile à porter,
elle nous rend bien élégant, fier, et sincère
qu'il n'est pas évident d’être celui qui va la dénouer.
alors un banal:
-"et bien on y va, aux revoir et merci à toutes et tous". je lance
on rentre avec plein d'idées de futures randos
l'aventure continue
à bientôt
bizs
Lolo
lien de la carte IGN:
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Par llollo le 11 Janvier 2023 à 10:13
coucourou
dimanche 8 janvier 2023
Un peu de pluies sur Millau, nous pousse à quitter l’Aveyron.
C'est bien, se sera bon, d'aller au sud retrouver quelques ami es.
10 h,
encore un matin, ou je ne sait rien. A part tout le bien, qui nous appartient,
quand un dimanch' rando revient.
-" Hola, bonne année " j'embrasse Michel
Oui BONNE ANNEE à toutes et tous,
-" On est combien ? compte l'ami.
-"au moins deux heraultais, 2 ou 3 du plateau, ici ..., Ha voici Lasco avec ses maitres.." je découvre
Jean Pierre revient,
les Fabiennes aussi.
Brigitte fait languir,
et moi, moi qui ne suis plus comme hier,
Moi, je parle encore de moi...
-" Pascal ne vient pas !" s’inquiète Jean Yves sur le départ
Il a peur du sentier.... Pascal se méfit des bartasses
On démarre au Pas de l'Escalette pour un circuit soit disant facile.
10 km pour 215 m de dénivelé... trace jaune,
on fera en fait la bleue pour ne pas finir sur le cul dans la nuit comme le 29 novembre 2015
http://rando-lolo.eklablog.com/au-pas-de-l-escalette-on-est-rentre-sur-le-cul-a119434522
pour la trace voir en fin de page
ça chauffe dans le rang . ce n'est plus la voiture de Daniel qui fume.
C'est qu'il est arrivé dans un nuage l'ami de l’Hérault.
-" ho c'est bizarre le capot fume, un truc a du lâcher, on regardera ce soir" ne s'inquiète t'il pas.
Pour l'heure, en pente escalier sans marche, le Pas de l'Escalette nous fait souffler.
Je promet un mieux en théorie en haut....
En haut de quoi? regardent certains!
La marche grimpe un moment façon escargots qui en bavent.
et puis un sursis s'étale alentours.
La vue est toujours là, La voie du sud. j'adore .
une pause bien être commence, les paroles varies, du rôle de guide, à la mécanique
de la déprime aux bien-faits d'être là. Avec une pointe d'histoire
-" là haut, sur le sommet il y a un oppidum" entend t'on .
Mais pour l'instant le drôle reprend. Pas si marrant que cela.
Passages limites vertiges, grimpettes à genoux, les bras qui tirent, les cuisses qui poussent au max.
On est en haut et le mieux promis fait trop forcer.
-" depuis qu'il est diplômé, me semble t'il, Lolo abuse " se murmure dans les buis.
Une partie du groupe tente l'oppidum. C'est assez magique de retrouver les marches des préhistorique.
Abstraction de l'autoroute le relief est parfait. Le site bien posé dans l'axe de la vallée.
Les meilleurs d'entre nous poursuivent le sentier pour trouver notre coin repas.
Petites taches, elles, ils avancent et l'on se fait des grands gestes de reconnaissances.
C'est un 360° qui en jette ! Les anciens aimaient les jolis coins qui tournent en rond sans obstacle.
Un peu d'histoire locale : https://groupe-archeologique-lodevois.blogspot.com/p/les-habitats-de-hauteur-de-camp-rouch.html
Brigitte, fière, attend l'amie.
Une tête à la Mireille conquise par les marches.
On rejoint le resto grand air de rien.
C'est beau, c'est bon d'aller tranquille et refaire une rando .
Je me souviens en 2017 nous étions ici en mai....le temps des fleurs s’étalait de partout.
http://rando-lolo.eklablog.com/retour-au-pas-de-l-escalette-du-cote-des-gavaches-a130242564
et les ami'es découvraient émerveillé'es.
Petit repas qui sent bon les souvenirs. Je parle fleurs, printemps, le rêve qui existe ici chaque année.
Les douze remarchent repus. Les pattes trainent un peu pour certains.
Le terrain semble facile. Le groupe ne s'étire pas.
Je devine le sentiment de rester proche, pour bien entendre les mots qui circulent.
Les mots qu'on aime partager dans la paix. Ses choix, joies, peines, expériences, doutes de la vie.
On se sent unique et multiple, important et nécessaire. Avec une facilité si simple, d'écouter et de dire.
C'est tout l'utilité de nos marches.
Mais... il vient un grand MAIS. le sentier descend, et monte. Monte souvent raide.
Le souffle s'épuise, rien de grave, MAIS le temps court plus vite que nous.
Le Fragon interpelle l'ami voici pour lui... https://www.plantes-et-sante.fr/articles/cueillette-sauvage/4250-le-fragon-on-dirait-un-houx-miniature
Un conseil se réunît calmement... le temps va trop vite, on va raccourcir.
-" les raccourcis Lolo, c'est comment déjà " réfléchissent certains. bartasses et azimut au Pif !
-" Et bien Pascal a eu du Nez de ne pas venir " concluent tous les autres.
je pense à René qui va bien rigoler en lisant ces lignes... je l'imagine se dire " ha voici le moment qui griffe"
Perdu on ne l'est pas encore., Au milieu des pins sans doute on va y rester un moment.
Le PR est par ici ou là, noyé dans les aiguilles. On plonge dans le vert en suivant des points verts.
Un sentier petit petit, balisé pour des furets du pistage. Les marques sont vertes dans le vert,
peintes en points ronds invisibles.
C'est marrant, ludique, la recherche de ces marques fantômes.
En plus on y va doucement, il ne pleut pas, heureusement, les limasses nous auraient doublé.
C'est le temps des interrogations, des tours et retours, des frottis frottas, de l'azimut vert,
et des branches qui parlent. " he mer..de, on passe où?
à gauche, ou peut être la droite. ... sa craque, ho regardez! j'ai trouvé un reste d'habitant.
Comme un poisson qui attend son bocal , on tourne en ligne jusqu'au ....
-" Lolo, que dit le GPS? droite? gauche?..." demande la tête de file.
-" à droite c'est bien " je confirme de loin
Et la tête tourne à gauche .... logique c'est la droite de Lolo.
Michel retrouve les codes directions Lolo avec le sourire.
Et moi, moi qui sait toujours où l'on va
moi, j’annonce que l'on commence le retour.
Personne n'y croit.
tout à une faim, même les bon moments . Le PR est rattrapé presque trop vite.
Mireille sort la galette pour 6 .
Les 12 prennent leur part, c'est bon et le Roy Daniel désigne sa Reine Cécile.
Un bel instant qui traine, se pose à l'aise, dans une micro clairière.
Le retour s'amorce pour tous.
On revoit l'oppidum, et la descente ne se fait pas sur le c....l
Bien remplis les voitures sont là, les sacs et chaussures rangées.
La vielle est réparée... elle fera bien encore 100 000 km de plus. Avec un peu d'eau...
encore un dimanche
de bien,
qui a vu marcher nos tête
pour rien.
un dimanche qu'il fait bon de vivre pas trop vite
pour qu'il s'imprime indélébile
à la façon d'un recueil souvenirs d'ami e s ..
bizs
Lolo
lien carte ign:
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Par llollo le 28 Décembre 2022 à 13:46
coucou rou
Fin mai 2020 cette sortie nous avait ravi.
Des chemins méconnus,
des fleurs de partout,
la vue tout autour,
Les têtes qui se gonflent de bien tout le jour.
Une bien belle marche qui laisse le gout de reviens'y.
Alors, allons y, revenir voir si l'hiver nous plait au dessus des ruisseaux du bourg.
L'idée de Brigitte, de revoir la même campagne habillée d'une autre saison me plait bien.
Faire un défié de mode qu'aucun couturier n'a encore imaginé.
Celui ou c'est le public qui marche devant les créations, qui attendent naturellement sans artifice.
J'aime l'idée, on choisi son rythme, prend la pose qu'on veux.
le temps ne se défile plus, il pare notre sensibilité d'un style libre d'aimer.
Ce dimanche 18 décembre 2022 nous voici au lieu dit La Souque.
pour un tour raccourci de 12 km pour 300 m de dénivelé.
Cette année je test le site de Géoportail : https://www.geoportail.gouv.fr/
Afin de garder une trace IGN des randonnées. aussi en fin de conte-rendu vous trouverez un lien pour la carte et trace gps.
En créant un compte, on peux enregistrer des traces et les partager, imprimer la carte, télécharger en GPX.
je vais essayer de mettre un lien pour chaque rando petit à petit.
Couette grise, douce lumière sans reflet, aucune ombre, des couleurs calmes sans bruit,
la mode est tranquille sans agressivité, un style zen, qui se recentre sur inessentiel en vue d'un long sommeil.
Je regarde les bordures endormies, les tiges enlacées qui semblent sèches,
je vois le contraste avec le printemps fleurit et bourdonnant.
C'est bon, facile, la piste nous porte comme avant, l'un avec l'autre en paix, qui échangent leurs vies.
C'est le début de marche, on a des choses à raconter, à demander, à écouter....
-" La vue qui fait perdre le nord" je rigole à Fabienne,
elle parle de balades à cheval, je répond recoins à fossiles,
on se dit que les chemins des châteaux sont bien agréables.
Lugagnac, Cabrières, Compeyre forme un joli tour du Luzergue.
Tranquille, on descend vers Vézouillac. une chauffe douce ce début de rando.
A faire un jour avec les Loulous.
Une belle fontaine source attend au village. abreuvoir lavoir...
et Pataugeoire Tout y est!
Le petit groupe languine, écoute le glouti liquide qui chante
au clair de la pierre.
les ami e s sont chaud.
je dois être fière
pour écrire ces mots.
sans perdre la trace
les voilà d'attaques
à partout me suivre
sans crainte ni souci.
-" En théorie un peu de route et on commence le sauvage de la rando "
je lance en l'air ces mots que personne ne renvoi. Un flop qui me fait sourire...Elles-ils sont heureux.
au dessus de Bellegrade, derrière le Puech de Cassagnès, on retrouve la vue des gorges du Tarn.
Le moment de s’arrêter, et laisser le temps couler entre les yeux.
les couleurs sont chaudes, le froid est là, l'air va rafraichir l'apéro
-"Qui veut de la soupe chaude" brandit Brigitte
derrière un buis sous le vent, nos papotes sentent bon l'oignons et le potimarron.
en 2020 ce coin ne nous avait pas assez retenu. alors cette fois, on y mange tous en rond.
les bons monsieur fond comme ça
gentil sourires bonne chips
Les belles dames sont comme ça,
chocolat aux lèvres, les yeux qui brillent,
Bousquignol, le cabanon ou guignol aime à se reposer lire un bouquin.
Le coin est simpliste, bien pensé, au repos pour l'hiver.
On y passe sans bruit pour ne pas réveiller ce paradis .
faites de beaux rêves, ce terrain peut être en vente ..un jour. Il est écrit sur la pancarte.
toujours en sauvage on suit la trace, de, je ne sais pas trop quoi...
marcheur, vélo? chevreuil, sanglier? Renard au sûr, vue les crottes sur les pierres.
-" on doit descendre dans ce ravin, le remonter pour ensuite grimper aux voitures " Je théorise
.
C'est la zone des Raiponces, du muguet et des lys d'été.
Le sentier qui mène au ruisseau semble tout autre en hiver. c'est le monde des lutins verts.
Le sol feuille en murmures dans nos pas, la musique est douce, douce, douce...
on remonte le ruisseau facilement, une piste sauvageonne le suit.
De grand vieux châtaigniers attendent encore qu'on les récoltent.
C'est peines perdues je pense, plus personne ne doit savoir qu'ils sont là.
Trois arbres seuls sur le calcaire...
le ravin comme il se présente, cultivé juste un peu, libre partout, tranquille surtout.
nos paroles montent lentement la pente, posent souvent,
respirent profondément pour garder la réflexion de ne dire que l'essentiel.
Quelques mots de vrai, et de longs silences d'accompagnement.
La grimpe aux voitures se déroule plus vite qu'on le croit.
C'est bête d'arriver avec l'envie d’être ensemble.
Alors on repapote, autour des coffres on se tien la compagnie qui nous fait du bien.
C'est bon, il fait frisquet, les visages sont roses comme timides de se rencontrer.
On est jeunes, beaux et foufous, comme dans un rêve
Sans doute celui de la vie qui ronronne ici pour l'hiver.
Passer de bonnes fêtes.
à bientôt
bizs
lolo
PS chose écrite, chose du ! voici le lien carte:https://www.geoportail.gouv.fr/carte?c=3.0873249393808875,44.2285874938016&z=15&l0=ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOTOS::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&l1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&d2=4371721(1)&d3=4373901(1)&permalink=yes
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Par llollo le 13 Décembre 2022 à 13:42
Coucou rou,
Cette dixième saison commence enfin.
En pause, la faute au Merlet! https://www.lemerlet.asso.fr/
Cette association de St Jean du Gard m'a retenue
pour suivre sa formation d'animateur- accompagnateur de randonnée.
11 mois de plein air, à vivre l'éducation façon populaire qu'elle enseigne.
Depuis janvier 2022, jusqu’au 3 décembre, formatrices, formateurs, nous ont porté,
avec passions et engagements jusqu'aux diplômes.
100% de réussite pour notre promotion.
Heureux du résultat, fier d’appartenir au groupe BP 22,
avec la certitude de réussir mon projet, me voila de retour chez moi.
Le Projet Alpagas va voir le jour, bientôt, en 2023! Grace à vous toutes, et aussi tous.
Qui depuis des ans, m'écoutez, me supportez, partagez vos idées, me soutenez, m'aidez,
me lisez, et me regardez avec un sourire profond de sincérité.
Je ne liste pas de noms, vous vous reconnaissez dans ces lignes.
L'aventure est belle, c'est la votre, la notre, la leurs aussi à Skippy et Rivage.
pas toujours motivé pour marcher... Ils sont de bon compagnons
petite sieste cet été lors d'une marche, pendant notre sandwich .
A suivre cette saison, la création de mon entreprise :
Accompagner , faire rêver des familles en marchant avec les Loulous.
et puis aussi, guider des groupes de marcheurs venus d'ailleurs découvrir les recoins des Grands Causses.
Je suis Guide de randonnées, animateur nature, et fier de l'être enfin.
Ce dimanche 11 décembre c'est la première sortie de la saison.
Tout revient comme normalement, simplement, la vie reprend son cour ...
10 heure, devant la porte Pascal attend.
-" avec ce soleil on va pouvoir voir le paysage" je lui souris
-"alors c'est faits! diplômes en poche, j'étais sur que tu réussirais" affirme t'il
-"Moi c'est Jean Pierre, j’espère pouvoir vous suivre" se présente un nouveau.
Un jour qui commence comme une continuité. J'adore . Rien n'a changé, le groupe est là .
1 an d'absence et ça repart....
Direction la Bastide Pradine un tour déjà fait en 2020 dans le brouillard
http://rando-lolo.eklablog.com/comme-un-plongeon-sur-la-bastide-pradines-a180079812
12 km pour 320 m de dénivelé, voir la carte avec le lien du dessus.
C'est amusant, refaire des marches connues. Brigitte qui insiste chaque année.
Aller revoir dans d'autres temps, les lieux vus une fois.
Et là on est content, les images vont se dévoiler. en 2020 c'était tout flou!
pour voir je décide de refaire les même images . je vous laisse les comparer avec la page de 2020.
Une nouveauté, assouplissement au départ du sentier.
Un arbre coloniaire est au sol https://www.legoutdusauvage.com/
Ces trois troncs nous font dessus dessous, avec le dos à plat.
Les vieux que nous sommes, grincent des sourires coincés.
-"ha ça fait du bien de s'étirer un peu " on conclu en cœur.
L'ambiance n'est pas nouvelle, je trouve le sentiment de bonheur facile,
le climat de paix tranquille, la sérénité de la sincérité, qui accompagne nos sorties depuis des saisons et des saisons.
Le nouveau se trouve au centre, il accepte son rôle : être lui même.
je sens qu'il ose quelque chose, je ne sais quoi, mais il se libère d'un truc....et c'est beau.
Beauté de fin d'automne, le froid fait neige des feuilles de chênes.
La photo ne rend que quelques couleurs, les vols de feuilles se devinent à peine.
Et pourtant on y reste dans ce dépouillage des arbres.
les touches dorées virevoltent avec la lumière si lentement qu'on les croit suspendu dans un rêve.
La vue arrive, les avant-causses du Larzac. notre randos se présente en relief face à l'Ouest.
Notre but La Bastide Pradine, le village à gauche.
Puis les hameaux, les Cazalèdes, St Pierre de Courgeas, au centre de l'image, et enfin la montagne de droite.
C'est un beau parcours, avec le soleil, ou sans. ils nous reste de bon souvenir de la brume de 2020.
On en rigole, et explique à ceux qui n'y était pas.
-"C'est le lieu des rouleaux agricoles, je fais une image" je clic aux autres perplexes.
Cécile ne se souvient pas "des rouleaux", juste de la brume .
Aujourd'hui c'est le givre qui nous accompagne, avec un -5 affiché par les voitures.
De quoi nous serré entre nous, papotes qui font du bien, les mots qui réchauffent l'âme,
le cœur dans les poches, entres les doigts, prêt à s'offrir pour rien.
Jean Pierre est notre. Généreux, plaisant, presque heureux... je sais maintenant son parcours.
Il suit un chemin que je connais, difficile, long, ingrat, sournois, mais qui va au mieux.
Il veut y croire, doute beaucoup, mais se laisse, aujourd'hui mener par notre marche.
Sans le savoir encore il nous fait un cadeau magnifique.
J'aime les gens nouveaux, car à chaque fois ils nous laissent les plus beaux présents sans s'en rendre compte.
Des instants de certitudes, Ils sont biens entre nous. On est des gens vrais.
11h30, le village est là
-"j'espère retrouver directement le petit sentier en corniche, sinon on tournera" je virevolte ces mots.
Les filles s'en fiche, trottent sans arrêt pour les infos que je chante en l'air.
mais pour de longues oreilles et une caresse de museaux, elle stoppent .
-" là un sentier, avec un balcon " me dit l'ami
Après des tours et retours, on est sur le sentier des corniches qui longe le village.
le Cernon se cache entre les arbres de la vallée, les maison fond miroirs au soleil.
jolis moments, les minutes passent longues et faciles.
Si bien que ...
-"Brigitte va sonner dans une seconde" tinte Pascal devant son téléphone.
on décide de manger sur la place comme en 2020.
c'est bizarre on est tellement bien ensemble que j’oublie les photos.
Pas de moment Country, juste le café et thé de Noël
et des histoires d'Emma Calvé la diva du monde, ici perdu dans les causses. Merci Didier.
https://www.lagglorieuse.info/aveyron/article_emma-calv-la-diva-du-monde.html
On quitte la Bastide, descend par le chemin des morts...
Marie-Joe, Alain, on pense à vous...
-" alors Lolo va nous dire qu'on est à mi-pente. Mais la mi-pente elle va durer longtemps!!" précise Cécile
-" Il nous dit de ramper. On rampe. de Faire demi-tour. On retourne. On suit LOLO de toutes façon" rajoute Marinou
Le nouveau est briffé... et bien vite c'est le demi-tour dans la pente.
On remonte un peu, emporté par les balises du PR on laisse notre sentier sur la droite.
Une fois en bas, on attaque le retour et la monté de la journée.
Clopine, clopane, les filles soufflent la pente.
On arrive vers Les Cazalèdes. La vue redonne le souffle.
on est au dessus du ravin et l’éperon de la Bastide se présente entier.
Les vaillants nous attendent au hameau. chacun son rythme.
Je suis dernier, témoin du bon temps que l'on occupe.
C'est beau de refaire une marche en d'autre temps.
Cette saison sera marqué par cela, un retour sur nos propres traces.
St Pierre de Courgeas, on retrouve la chapelle au clocher mur, la porte grillagée qui s'ouvre sans clé
Le bisous des boules de bois est toujours figé comme une vierge à l'enfant.
Pascal est avec nous, cette année on ne l'a pas perdu dans la brume.
Dernière image. j'en suis surpris en préparant ce conte-rendu.
A mi-pente, une pose paysage, lecture de la géologie locale, des histoires de Reculées Jurassiques..
une image de groupe , que j'envoie aux ami.es de ma promo BPJEPS .
-"petites marches entre le Larzac et le Cernon, beau pays qui est le mien,
rappelez vous que vous êtes invitez quand vous voulez .biz "
La suite de la marche est trop dense, j'en oublie le rôle de narrateur.
J'accompagne l'ami, profite de lui au mieux. On est dans un moment de bien être qui porte espoir.
-" Et la méditation, tu l'a continué pendant ta formation ?" questionne Fabienne
Mais bien entendu, pas question de ne pas médité.
et sur ces mots nous voici installé pour une expérience
en bord de route bien fréquenté on se pose sur la rambarde.
je guide vers l'acceptation du bruit, l'écoute des sons, leurs sensations
le soleil nous aide pour la paix, le corps trouve une détente immobile.
et le calme nous habite. on est tranquille sur un rail de sécurité .
Des klaxons, les paroles du groupe qui finit le chocolat
on est bien...
pour conclure le jour comme exceptionnel étrange et nouveau.
on se dit à bientôt pour une autre marche .
Qu'il est bon de reprendre ce blog
biz
Lolo
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