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Au dessus du Mona
coucou rou,
Dimanche 22 janvier 2023,
nous sommes dans l'hiver enfin, le froid tient le pavé.
pourquoi partir loin, la neige est venue de loin.
Alors ce jour je programme un tour proche bien connu.
En bordure de falaises pour rester à l'abri du vent du nord.
un petit tour en espérant toucher la neige.
8 km pour 480 m de dénivelé
10 heures, c'est un matin particulier,
le groupe s'étoffe, d'une belle nouvelle, et de connaissances qui reviennent.
J'aime ces bonjours qui englobent chacun dans la bonne impression.
Les sourires, des "vous" rapides qui deviennent "tu" amis.
Les 14 du jour trainent devant les voiture, la rue papote de vielles histoires d'enfants, de crèche, de visages.
On se retrouve au Mona, le village du ravin du même nom.
Les versants sont comme salés de neige.
Une bonne grimpette va nous chauffer doucement, lentement.
Les paroles donnent le temps aux cœurs de boumer comme il faut.
Une fois chaud, sa croustille sous les pas.
Un peu de blanc et on est contant.
-" ho lolo une photo, que ma fille me voit sur la neige " demande François
-"hé les filles, " clic Mireille. Son bonnet de noël donne l'ambiance.
C'est beau, magique, immobile comme endormi, le vert sous la couette blanche.
Alors là, Brigitte donne la mesure! De quoi? je ne sais pas,
simplement pour montrer les papotes qui freinent la marche.
Elle en oublie la faim.
Et puis aujourd'hui on attend tranquille, un de nous traine les pattes, la tête qui craint la suite.
Pourquoi? sans doute pour rien, il y a des jours ainsi, la petite peur vous accompagne et vous tire la main pour ne pas avancer.
Le groupe s'étire, la tête par en avant trouver la baume du repas, et s'occupera du feu.
Le corps progresse doucement profite des vues.
En arrière les jambes molles, font plus qu'elles ne veulent pour suivre la trace.
Bien entouré les derniers avancent
-"c'est beau tout de même, on a beau connaitre, c'est un plaisir de revenir" avoue la tête qui traine.
Le grand nous épate, malgré l’angoisse du jour, il avance, certes on ne va pas vite, mais il nous suit.
J'en profite pour des images insolites. on longe les falaise du ravin.
Maixent nous promet le feu à la Baume des amoureux.
Certain la connaisse sous le nom de celle de l'ours.
On arrive au chaud, la salle est préparé, le foyer crépite, les gens s'active dans les bosquets .
Coupe, ramasse du bois mouillé pour replacer le sec qui était dans l'abri.
Le soleil nous boude encore un peu, qu'importe, sa lumière perce les nuages au loin.
Il nous donne espoir de le rencontrer cette après-midi.
Le repas nous cercle devant les flammes, on y tourne en demi-rond.
Les places chaudes se partagent et s'échangent régulièrement.
C'est un repas, pas de dance.
C'est bon d'être en baume, enfumé par les flammes, au plus proche de chacun
assis, debout, dandinant, ou serrant la tasse brulante sur les genoux.
Les 14 sont réunis, chaleureux contre la roche qui offre le gîte.
A la façon des lointains ancêtres on se sent chez nous.
Notre mémoire ne donne pas les images, mais les sensations remontent, la joie, le plaisir, la sérénité.
Le plus fort sentiment qui nous lie, en fait, c'est celui d'une sécurité absolu.
On est "A L'ABRI" ! Et cela veut tout dire!
On reprend la marche, notre ami retrouve ses angoisses de progression.
Mais le pays est bon, nos sourires porteur, et sa volonté grandit.
On va chercher le sentier du Bofi, celui qui passe par le figuier et mirabal.
Pascal rigole, après le petit passage en "escalade" pour atteindre le figuier.
Michel explore le balcon supérieur en contorsion,
On redécouvre le Bofi, la plus belle baume du secteur.
Un lieu bien connu par les fous de falaises.
On poursuit le sentier, en direction de Mirabal, monte, crapahute, descend, c'est bien amusant.
Enfin Mirabal, la grotte de L'ALPINA.
certains sortent les lampes, et s'enfilent entre les blocs.
-" whoua, l'air chaud qui sort" j'entends.
Le reste du groupe s'avance sur le sentier.
La vue se donne de haut. Le Larzac salé me fait envie.
Le groupe se retrouve dans un angle, Luc arrive le pantalon en fenêtre ouverte.
Toute la jambe déchiré, alors Mireille secours, pose les agrafes avec des épingles à nourrisse .
La marche reprend, le groupe se perd entre les arbres, on n'entend pas le loup, et le renard chanter
Juste les buis qui nous frottent les mains ballantes.
on cherche le sentier qui nous descendra sur le chemin des Mines
-"Je le connais bien ce sentier, il débourdel avant le ravin" nous dit-il presque.
à la place de débourdel il précise qu'il descend raide...
Des lacets serrés, qu'il faut appréhender doucement...
Il rajoute que plus loin, le sentier des mines risque d'être bien spongieux.
Et plus loin comme dit:
Les joncs ont les pieds dans l'eau, nous aussi.
Certaines tentent un saute motte, avec sucés.
on passe devant plusieurs petites mines de lignite , à la recherche de galerie, et des traces de charbon.
On se plonge dans le temps des mineurs... dont voici un lien instructif
les mines de la dourbie et du larzac
Peut être les premiers congés maladies payés en 1619 !!
Notre région va de l'avant depuis longtemps...
Des écrit sur la porte, ce bâti porte l'histoire. Ernest Louis ....
On s'y pose un moment.
Un point carte au carrefour du sentier vers la route.
Brigitte choisi de descendre, les autre discute le bout de chemin qui longe.
On prend par la route, et sur le goudron on traine.
c'est le moment de se dire les dernières choses.
Mais surtout de se garder encore les uns aux unes.
Anne semble satisfaite, le groupe aussi bien.
Encore un dimanche qui va lentement et surement
à la façon d'un bon repas copieux,
le désert reste entre nous
comme un pièce montée
ou chacun à tirer le meilleur choux qu'il à dégusté.
merci à toutes, et aussi tous
merci à celui qui à craint avec un grand sourire.
Content d'arrivé, heureux de se retrouver bientôt
Bizs
lolo
Dimanche 22 janvier 2023
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Commentaires
1AnneJeudi 2 Février 2023 à 13:02Bonjour et merci Laurent,
un grand plaisir de parcourir le souvenir de cette journée, de belles photos, et des légendes bien écrites, commentaires joyeux et sensibles !Tout me donne envie de continuer avec le groupe ! Merci infiniment
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Merci Laurent!
Je ne te savais pas, entre autres talents un âme de poète! Je me suis régalée, j'attends le prochain compte-rendu avec impatience!